Interrogé dimanche, à l’issue de la messe du centenaire de la paroisse Saint-Dominique, Paris XIVe, sur la suppression de la messe traditionnelle à Notre-Dame du travail, dans le même arrondissement, l’archevêque de Paris a répondu :
« Je n’ai pas supprimé de messes. J’ai rencontré le Pape il y a 15 jours, je lui ai demandé : est-ce qu’on peut continuer à célébrer les messes dans les églises où on a les deux formes ? Le Pape a répondu : il n’y a pas de problème ! Voilà, donc j’ai continué à autoriser dans les églises où il y avait les deux formes. »
Il y a au moins deux mensonges dans ce propos. Mais on laissera de côté celui qui concerne le pape (ce que le pape a dit, et ce que l’Aupetit lui fait dire). Il suffira de relever l’énorme mensonge de l’archevêque : le 8 septembre, il a interdit la messe dans cinq églises et une chapelle.
Commentaires
A pitoyable "pontificat" pitoyable épiscopats....
Ah ces pur-sang annoncés qui sont de grotesques haridelles, mon Dieu...
On regretterait presque le cardinal Marty
Avez-vous vraiment connu Marty, qui a laissé un diocèse ingérable ? il a fallu la poigne de Mgr Lustiger pour créer un séminaire diocésain, écarter l'Institut "catholique", soutenir Mgr Charles à Montmartre, autoriser la messe de Pie V dans 1 église parisienne (1, c'était un miracle à l'époque)...
Mgr Aupetit, piétinant poliment le Motu Proprio de François, a sauvé les 4 paroisses biritualistes de la Rive gauche et ND du Lys Rive droite. Pour un habitant du diocèse de Nantes soumis aux diktats de Percerou, qui devra faire 100 km chaque dimanche, hiver comme été, afin d'avoir sa messe latine et grégorienne, c'est un grand luxe qu'il envie.
Ça ne veut pas dire que les habitués de S F Xavier ou ND du Travail ont tort de râler. Il faut préserver les acquis, comme dit la CGT, mais ces acquis sont minimes à côté des 5 lieux cités au § précédent.
J'ai écrit un peu vite. Il faut inverser mes Rive Gauche (ND du Lys) et Rive Droite. Pour le diocèse de Nantes je veux parler de ceux qui sont à 50 km de Nantes (et plus).
Peut-être la messe était-elle célébrée dans une seule forme dans ces 5 églises et une chapelle, auquel cas il n'y aurait aucun mensonge, Mgr Aupetit ayant parlé de ne rien changer là où la messe est célébrée dans les deux formes.
Vous le faites exprès, ou bien de quelle planète venez-vous? Il s'agit évidemment d'églises où l'on célébrait la "messe de Paul VI" et où était concédée une messe traditionnelle.
(Cinq églises paroissiales - et une chapelle de couvent pour faire bonne mesure.)
Les quêtes pendant les messes en rite tridentin autorisées par les évêques allaient à la paroisse, et les casuels à l'évêché. Rien pour les instituts. Il suffit, comme à Grenoble de faire la grève des quêtes et offrandes. Plus un centime pour ces staliniens. Qu'ils se fassent financer par Gates, Soros ou les Chinois....
Il suffit de faire la quête avec reversement au diocèse, cela a lieu plusieurs fois dans l'année et le clergé le fait savoir aux fidèles, et de rajouter une quête pour l'institut à la sortie de la messe.
Nous le faisons dans ma paroisse.
Par contre, les messes célébrées par un prêtre diocésain vont logiquement au diocèse.
On peut trouver cela injuste, mais les paroisses traditionnelles sont les plus généreuses et pleines de fidèles et il est normal de partager. La quête restant un acte liturgique.
Par contre, le denier du culte peut être dirigé vers la paroisse ou communauté que vous fréquentez.
@Dauphin : cela me semble relever de la fausse bonne idée. On se fait plaisir mais au final l'effet sera délétère : l'attrition des quêtes ne peut que servir de prétexte aux évêques malintentionnés pour justifier le caractère sécessionniste des communautés en expliquant que non seulement on ne veut rien avoir à faire avec la messe de Paul VI mais en plus que les communautés désireuses d'avoir la messe traditionnelle dans des églises ordinaires sont des pique-assiette.
La plupart des évêques étant malintentionnés, il n'y a aucun effet délétère à les priver de finances. Un des rares moyens de leur faire prendre la mesure de leur malveillance.
Ah, le bon pape que nous avons...
Un semeur de zizanie.
Honte à lui.
Monseigneur Lefebvre doit bien se frotter les mains !