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Le martyrologe romain indique que saint Charles Borromée est mort ce jour, mais que sa fête est célébrée demain. Je ne sais pas pourquoi, puisque, en l’état actuel du martyrologe, rien n’empêchait de la célébrer aujourd’hui.
La dernière notice du martyrologe dit : « A Rome, sainte Sylvie, mère du pape saint Grégoire. »
C’est le cardinal Baronius (auteur d’une histoire de l’Eglise en 12 volumes) qui fit ajouter sainte Sylvie au martyrologe en 1603. Cette année-là il faisait reconstruire l’oratoire privé de la mère de saint Grégoire, où se trouve son tombeau, qu’il baptisa Sainte-Sylvie au Coelium (du nom de la colline de Rome où il se trouve). L’autre oratoire de la maison familiale, lui aussi reconstruit, est Sainte-Barbe, ou « triclinium pauperum », la table où Sylvie et son fils donnaient à manger chaque jour à 12 pauvres (et un jour il y en eut un 13e, qui était un ange).
Lorsque Sylvie devint veuve elle se retira dans une autre maison, sur le Petit Aventin, s’adonnant à la prière… et au potager. Car l’une des rares choses certaines qu’on sache d’elle est qu’elle tenait à ce que Grégoire, qui était d’une santé fragile, mange de ses propres légumes et non de ceux qu’on trouve au marché.
Elle mourut deux ans après que Grégoire devint pape.
Ce qui fut la maison familiale et ses oratoires:
L'oratoire de sainte Sylvie, fresque de Guido Reni:
Les partis hongrois d’opposition ont réussi à se mettre d’accord, comme ils l’avaient fait pour les municipales à Budapest, pour des listes uniques aux prochaines législatives, listes qui vont donc de l’extrême droite à l’extrême gauche, et pour un candidat unique au poste de Premier ministre qui est, suprême astuce de la part de la gauche, un homme de droite…
Ce parti, aussi clairement parodique qu’il est clairement de gauche, avait pourtant contribué à élire l’actuel maire de Budapest (ses seuls élus actuels sont quatre conseillers municipaux de la capitale).
Les Hongrois viennent de terminer leur tronçon autoroutier M30 (E79), qui avec les autoroutes M1 (E60) et M3 (E71) permet d’aller de Bratislava à Košice sans passer par les petites routes slovaques.
Euh… oui, Bratislava est la capitale de la Slovaquie et Košice est la deuxième ville slovaque.
Justin Welby a déclaré que les chefs d’Etat réunis pour la COP26 « seront maudits » s’ils ne réussissent pas à « limiter le réchauffement climatique ». « Les gens parleront d'eux en termes bien plus forts que nous parlons aujourd'hui des politiciens des années 30, des politiciens qui ont ignoré ce qui se passait dans l'Allemagne nazie. »
Puis il a présenté ses excuses, parce qu’il voulait souligner la « gravité de la situation » mais qu’il n’est « jamais juste de faire des comparaisons avec les atrocités commises par les nazis » et il est donc « désolé pour l'offense causée aux Juifs par ces mots ».
Il semble surtout que tout le monde ait oublié (et lui le premier ?), qu’il a fait toute sa carrière, et une brillante carrière, dans… l’industrie pétrolière. C’est à l’heure de la retraite que, se demandant ce qu’il pourrait faire, s’est dit que « archevêque de Canterbury » ce serait sympa comme hobby…
C’est ce qui s’appelle cracher dans la soupe, comme un vulgaire politicard qui risque d'être « maudit » s'il ne fait pas prompte repentance...
C’est l’oraison de l’heure de prime. On la trouve déjà dans le sacramentaire grégorien comme postcommunion d’une « autre messe des défunts », et elle se trouve toujours dans le missel comme postcommunion de la messe que dit le prêtre pour ses parents défunts (et qu’il peut dire pour les parents des assistants).
Beáti mundo corde, quóniam ipsi Deum vidébunt ; beáti pacífici, quóniam filii Dei vocabúntur : beáti, qui persecutiónem patiúntur propter iustítiam, quóniam ipsórum est regnum cælórum.
Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu ! Heureux les pacifiques, car ils seront appelés enfants de Dieu ! Heureux ceux qui souffrent persécution pour la justice, car le royaume des cieux est à eux !
Le chant de communion reprend les trois dernières béatitudes, en écho de l’évangile de ce jour.
Une attention particulière doit être accordée au triple beati. Le premier, comme s'il était chanté par des voix d'anges, s'installe sur la dominante du mode, transcendant la misère du péché. Le mouvement descendant qui suit amène, en quelque sorte, la pureté du ciel sur la terre. La béatitude embrasse ici l’amplitude d'une quarte. La paix et la simplicité caractérisent la deuxième phrase, qui s'inscrit dans une tierce mineure. Être un signe avant-coureur de la paix est l'œuvre tranquille mais bénie des enfants de Dieu. Le troisième beati a une résonnance tout à fait différente. Il proclame que même si vous devez subir des persécutions, si vous devez vous sacrifier pour être juste et faire respecter ce qui est juste, si vous devez souffrir pour protéger et défendre l'Église, alors vous êtes également bénis, car le royaume des cieux vous attend. Cette troisième béatitude, l'Église souhaite qu'elle soit profondément gravée dans l'âme. Aucune persécution, aussi véhémente soit-elle, ne peut étouffer sa résonnance triomphante. Elle semble nous encourager avec les paroles de Tertullien : « Un chrétien est plus grand que le monde entier. » Même si do-la, do-dol, la-sol, la-sol sur persecutionem patiuntur peuvent ressembler à des coups de fouet, au choc de la pierre contre la pierre, le cœur du martyr est plein d'espoir et de joie quand il chante : beati !
Le texte des « laudes regiae », louanges royales, dites aussi Acclamations carolingiennes, connaît de nombreuses versions. Voici celle que chantent les Bénédictines de Marie Reine des Apôtres, dans leur tout récent dixième disque.
Christus vincit, Christus regnat, Christus imperat ! Le Christ vainc, le Christ règne, le Christ commande !
Exaudi Christe. Exauce nous, ô Christ.
Beato summo pontifici et universali papae vita. Au bienheureux souverain pontife et pape de l’univers, vie.
Salvator mundi, Tu illum adjuva.
Sauveur du monde, viens à son aide.
Sancte Petre, Tu illum adjuva.
Saint Pierre, viens à son aide.
Sancte Paule, Tu illum adjuva.
Saint Paul, viens à son aide.
Exaudi Christe.
Regi excellentissimo a Deo coronato vita et victoria. Au très excellent roi couronné par Dieu, vie et victoire.
Defensio et exultatio nostra. Notre défense et notre exultation.
Lux, via et vita nostra. Notre lumière, notre chemin et notre vie.
Ipsi soli virtus, fortitudo et victoria in saecula saeculorum. Amen. A lui seul est la puissance, la force et la victoire dans les siècles des siècles.
Ipsi soli honor, laus et jubilatio per infinita saecula saeculorum. Amen. A lui seul est l’honneur, la louange et la jubilation pour les infinis siècles des siècles.
Ipsi soli imperium, laus et jubilatio per infinita saecula saeculorum. Amen. A lui seul est l’empire, la louange et la jubilation pour les infinis siècles des siècles.
Tempora bona veniant. Tempora bona veniant redemptis sanguine Christi ! Que vienne le temps du bonheur, que vienne le temps du bonheur pour ceux qui sont rachetés par le sang du Christ.
Feliciter ! Feliciter ! Feliciter ! Avec bonheur !
Pax Christi veniat ! Regnum Christi veniat ! Deo gratias. Amen. Que vienne la Paix du Christ ! Que vienne le règne du Christ ! Amen.
Lorsqu’on a demandé à Jo Bidon si le sujet de l’avortement avait été abordé lors de son entretien d'une heure et quart avec le pape, il a répondu :
— Non, il ne l’a pas été… Nous avons juste parlé du fait qu'il était heureux que je sois un bon catholique et que je devais continuer à recevoir la communion.
No, it didn't… We just talked about the fact he was happy I was a good Catholic and I should keep receiving communion.
Quid dicébas, o Adam ? Múlier quam dedísti mihi, dedit mihi de ligno, et comédi. Verba malítiæ sunt hæc, quibus magis áugeas quam déleas culpam. Verúmtamen Sapiéntia vicit malítiam. Rédditur nempe fémina pro fémina, prudens pro fátua, húmilis pro supérba ; quæ pro ligno mortis gustum tibi pórrigat vitæ, et pro venenóso cibo illo amaritúdinis, dulcédinem páriat fructus ætérni. Muta ergo iníquæ excusatiónis verbum in vocem gratiárum actiónis, et dic : Dómine, múlier quam dedísti mihi, dedit mihi de ligno vitæ, et comédi ; et dulce factum est super mel ori meo, quia in ipso vivificásti me. Ecce enim ad hoc missus est Angelus ad Vírginem. O admirándam et omni honóre digníssimam Vírginem ! O féminam singuláriter venerándam, super omnes féminas admirábilem, paréntum reparatrícem, posterórum vivificatrícem !
Adam ! Que disais-tu ? « C’est la femme que tu as mise auprès de moi qui m’a donné de l’arbre, et j’ai mangé ! » Ce sont des paroles perfides. Par elles tu augmentes la faute plus que tu ne l’effaces. Cependant la Sagesse a vaincu la perfidie. Il fut donné femme pour femme ; la prudente pour la sotte ; l’humble pour l’orgueilleuse. Au lieu du bois de la mort, qu’elle t’offre le goût de la vie, et au lieu de cet aliment empoisonné d’amertume, qu’elle engendre la douceur du fruit éternel. Transforme donc la parole de malhonnête excuse en chant d’action de grâces, et dis : Seigneur, la femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre de vie, et j’ai mangé, et c’est devenu doux à mon palais plus que le miel, car par lui tu m’as rendu la vie. Voilà pourquoi l’ange fut envoyé à la Vierge ! O Vierge admirable, la plus digne de tout honneur ! O femme singulièrement vénérable, merveilleuse au-delà de toutes les femmes ; pour les parents, réparatrice ; pour les enfants, vivificatrice.
Saint Bernard, A la louange de la Vierge Mère (homélies sur Missus est), 2.
Les textes de saint Bernard sont truffés de citations de la Sainte Ecriture. Ici, en dehors de la Genèse et de saint Luc, on remarque tout de suite « super mel ori meo », qui vient du psaume 118, que suit « vivificasti me », du psaume 70. Et aussi « prudens pro fatua », claire allusion à la parabole des vierges sages et des vierges folles. On remarque moins « Sapiéntia vicit malítiam », tout en se disant que la façon d’amener cette expression ressemble à un emprunt. Il y a un sermon de saint Bernard qui commence par cette phrase, le 14e des sermons divers, et dans le premier paragraphe de ce sermon il y a une citation explicite du premier verset du chapitre 7 du livre de la Sagesse. Le dernier verset de ce chapitre dit : « Sapientiam autem non vincit malitia. » Or la méchanceté ne vainc pas la sagesse. Et même, semble dire saint Bernard, la sagesse vainc la méchanceté. Sapiéntia vicit malítiam. Il se pourrait, et même il est vraisemblable, que saint Bernard avait bel et bien Sapiéntia vicit malítiam dans son exemplaire de la Bible. On en a au moins un exemple : une Bible de l’abbaye de Saint-Thierry près de Reims (codex s. Theoderici ad Remos), datant environ de l’an 600, et retenue pour ses variantes par Pierre Sabatier dans son édition de la Vetus Latina (1732).