Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La dictature LGBTQ

dave_chappelle_the_closer.jpg

Des militants LGBTQ de Netflix ont appelé à un débrayage et à un rassemblement ce soir devant le siège de la société parce que la plateforme diffuse un spectacle de l’humoriste Dave Chappelle, et que celui-ci est transphobe. En effet il ne craint pas d’affirmer dans son spectacle que « le sexe de chaque personne est un fait ». Le lieu de la manifestation a dû être changé en raison d’une mobilisation « écrasante ».

Commentaire de la direction de Netflix :

« Nous respectons la décision de tout employé qui choisira de débrayer et reconnaissons que nous avons encore du travail à accomplir tant au sein de Netflix que pour notre contenu. »

Et d’ajouter que Netflix « comprend la profonde blessure qui a été causée ».

Dans un premier temps, le patron des programmes Ted Sarandos avait défendu la liberté d’expression et suggéré que la transphobie de l’humoriste n’avait pas forcément de conséquences dans le monde réel, mais finalement il a reconnu : « J’ai foiré. J'aurais dû avant tout reconnaître qu'une partie de nos salariés souffraient, et qu'ils se sentaient vraiment blessés par une décision commerciale que nous avions prise. »

Commentaires

  • « le genre est un fait »? Il a tort : le genre est effectivement une expression personnelle, c'est le sexe qui est un état de fait.
    Le mot même de "genre" est par lui-même un enjeu politique, et l'employer à tort c'est consommer sa défaite intellectuelle.
    Curieusement, les "trans" ne sont jamais qualifiés de "transgenres", ce qui serait après tout cohérent, mais de "transsexuels", ce qui est une ineptie.
    Un XX ne se transforme pas en XY par la simple volonté du sujet, il y a un principe de réalité avec lequel il ne faut pas perdre contact.

  • Il emploie le mot "gender" au sens de sexe, bien sûr. Je vais traduire autrement. Mais "le sexe est un fait" est trop général.

    Cela dit, en bon français, avant la contamination par l'idéologie venue d'outre-Atlantique, il n'y avait aucune ambiguïté: le genre d'un nom est masculin ou féminin, on ne lui demande pas s'il veut en changer.

Les commentaires sont fermés.