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Le blog d'Yves Daoudal - Page 24

  • A Tikhvine

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    Dans le calendrier liturgique de l’Eglise orthodoxe russe c’est aujourd’hui la fête de l’icône de la Mère de Dieu de Tikhvine. La divine liturgie patriarcale a donc eu lieu au monastère de Tikhvine. Avec le superbe chœur des moines, qui chante notamment pendant la communion du clergé (à 1h23) une magistrale version d'Agni Parthene en slavon (la traduction fut réalisée par les moines de Valaam).

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    C'est mardi, un jour de semaine...

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    *

    Il se trouve que ma dernière acquisition est une icône de la Mère de Dieu de Tikhvine, modestement de facture "populaire"...

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  • Phidias à Bruxelles

    On se souvient que le tiktokeur chypriote Phidias, 24 ans, qui n’avait jamais voté et ne s’était jamais intéressé à la politique, s’est présenté tout seul aux européennes et est arrivé en troisième position, et donc a été élu.

    Et le voilà qui découvre qu’être député européen, c’est d’abord recevoir un pactole. Nous le savons depuis très longtemps, mais c’est rafraîchissant de voir un jeune homme naïf, ou qui joue partiellement la naïveté, débarquer dans le temple européen du fromage :

    Et encore il oublie les retraites, et la double cotisation qui permet après deux mandats de vivre confortablement jusqu'à la fin de ses jours...

    Dans une autre mini-vidéo, il présente la première personne de son équipe : son professeur de lycée, devenu un ami. Il lui demande pourquoi il a accepté, et l’autre répond pince sans rire : « je n’ai pas accepté, tu m’as obligé. »

    Dans une autre encore, il explique comment se prennent les décisions européennes. Il n’a pas encore compris que c’est la Commission européenne qui décide de tout, et que le Conseil et le Parlement ne peuvent agir qu’à la marge. Et surtout le Conseil et le Parlement ne sont pas sur le même plan, contrairement à ce que montre son schéma. Le Conseil des dirigeants des 27 a un poids qui lui permet éventuellement d’obliger la Commission à modifier ses diktats, les compétences du Parlement sont beaucoup plus limitées (même s’il a réussi à en acquérir au fil du temps), et son activité consiste essentiellement à pondre en permanence des résolutions de donneur de leçon mondial et de pourriture sociétale.

    A suivre…

  • L’aveu

    Il est impossible de maintenir 24 heures sur 24 sept jours sur sept la fiction que ce ne sont pas l’OTAN et les Etats-Unis qui font la guerre en Ukraine contre la Russie. Il y a des moments où même Stoltenberg, malgré tous ses efforts, ne peut que déraper et reconnaître la vérité :



    « Le président Xi et le président Poutine veulent que l’OTAN et les Etats-Unis perdent en Ukraine. »

  • “Double standard”

    Keir Starmer, aujourd’hui Premier ministre britannique, sur le génocide de Gaza, en octobre dernier :

    — Est-ce que vous pensez qu’Israël agit selon le droit international ?

    — Je pense qu’il est malavisé pour les personnalités politiques de monter sur des tribunes ou d’aller sur les plateaux de télévision pour se prononcer jour après jour sur les actes qui peuvent ou ne peuvent pas être en accord avec le droit international. Je pense que ce n’est pas le rôle des personnalités politiques.

    Keir Starmer sur Poutine, en mars 2022 :

    — Est-ce que Vladimir Poutine est un criminel de guerre ?

    — Oui. Ce que j’ai déjà vu relève des crimes de guerre, notamment les horribles attaques contre des civils. Et je pense qu’il est très important qu’il en réponde et qu’il soit tenu pour responsable, et que tous ceux qui agissent avec lui sachent qu’ils en seront tenus pour responsables. C’est quelque chose que nous devons dire clairement maintenant, afin que ceux qui sont impliqués sachent ce que seront les conséquences le moment venu.

  • De la férie

    Le martyrologe romain de ce jour commence ainsi :

    Romæ ad Guttam júgiter manéntem, natális sanctórum Mártyrum Zenónis et aliórum decem míllium ac ducentórum trium.

    A Rome, au lieu-dit la "Goutte-qui-coule-toujours", l'anniversaire de saint Zénon et de dix mille deux cent trois autres martyrs.

    Dioclétien avait fait rechercher dans ses légions tous les soldats accusés d’être chrétiens et refusant d’apostasier. Il s’en trouva 10.203, dit-on, dont le tribun Zénon. Ils furent condamnés à construire des thermes gigantesques. Lorsque les travaux furent terminés, l'empereur les fit conduire aux Eaux Salviennes où ils furent exterminés.

    Les fidèles recueillirent leurs restes auprès d'une fontaine qui porta dès lors le nom de Goutte qui coule toujours : « Gutta jugiter manans », et on bâtit au-dessus une église dédiée à la Sainte Vierge, et qui s'appela ensuite Santa Maria scala cœli, Sainte Marie échelle du ciel. Le nom de l’église évoque une vision qu’eut saint Bernard en célébrant une messe de Requiem dans cette église. Elle est aujourd’hui le lieu de culte des orthodoxes roumains.

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  • En Grèce

    En réponse au vote de la loi sur le soi-disant mariage entre personnes de même sexe, une première manifestation de « family pride » a eu lieu hier à Thessalonique.

    On lisait sur des banderoles : « Il n’y a de famille que traditionnelle », « La romiossini* résiste », « L’orthodoxie ou la mort »…

    Le slogan était : « Ne touchez pas à nos enfants. »

    Une manifestation analogue prévue samedi à Athènes a été interdite par la police.

    * Le terme Ρωμιοσύνη est le titre d’un long poème de Yannis Ritsos publié en 1954, devenu très populaire en Grèce après avoir été mis en musique par Mikis Theodorakis en 1966. Il évoque l’unité de la nation grecque en renvoyant au temps de l’empire ottoman, quand tous les chrétiens étaient appelés « romains », faisant partie du « millet des Roums », ou Roumi (comme sont toujours appelés tous les chrétiens dans le monde arabe). Littéralement, Ρωμιοσύνη se traduit par « romanité »…

  • Idée fixe

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  • La capsule Sarco...

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    La « Tesla de l’assistance au suicide » serait sur le point d’être inaugurée en Suisse, selon cet article du Temps qui répercute des informations de la Neue Zürcher Zeitung.

    La capsule « Sarco » a été mise au point par l’Australien Philip Nitschke, militant planétaire de l’euthanasie, auteur du premier livre détaillant les diverses façons de se suicider médicalement sans douleur, premier médecin au monde à avoir pratiqué une euthanasie légale (en 1997 en Australie).

    Philip Nitschke a créé en Suisse une filiale de son organisation Exit International, « Exit Switzerland » (sans lien avec l’organisation suisse Exit), qui doit lui permettre de tester sa dernière invention. Il a déjà publié un livret intitulé « Aller en Suisse, Comment planifier votre sortie définitive », mais il prétend : « Ce qu’Exit ne peut pas, et ne fera pas, est de vous encourager à aller en Suisse pour mourir »…

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    Le candidat à la mort en capsule arrivant en Suisse rencontre Kaya, qui a un master de Sciences de la santé… (Le premier candidat serait déjà arrivé.)

    La très souriante Kaya pourra vous expliquer les bienfaits de la capsule Sarco, telle que les vante le Dr Nitschke :

    « Pas de panique, pas de sensation d'étouffement. La capsule peut être remorquée partout où vous voulez mourir de la manière dont vous voulez mourir. Par exemple, dans un bel endroit en plein air ou dans les bureaux d'une organisation d'aide à l'euthanasie. Il suffit d'entrer dans la capsule et de s'allonger. C'est très confortable. Selon les règles de la procédure, trois questions seront posées à la personne qui souhaite être euthanasiée : qui elle est, où elle se trouve et si elle sait ce qui va se passer lorsqu'elle appuiera sur le bouton. Si elle répond à ces questions, la capsule sera activée. »

    Il reste toutefois un problème : selon Nitschke sa capsule n’est pas un dispositif médical et n’a donc pas besoin d’être approuvée par l’autorité suisse de surveillance. Mais le professeur de droit et de médecine Kerstin Noëlle Vokinger estime que la loi sur les dispositifs médicaux couvre également les dispositifs qui servent à modifier un « état physiologique ou pathologique ». Par conséquent, « cela pourrait inclure un appareil qui tue une personne », explique-t-elle dans les colonnes de la Neue Zürcher Zeitung. C’est en effet une modification radicale…

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  • Bon sens

    Après avoir évoqué le « pitoyable spectacle » de la campagne électorale américaine, Serguei Lavrov a évoqué hier les élections françaises : « Prenons une autre démocratie, la France. Le premier tour est passé, et il y a deux tours. Le second tour, apparemment, est précisément conçu pour manipuler la volonté des électeurs du premier tour. Quand certains candidats peuvent retirer leur candidature pour barrer la route aux, comme ils disent, conservateurs ou populistes, cela ne ressemble pas vraiment à une démocratie. Si les résultats du premier tour servaient de base à la formation du Parlement, il y aurait des changements très sérieux en France. »

    Je ne sais pas s’il y aurait eu des changements très sérieux, mais le fait est, comme on l’a vu depuis l’émergence du mouvement de Jean-Marie Le Pen, que le scrutin à deux tours permet de manipuler l’élection et d’empêcher les gêneurs d’arriver au pouvoir.

    Cela est confirmé par cette réalité occultée par les médias que, même au second tour, après la campagne hystérique du « barrage à l’extrême droite », le Rassemblement national a récolté plus de 10 millions de voix, soit un million et demi de plus que l’ensemble de toutes les gauches, des sociaux-démocrates à l’extrême gauche en passant par les Verts, ce qui en fait de loin le premier parti français. Ainsi les médias qui le taisent et qui titrent sur la victoire de la gauche sont tous des menteurs, même si par la manipulation du second tour les gauches ont plus d’élus.

    Avec nombre de situations véritablement ubuesques, la plus spectaculaire étant sans doute l’ancien Premier ministre Elisabeth Borne conspuée par la gauche notamment pour son gouvernement dictatorial à coups de 49-3, cible de nombreuses motions de censure de gauche, et réélue avec le soutien actif de cette même gauche…

    En pourcentage il en est évidemment de même : le RN a obtenu 37,4% des voix, le ramassis des gauches modérées, extrêmes et vertes dont on chante la victoire : 26,8%.

    *

    Une autre histoire se déroule à Bruxelles. Sous l’égide de l’étonnant Viktor Orban. Il y a une semaine, il lançait un nouveau groupe au Parlement européen (puis il se rendait à Kiev, à Moscou, à Pékin pour faire la paix en Ukraine…) intitulé « Les patriotes pour l’Europe ». Il s’agissait de ses 10 députés Fidesz, de 6 autrichiens (FPÖ), et de 7 tchèques (ANO). Or il faut 23 députés de sept pays pour constituer un groupe. Une semaine plus tard, Orban (le banni du PPE que les médias disaient plus isolé que jamais) a rallié les Espagnols de Vox, les Belges du Vlaams Belang, les Néerlandais du parti de Wilders, les Portugais de Chega, les Danois du parti populaire, et, ce matin, la Ligue de Salvini, et... le gros bataillon du Rassemblement national (30 députés). Ce qui devrait constituer un groupe de 84 députés, le troisième du Parlement européen… Dont la présidence devrait revenir à un Français du parti de Marine Le Pen (Bardella ?)…

    Addendum

    Oui, ce sera Bardella.

  • Sainte Elisabeth de Portugal

    *

    Après sainte Elisabeth, le martyrologe romain indique :

    In Asia minóre sanctórum Aquilæ et Priscíllæ uxóris, de quibus in Actibus Apostolórum scríbitur.

    En Asie Mineure, les saints Aquila et Priscille son épouse, dont il est parlé aux Actes des Apôtres.

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    Les noms d’Aquilas et de Priscille sont latins, mais l’homme et la femme qui les portent étaient d’origine juive. Cependant, au moins Aquilas provenait géographiquement de la diaspora de l’Anatolie septentrionale, qui s’ouvre sur la Mer Noire – dans la Turquie actuelle –, alors que Priscille, dont le nom se trouve parfois abrégé en Prisca, était probablement une Juive venant de Rome (cf. Ac 18, 2). C’est en tout cas de Rome qu’ils étaient arrivés à Corinthe, où Paul les rencontra au début des années 50 : c’est là qu’il s’associa à eux car, comme nous le raconte Luc, ils exerçaient le même métier de fabricants de toiles ou de tentes pour un usage domestique, et il fut même accueilli dans leur maison (cf. Ac 18, 3). Le motif de leur venue à Corinthe avait été la décision de l’empereur Claude de chasser de Rome les Juifs résidant dans l’Urbs. L’historien romain Suétone nous dit, à propos de cet événement, qu’il avait expulsé les Juifs car « ils provoquaient des tumultes en raison d’un certains Crestus » (cf. « Les vies des douze César, Claude », 25). On voit qu’il ne connaissait pas bien le nom – au lieu du Christ, il écrit « Crestus » – et qu’il n’avait qu’une idée très confuse de ce qui s’était passé. Quoi qu’il en soit, des discordes régnaient à l’intérieur de la communauté juive autour de la question si Jésus était ou non le Christ. Et ces problèmes constituaient pour l’empereur un motif pour expulser simplement tous les juifs de Rome. On en déduit que les deux époux avaient déjà embrassé la foi chrétienne à Rome dans les années 40, et qu’ils avaient à présent trouvé en Paul quelqu’un qui partageait non seulement cette foi avec eux – que Jésus est le Christ – mais qui était également un apôtre, appelé personnellement par le Seigneur Ressuscité. La première rencontre a donc lieu à Corinthe, où ils l’accueillent dans leur maison et travaillent ensemble à la fabrication de tentes.

    Dans un deuxième temps, ils se rendirent en Asie mineure, à Ephèse. Ils jouèrent là un rôle déterminant pour compléter la formation chrétienne du Juif alexandrin Apollos, dont nous avons parlé mercredi dernier. Comme il ne connaissait que de façon sommaire la foi chrétienne, « Priscille et Aquilas l’entendirent, ils le prirent à part et lui exposèrent avec plus d’exactitude la Voie de Dieu » (Ac 18, 26). Quand à Ephèse, l’Apôtre Paul écrit sa Première Lettre aux Corinthiens, il envoie aussi explicitement avec ses propres salutations celles d’« Aquilas et Prisca [qui] vous saluent bien dans le Seigneur, avec l’Eglise qui se rassemble chez eux » (16, 19). Nous apprenons ainsi le rôle très important que ce couple joua dans le milieu de l’Eglise primitive : accueillir dans leur maison le groupe des chrétiens locaux, lorsque ceux-ci se rassemblaient pour écouter la Parole de Dieu et pour célébrer l’Eucharistie. C’est précisément ce type de rassemblement qui est appelé en grec ekklesìa – le mot latin est ecclesia, le mot français « église » – qui signifie convocation, assemblée, regroupement. Dans la maison d’Aquilas et de Priscille, se réunit donc l’Eglise, la convocation du Christ, qui célèbre là les saints Mystères. (…)

    De retour à Rome, Aquilas et Priscille continuèrent à accomplir cette très précieuse fonction également dans la capitale de l’Empire. En effet, Paul, écrivant aux Romains, envoie précisément ce salut : « Saluez Prisca et Aquilas, mes coopérateurs dans le Christ Jésus : pour me sauver la vie ils ont risqué leur tête, et je ne suis pas seul à leur devoir de la gratitude : c’est le cas de toutes les Eglises de la gentilité : saluez aussi l’Eglise qui se réunit chez eux » (Rm 16, 3-5). Quel éloge extraordinaire des deux conjoints dans ces paroles ! Et c’est l’apôtre Paul lui-même qui le fait. Il reconnaît explicitement en eux, deux véritables et importants collaborateurs de son apostolat. La référence au fait d’avoir risqué leur vie pour lui est probablement liée à des interventions en sa faveur au cours d’un de ses emprisonnements, peut-être à Ephèse même (cf. Ac 19, 23 : 1 Co 15, 32 : 2 Co 1, 8-9). Et le fait qu’à sa gratitude, Paul associe même celle de toutes les Eglises des gentils, tout en considérant peut-être l’expression quelque peu excessive, laisse entrevoir combien leur rayon d’action a été vaste, ainsi, en tous cas, que leur influence en faveur de l’Evangile.

    La tradition hagiographique postérieure a conféré une importance particulière à Priscille, même si le problème de son identification avec une autre Priscille martyre, demeure. Dans tous les cas, ici, à Rome, nous avons aussi bien une église consacrée à Sainte Prisca sur l’Aventin que les catacombes de Priscille sur la Via Salaria. De cette façon se perpétue la mémoire d’une femme, qui a été certainement une personne active et d’une grande valeur dans l’histoire du christianisme romain. Une chose est certaine : à la gratitude de ces premières Eglises, dont parle saint Paul, doit s’unir la nôtre, car c’est grâce à la foi et à l’engagement apostolique de fidèles laïcs, de familles, d’époux comme Priscille et Aquilas, que le christianisme est parvenu à notre génération. Il ne pouvait pas grandir uniquement grâce aux Apôtres qui l’annonçaient. Pour qu’il puisse s’enraciner dans la terre du peuple, se développer de façon vivante, l’engagement de ces familles, de ces époux, de cette communauté chrétienne, et de fidèles laïcs qui ont offert l’« humus » à la croissance de la foi, était nécessaire. Et c’est toujours et seulement ainsi que grandit l’Eglise. En particulier, ce couple démontre combien l’action des époux chrétiens est importante. Lorsqu’ils sont soutenus par la foi et par une forte spiritualité, leur engagement courageux pour l’Eglise et dans l’Eglise devient naturel. Leur vie commune quotidienne se prolonge et en quelque sorte s’élève en assumant une responsabilité commune en faveur du Corps mystique du Christ, ne fût-ce qu’une petite partie de celui-ci. Il en était ainsi dans la première génération et il en sera souvent ainsi. (…)

    Benoît XVI