Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le blog d'Yves Daoudal - Page 22

  • Saint Henri

    L’oraison de la messe de saint Henri II est un exemple parmi des dizaines de ce que la nouvelle liturgie de Rome, qui est « la seule expression de la lex orandi du Rite romain », selon le pape, est celle d’une autre religion que la religion catholique.

    La collecte traditionnelle :

    Deus, qui hodierna die beatum Henricum, confessorem tuum, e terreni culmine imperii ad regnum aeternum transtulisti, te supplices exoramus, ut, sicut illum, gratiae tuae ubertate praeventum, illecebras saeculi superare fecisti, ita nos facias, ejus imitatione, mundi hujus blandimenta vitare, et ad te puris mentibus pervenire.

    O Dieu, en ce jour, vous avez fait passer le bienheureux Henri, votre Confesseur, du sommet de l’empire de la terre au royaume du ciel : nous vous demandons en suppliant que, comme en le prévenant par l’abondance de votre grâce, vous l’avez fait triompher des attraits du siècle, vous nous fassiez aussi, à son imitation, éviter les séductions du monde et parvenir jusqu’à vous avec des cœurs purs.

    La collecte de ce qu’on est censé considérer comme « la seule expression de la lex orandi du Rite romain » :

    Deus, qui beatum Henricum, gratiae tuae ubertate praeventum, e terreni cura regiminis ad superna mirabiliter erexisti, ejus nobis intercessione largire, ut inter mundanas varietates puris ad te mentibus festinemus.

    Voici la « traduction » française officielle :

    Seigneur, tu as comblé saint Henri de ta grâce pour qu'il sache gouverner son empire et tu l'as élevé à la gloire du ciel ; accorde-nous par son intercession, au milieu des changements de ce monde, de tendre vers toi dans la simplicité du cœur.

    Lauren Pristas fait remarquer que la nouvelle oraison est « anachronique » : elle décrit le gouvernement de l’empereur « dans des termes qui reflètent la sensibilité démocratique moderne ». Elle le fait de façon tellement médiocre (« le soin du gouvernement terrestre ») que la traduction officielle français a rétabli l’« empire » (qui ne se trouve pourtant pas dans la version de référence de « la seule expression de la lex orandi du Rite romain »). Mais le pire n’est pas cette anachronique révérence démocratique. C’est, comme on le voit partout dans le nouveau « missel », la suppression du fait que par la grâce Henri ait triomphé des attraits de ce siècle et évité les séductions du monde. La vie chrétienne ne consiste plus en cette ascèse informée par la grâce. Du reste les choses de ce monde sont seulement changeantes, inconstantes, on n’a pas à se méfier de leurs attraits ni de leur séduction qui nous entraîneraient dans le péché. Et comme il n’y a plus de combat, on peut supprimer aussi « nous te prions en suppliant ». Quant au but il n’est plus le même non plus. La collecte traditionnelle nous fait demander en suppliant de parvenir à Dieu, en Dieu, tandis que la nouvelle demande que Dieu nous accorde de nous hâter vers lui - verbe encore trop fort, que la traduction officielle corrige en : tendre vers toi – sans qu’il soit donc primordial d’arriver.

    Il est remarquable que l’on a le texte bien connu de saint Henri lui-même, sa lettre à l’évêque de Bamberg, qui condamne par avance la dérive liturgique et professe la vérité de la vie chrétienne :

    Nous devons abandonner les biens temporels et mettre au second plan les avantages terrestres pour nous efforcer d’atteindre les demeures célestes qui sont éternelles. Car la gloire présente est fugitive et vaine si, tandis qu’on la possède, on omet de penser à l’éternité céleste.

  • A Vologda

    Z_Russia_Vologda_Spaso-Prilutsky_Monastery_79.jpg

    Sophia_panorama_2.jpg

    caption.jpg

    Vologda_Cathedral_interior,_Russia.jpg

    La divine liturgie retransmise par Soyouz TV l’était aujourd’hui de la cathédrale Sainte-Sophie de Vologda, à 480 km au nord de Moscou. L’occasion de voir de l’intérieur cette cathédrale en pierre blanche édifiée par Ivan le Terrible, couverte de 5.000 m2 de fresques… Le 14 juillet est la « célébration de tous les pères moines de Vologda ».

    Elle était présidée par le métropolite Antoine de Volokolamsk, le président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du patriarcat de Moscou, qui était au Vatican avant-hier. Je ne sais pas trop comment il fait, étant donné que le rideau de fer érigé par l’Occident collectif est beaucoup plus hermétique que celui des Soviétiques : toutes les liaisons aériennes sont interdites, y compris par avion privé.

    Quoi qu’il en soit il était là, avec six autres évêques, et dans des ornements en parfaite harmonie avec l’édifice et ses fresques. Et des chœurs somptueux. Et en prime une ordination diaconale (à 1h15). Cela se termine par une longue et solennelle procession, qui permet de voir la cathédrale de l’extérieur.

    *

    Une belle perle, récoltée hier :  l’hymne des chérubins, lors de la divine liturgie en l’église Saint Alexandre Nevski de Zelenograd (au nord-ouest de Moscou), encore une église neuve, consacrée en 2021, pour le 800e anniversaire d’Alexandre Nevski. L’intégralité de la liturgie est ici.

    Nous qui, dans ce mystère, représentons les chérubins et chantons l’hymne trois fois sainte à la vivifiante Trinité, déposons maintenant tous les soucis de cette vie...

    (…)

    pour accueillir le Roi de toutes choses, invisiblement escorté par les ordres des anges. Alléluia, alléluia, alléluia.DJI_0133-2-800x445.jpg

  • 8e dimanche après la Pentecôte

    Le pont d’or. — La liturgie traite trois grands thèmes pendant les dimanches après la Pentecôte. Le premier est la grâce baptismale ; nous sommes des baptisés et nous devons renouveler sans cesse la grâce du baptême ; chaque dimanche est un jour de baptême, une petite fête de Pâques. Le second thème occupe l’Église dans les derniers dimanches après la Pentecôte : c’est la préparation au retour du Seigneur. Le troisième thème se trouve précisément au stade actuel de l’évolution, c’est-à-dire au milieu du temps après la Pentecôte. Nous pouvons le désigner brièvement ainsi : le combat des deux mondes, Nous sommes établis dans le royaume de Dieu, mais nous sommes toujours combattus par le royaume du monde. Dans notre âme le triste héritage d’Adam continue son action dans notre nature corrompue. Nous hésitons, tant que nous sommes vivants, entre les deux royaumes.

    Ces trois thèmes caractérisent assez bien toute la vie chrétienne et nous montrent le chrétien réel. Au baptême, il a reçu un précieux trésor. L’Épître d’aujourd’hui nous l’indique en peu de mots : nous sommes les enfants de Dieu ; nous avons le droit d’appeler Dieu notre Père ; le Saint-Esprit a fait de nous ses temples et nous sommes les cohéritiers et les frères de Jésus-Christ. Cependant, le baptême ne nous pas fait entrer dans un pays de cocagne où nous pourrions vivre sans peine ni souci. Non ; l’Église nous envoi dans la vie rude, elle nous envoie au combat. Il nous faut défendre la terre sainte de notre âme contre l’ennemi, il nous faut apprendre à connaître l’ennemi pour le vaincre. Ce combat dure toute la vie. Notre Mère l’Église est, pour ainsi dire, notre maîtresse d’armes qui nous apprend les règles du combat ; elle est en même temps notre forteresse et notre bouclier dans le combat contre la nature inférieure. La messe du dimanche nous donne la force qui vient à notre secours dans les combats de la vie ; cette force nous délivre des embûches de l’ennemi, nous rend courage et persévérance dans le combat. Que produit, en effet, la messe ? Elle nous encourage au combat en nous faisant entendre la parole de Dieu dans l’avant-messe ; elle nous confère la force même de Dieu dans le sacrifice proprement dit. Nous ne sommes, par nous-mêmes, que de pauvres créatures et nous ne pourrions pas soutenir le combat. Mais, au Saint-Sacrifice, un autre combat pour nous, et le plus fort (le Christ) est vainqueur du fort. Tel est le sens du sacrifice de la messe : nous nous unissons au divin héros, au Christ ; sa victoire est notre victoire, son triomphe est notre triomphe. Telle est la force merveilleuse qui nous rend invincibles.

    Alors, nous sommes mûrs pour entrer dans la suite du divin héros, du divin Roi, Jésus-Christ. Pendant les derniers dimanches après la Pentecôte, l’Église nous fait contempler avec espérance et désir notre fin dernière. Tel est le pont d’or qui étend ses arches au-dessus de notre vie.

    Dom Pius Parsch

    L’introït.

    Le graduel.

    L’alléluia.

    L’offertoire.

    La communion.

    La collecte.

    L’évangile de l'intendant de l'iniquité.

  • Un bijou

    Capture d’écran 2024-07-12 à 17.53.39.png

    "Nous te chantons, nous te bénissons, nous te rendons grâce, Seigneur, et nous te prions, ô notre Dieu."

    Chant de la divine liturgie de saint Jean Chrysostome à l’élévation et pendant la descente du Saint-Esprit sur les dons, mercredi dernier en l’église de l’icône de la Mère de Dieu souveraine à Iekaterinbourg. (La vidéo intégrale est ici.)

  • De la Sainte Vierge le samedi

    Sit vobis tamquam in imágine descrípta virgínitas vitáque beátæ Maríæ, de qua, velut in spéculo, refúlget spécies castitátis et forma virtútis. Hinc sumátis licet exémpla vivéndi, ubi tamquam in exemplári, magistéria expréssa probitátis, quid corrígere, quid effúgere, quid tenére debeátis, osténdunt. Primus discéndi ardor nobílitas est magístri. Quid nobílius Dei Matre? Quid splendídius ea, quam splendor elégit? Quid cástius ea, quæ corpus sine córporis contagióne generávit? Nam de céteris eius virtútibus quid loquar? Virgo erat non solum córpore, sed étiam mente, quæ nullo doli ámbitu sincérum adulteráret afféctum.

    Contemplez, comme une image dessinée devant vous, la virginité et la vie de la bienheureuse Marie. Comme en un miroir, y resplendit, éclatant, un exemple de chasteté, un modèle de vertu. Vous trouverez là les normes de votre conduite et, comme tracés d’avance pour vous, de clairs enseignements de vie irréprochable qui vous diront ce qu’il faut corriger, éviter, observer. Le meilleur stimulant pour apprendre, c’est l’excellence du maître. Or, qui est plus excellent que la Mère de Dieu ? Qui est plus splendide qu’elle ? La splendeur elle-même l’a choisie. Qui est plus chaste qu’elle ? Son corps a enfanté sans commerce charnel. Et que dire de ses autres vertus ? Vierge, elle l’était, non seulement dans son corps, mais aussi dans son âme, où nul fourbe calcul n’a jamais corrompu la pure vigueur de l’amour.

    Saint Ambroise, De virginibus, II, 2, leçon des matines.

    *

    Dans le calendrier liturgique orthodoxe russe il y a le 13 juillet la fête de trois icônes ukrainiennes de la Mère de Dieu : de Gorbanevka, de Balykino, de Volyn. Les deux premières sont « apparues » au XVIIIe siècle, la troisième à la fin du XIIIe siècle ou au début du XIVe:

    23242@2x.jpeg

  • Art sacré

    La commission d’experts du patrimoine et de l’architecture ayant voté hier à l’unanimité contre le projet commun de Macron et du diocèse de mettre des vitraux contemporains à Notre-Dame de Paris, l’un des cinq finalistes, Pascal Convert, a décidé de se retirer. C’est dommage, parce que ce qu’il fait est très très beau…

    Voici ce qu’il fait avec le maître verrier Olivier Juteau, qui était son partenaire pour les vitraux :

    P.Convert.Cadre de miroir c ristallisé n°1bd.2020.jpeg

    4fqf46df.jpeg

    pate-de-verre-musee-des-archives-paris.jpgpascal-convert-bibliothc3a8que-2016-cristallisation-au-livre-perdu-verre-5-c3a9tagc3a8res-264-c3a9lc3a9ments-265-cm-x-400-cm-x-22-cm-c2a9-galerie-eric-dupont-paris-1024x683.jpg

    Sinon il fait ça aussi :

    ob_01cda6_img-0242.JPG

    ob_1b46f5_img-0246.jpg

    ob_b7f032_img-0253.jpg

  • L’OTAN vu de Russie

    Commentaire de Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, sur le sommet de l’OTAN (où l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la Corée du Sud et le Japon sont en passe de devenir des pays de l’Atlantique nord…)

    La réunion des chefs d'État et de gouvernement de l'OTAN qui s'est tenue du 9 au 11 juillet à Washington avait pour but de démontrer l'unité transatlantique de l'"Occident collectif" l'année du 75e anniversaire de l'alliance. L'invitation d'un large éventail de partenaires - en apparence en approbation et soutien ferme des activités du bloc de l'Atlantique Nord - est imprégnée de la mentalité de la guerre froide.

    La Russie est à nouveau déclarée comme une menace pour le bloc "dans tous les environnements opérationnels". Notre pays étant à nouveau visé, les plans régionaux visant à contrer la Russie sur les flancs oriental, septentrional et méridional de l'alliance se poursuivent.

    Les États-Unis et leurs alliés ont approuvé de nouvelles mesures visant à militariser le continent européen, à développer le complexe militaro-industriel et à accumuler des capacités militaires à proximité des frontières de la Russie. En marge du sommet, Washington a annoncé à la hâte le déploiement sur le territoire allemand de missiles à portée intermédiaire et à plus courte portée, auparavant interdits par le traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire.

    L'objectif à long terme de l'alliance reste d'infliger une "défaite stratégique" à notre pays. Dans le même temps, il est annoncé que "le sort de la démocratie" se joue sur le champ de bataille du conflit ukrainien. L'issue de ce conflit "déterminera" l'avenir de la sécurité mondiale. Le plus grand risque pour l'OTAN est la possibilité d'une victoire russe, et l'alliance "ne peut pas permettre que cela se produise".

    Apparemment, on craint pour le sort de l'alliance elle-même au cas où l'issue de l'opération militaire spéciale serait défavorable à l'Occident.

    Lire la suite

  • Le vrai Européen

    000_36266RE-scaled.jpg

    thumbs_b_c_8ea85cd9ec015b519f7abc64dfb9062b.jpg

    7747575-800x450.jpg

    GSRzn-_XoAAk9dj.jpg

    En quelques jours, Viktor Orban a rencontré Zelenski, Poutine, Xi, et Trump, pour construire un chemin vers la paix.

    A Bruxelles la colère est à son comble. Chacune de ces rencontres est considérée comme un affront à l’Union européenne, et des voix s’élèvent pour que soit stoppée net la présidence hongroise de l’UE (ce qui est impossible).

    Alors que Viktor Orban, aussi vilipendé qu’il soit, se montre comme le véritable Européen, l’homme qui représente l’Europe qui veut la paix. C’est bien lui, ces jours-ci, qui est l’image de l’Europe, et pas les débris et les corrompus qui ne pensent qu’à remplir leurs gamelles au nom des « valeurs de l’Europe ».

  • A Dakar (et à Saint-Pétersbourg)

    Lu sur le site afrinz.ru, une information qui ne plaira pas à Borrell et à ses semblables :

    photo_2024-07-11_10-54-51-1.jpg

    La Chambre de commerce et d’investissement d’Afrique, de Russie et d’Eurasie a été inaugurée à Dakar, capitale du Sénégal, le 10 juillet, selon le correspondant d’African Initiative. La cérémonie s’est déroulée en présence de Mikhaïl Bogdanov, représentant spécial du président russe pour le Moyen-Orient et l’Afrique, et de Yassine Fall, ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères du Sénégal.

    L’objectif de l’organisation est de renforcer les liens d’affaires entre les pays, de créer une plateforme de dialogue entre les opérateurs économiques de Russie et d’Eurasie avec les partenaires sénégalais, de créer les conditions les plus favorables à d’éventuels investissements au Sénégal, à l’échange de points de vue et d’informations. La Chambre a été créée à l’initiative de Karim Harati, homme d’affaires et personnalité publique sénégalaise.

    La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence de l’ambassadeur de Russie au Sénégal et en Gambie, Dmitri Kourakov, d’ambassadeurs et de conseillers des ambassades des pays d’Eurasie, ainsi que de membres du gouvernement, de personnalités publiques et de représentants des milieux d’affaires sénégalais, de membres du corps diplomatique et de journalistes.

    Qu’est-ce donc que African Initiative, et son site afrinz.ru ? Réponse : « “African Initiative” est une agence de presse russe sur les événements du continent africain. Notre objectif est de permettre aux Russes et aux Africains de mieux se connaître. » (En français dans le texte.)

    *

    80ca2ce4-f062-4c12-acff-c2fd4560d59f.jpg

    Pendant ce temps-là se déroulait à Saint-Pétersbourg le 10e Forum parlementaire des BRICS, sous la présidence de Valentina Matvienko, présidente du Conseil de la Fédération de Russie. Dans son allocution, Vladimir Poutine a émis le souhait que ces rencontres débouchent sur la création d’une « structure parlementaire institutionnalisée » des BRICS. (Comme on peut le constater, Poutine est de plus en plus isolé.)

    AAKrRB2XuA7GPOWGai1yBTq0Hea4HlA3.jpg

  • Sommet de l'OTAN : quelques citations

    Le président des Etats-Unis à la tribune, flanqué de Zelensky :

    “Now I want to hand it over to the President of Ukraine, who has as much courage as he has determination, ladies and gentlemen, President Putin.”

    « Je passe la parole au président de l'Ukraine, qui a autant de courage que de détermination - mesdames et messieurs, le président Poutine. »

    Le même Joe Biden, en réponse à un journaliste qui lui demande s’il a pleine confiance en Kamala Harris :

    ”I wouldn't have chosen Vice President Trump to be the vice president if she wasn't qualified to be the president.”

    « Je n’aurais pas choisi le vice-président Trump pour être vice-président si elle n’était pas qualifiée pour être le président. »

    Le même Joe Biden, remettant des décorations (oui c’était également hier dans le cadre des festivités de l’Otan) et lisant à voix haute sur le prompteur une phrase destinée à lui dire ce qu’il doit faire :

    “I am pleased to present you with the highest civilian award of the United States. Presidential Medal of Freedom. Ask the military man to come out.”

    « J'ai le plaisir de vous remettre la plus haute distinction civile des États-Unis. La médaille présidentielle de la liberté. Demandez au militaire de sortir des rangs. »

    *

    GSSNAtAagAAuaD5.jpg

    Geert Wilders : le président Poutine rencontre le vice-président Trump.

    *

    Josep Borrell, demandant une « armée » qui surveille internet et « reprogramme » les dissidents idéologiques :

    “In Africa, people support Putin. They say: Putin saved Donbass, now he will come in Africa and will save it too. What intellectual processes stand behind such attitude? I can’t imagine what kind of work was done on their heads. We need a different army. We need people watching the network and people explaining what is going on, reprogramming the listeners, giving them correct information, in order to prevent an intervention in electoral processes. We don't need to drop bombs or deploy tanks; we need to disseminate news and occupy cyberspace. The EU is very active in this area.”

    « En Afrique, les gens soutiennent Poutine. Ils disent : Poutine a sauvé le Donbass, maintenant il va venir en Afrique et la sauvera aussi. Quels sont les processus intellectuels qui sous-tendent une telle attitude ? Je ne peux pas imaginer quel genre de travail a été fait dans leur tête. Nous avons besoin d'une armée différente. Nous avons besoin de gens qui surveillent internet et qui expliquent ce qui se passe, qui reprogramment les auditeurs, qui leur donnent des informations correctes, afin d'empêcher une intervention dans les processus électoraux. Nous n'avons pas besoin de larguer des bombes ou de déployer des chars ; nous devons diffuser des informations et occuper le cyberespace. L'UE est très active dans ce domaine. »

    *

    Et puisque c'est le 75e anniversaire de l'OTAN, un petit rappel de ceux qui sont passés directement de l'Allemagne nazie à la direction de l'organisation atlantiste.

    GSMY8UXXYAEm56I.jpg

    Le premier est Adolf Heusinger. C'est lui que l'on voit ici, le premier à gauche, avec l'autre Adolf. Selon son hagiographie officielle, il était favorable à l'attentat contre Hitler. Outre le fait que rien ne le prouve, sa présence à côté du Führer au moment de l'attentat semble prouver le contraire...

    Bundesarchiv_Bild_183-B24543,_Hauptquartier_Heeresgruppe_Süd,_Lagebesprechung.jpg