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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1565

  • Ils s’en prennent aussi aux enfants coptes

    Le 10 avril j’évoquais « l’industrie des enlèvements de coptes » en Egypte. On enlève des adultes, mais aussi des enfants. Et cela finit éventuellement en drame. Ainsi, au début de la semaine, un garçon de six ans, Cyril Yusuf Saad, a été enlevé. La famille a payé la rançon (30.000 livres, soit 3.257 €), mais le ravisseur a tué l’enfant et jeté son corps dans les égouts…

    Raymond Ibrahim, sur Gatestone, donne deux exemples récents de garçons enlevés puis libérés après rançon, et il évoque le cas différent des filles, des centaines d’adolescentes enlevées, violées, et « converties » à l’islam pour être mariées à leurs ravisseurs.

    (Via Poste de Veille)

  • Les suites judiciaires de l’attaque du 9 mars à Lahore

    Des centaines de musulmans avaient attaqué un quartier chrétien à Lahore, le 9 mars dernier. Ils avaient incendié 178 maisons. Tous les chrétiens avaient dû fuir, quelque 120 d’entre eux avaient été soignés pour brûlures à l’hôpital.

    La police avait arrêté 83 musulmans : 52 ont été relâchés, 31 ont été mis en liberté provisoire sous caution.

    A l’origine de l’attaque, un « blasphème ». L’auteur du « blasphème » (dont tout le monde sait qu’il est innocent), Sawan Masih, a été incarcéré, et son procès vient de s’ouvrir. Ses avocats avaient demandé sa libération sous caution, et se sont ravisés : Sawan Masih doit rester en prison, pour sa sécurité : s’il sortait il se ferait aussitôt lyncher…

    (Fides)

  • Violences antichrétiennes au Bangladesh

    Hier, des dizaines de musulmans ont attaqué le village tribal de Tivipara et Bagja, à majorité catholique, au Bangladesh. Ils ont volé 40 vaches, 50 chèvres, une camionnette, des fruits et des outils. Et ils ont menacé de revenir pour incendier les maisons. Les femmes et les enfants ont trouvé refuge dans la mission catholique.

    Puis les mêmes musulmans ont attaqué, non loin de là, à Bolakipur, le séminaire diocésain (de Dinajpur). Ils ont violemment frappé et blessé des séminaristes ainsi que le recteur, le P. Uzzal.

    Le 5 juin, déjà, la paroisse de Tumilia avait été attaquée et pillée, le curé et un autre prêtre avaient été frappés.

    (Asianews)

  • Le pèlerinage de Vivières

    Vivières.jpg

  • Fête du Sacré Cœur

    La lecture évangélique est empruntée à saint Jean (XIX, 31-37) et décrit, avec le brisement des jambes des deux larrons, l’ouverture du côté de Jésus mort. De cette blessure jaillirent le sang et l’eau, pour symboliser les sacrements dans lesquels l’Église naît et est nourrie. C’est le Nouveau Testament dans le sang. Jean, qui exerce à la fois les fonctions d’écrivain et de témoin, veut montrer aux fidèles la continuité du plan divin dans l’ancienne et dans la nouvelle alliance, et cite dans ce but les prophéties qui reçurent leur accomplissement sur le Golgotha après la mort de Jésus.

    On ne devait briser aucun des os de l’Agneau pascal, parce que l’immolation de la Victime divine ne fut pas suivie de la décomposition de son corps dans le tombeau, mais au contraire de la gloire de la résurrection. De plus, bien que Jésus dans la sainte Communion soit pris en nourriture par les fidèles, il n’est pas consommé pour cela. Nec sumptus consumitur [séquence de la Fête Dieu], et l’Agneau, même après que les fidèles s’en sont nourris, demeure vivant, glorieux et entier.

    Il existe aussi une autre prophétie (Zach., XII, 10) à laquelle se réfère plusieurs fois saint Jean : Les peuples contempleront Celui qu’ils ont transpercé.

    Le caractère de cette vision du Cœur transpercé de Jésus varie suivant les dispositions de celui qui le regarde. Pour les impies, au jugement dernier, la vision de ce Cœur aimant et qu’ils n’ont pas aimé, bienfaisant, et pour cela méprisé, sera le sujet d’une affreuse terreur ; tandis qu’au contraire les bons, en voyant ce Cœur rayonnant des flammes de la charité, gage et monument perpétuel d’une miséricorde infinie, sacrement et signe sensible de l’amour divin éternel et invisible, se sentent brûler d’amour, mettent en lui toute leur espérance, et établissent en lui leur mystique demeure.

    Le passage de l’Évangile lu en ce jour a été commenté avec élégance par Paulin d’Aquilée (+ 802) :

    Quando se pro nobis sanctum
    Fecit sacrificium,
    Tunc de lateris fixura
    Fons vivus elicuit ;
    De quo mystice fluxerunt
    Duo simul flumina :
    Sanguis nam redemptionis
    Et unda baptismatis.

    (Quand il se fit pour nous Sacrifice, alors de la blessure de son côté une source vive sortit ; d’elle coulèrent en même temps et mystiquement deux fleuves : le sang de la rédemption et l’eau du baptême.)

    Bienheureux cardinal Schuster

  • Grégor Puppinck dénonce la répression valssienne à l’ONU

    On connaît bien, désormais, les interventions de Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour la loi et la justice, devant la Cour européenne des droits de l’homme. Mais son organisation est également agréée par les Nations Unies. C’est ainsi que, ce 6 juin, il a dénoncé devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève, les « événements graves qui se produisent actuellement en France en matière de contrôles d'identités, d'arrestations et de détentions arbitraires ainsi que de violences policières ».

    Vidéo et texte ici (via le Salon Beige).

    Gégor Puppinck a lui-même participé aux manifestations, notamment celle du 24 mars, où il devait prononcer un discours, mais il fut évincé au dernier moment. Interview et texte de son discours ici.

  • Mystère polonais

    Dans une interview au Handelsblatt, le président de la Banque centrale polonaise, Marek Belka, dit que la Pologne « n’est pas pressée » d’adopter l’euro. Ce qu’on avait cru comprendre en effet. Mais il ajoute que l’objectif de la Pologne est de « faire partie du premier cercle » de l’Union européenne, et aussi que la Pologne est « contre une Europe à deux vitesses ».

    Les Polonais ne sont pas toujours faciles à suivre… On ne voit pas comment il peut y avoir une seule vitesse s’il y a plusieurs cercles. Et surtout il est fort curieux de prétendre faire partie du noyau dur de l’UE sans avoir la monnaie unique.

    A moins que les Polonais aient réellement l’intention de montrer qu’on peut être au cœur de la politique communautaire sans avoir la monnaie unique ? Voilà qui pourrait être, pour le moins, décapant…

  • La Lettonie dans la zone

    « Latvia douze points is my message to Riga. »

    C’est ainsi, à la manière de l’Eurovision, que le sinistre Olli Rehn, qui se croyait drôle, a annoncé que la Commission européenne, dans son nouveau rapport sur la Lettonie, concluait que ce pays était prêt pour entrer dans la zone euro.

    De fait, le pays correspond haut la main à tous les critères, notamment aux critères de Maastricht, contrairement à la plupart des pays qui font partie de la zone… Ainsi son déficit public est-il de 1,2 % du PIB (en France 5%, selon les critères de Maastricht ne doit pas dépasser 3%) et sa dette de 40,7% du PIB (en France 90%, selon les critères de Maastricht ne doit pas dépasser 60%).

    Officiellement, ce n’est pas la Commission qui décide, mais le Conseil. Celui-ci donnera son feu vert lors de la réunion des ministres des Finances de juillet.

    La Lettonie va donc entrer dans la zone alors que le peuple letton ne veut pas de la monnaie unique : tous les sondages montrent que plus de 60% de la population y est opposée.

    Mais en matière européenne on ne se risque plus à demander l’avis des peuples. Et si l’Union européenne était une démocratie, ça se saurait…

  • Centrafrique: un diocèse dévasté (parmi d’autres)

    « Ils nous ont tout volé : 28 voitures, 3 motocyclettes, l’ensemble des médicaments de la pharmacie. Par ailleurs ont été saccagé la pédiatrie, la maison des religieuses franciscaines, celle des Pères spiritains… la liste est longue… Nous n’en faisons pas un drame parce que ce n’est pas la première fois que se passent des choses de ce genre. Ce qui importe est de demeurer ici, aux côtés des pauvres, pour évangéliser. Nous n’avons pas été les premiers à faire l’expérience de moments de violence et de douleur aussi grands et nous ne serons pas les derniers. Nous résistons comme les Apôtres qui disaient que c’est un honneur de recevoir des coups pour le Seigneur ».

    Ces propos sont de Mgr Juan José Aguirre Muños, évêque de Bagassou, en République Centrafricaine. « Ils », ce sont les « rebelles de la Seleka », comme on continue d’appeler ces milices islamistes alors qu’elles ont pris le pouvoir et mettent ce pays chrétien à feu et à sang, dans l’indifférence la plus totale de la communauté internationale.

    (Fides)

  • « Chrétiennes anti-Femen »

    C’est sur Facebook :

    « Dans le sillage des femmes catholiques Polonaises “Christian Women Against Femen”, nous défendons notre spécificité féminine et notre attachement à notre religion. »

    Pour leur « description », elles citent ce beau texte :

    « Vous femmes, vous avez toujours en partage la garde du foyer, l’amour des sources, le sens des berceaux. Vous êtes présentes au mystère de la vie qui commence. Vous consolez dans le départ de la mort. Notre technique risque de devenir inhumaine. Réconciliez les hommes avec la vie. Et surtout veillez, nous vous en supplions, sur l’avenir de notre espèce. Retenez la main de l’homme qui, dans un moment de folie, tenterait de détruire la civilisation humaine.
    Paul VI »

    Ce m’est l’occasion de découvrir une curiosité. La citation est signée Paul VI. Il s’agit d’un des « messages » publiés à la fin du concile Vatican II. Ils furent alors publiés comme « messages du concile » (comme en témoigne l’édition classique des textes du concile aux éditions du Centurion), et c’est ainsi que je les commente dans mes Notules sur un concile. Mais je découvre qu’en effet, sur le site du Vatican, ces messages sont attribués à Paul VI, et ne figurent pas parmi les textes du concile. Si quelqu’un sait depuis quand la paternité des messages a été transférée du concile au pape, ça m’intéresse (mais ça n’a pas grande importance…).