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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1558

  • Au Pakistan

    Il avait été arrêté sans mandat, maintenu en détention sans preuves pendant neuf jours, et il est mort des suites de ses tortures par la police sans avoir avoué le crime qu’il n’avait pas commis.

    Il s’appelait Irfan Masih, il avait 20 ans. Son corps supplicié avait été notamment victime de 22 fractures. « Il n’a pas supporté », a déclaré, laconique, le chef de la police locale. Son adjoint a ajouté : « Qu’est-ce que ça peut faire qu’il soit mort ? Il y a tant de gens qui meurent partout chaque jour… »

    Comme son nom l’indique, Irfan Masih était chrétien. D’où le traitement particulier.

    Des organisations vont porter plainte contre la police. En attendant, la famille d’Irfan Masih a été mise à l’abri dans un lieu tenu secret…

    (AsiaNews)

  • Un cauchemar LGBT

    L’Américain Walter Lee Williams a été arrêté au Mexique la nuit dernière. Il était sous mandat d’arrêt fédéral depuis avril pour « exploitation sexuelle d’enfants, voyages [en Thaïlande, Indonésie, Philippines, Polynésie, Pérou, etc.] avec intention de se livrer à des actes sexuels illicites et conduite sexuelle illicite à l’étranger », et défini comme « extrêmement dangereux ». Lundi, le FBI, qui promettait jusqu’à 100.000 $ de récompense pour des renseignements, l’avait placé dans la liste des 10 Américains les plus recherchés.

    D’après les dépêches de l’AFP ou de l’Associated Press, on n’en sait pas davantage, sinon que le prédateur est un ancien professeur de l’université de Californie du Sud. Reuters signale en passant qu’il était professeur d’anthropologie et… d’études sur le genre.

    En fait, Walter Lee Williams est, nous dit le site du lobby homosexuel Frontiers-LA, « un membre éminent de la communauté LGBT de Californie du Sud », dont l’enseignement à l’université était centré sur le « développement du genre ». Et c’est essentiellement grâce à lui que l’USC avait pu acquérir les célèbres Archives gay et lesbiennes ONE (du nom de la première organisation homosexuelle américaine, fondée en 1952), soit plus de deux millions de documents.

    C’est pourquoi, dit Frontiers-LA, « la communauté LGBT », qui s’est tellement battue contre les méchants amalgames, vit aujourd’hui « un de ses pires cauchemars »…

  • La Marche pour tous porte plainte contre un directeur d’école

    Parmi les écoles catholiques qui prétendent interdire aux élèves le port du sweat représentant les silhouettes d’un homme, d’une femme et deux enfants, il y a le groupe scolaire Saint-Vincent-Providence de Rennes (école, collège, lycée). Le directeur a même envoyé une lettre aux parents d’élèves pour le leur signifier. Des représentants de la Manif pour tous (LMPT) ont décidé de rencontrer le directeur pour qu’il revienne sur sa décision. Celui-ci a refusé. LMPT a donc décidé de porter plainte pour discrimination et concurrence déloyale. Car la désormais fameuse silhouette de la famille est le logo de la marque LMPT, et il n'est pas légitime d'interdire le port d'un sweat-shirt LMPT plus qu'un sweat-shirt d'une autre marque commerciale…

    (Via Le Salon Beige)

  • Cette pieuse paire qui voulait prier pour ses défunts…

    Les manœuvres sont engagées pour qu’après la République l’Eglise admette d’une façon ou d’une autre la parodie de mariage. Près d’Angers, des homosexuels qui vont se « marier » à la mairie ont demandé qu’il y ait le même jour, à l’église, une cérémonie… pour les défunts de leurs familles… Le curé a refusé. Le lobby hurle au scandale d’une Eglise qui refuse une messe des morts parce que ceux qui la demandent sont homosexuels…

    L’évêché a répondu par un communiqué qui rappelle deux règles qui s’appliquent à tout le monde dans le diocèse d’Angers:

    « La première disposition, datant de 1997, vaut pour tous les mariages civils n’étant pas suivi d’un mariage à l’église. Pour dissiper toute confusion avec la célébration d’un mariage sacramentel, il est demandé qu’aucune messe ou temps de prière familial ne soient organisés le même jour dans une église ou dans une chapelle du diocèse.

    « La deuxième disposition concerne la demande de prière pour les défunts. Le curé en est informé et il indique l’heure et la date pouvant convenir. Cette prière se vit habituellement à l’occasion des messes déjà programmées dans la paroisse, le dimanche ou en semaine. L’évêché invite les familles à se tourner vers le curé pour qu’il recueille leur demande et leur indique l’heure et le jour où la messe pourra être célébrée pour leurs défunts. »

    (La première disposition paraît prophétique. En fait, elle a été prise - manifestement - pour empêcher que des divorcés remariés fassent croire qu’ils ont été mariés à l’église. Malheureusement cette saine disposition n’est pas en vigueur, ou pas appliquée, dans tous les diocèses…)

  • « La force tranquille de la messe traditionnelle »

    Excellent texte de Paix liturgique, pertinent commentaire de récents propos du cardinal Lehman et de Mgr Raffin.

  • Sainte Julienne Falconieri

    Sainte Julienne peut être considérée comme une seconde fondatrice de l’Ordre des Servîtes de la bienheureuse Vierge Marie ; les circonstances qui accompagnèrent sa dernière Communion ont enveloppé cette âme séraphique d’un parfum virginal, au point d’en faire l’une des figures les plus attirantes de l’hagiographie eucharistique. On sait en effet, par une ancienne tradition, que la sainte Hostie pénétra invisiblement dans la poitrine de la malade qui ne pouvait communier, car elle rejetait toute nourriture.

    La messe est du Commun, sauf la première collecte qui est la suivante : « Seigneur qui, d’une façon merveilleuse, voulûtes réconforter par la nourriture eucharistique votre bienheureuse servante Julienne durant sa dernière maladie ; nous vous demandons par ses mérites que nous aussi, dans cette épreuve suprême, fortifiés par le même Sacrement, nous puissions arriver à la patrie céleste ».

    De même que les païens mettaient dans la bouche des morts la monnaie destinée à payer le fret de la barque de Caron, ainsi, au IVe siècle, c’était déjà une ancienne tradition de l’Église romaine, confirmée par un grand nombre de textes des saints Pères, que de réconforter le dernier instant des fidèles par la nourriture eucharistique : Viaticum, que parfois l’on déposait même sur la poitrine des défunts. Par la suite, l’Église modifia cette discipline et déclara qu’il suffisait aux mourants de recevoir comme viatique cette Communion qui suit la Confession et l’Extrême-Onction, sans qu’il soit nécessaire de la renouveler au moment même du dernier soupir. Cette antique coutume romaine reflète cependant la foi énergique du premier âge patristique, où, en face du matérialisme païen, on voulait confesser solennellement le dogme de l’immortalité de l’âme et de la finale résurrection des corps, dont la divine Eucharistie est le gage.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • La maîtresse du président est intouchable

    Le député Jean-Charles Taugourdeau a déposé plus de 120.000 amendements au projet de loi sur la soi-disant moralisation de la vie publique. Mais la forêt des amendements (120.000 exactement) sur les seuils qui obligent les maires à déclarer leur patrimoine a caché l’amendement qui devrait attirer l’attention sur ce scandale que constitue le fait que la maîtresse du président de la République bénéficie de l’argent public (notamment près de 20.000 € par mois pour payer ses « collaborateurs » à l’Elysée).

    L’amendement en question vise donc à soumettre à l’obligation de déclaration de patrimoine et d’intérêts « l’ami ou amie, le copain ou la copine, le compagnon ou la compagne du président de la République appelés Première dame ou Premier homme ».

    Le député commente : « Valérie Trierweiler bénéficie notamment d'un certain nombre d'avantages payés par le contribuable français et dont il n'a d'ailleurs pas connaissance. A ce jour, l'Etat engage ainsi des dépenses pour une personne dont le statut n'est pas déterminé et qui d'ailleurs n'a aucun lien ni juridique, ni légal avec le chef de l'Etat. Il est urgent de régulariser cette situation. »

    On nous dit que l’amendement « n'a évidemment aucune chance d'être adopté ».

    Pourquoi ? Parce que le sujet est tabou ? Parce qu’il est de tradition républicaine que les sujets doivent entretenir les maîtresses du monarque ?

    Et l’on ne nous donne toujours pas la moindre raison qui permette à une femme qui n'a aucun lien juridique ou légal avec le chef de l'Etat de bénéficier des avantages consentis à l’épouse du chef de l’Etat.

  • La montée islamiste au Bangladesh

    Le Parti nationaliste du Bangladesh, principal parti d’opposition, a obtenu 60% des voix lors des élections municipales qui se déroulaient dimanche dans quatre grandes villes du pays, dont celle qui était depuis l’indépendance le fief du parti au pouvoir.

    Les deux partis ouvertement islamistes avaient boycotté les élections. Leurs adeptes se sont massivement reportés sur le parti nationaliste, lequel était de toute façon l’organisateur des gigantesques manifestations islamistes des mois derniers.

    Les élections législatives ont lieu dans six mois. La propagande qui a réussi aux municipales réussira vraisemblablement de nouveau : les vrais croyants sont les candidats de l’opposition, le parti au pouvoir est celui des athées (parce qu’il maintient un semblant d’Etat laïque et surtout parce qu’il refuse de faire voter une loi condamnant à mort les blasphémateurs du Coran).

     

  • Quatre églises incendiées au Nigeria

    Dans le cadre d’une attaque de Boko Haram contre des communautés chrétiennes de l’Etat de Borno, dans le nord du Nigeria, quatre églises ont été incendiées.

    « Malheureusement, je ne dispose pas d’informations précises et je ne sais pas à quelles communautés chrétiennes appartenaient les églises détruites » déclare à l’agence Fides Mgr Ignatius Ayau Kaigama, archevêque de Jos et président de la Conférence épiscopale du Nigeria. L’Etat étant sous le régime de l’état d’urgence, « toutes les communications avec les zones intéressées par les opérations militaires ont été interrompues et il n’est pas possible de se mettre en contact avec l’évêque de Maiduguri. »

  • Saint Ephrem

    Contemplez la perle, et vous verrez qu'elle renferme deux natures. Elle produit beaucoup d'effet à cause de son essence éthérée ; elle est brillante à cause de son organisation matérielle. Vous voyez sa pureté dans son éclat, et dans l'effet qu'elle produit vous découvrez la puissance qui réside en elle. Elle est dure par sa nature terrestre, elle est légère par sa nature céleste ; elle tient de l'eau par son côté grossier, de la lumière par son côté divin. Tout le monde peut observer que la perle, comme un miroir pur, reflète l'image de chacun. C'est l'art qui façonne les miroirs ; aussi y a-t-il quelque chose de trompeur dans l'image qu'ils donnent de l'objet qu'on leur présente ; mais la perle renferme naturellement cette propriété ; c'est une faculté innée en elle. Il y a beaucoup d'autres choses qui sont le résultat identique et nu du mélange de deux éléments divers, mais ce n'est point comme la perle qu'elles naissent et ce n'est pas de lumière et d'eau qu'elles sont formées.

    N'allez cependant pas prendre pour exemple toutes sortes de perles ; car toutes ne sont pas bonnes et ne renferment pas les propriétés dont nous avons parlé : plusieurs, au contraire, participent beaucoup à la nature terrestre. Parmi les huîtres, les unes restent au fond des mers, les autres choisissent les lieux humides, limoneux et pleins de vase, se nourrissent de matières infectes, et produisent rarement des perles de bonne qualité. Une autre cause encore concourt à l'existence de la perle ; car si elle ne reste pas dans la coquille le temps voulu pour sa formation, on l'y trouve à l'état de pierre et comme non à terme. Aussi plusieurs de celles qui sont au fond des eaux, ne valent rien et ne doivent qu'à l'art le peu de valeur qu'elles obtiennent. Du reste, ces qualités, on les trouve rarement hors des coquilles ; il faut aller les y chercher, les en arracher ; celles-là sont appelées bonnes et parfaites, qui, pendant leur espèce d'accroissement, pendant que leur substance s'identifie à la nature, ne sont point ravies à leur enveloppe, mais en sortent d'elles-mêmes ; et voilà précisément ce qui leur donne un si grand prix. Que si vous voulez savoir comment certains animaux viennent au milieu des eaux et de l'eau elle-même, ouvrez le livre de la loi, et vous entendrez Dieu vous dire qu'Il a ordonné aux ondes de produire entre autres choses les moules et les huîtres. Car ce sont deux espèces qui se traînent aussi au fond de la mer, et comme la perle est la dernière dans l'échelle des êtres, de même le Christ est né d'une nature souillée et corrompue que seule la présence d'un Dieu pouvait purifier.

    (Extrait du Discours sur l'enfantement de la Vierge)