C’est le dimanche de l’offertoire de Job, que j’avais évoqué l’année dernière, dont il ne reste dans les livres actuels que le répons. Voici le texte intégral, avec la traduction de l’Année liturgique. Il faut bien sûr le chanter ou l’entendre chanter (merci au lecteur qui m’a donné ce lien l’an dernier, ainsi que le lien vers le livre Offertoriale qui, p. 122, donne la partition correspondant au chant, légèrement différente de celle que j’avais donnée l’an dernier).
℟. Vir erat in terra, nómine Job : simplex et rectus ac timens Deum : quem Satan pétiit ut tentáret : et data est ei potéstas a Dómino in facultátes et in carnem ejus : perdidítque omnem substántiam ipsíus et fílios : carnem quoque ejus gravi úlcere vulnerávit.
℣. 1 Utinam appenderéntur peccáta mea, utinam appenderéntur peccáta mea, quibus iram mérui, quibus iram mérui, et calámitas et calámitas et calámitas, quam pátior, hæc grávior apparéret.
℣. 2 Quæ est enim, quæ est enim fortitúdo mea, ut sustíneam ?Aut quis finis meus ut patiénter agam ? Aut finis meus, ut patiénter agam ?
℣. 3 Numquid fortitúdo lápidum est fortitúdo mea ? aut caro mea ǽnea est? Aut caro mea ǽnea est ?
℣. 4 Quóniam, quóniam, quóniam non revertétur óculus meus ut vídeat bona, ut vídeat bona, ut vídeat bona, ut vídeat bona, ut vídeat bona, ut vídeat bona, ut vídeat bona, ut vídeat bona, ut vídeat bona.
R/. Il y avait un homme sur la terre, simple et droit, et craignant Dieu, que Satan demanda de tenter ; et puissance lui fut donnée sur ses biens et sur sa chair ; et il fît périr tout ce qui lui appartenait et ses enfants, et il frappa sa chair d’une plaie funeste.
V/. I. Plût à Dieu que l’on pesât mes péchés, plût à Dieu que l’on pesât mes péchés par lesquels j’ai mérité la colère, par lesquels j’ai mérité la colère, et les maux, et les maux que je souffre : ceux-ci apparaîtraient plus grands !
V/. II. Car quelle est, car quelle est, car quelle est ma force pour les porter ? ou quand sera ma fin, pour agir en patience ?
V/. III. Est-ce que ma force est celle des rochers ? ou ma chair est-elle d’airain ? ou ma chair est-elle d’airain ?
V/. IV. Parce que, parce que, parce que mon œil ne se retrouvera plus à voir le bonheur, à voir le bonheur, à voir le bonheur, à voir le bonheur, à voir le bonheur, à voir le bonheur, à voir le bonheur, à voir le bonheur, à voir le bonheur.
