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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1502

  • Saint Hilarion

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    La liturgie byzantine fait aussi mémoire de saint Hilarion ce même 21 octobre.

    Tropaire

    Par les flots de tes larmes tu as fait fleurir le stérile désert, * par tes profonds gémissements tu fis produire à tes peines cent fois plus, * par tes miracles étonnants tu devins un phare éclairant le monde entier: * vénérable Père Hilarion, prie le Christ notre Dieu * de sauver nos âmes.

    Kondakion

    Comme un astre sans déclin, du mystique Soleil * tous ensemble nous, * t'acclamons par des hymnes en ce jour: * sur ceux qui gisaient dans les ténèbres de l'ignorance tu as brillé, * faisant monter vers la hauteur divine les fidèles s'écriant: * Réjouis-toi, Père Hilarion, en qui les moines ont un appui.

    Ikos

    Ayant chéri les divins préceptes du Christ * et refusé la jouissance du monde et de la chair, * de tout cœur tu t'es avancé vers notre Dieu * et devins un astre illuminant l'univers sous l'éclat de l'Esprit; * c'est pourquoi je me prosterne et te supplie: * illumine aussi les yeux de mon âme * pour que je chante les combats * que sur terre tu menas pour la vie future; * maintenant que tu en jouis, souviens-toi de nous qui chantons: * Réjouis-toi, Père Hilarion, en qui les moines ont un appui.

    La vie de saint Hilarion a été écrite par saint Jérôme.

     

  • 22e dimanche après la Pentecôte

    Dimanche des missions

    Nous nous arrêtons à présent sur le passage de l’Evangile. Il s’agit du texte sur la légitimité de l’impôt à payer à César, qui contient la célèbre réponse de Jésus : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » (Mt 22, 21). Mais, avant d’arriver à ce point, il y a un passage qui peut se référer à ceux qui ont la mission d’évangéliser. En effet, les interlocuteurs de Jésus — les disciples des Pharisiens et les Hérodiens — s’adressent à Lui en des termes élogieux, en disant : « Nous savons que tu es véridique et que tu enseignes la voie de Dieu en vérité sans te préoccuper de qui que ce soit » (v. 16). C’est précisément cette affirmation qui, bien que suscitée par l’hypocrisie, doit attirer notre attention. Les disciples des Pharisiens et les Hérodiens ne croient pas ce qu’ils disent. Ils l’affirment uniquement comme une captatio benevolentiae pour se faire entendre, mais leur cœur est bien loin de cette vérité; au contraire, ils veulent attirer Jésus dans un piège pour pouvoir l’accuser. Pour nous, en revanche, cette expression est précieuse et vraie : en effet, Jésus est véridique et enseigne la voie de Dieu en vérité, sans se préoccuper de qui que ce soit. Lui-même est ce « chemin de Dieu », que nous sommes appelés à parcourir. Nous pouvons rappeler ici les paroles de Jésus lui-même, dans l’Evangile de Jean : « Je suis le chemin, la vérité, la vie » (14, 6). A ce propos, le commentaire de saint Augustin est illuminant : « Il lui fallait dire [...]: “Je suis la voie, et la vérité et la vie”, puisque, étant connu le chemin par lequel il marchait, il ne restait à connaître que l'endroit où il allait, [...] parce qu'il allait à la vérité, à la vie ... Et nous, où allons-nous, si ce n'est à lui-même ? et par où y allons-nous, si ce n'est par lui-même ? » (In Ioh 69, 2). Les nouveaux évangélisateurs sont appelés à marcher en premier sur cette Voie qui est le Christ, pour faire connaître aux autres la beauté de l’Evangile qui donne la vie. Et sur ce chemin, on ne marche jamais seul, mais accompagné: c’est une expérience de communion et de fraternité qui est offerte à ceux que nous rencontrons, pour leur faire partager notre expérience du Christ et de son Eglise. Ainsi, le témoignage uni à l’annonce peut ouvrir le cœur de ceux qui sont à la recherche de la vérité, afin qu’ils puissent parvenir au sens de leur vie.

    Une brève réflexion également sur la question centrale de l’impôt à César. Jésus répond par un réalisme politique surprenant, lié au théocentrisme de la tradition prophétique. L’impôt à César doit être payé, car l’effigie sur la pièce de monnaie est la sienne; mais l’homme, chaque homme, porte en lui une autre image, celle de Dieu, et c’est donc à Lui et à Lui seul que chacun doit sa propre existence. Les pères de l’Eglise, en partant du fait que Jésus fait référence à l’image de l’empereur frappée sur la pièce de monnaie de l’impôt, ont interprété ce passage à la lumière du concept fondamental d’homme image de Dieu, contenu dans le premier chapitre du Livre de la Genèse. Un auteur anonyme écrit : « L’effigie de Dieu n’est pas frappée sur l’or, mais sur le genre humain. La monnaie de César est l’or, celle de Dieu est l’humanité ... Donne donc ta richesse matérielle à César, mais réserve à Dieu l’innocence unique de ta conscience, où Dieu est contemplé ... En effet, César a exigé que son effigie apparaisse sur chaque pièce, mais Dieu a choisi l’homme, qu’il a créé, pour refléter sa gloire » (Anonyme, Œuvre incomplète sur Matthieu, homélie 42). Et saint Augustin a utilisé à plusieurs reprises cette référence dans ses homélies : « Si César cherche son effigie sur la monnaie — affirme-t-il —, Dieu ne cherche-t-il point son image dans l’homme ? » (En. in Ps., Psaume 94, 2). Et encore : « Il en est de Dieu comme de César, qui exige que son image soit frappée sur la monnaie ; [...] rendez à Dieu votre âme marquée à la lumière de sa face [...]. Le Christ habite chez l’homme intérieur » (ibid., Psaume 4, 8).

    Cette parole de Jésus est riche de contenu anthropologique, et ne peut être réduite à son seul domaine politique. L’Eglise ne peut donc se limiter à rappeler aux autres la juste distinction entre la sphère d’autorité de César et celle de Dieu, entre le domaine politique et le domaine religieux. La mission de l’Eglise, comme celle du Christ, consiste essentiellement à parler de Dieu, à faire mémoire de sa souveraineté, à rappeler à tous, en particulier aux chrétiens qui ont égaré leur identité, le droit de Dieu sur ce qui lui appartient, c’est-à-dire notre vie.

    Benoît XVI, messe pour la nouvelle évangélisation, le 16 octobre 2011

  • Syrie : les Kazakhs viennent faire le jihad en famille

    C’est tendance, paraît-il, au Kazakhstan : on va en Syrie faire le jihad en famille. L’Etat islamique en Irak et au Levant, c’est-à-dire l’armée d’al-Qaïda en Syrie, a créé une « agence de voyage » par internet, offrant aux familles qui souhaitent venir en Syrie des séjours organisés dans d’impeccables familles jihadistes. L’idée est que s’il devient difficile à de jeunes barbus de venir en Syrie seuls ou par petits groupes de jeunes hommes, c’est beaucoup plus facile si ce sont des familles entières. Ainsi peut-on voir désormais une vidéo intitulée « Lettres d’épiques champs de bataille – l’hospitalité d’une famille jihadiste », qui montre un  groupe de 150 Kazakhs venus ces derniers mois en Syrie avec femmes et enfants, et qui donnent leurs témoignages. Dans l’un d’eux, un Kazakh loue Dieu d’avoir « permis à sa famille d’émigrer et d’être ensemble en Syrie pour remplir le devoir du jihad ».

  • Malaisie : une ligne de défense qui ne peut tenir

    Suite à l’arrêt de la cour d’appel interdisant au Herald, l’hebdomadaire catholique de Malaisie, d’appeler Dieu « Allah », la pression monte pour que cette interdiction soit partout respectée. L’Eglise argue du fait que le jugement ne parle que du Herald et souligne que le mot Allah continuera d’être employé dans la liturgie et dans la Bible. Les chrétiens font bloc, appuyés par le président malais en personne, Zainur Rijal Abu Bakar, qui a confirmé que « la décision en question concerne seulement la publication de l’hebdomadaire Herald et rien de plus » ; et par l’Association des avocats musulmans malaisiens, soulignant qu’il s’agirait d’une grave méprise « que de considérer que la décision de la Cour impose une interdiction générale de l’usage du mot Allah de la part de tout citoyen non musulman en Malaisie ».

    Mais personne n’ose tenter d’expliquer pourquoi seul le Herald n’aurait pas le droit d’utiliser le mot Allah. Il n’y a évidemment aucune raison. Soit les chrétiens ont le droit, soit ils n’ont pas le droit. Il est clair que la cour d’appel a donné raison aux islamistes, qui avaient ciblé le journal de l’épiscopat, et que ceux-ci sont fondés à réclamer l’interdiction totale de l’emploi du mot Allah par les chrétiens. Par voie judiciaire… ou extra-judiciaire…

  • L’évêque de Whitehorse et le gouvernement du Yukon

    Vous connaissez le Yukon ? C’est un « territoire » canadien, à la frontière de l’Alaska. Presque 500.000 km2. Avec une densité de population de 0,07 habitant au km2. Sic. Bref il n’y a qu’une ville, Whitehorse (autour de 25.000 habitants), et 14 tribus indiennes (en tout 7.000 personnes).

    A Whitehorse il y a un gouvernement (mais oui) et un évêché catholique. L’évêque est Mgr Gary Gordon. Et le torchon brûle entre le gouvernement et l’évêque. Ou du moins brûlait, parce que l’évêque a « obéi » au gouvernement, qui ne rigole pas avec les droits LGBT, l’idéologie du genre, l’inclusion, etc.

    Fin septembre 2012, le diocèse avait publié un document pastoral, notamment pour les écoles catholiques, intitulé « Un cœur : Vivre dans l’espérance, Servir par amour, enseigner dans la Vérité », traitant de la question des « jeunes qui ont une attirance homosexuelle ». Le document déclencha une terrible polémique à Whitehorse, parce qu’elle rappelait l’enseignement du catéchisme catholique sur l’homosexualité. A savoir que les personnes homosexuelles doivent être respectées mais que les actes homosexuels sont objectivement désordonnés.

    En mars dernier, le ministre de l’Education signifia à l’évêque que les écoles catholiques seraient désormais exclues de tout financement public pour violation de la loi du Yukon sur l’égalité.

    Alors le diocèse retravailla son document. Et en juillet dernier en publia une nouvelle mouture. Il était intitulé, cette fois : « Un cœur : servir par amour » (avec en sous-titre: "Politique promouvant l'équité et le respect pour tous les élèves"). Il n’était plus question d’ « enseigner dans la vérité », et le texte ne comportait plus de condamnation des actes homosexuels. Il ne restait que les protestations d’amour, de respect, de considération, etc., que nous devons avoir pour les personnes homosexuelles. Et l’on soulignait davantage que les écoles catholiques doivent « promouvoir la diversité », « la compréhension et la tolérance des minorités sexuelles », et avoir pour but d’offrir un environnement qui soit « sûr, accueillant, inclusif et affirmant la singularité de chaque élève ».

    Cette fois, des catholiques se sont insurgés contre l’absence de toute mention de l’immoralité des actes homosexuels. Ce fut le cas notamment à la réunion organisée le 3 octobre avec tous les protagonistes. Mais à cette même réunion, une majorité d’intervenants a critiqué le nouveau texte, soulignant que par les références mises en note on pouvait retrouver les documents du Vatican qui condamnent les actes homosexuels, ce qui est contraire etc. C’est pourquoi certains ont proposé que le diocèse utilise purement et simplement le document gouvernemental de 2012 sur « la politique d’orientation sexuelle et d’identité de genre ».

    Le vice-ministre de l’Education est apparu quelque peu embarrassé, disant que le gouvernement avait cru avoir trouvé une solution équilibrée, mais qu’il fallait donc poursuivre les discussions pour aboutir à un accord définitif…

    Notre première réaction serait évidemment de dénoncer cet évêque qui capitule devant la pensée unique anticatholique. Mais attention. Si l’on suit de près ce que dit le nouveau pape, on doit constater que jusqu’ici il n’a pas dit autre chose que ce que dit le document corrigé du diocèse de Whitehorse : on doit aimer, respecter, accueillir les homosexuels, on ne fait aucune allusion à un quelconque péché, à une quelconque déviation. Qui suis-je pour juger…

    Quant à moi, borné et buté comme un paysan breton, j’en reste au Catéchisme de l’Eglise catholique.

  • Saint-Siège

    Si vous avez le moral (mais seulement si vous avez vraiment le moral), vous pouvez éventuellement prendre connaissance de quelques mauvaises nouvelles

  • CET HOMME EST LA HONTE DE LA FRANCE

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    Ainsi, l’histoire retiendra qu’en 2013, un chef de l’Etat français aura en même temps, dans une seule décision, violé à la fois l’Etat de droit et les lois supérieures de l’humanité.

    Violé l’Etat de droit, puisque juste après avoir constaté que l’expulsion de Leonarda et de sa famille s’était faite dans le respect de toutes les règles, il propose à Leonarda de revenir en France…

    Violé les lois supérieures de l’humanité, puisqu’il souligne que la proposition est faite à l’adolescente seule, qui doit donc quitter sa famille (pour une famille d’accueil…) si elle veut bénéficier de la décision de non-droit du président.

    Ou bien François Hollande a pris cette décision délirante, en sachant pertinemment qu’elle ne serait pas acceptée, pour apaiser sa gauche et faire plaisir aux quelques centaines de lycéens manifestant dans les rues (car quelques centaines de lycéens, c’est autrement plus important que des millions de Français manifestant contre la loi Taubira).

    Ou bien il a pris cette décision délirante en étant convaincu que c’était la bonne.

    Dans les deux cas c’est une honte énorme pour notre pays.

    Et, bien entendu, c’est politiquement raté : le Parti de gauche a immédiatement crié que c’était une « abjecte cruauté ». Ce qui est simplement vrai, même si, venant d’un parti héritier du stalinisme, la réaction est grotesque.

    Le premier effet collatéral, c’est une terrible déstabilisation de tous les fonctionnaires chargés de faire respecter les lois sur l’immigration, qui se trouvent d’un coup désavoués par le chef de l’Etat. Si par hasard c’était volontaire, ce serait, en outre, une trahison.

  • Saint Pierre d’Alcantara

    Par-dessus toutes ces vertus, Seigneur, donne-moi ta grâce pour que je t'aime de tout mon cœur, de toute mon âme, de toutes mes forces et de toutes mes entrailles, ainsi que tu me le commandes. Ô Dieu de mon cœur, toute mon espérance, toute ma gloire, tout mon refuge, mon allégresse ! Ô Bien-Aimé des bien-aimés ! Ô mon glorieux et ravissant Époux, Époux suave, Époux qui fais savourer à mon âme un miel si pur ! Ô délices de mon cœur ! Ô vie de mon âme ! Ô joyeux repos de mon esprit ! Ô beau jour, ô jour pur de l'éternité, ô lumière sereine des plus intimes profondeurs de mon être, ô paradis verdoyant et fleuri de mon cœur ! Ô aimable principe de mes joies, et suprême rassasiement de mon âme ! Prépare, Dieu que j'aime, prépare en moi, ô tendre Maître, une demeure agréable à tes yeux, afin que, selon la promesse de ta sainte parole, tu viennes vers moi, tu viennes prendre en moi ton repos. Fais mourir en moi tout ce qui déplaît à tes yeux, et daigne m'accorder d'être en tout selon ton cœur. Blesse, Seigneur, le plus intime de mon âme avec les flèches de ton amour, et enivre-la avec le vin de ta parfaite charité. Oh ! Quand viendra ce fortuné moment ? Quand me sera-t-il donné de te plaire en toutes choses ? Quand sera mort en moi tout ce qui t'est contraire ? Quand serai-je entièrement à toi ? Quand cesserai-je d'être à moi ? Quand, ô mon Bien-Aimé, seras-tu mon unique vie ? Quand t'aimerai-je du cœur le plus enflammé ? Quand m'embrasera toute la flamme de ton amour ? Quand serai-je tout liquéfié, tout transformé en toi par ta toute puissante suavité ? Quand ouvriras-tu à ce pauvre mendiant ? Quand lui découvriras-tu ton royaume, ce beau royaume qui est au dedans de moi, et qui n'est autre que toi-même avec toutes tes richesses, quand me raviras-tu, quand, ô mon Bien-Aimé, m'enlevant, me transportant tout entier en toi, me cacheras-tu dans ton cœur de manière que je ne paraisse plus jamais ? Quand, brisant tous les obstacles et toutes les chaînes, me feras-tu un esprit avec toi, de manière que je ne puisse plus me séparer de toi ?

    Ô Bien-Aimé, Bien-Aimé, Bien-Aimé de mon âme ! Ô délices, délices de mon cœur ! Exauce-moi, Seigneur, non à cause de mes mérites, mais à cause de ton infinie bonté. Sois mon maître, ma lumière, mon guide, mon secours en toutes choses, afin que je ne fasse, que je ne dise rien qui ne soit agréable à tes yeux. Ô Dieu, ô mon Bien-Aimé, ô mon cœur, ô bien de mon âme ! Ô mon doux amour, ô mon inénarrable plaisir, ô ma force, viens à mon aide ; ô ma lumière, daigne me guider.

    Traité de l’oraison et de la méditation, XI

  • En Indonésie

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    « La communauté de Cipayung n’accepte pas qu’il puisse y avoir une église, construite illégalement, dans le secteur, et demande au gouvernement local de résoudre la situation aussi vite que possible. »

    Voilà ce qu’on peut lire sur une bannière jaune tendue au-dessus de la rue qui mène à la mosquée de Cipayung, dans la banlieue de Jakarta. La menace de s’en prendre directement aux chrétiens si les autorités ne font rien est à peine voilée…

    Le curé de la paroisse, le P. Martin Hadiwijava, « expert en arts martiaux et depuis quelque temps engagé dans le dialogue et la coexistence pacifique avec les musulmans », commente qu’une telle provocation est intolérable parce qu’elle peut ouvrir la porte à une réelle campagne de persécution de la part de groupes extrémistes. Il appelle à défendre les droits fondamentaux garantis par la Constitution et annonce une action en justice.

    Des bannières de ce genre fleurissent en divers endroits d’Indonésie. Il y en a notamment à Ciledug, là où les catholiques ont fini par obtenir toutes les autorisations pour leur église Sainte-Bernadette

  • Un recalibrage fondamental des traités…

    L’Association allemande des entreprises familiales (Die Familienunternehmer), dans une lettre aux députés du Bundestag, considère que les traités européens doivent être « fondamentalement recalibrés » afin de permettre notamment le retour de compétences aux Etats membres : « Un élément clé pour l'amélioration durable de la situation [dans l'UE] est le principe de responsabilité. On ne peut pas mettre en péril l'avenir de l'Europe en mettant progressivement les dettes en commun, avec des coupes prévisibles dans le budget allemand, ou en marginalisant les parlements nationaux en faveur de la centralisation à Bruxelles. »