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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1483

  • La TVA équine : typique de la politique européenne

    Toute la France hippique est révoltée, à juste titre, contre la hausse de la TVA de 7 à 20%, qui risque d’entraîner la fermeture de très nombreux centres équestres, alors que cette activité s’était « démocratisée », comme on dit, pour le plus grand plaisir de très nombreux enfants.

    Le gouvernement répond qu’il n’y peut rien : il s’agit d’une directive européenne, et la France a été condamnée par la Cour de Justice de l’Union européenne en mars 2012 pour ne pas l’avoir appliquée.

    En effet.

    Le jugement du 8 mars 2012 stipule qu’en l’espèce « la République française a manqué aux obligations qui lui incombent en vertu des articles 96 à 99 de la directive 2006/112/CE du Conseil, du 28 novembre 2006, relative au système commun de taxe sur la valeur ajoutée, lus en combinaison avec l'annexe III de celle-ci ».

    Cette directive a été élaborée par la Commission européenne en 2004. Elle a été adoptée par le Parlement européen le 10 mai 2005, par un vote à main levée, par des députés qui évidemment n’avaient pas lu ses 414 articles, ni à plus forte raison ses 12 annexes, et s’en remettaient à leur commission des Finances qui trois semaines avant l’avait adopté les yeux fermés… Et puis la directive fut adoptée par le Conseil européen, c’est-à-dire les ministres des Finances, le 28 novembre 2006.

    On peut supposer que certains fonctionnaires des Finances ont vu que la TVA sur les sports hippiques allait monter de 7 à 20%. Mais ils n’ont rien dit, parce que leur métier est de faire rentrer de l’argent, pas de limiter les rentrées…

    Mais on peut gager que ni le président de la République Jacques Chirac, ni le Premier ministre Dominique de Villepin, ni le ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy, ni son adjointe hyper-européiste aux Affaires européennes Catherine Colonna, ni même le ministre des Finances Thierry Breton, qui a signé la directive, n’ont été au courant de cette augmentation. Quelle surprise, quand la France a été mise en demeure, puis renvoyée devant la Cour de Justice, puis condamnée… Mais on était alors six ans plus tard, sous un autre gouvernement… Et c’est les socialistes qui prennent, alors que sur ce coup-là ils n’y sont pour rien…

  • L’extrême droite au centre de la Slovaquie

    A la surprise générale, Marian Kotleba, chef du Parti du Peuple Notre Slovaquie (LSNS) a été élu gouverneur de la province de Banska Bystrica, la province du centre de la Slovaquie, au deuxième tour de scrutin, alors que le candidat de gauche avait reçu l’appui de tous les autres partis et que le LSNS avait fait 1,6% des voix aux dernières législatives.

    Le LSNS revendique l’héritage de Jozef Tiso, le prêtre qui gouverna la Slovaquie « indépendante » sous le contrôle du IIIe Reich. Il pousse le nationalisme jusqu’au port d’un uniforme paramilitaire, et d’un écusson où la croix de Lorraine de la Slovaquie est modifiée de façon à faire penser à autre chose (quoique de façon moins évidente que les emblèmes d’Aube dorée ou du Mouvement de défense afrikaner).

  • Equipe de France

    Karim Benzema : « L'Algérie c'est mon pays , la France c'est juste pour le côté sportif et personne ne me forcera à chanter la Marseillaise. »

     

  • Le torchon brûle entre la Turquie et l’Egypte

    Le gouvernement égyptien a expulsé samedi l’ambassadeur de Turquie, et la Turquie a fait de même avec l’ambassadeur d’Egypte.

    « Je ne respecterai jamais ceux qui accèdent au pouvoir grâce à un coup d'Etat militaire », a répété Erdogan, l’islamiste qui a réussi à mettre au pas la puissante armée turque…

    Ce rappel d’ambassadeurs avait déjà eu lieu après le démantèlement sanglant, le 14 août, des campements dressés au Caire par les partisans de Mohamed Morsi.

    Il est bien loin, déjà (ou pour le moment…), le temps où Erdogan faisait une tournée triomphale en Egypte, en Libye et en Tunisie, dans une ambiance de grand retour de l’empire ottoman…

  • En Angola, l’islam est une secte non reconnue

    En réponse à des questions de députés sur les sectes, le 19 novembre, le ministre angolais de la Culture, Rosa Cruze Silva, a répondu qu’il y avait actuellement 194 sectes dont la procédure de régularisation avait échoué. Il y a 83 « Eglises » reconnues, dont « trois ou quatre ont une action visible au bénéfice de la société angolaise ».

    « Toutes les sectes sur la liste publiée par le ministère de la Justice et des Droits de l’homme dans le Journal officiel sont interdites de culte. »

    Précision : « En ce qui concerne l’islam, dont le processus de légalisation n’a pas été approuvé par le ministère de la Justice et des Droits de l’homme, leurs mosquées seront fermées jusqu’à nouvel ordre. »

    Rosa Cruze Silva a expliqué que la loi concernant la liberté du culte sera révisée vu le contexte actuel, soulignant que le gouvernement redoublera d’efforts pour lutter, sans relâche, contre les sectes dont les cultes sont contraires aux us et coutumes de la culture angolaise. Et que l’Angola n’a pas l’intention de suivre les traces du Nigeria…

    Le gouverneur de Luanda a ajouté que les musulmans radicaux n’étaient pas les bienvenus en Angola et que le gouvernement n'était pas prêt à légaliser la présence de mosquées dans le pays.

  • Pakistan : un nouvel enlèvement de chrétienne

    Il y a maintenant cinq mois qu’on est sans nouvelles de Saba Waris, une chrétienne de 13 ans de Jameelabad, au Pakistan, qui a été enlevée par un musulman de 32 ans. Quelques jours après son enlèvement, elle avait pu téléphoner à sa mère pour lui dire : « Munawar Hussain m’a kidnappée et veut me convertir de force à l’islam. » L’appel fut rapidement interrompu. Puis la mère apprit que sa fille, comle tant d’autres, s’était « convertie à l’islam et mariée » avec Hussain.

    La mère est allée déposer plainte à la police. Elle s’est fait assister de l’organisation Human Rights Focus Pakistan, et, le 17 octobre, le tribunal a émis un mandat d’arrêt contre Munawar Hussain. Mais la police ne trouve pas Munawar Hussain…

     

  • La lettre de Benoît XVI au "mathématicien athée"

    Après les extraits, voici la traduction du texte intégral de la réponse de Benoît XVI au mathématicien athée Odifreddi qui lui avait envoyé son livre Cher Pape, je t’écris.

  • Sainte Catherine d’Alexandrie

    ℟. Virgo flagellatur, crucianda fame religatur, carcere clausa manet, lux cælica fusa refulget ; * Fragrat odor dulcis, cantant cæli agmina laudes.
    ℣. Sponsus amat sponsam, Salvator visitat illam. Fragrat odor dulcis, cantant cæli agmina laudes.
    Gloria Patri et Filio, et Spiritui Sancto.
    Fragrat odor dulcis, cantant cæli agmina laudes.

    La vierge est flagellée, chargée de liens elle est soumise au tourment de la faim, elle demeure emprisonnée, une lumière céleste emplit la prison de splendeur ; Un doux parfum se fait sentir, on entend les cantiques des phalanges des cieux. L’Époux aime l’épouse, elle reçoit la visite du Sauveur. Un doux parfum se fait sentir, on entend les cantiques des phalanges des cieux. Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit. Un doux parfum se fait sentir, on entend les cantiques des phalanges des cieux.

    (Troisième répons du deuxième nocturne, bréviaire dominicain ; traduction de l'Année liturgique.)

  • 27e et dernier dimanche après la Pentecôte

    N’est-ce pas un coup de maître de la part de l’Église de faire passer sous le regard de notre esprit, au dernier dimanche de l’année liturgique, l’acte final du drame de la rédemption, le retour du Christ ? Comment nous comporter devant ce grand événement qui doit nous intéresser tous puisque nous y assisterons tous ? Que dit l’histoire à ce sujet ? Nous pouvons distinguer trois périodes : celles du Christ, de l’antiquité chrétienne et du Moyen Age.

    a) Le Christ parle souvent de son retour ; et il le fait d’une façon particulièrement détaillée dans son grand discours eschatologique auquel est emprunté l’Évangile d’aujourd’hui. Le chrétien vivant avec l’Église devrait connaître ce discours, du moins son analyse. Le Christ n’entend pas alors satisfaire notre curiosité ; le but de son discours est de donner à la vie chrétienne un puissant développement. Il atteint, en effet, son point culminant dans cette pensée : l’heure de la fin est incertaine (cela est vrai aussi de la mort ; la mort est le retour du Christ pour chacun). La grande conséquence est celle-ci : « Nous devons être toujours prêts. Pour souligner plus fortement cette conséquence, le Christ emploie quatre paraboles qui toutes ont le même sens : celles du voleur, de l’intendant, des vierges sages et des vierges folles, et des talents.

    b) Quelle est l’attitude de l’antiquité chrétienne en face du retour du Christ ? Nous le savons. Elle attend le retour du Seigneur avec un ardent désir. Elle va, joyeuse, à la rencontre du Seigneur, avec la couronne des vierges et la palme des martyrs. Maranatha, c’est-à-dire : Viens, Seigneur, était le refrain de toutes ses prières.

    c) Tout autre est l’attitude du Moyen Age. Une crainte salutaire faisait trembler à la pensée du jugement dernier. Le « Dies irae » de la messe des morts nous donne une idée de l’intense émotion du Moyen Age. « Ah ! Que dirai-je, malheureux que je suis ? à quel défenseur me vouer, quand des justes eux-mêmes manquent d’assurance ?.. Je suis là en accusé ; la honte fait rougir mes joues... »

    d) Et nous ? L’antiquité avait le désir ; le Moyen Age, la crainte ; nous n’avons ni l’un ni l’autre. Nous ne parvenons pas à concevoir le désir ; la crainte ne remplit pas notre cœur. Nous n’avons plus l’enthousiasme de l’antique Église, mais nous n’avons pas non plus la foi naïve du Moyen Age. Que devons-nous faire ? Revenons à la pensée du Sauveur sur le jugement : Soyons toujours prêts ! La vie à la lumière du second avènement. Adaptons cette préoccupation à l’édifice divin de notre foi. Nous croyons au second avènement ; c’est aussi cette foi qui est l’objet des méditations de l’Église dans la liturgie. Comme elle nous rappelle ta possibilité de devenir, en considérant le second avènement, riches en fruits de bonnes œuvres, la possibilité de croître dans la patience et la persévérance (Ép.) ! En vérité, ce sont des pensées que nous ne pouvons jamais oublier ; l’Église fait succéder l’acte à la parole. Nous rappeler ces pensées était le but de l’avant-messe ; mais le Saint-Sacrifice met à notre portée, sous une forme mystique, le retour du Seigneur ; car le Saint-Sacrifice est déjà lui-même un retour du Seigneur ; à la vérité, sous une autre forme. C’est un retour par la grâce : « mes pensées sont des pensées de paix et non de châtiment. » Mais c’est aussi un jugement. Le jugement de punition, il l’a pris sur lui dans sa mort qui est maintenant commémorée. Pour lui l’arrêt de mort sur la croix ; pour nous cette parole : « Venez, les bénis de mon Père... »

    Dom Pius Parsch

     

  • Syrie : un regroupement islamiste

    Les six principales formations islamistes combattant en Syrie, en dehors des deux grandes forces se réclamant d’Al Qaïda (Al Nosra et l’Etat islamique en Irak et au Levant) ont annoncé qu’elles se fondaient au sein d’une formation unique intitulée « Front islamique ». « Cette formation politique, militaire et sociale indépendante vise à renverser le régime d'Assad et à créer un état islamique dans lequel notre Dieu tout-puissant sera notre seule référence et notre seul guide », a déclaré un porte-parole sur Al-Jazira. Ce porte-parole est Ahmed Eissa, le chef de Soukour al Islam, l’une des six formations, qui faisait au départ partie de l'ASL et qui a fait sécession. Soukour al Islam se bat donc contre l’ASL, et l’Etat islamique en Irak et au Levant en a profité pour lui reprendre le contrôle d’une ville…

    Selon les experts, le « Front islamique » pourrait aligner quelque 50.000 combattants, mais ses composantes ont subi de nombreux revers ces derniers temps, coincées entre l’ASL, Al Qaïda et l’armée régulière…