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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1481

  • Comme d’habitude, l’« agression homophobe » ne l’était pas

    Les auteurs de l’une des « agressions homophobes » qui ont émaillé l’épisode de la lutte contre la loi Taubira ont été condamnés à Lille à six mois de prison avec sursis.

    Le parquet avait demandé 12 mois de prison dont six avec sursis contre ces odieux et violents homophobes, qui étaient évidemment passés à l’acte dans le contexte de la Manif pour tous.

    Mais… le tribunal a relaxé les prévenus du chef d’injures à caractère homophobe.

    Non seulement on ne fera pas à ce jugement la publicité qui fut faite à l’agression, mais l’agence Reuters n’hésite pas à titrer : « Six mois avec sursis pour une agression homophobe à Lille », alors que le tribunal a établi qu’il s’agissait d’une simple bagarre à l’entrée d’un bar.

    Inutile donc de demander aux médias de faire un quelconque mea culpa. Comme d’habitude…

    (Ça commence à faire penser aux fausses accusations de "blasphème" portées contre des chrétiens au Pakistan. Là-bas le blasphème concerne la religion islamique. Ici la religion homosexuelle.)

  • Ce qu’ils appellent « islamophobie »…

    Le Collectif contre l’islamophobie en France recense les actes islamophobes commis dans notre pays, et son site permet de « suivre l’intolérable actualité islamophobe au quotidien ».

    Voici quelques exemples intolérables, cités par F.Desouche :

    Un autocollant de L’Oeuvre française a été collé sur la plaque de la mosquée de Brest.

    Une femme inscrite dans un club sportif se voit exclue pour cause de port du voile

    Un élève est renvoyé d’un lycée privé catholique pour port de djellaba

    Une proposition de loi est déposée en vue d’interdire le versement de prestations sociales aux foyers polygames.

    Une femme se voit refuser la carte de gratuité de transport pour cause de port du voile sur la photo.

    La ville de Cannes impose un cahier de charges extrêmement rigoureux relatif à la construction d’une mosquée : pas de minaret, pas de muezzin, pas de fonds étrangers.

    Une jeune femme se voit intimer l’ordre de retirer son voile pour participer à un atelier couture sous prétexte que la MJC est laïque.

    L’école nationale d’ingénieurs de Metz affiche sur ses murs une note d’interdiction du port du voile en son sein.

    Une agence bancaire refuse l’entrée à une cliente voilée sous prétexte de sécurité

    Une directrice d’école ayant invité les parents à accompagner les enfant aux cours de piscine, refuse à une mère de famille voilée d’y participer.

    Un site internet appelle ses lecteurs à envoyer aux élus une coupure de presse sur une femme ayant lancé son entreprise de vente de vêtements islamiques avec ses coordonnées

    Plusieurs femmes se voient obligées de retirer leur voile lors des examens de conduite.

    Un homme prononce des propos tendancieux à l’encontre d’une femme voilée conduisant une voiture.

     

  • Chrétiens à Qara, en Syrie

    Le 16 novembre, plus de 3.000 jihadistes sont arrivés du village sunnite d’Arsal, plateforme des groupes armés provenant du Liban, et ont envahi le village, le transformant en champ de bataille. Les miliciens de l’armée libre syrienne, en minorité, se sont retirés. La population a commencé à fuir. Environ 6.000 personnes ont fui immédiatement en direction des villes et villages voisins ». Mais la communauté chrétienne de Qara, rassemblée au centre ville, ne voulait pas bouger. Le curé grec-catholique de Saint-Michel  raconte à Fides : « Des tirs de roquette ont commencé contre les maisons et dans les rues. Avec environ 35 familles chrétiennes, nous nous sommes réfugiés dans l’église pour prier. La grille de l’église a été touchée et a sauté. Des combattants armés au visage masqué sont entrés. Ils avaient les cheveux longs, n’étaient pas syriens même si on n’arrivait pas à comprendre quelle était leur nationalité. Ils ont déclaré vouloir nous tuer tous, car nous étions des chiens chrétiens. Ils ont également menacé de brûler ce « lieu idolâtre ». A ce moment-là, l’un des paroissiens, Emile, parlant en arabe, a commencé avec courage à parlementer avec le chef du groupe en citant des versets du coran, disant que l’islam respecte les chrétiens et les autres minorités. « L’homme a répondu qu’il aurait demandé à son chef afin de décider de notre sort et a conduit ses hommes hors de l’édifice » poursuit le Père Louis. Entre temps, le prêtre et les fidèles sont sortis de l’église par une porte secondaire et tous se sont enfuis dans les ruelles du centre ville. Ils se sont dirigés vers l’autoroute et se sont unis à d’autres évacués, atteignant le village de Der Atieh... qui venait lui-même d'être pris par les jihadistes...

    Lire la suite de ce témoignage sur le site de Fides.

  • Les « crypto-arméniens »

    La municipalité de Dyiarbakir, dans le sud-est de la Turquie, nous dit l’agence Fides, organise des cours de langue arménienne, en collaboration avec une fondation arménienne et une association kurde, pour les personnes de nationalité turque qui découvrent que leurs ancêtres étaient arméniens – ils s’étaient fondus dans la masse turco-musulmane pour échapper au génocide. Quelque 67 diplômes ont déjà été délivrés.

    On parle de plus en plus, en Turquie, des « crypto-arméniens », dans des livres, des conférences, des colloques, parce que de plus en plus de Turcs découvrent leurs origines arméniennes et sont de moins en moins « crypto »…

    Mais, s’ils découvrent la langue et la culture de leurs ancêtres, ils ne peuvent que découvrir aussi leur foi…

    L’agence Fides ne fait pas le rapprochement, mais il se trouve que c’est aussi à Dyiarbakir qu’une grande église arménienne (la plus grande du Proche Orient) a été récemment restaurée, en partie grâce à des fonds municipaux, et confiée à l’Eglise arménienne. Aujourd’hui la cloche sonne et la liturgie y est célébrée. Il est vrai que Dyiarbakir est une ville kurde, et non une ville turque…

  • Le destin du monastère des Studites

    Le monastère Saint-Jean en Studion, à Istanbul, fondé en 463, et qui fut le siège des fameux moines Studites, va être transformé en mosquée une fois que les travaux de restauration seront terminés.

    Dit comme cela, c’est très choquant. En fait, il ne reste du monastère que quelques ruines. Quant à la grande chapelle, elle fut transformée en mosquée vers 1500 par Bayezid II. Elle-même est une ruine.

    Il est évidemment regrettable que cet important lieu chrétien… redevienne musulman. Mais, en dehors de la parenthèse « laïque » qui en a fait un « musée », il l’est de fait depuis cinq siècles…

    On rappellera aussi, pour notre plus grande honte, que le monastère fut détruit une première fois… par les croisés, en 1204.

  • Ah non, monseigneur…

    J’ai la grâce d’avoir un des meilleurs évêques de France – sur tous les plans. Il ne m’étonne donc pas qu’il ait publié aussi un très bon message pour la veillée pour la vie.

    Mais voilà que, soulignant que la généalogie de Jésus nous montre le Sauveur « issu d’une humanité misérable et pécheresse, comme nous aujourd’hui », il écrit : « Thamar, Rahab et Ruth n’étaient-elles pas adultères ? »

    Désolé, monseigneur, mais je me dois de défendre l’honneur de Ruth. Non seulement elle n’était pas adultère, mais elle était digne de tous les éloges. "Car tout le peuple de cette ville sait que tu es une femme vertueuse" (3, 11).

    Ruth n’est pas citée comme pécheresse, mais comme étrangère, car elle était moabite, et elle n’aurait donc pas dû se trouver parmi les ancêtres du Seigneur selon la loi de « pureté » du peuple hébreu.

  • Bâtissez ma maison

    Les deux dernières semaines de l’année liturgique, l’Eglise lit aux matines les douze « petits prophètes ». Aujourd’hui c’est le tour d’Aggée, dont voici le premier chapitre (qui est la moitié du livre…) :

    La seconde année du roi Darius, le sixième mois, le premier jour du mois, la parole du Seigneur fut adressée, par l'intermédiaire du prophète Aggée, à Zorobabel, fils de Salathiel, chef de Juda, et à Jésus, fils de Josédec, grand prêtre, en ces termes:

    Ainsi parle le Seigneur des armées: Ce peuple dit: Le temps de bâtir la maison du Seigneur n'est pas encore venu.

    Alors la parole du Seigneur fut adressée, par l'intermédiaire du prophète Aggée, en ces termes:

    Est-ce le temps pour vous d'habiter dans des maisons lambrissées, pendant que cette maison est détruite?

    Voici donc ce que dit le Seigneur des armées. Appliquez vos cœurs à considérer vos voies.

    Vous avez semé beaucoup, et vous avez peu recueilli; vous avez mangé, et vous n'avez pas été rassasiés; vous avez bu, et vous n'avez pas été désaltérés; vous vous êtes vêtus, et vous n'avez pas été réchauffés; et celui qui a amassé de l'argent l'a mis dans un sac percé.

    Ainsi parle le Seigneur des armées: Appliquez vos cœurs à considérer vos voies; montez sur la montagne, apportez du bois, bâtissez Ma maison, et elle Me sera agréable, et Je serai glorifié, dit le Seigneur.

    Vous avez compté sur beaucoup, et voici, vous avez eu moins; vous l'avez porté chez vous, et J'ai soufflé dessus. Et pourquoi? dit le Seigneur des armées. Parce que Ma maison est déserte, pendant que vous vous empressez chacun vers la sienne.

    C'est pour cela que les cieux ont été empêchés de vous donner leur rosée, et la terre a été empêchée de donner ses produits; et J'ai appelé la sécheresse sur la terre, sur les montagnes, sur le blé, sur le vin, sur l'huile, sur tout ce que le sol produit, sur les hommes, sur les bêtes, et sur tout le travail des mains.

    Zorobabel, fils de Salathiel, Jésus, fils de Josédec, grand prêtre, et tous les restes du peuple, entendirent la voix du Seigneur leur Dieu, et les paroles du prophète Aggée, que le Seigneur leur Dieu avait envoyé vers eux; et le peuple fut saisi de crainte devant le Seigneur.

    Et Aggée, messager du Seigneur, dit au peuple de la part du Seigneur: Je suis avec vous, dit le Seigneur.

    Et le Seigneur suscita l'esprit de Zorobabel, fils de Salathiel, chef de Juda, l'esprit de Jésus, fils de Josédec, grand prêtre, et l'esprit de tous les restes du peuple; et ils se mirent à travailler à la maison du Seigneur des armées, leur Dieu.

    (Traduction Fillion)

  • La dictature homosexuelle

    La cour suprême de Londres a confirmé la condamnation des propriétaires d’un Bed & Breakfast de Marazion, au bout des Cornouailles, parce qu’ils avaient refusé de louer une chambre, en 2008, à deux homosexuels.

    « Nous sommes juste des chrétiens ordinaires, qui croyons en l'importance du mariage, c'est-à-dire de l'union d'un homme et d'une femme, ont-ils répété devant les cinq juges. Tout ce que nous avons essayé de faire, c'est de vivre en accord avec nos valeurs, sous notre propre toit. »

    Mais c’est ce qui est aujourd’hui interdit. Le couple, condamné pour conduite chrétienne, devra verser 3.600 livres (4.320 €) de dommages et intérêts aux deux militants homosexualistes qui les avaient piégés.

  • La première concubine est intouchable

    La plainte de Xavier Kemlin contre Valérie Trierweiler pour détournement de fonds publics a finalement été classée sans suite.

    Xavier Kemlin voulait faire constater que la concubine du président de la République n'est « pas liée juridiquement aux Français », car François Hollande et elle « ne sont ni mariés ni pacsés ». Et qu'« à ce titre, elle ne peut donc pas être considérée comme étant la première dame et encore moins être logée, nourrie et disposer de six personnes employées à plein temps ».

    Mais une concubine de président socialiste, c’est comme la maîtresse d’un roi…

  • Une église incendiée

    Dans la nuit de dimanche à lundi, l’église saint Vincent-de-Paul du quartier « sensible » Ozanam de Carcassonne a été la cible d’un incendie volontaire. Des objets de liturgie ont été détruits. Le feu a également endommagé le chœur et la sacristie.

    « Il ne faut pas stigmatiser un quartier ou une population, et il convient de garder la tête froide », a déclaré le vicaire général.

    (L’église a été construite par les habitants catholiques des HLM de ce quartier de la fin des années 50. Inutile de préciser que la composition… religieuse du quartier a beaucoup changé. Pour comprendre l’ambiance, on lira aussi cet article de La Dépêche, qui date d’août 2012.)