Le petit dictateur Valls a osé signer une circulaire demandant aux maires et aux préfets d’interdire des spectacles. En France. En 2014. C’est une atteinte grave aux libertés et traditions françaises.
Il est vrai que le petit monsieur Valls n’est pas français depuis longtemps.
Mais il est politicien depuis assez longtemps pour savoir que la devise de la République est à géométrie variable et que certains sont plus égaux que d’autres.
Ainsi s’arroge-t-il le droit d’interdire des spectacles qu’il qualifie d’antisémites. Au motif absurde qu’il y aurait « risques graves de troubles à l’ordre public ». Alors qu’il n’y a jamais eu de troubles à l’ordre public lors des spectacles de Dieudonné, et que s’il devait y en avoir à l’avenir ce serait uniquement à cause des provocations de ce monsieur Valls.
En revanche il y a eu des troubles à l’ordre public lors de spectacles violemment antichrétiens (dont ceux du même Dieudonné…). Mais cela ne concerne pas monsieur Valls, pas plus que ne le concernent les profanations d’églises. Il n’y a que lorsqu’on s’en prend aux musulmans et aux juifs, et à la loi détruisant le mariage, qu’il se réveille au point de prendre des mesures dictatoriales.
Dans la République dictatoriale de Manuel Carlos Valls, né à Barcelone (Espagne) et français depuis 1982, il n’y a plus ni liberté, ni égalité, ni fraternité. Certes, on le savait déjà. Mais on peut dire qu’il en rajoute une sérieuse couche…
N.B. La circulaire Valls fait mention de « l’arrêt de principe du Conseil d’Etat Benjamin du 19 mai 1933 ». Cet arrêt est mentionné de façon à faire croire que c’est lui qui a réglé la question et qui permet d’interdire les spectacles de Dieudonné. OR C’EST TOUT LE CONTRAIRE. En 1933, le maire de Nevers avait interdit une conférence de René Benjamin sous pression des syndicats d’instituteurs qui reprochaient à l’écrivain de les ridiculiser à chacune de ses interventions. Le 19 mai 1933, le Conseil d’Etat annula la décision du maire de Nevers "au motif que les risques de troubles à l’ordre public allégués par le maire pour interdire cette réunion n’étaient pas tels qu’ils aient pu justifier légalement l’interdiction de cette réunion, alors que la liberté de réunion est garantie par les lois du 30 juin 1881 et du 28 mars 1907".
Voici les considérants essentiels de l'arrêt Benjamin:
Considérant que s’il incombe au maire, en vertu de l’article 97 de la loi du 5 avril 1884, de prendre les mesures qu’exige le maintien de l’ordre, il doit concilier l’exercice de ses pouvoirs avec le respect de la liberté de réunion garantie par les lois des 30 juin 1881 et 28 mars 1907.
Considérant que, pour interdire les conférences du Sieur Benjamin, (...) le maire s’est fondé sur ce que la venue du Sieur Benjamin à Nevers était de nature à troubler l’ordre public.
Considérant qu’il résulte de l’instruction, que l’éventualité de troubles, alléguée par le maire de Nevers, ne présentait pas un degré de gravité tel qu’il n’ait pu, sans interdire la conférence, maintenir l’ordre en édictant les mesures de police qu’il lui appartenait de prendre ; que dès lors, (...) les requérants sont fondés à soutenir que les arrêtés attaqués sont entachés d’excès de pouvoir ; (…). [Annulation des arrêtés.]
Il est donc bien clair, d'après cet arrêt, qu'un maire n'a pas à interdire le spectacle de Dieudonné, mais qu'il est de son devoir de maintenir l’ordre en édictant les éventuelles mesures de police qu’il lui appartient de prendre pour contenir les trois excités qui viendraient perturber l'ordre public à l'appel du ministre et de quelques lobbies.
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La réaction de l'AGRIF
Action pénale contre le ministre des cultes pour provocation à la discrimination envers les chrétiens
"Dans sa directive de ce 6 janvier 2014 adressée aux préfets à propos de Monsieur Dieudonné, Monsieur Manuel Valls, ministre de l’Intérieur et des cultes, donne pour instruction de « susciter, proposer ou valoriser des initiatives de sensibilisation et de pédagogie préventives contre les comportements racistes, antisémites, antimusulmans ou intolérants ».
"On est proprement stupéfait de constater qu’est exclue explicitement de cette directive la prévention du racisme et des actes anti-chrétiens.
"Cette discrimination est aussi significative qu’intolérable en une période où les attaques contre les chrétiens ne cessent de se multiplier, et notamment à Paris où deux profanations abominables ont été récemment perpétrées dans l’église Sainte-Odile et l’église de la Madeleine. Mais manifestement Monsieur Manuel Valls n’a cure de ce que font les Femen ou le dévastateur de Sainte-Odile. Il se rend donc lui-même coupable d’une odieuse discrimination envers les chrétiens et enjoint ses préfets de discriminer de même.
"Pour lui, à l’évidence, les chrétiens et leurs lieux de culte ne doivent manifestement pas être protégés à l’instar des autres communautés.
"L’ AGRIF entend saisir la Cour de Justice de la République et a confié cette procédure à son avocat maître Jérôme Triomphe du barreau de Paris."