Depuis hier la vente de cannabis est légale dans 24 boutiques de l’Etat du Colorado. Dans le cadre de la lutte anti-drogue. Sic.
L'Etat de Washington devrait suivre dans le cours de l'année.
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Depuis hier la vente de cannabis est légale dans 24 boutiques de l’Etat du Colorado. Dans le cadre de la lutte anti-drogue. Sic.
L'Etat de Washington devrait suivre dans le cours de l'année.
Apparuit hodie
Mira virtus gratiae,
Quae Deum circumcidit.
Nomen ei coelicum,
Nomen et salvificum,
Quod est Jesus, indidit.
Nomen salus homini,
Nomen quod os Domini
Ab aeterno nominat.
Dudum Matri Numinis
Hoc et sponso Virginis
Angelus denuntiat.
Tu nequam vim Zabuli,
Tu peccatum saeculi
Nomen sacrum superas.
Jesu, nostrum pretium,
Jesu, spes moerentium,
Mentes sana miseras.
Quod deest in homine
Supple tuo nomine,
Quod est salutiferum.
Tua circumcisio
Cordis sit praecisio,
Efficax cauterium.
Sanguis fusus sordidos
Lavet, riget aridos,
Moestis det solatium.
Anni nunc initio,
Pro felici xenio
Para, Jesu, praemium. Amen.
Aujourd’hui, est apparue la merveilleuse vertu de la grâce, dans la Circoncision d’un Dieu.
Un Nom céleste, un Nom de salut, le Nom de Jésus lui est donné.
C’est le Nom qui sauve l’homme, le Nom que la bouche du Seigneur a prononcé dès l’éternité.
Dès longtemps, à la Mère de Dieu, dès longtemps, à l’époux de la Vierge, un Ange l’a révélé.
Nom sacré, tu triomphes de la rage de Satan et de l’iniquité du siècle.
Jésus, notre rançon, Jésus, espoir des affligés, guérissez nos âmes malades.
A tout ce qui manque à l’homme suppléez par votre Nom, qui porte avec lui le salut.
Que votre Circoncision épure notre cœur, cautérise ses plaies.
Que votre sang répandu lave nos souillures, rafraîchisse notre aridité, qu’il console nos afflictions.
En ce commencement d’année, pour étrennes fortunées, préparez notre récompense, ô Jésus ! Amen.
Séquence des missels de Paris, XIVe-XVe siècles, traduction dom Guéranger
Comme on pouvait s’en douter, le père Lombardi a répondu à Eugenio Scalfari pour corriger, démentir et rectifier.
Il n’a évidemment aucun mal à montrer que François n’a pas « aboli le péché », même s’il laisse de côté le fait que par certains propos François peut laisser l’entendre, d’où la « méprise » de Scalfari.
Le père Lombardi pointe très bien d’autre part l'erreur d’interprétation de Scalfari sur le « tout en tous ».
Mais on constate qu'il ne répond rien à ce qui est le passage le plus long du texte de Scalfari, où celui-ci reprend et souligne ce qu’il y avait déjà dans son premier article et qui avait tellement fait de bruit, à juste titre : les deux idées connexes que chacun a sa conception du bien et du mal et sa conception de Dieu : nous chrétiens nous le concevons comme le Christ nous l’a révélé, mais chacun le lit à sa manière.
Or c’est tout de même stupéfiant qu’on laisse dire que le pape aurait proféré de telles choses.
Sauf, évidemment, si c’est vrai. Ce qui serait encore plus stupéfiant.
Extrait de la deuxième lettre ouverte de l’abbé Guy Pagès « à Sa Sainteté le Pape François au sujet de l’islam dans Evangelii gaudium »:
Très Saint-Père, il est frappant de constater que votre propos répond exactement à la demande formulée, au début du mois de juin 2013, par M. Mahmoud Abdel Gawad, le conseiller diplomatique de M. Ahmed Al-Tayeb, grand imam de la mosquée d'Al-Azhar, ayant déclaré attendre de vous « une intervention où [vous diriez] que l'Islam est une religion pacifique, que les musulmans ne cherchent ni la guerre ni la violence », comme condition au rétablissement des relations diplomatiques entre le Saint-Siège et cette institution représentative de l’islam sunnite qu’est l’Université d’Al-Azar… Et pourquoi M. Ahmed Al-Tayeb voulait-il une telle déclaration ? Pour que vous expiiez la « faute » de votre prédécesseur Benoît XVI ayant osé illustrer en 2006 à l’université de Ratisbonne cette vérité élémentaire que la violence est incompatible avec la vraie religion, contraire à la vraie nature de Dieu, par cette question de l’empereur Manuel II Paléologue à un savant musulman : « Montrez-moi ce que Mahomet a apporté de nouveau. Vous ne trouverez que ces choses mauvaises et inhumaines, comme le droit de défendre par l’épée la foi qu’il prêchait. » (Les réactions de violence du monde musulman n'ont d'ailleurs pas manqué de confirmer aussitôt la vérité enseignée par le Pape...). Benoît XVI avait ensuite aggravé son cas en 2009 en appelant à protéger les minorités chrétiennes après un énième et terrible attentat à la bombe contre une église à Alexandrie, ce qui avait constitué aux yeux du destinataire de votre lettre, « une interférence occidentale indue ». Ainsi, en répondant au désir du grand imam ― et l’islam veut dire « soumission » ―, souffrant de « réparer » la « faute » de votre vénéré prédécesseur, non seulement vos propos sont interprétés comme une condamnation de son témoignage rendu à la vérité, mais vous n’obtiendrez pas la mansuétude que vous escomptez pour les chrétiens vivant en pays devenus musulmans, car, comme l’exprimait lucidement un autre de vos prédécesseurs, le Pape Pie II, dans sa Lettre au Sultan turc Mehmet II : « La concorde ne sera donc que dans les mots ; sur le fond, c'est la guerre. » Qui peut venir en effet après le Christ, sinon l’Antichrist ?
[L’exhortation apostolique Evangelii gaudium a été publiée le 26 novembre. Le 3 décembre, deux émissaires du Saint-Siège, le père Miguel Angel Ayuso Guixot, secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux (licencié en islamologie…), et le nouveau nonce apostolique en Egypte, Mgr Jean-Paul Gobel, étaient reçus à l’université al-Azhar par… un assistant du grand imam al-Tayeb. Le père Lombardi commentait que cette visite avait été « très positive et instructive » et qu’elle était le signe d’une « disponibilité pour un rétablissement des relations ». « Les perspectives sont encourageantes », soulignait-il.]
La Lettonie rejoint aujourd’hui la zone euro.
Près de 60% des Lettons sont opposés à la monnaie unique.
On appelle ça la démocratie (européenne).
Selon les spécialistes, cette entrée de la Lettonie dans la zone euro devrait doper la circulation d’argent sale, en provenance des anciens pays du bloc soviétique, dans le secteur bancaire de cet Etat. En effet 13 des 20 banques lettones sont considérées comme des refuges pour fonds douteux. La stabilité promise au pays et sa « politique permissive », dit l’Associated Press, sont des facteurs d’attraction…
Je lis sur le Salon Beige que le père Georges Vandenbeusch, en arrivant en France, aurait dit :
« J'étais sous un arbre pendant un mois et demi. Sept semaines ça fait beaucoup d'heures, quand on est otage et qu'on a rien à faire, rien à lire, personne à qui parler. »
Rien à faire ?
Personne à qui parler ?
C’est vraiment un prêtre qui dit cela ?
(On comparera avec ce propos de Louis Veuillot entamant un mois de prison, que je viens de lire dans le recueil de morceaux choisis que publie Benoît Le Roux : « Entré hier [à la Conciergerie], j'ai commencé joyeusement ce matin mon mois du Sacré-Cœur, que je n’aurais pas eu la liberté de célébrer si j’étais resté en liberté. »)
Bloavezh mat ha yec’hed mat
Joa ha prosperite,
hag ar baradoz e fin ho puhez !
Dans le deuxième tome de son Liber sacramentorum, paru en 1929, le bienheureux cardinal Schuster brossait un historique de cette fête aussi bref qu’érudit :
« Octave du Seigneur. Tel était, dans les calendriers romains, le titre primitif de la synaxe de ce jour, jusqu’à ce que, sous l’influence des liturgies gallicanes, on lui ait ajouté celui de la circoncision du Seigneur. D’ailleurs, dans les premiers temps après la paix de l’Église, les fêtes païennes du premier de l’an et les danses désordonnées qui l’accompagnaient avaient dissuadé les Papes de célébrer une station en ce jour ; d’autant plus que toute la quinzaine qui va de Noël à l’Épiphanie était considérée comme la fête ininterrompue de la théophanie du Divin Enfant, et que, d’autre part, l’octave était un privilège spécial de la solennité de Pâques. Mais quand, vers la fin du VIe siècle, on voulut réagir contre les derniers efforts de la religion païenne, qui se débattait désespérément dans son agonie, alors que dans les pays de rit gallican on institua la fête de la circoncision du divin Enfant, à Rome on préféra solenniser le huitième jour de la naissance du Seigneur. Il ne s’agissait pas à proprement parler d’une octave comme celle de Pâques, et, plus tard, de celle de la Pentecôte, qui se terminaient l’une et l’autre le samedi suivant, et ce jour devint une fête d’un caractère quelque peu vague et tout à fait spécial, qui tombait presque au milieu du cycle de Noël, comme la solennité du mediante die festo, que célébraient les grecs au milieu du temps pascal. Nous ne savons rien de la basilique stationnale primitive ; dans le lectionnaire de Würzbourg est indiquée Sainte-Marie ad Martyres dans le Panthéon d’Agrippa, mais après que Grégoire IV eût érigé, à l’imitation de la Libérienne, une crèche à Sainte-Marie du Transtévère, la station fut transférée en cette basilique, sorte de cathédrale transtévérine. (…)
« La messe et l’office de la fête de ce jour révèlent un caractère mixte et sans grande originalité. Au début, il s’agissait d’une simple octave du Seigneur ; puis, en relation avec la basilique mariale où se faisait la station, on y inséra une commémoration particulière de la virginale maternité de Marie. Plus tard, on y ajouta la circoncision et la présentation de Jésus au temple, bien que ce dernier souvenir, certainement par l’influence des Byzantins, dût par la suite être détaché de l’office du 1er janvier, pour être célébré le 2 février. »
Quatre ans plus tard, en 1933, dom Bernard Botte, futur directeur de l’Institut supérieur de liturgie, « découvrait » qu’en fait, primitivement, le 1er janvier à Rome était une fête de Marie Mère de Dieu, la première fête mariale de la liturgie romaine.
Dom Bernard Botte devint un patriarche du mouvement liturgique, et sous son influence (augmentée de celle de l’abbé Laurentin), lors de la révolution post-conciliaire, on décréta que le 1er janvier devait « redevenir » le jour de la fête de Marie Mère de Dieu. Et dans son exhortation apostolique Marialis cultus, en 1974, Paul VI n’hésitait pas à évoquer « la solennité de sainte Marie, Mère de Dieu, ainsi placée au 1er janvier selon l’ancienne coutume de la liturgie de Rome ».
C’est un bel exemple de l’imposture du retour aux sources, et de l’autorité de la vénérable antiquité inventée par les grands savants contemporains.
Car dès 1936 un autre spécialiste, Bernardo Opfermann, avait montré que dom Botte se trompait. Et dans les années d’après concile, quiconque voulait se renseigner pouvait savoir que la thèse de dom Botte était fausse. Mais le prestige du bénédictin et la volonté de rupture étaient plus forts que la vérité historique. Et l’on fabriqua donc une liturgie de la fête de la Mère de Dieu, au mépris de la vérité historique mais aussi – et surtout – de la tradition.
Dès 1960 on avait supprimé de l’intitulé de la fête celui de la Circoncision du Seigneur. Au motif bien sûr qu’il avait été ajouté tardivement. Il est fort étrange qu’en un temps où l’on s’évertue à nous montrer la continuité et la proximité entre le judaïsme et le christianisme, on supprime précisément un élément de cette continuité et proximité. Qui est en outre un élément important dans l’économie de l’Incarnation, et qui est enfin un élément symbolique capital : ce huitième jour qui est celui de la circoncision est l’annonce du huitième jour de la Résurrection, et c’est ainsi que la Loi annonçait la Grâce. Néanmoins on a gardé l’évangile de la circoncision, puisqu’on ne peut pas supprimer le fait que le 1er janvier soit le huitième jour après la Nativité, mais ce qu’il signifie passe, au mieux, au second plan, ou devient simplement anecdotique.
(Pour la réfutation de la thèse de dom Botte, voir cet article de dom Jacques Marie Guilmard, de Solesmes.)
Les médias se gargarisent de cette merveilleuse nouvelle que, pour la première fois, une femme soit devenue juge d’un tribunal fédéral islamique au Pakistan.
Une grande victoire dans le combat pour l’égalité de genre…
Or le rôle de cette femme, comme de ses collègues hommes, est de faire appliquer strictement la charia. Et si elle a été nommée, c’est qu’elle a montré qu’elle sera aussi implacable que les hommes (et peut-être même davantage). C’est vraiment un progrès ?
La nouvelle visite de François Hollande à Ryad, avec quatre ministres et une trentaine de chefs d’entreprises, a montré que l’Arabie saoudite est un « partenaire de référence » de la France, dit l’Elysée.
A priori cette qualification paraît aussi grotesque que répugnante. Mais à la réflexion on comprend qu’un pays où toute opposition est interdite et où le christianisme est puni de mort soit une référence pour ce gouvernement.