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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1392

  • La pression sur Sainte-Sophie

    Une manifestation (pardon, une « réunion de prière ») a eu lieu samedi devant la basilique Sainte-Sophie de Constantinople, pour demander que le « Musée Ayasofya » redevienne une mosquée.

    La manifestation était organisée par le « Comité pour la conquête de Constantinople » (sic, il paraît qu’il existe depuis 1950), avec l’appui de la « Jeunesse anatolienne », organisation s’inspirant de feu Necmettin Erbakan.

    « Il est de notre devoir, a déclaré Salih Turhan, président de la Jeunesse anatolienne – de ramener Ayasofya à son état précédent afin de montrer la domination islamique sur cette zone et de respecter la volonté de la nation. »

    On remarquera que tous les islamistes qui veulent voir la basilique redevenir une mosquée, comme d’ailleurs tous les Turcs, l’appellent « Ayasofya », sans se rendre compte de ce qu’ils disent. Car « Ayasofya » ce n’est rien d’autre que la prononciation réelle du grec « Hagia Sophia », autrement dit « Sainte Sophie », nom strictement chrétien…

  • Mariam Yahya Ibrahim : la rumeur et la réalité

    Une rumeur a couru hier selon laquelle Mariam Yahya Ibrahim Ishag allait être libérée dans les prochains jours. Il s’agissait d’une mauvaise interprétation (notamment de la part de l’AFP) d’un propos d’un sous-secrétaire soudanais aux Affaires étrangères. Celui-ci avait confié : « Les autorités concernées travaillent à la remise en liberté, par des moyens juridiques, de Mariam qui a été condamnée à mort pour apostasie. Je m'attends à ce qu'elle soit bientôt libérée. »

    Il est bien évident que cela ne voulait pas dire que le gouvernement soudanais allait libérer une femme condamnée à mort, juste après avoir répondu à ceux qui critiquaient cette condamnation que le gouvernement ne pouvait pas intervenir dans les affaires judiciaires…

    Cela voulait dire que le procès en appel de Mariam allait être rapidement programmé et annulerait sans doute la condamnation de première instance. (De même qu’au Pakistan les condamnations pour blasphème sont presque toujours annulées en appel… si le condamné arrive vivant à la cour d’appel.)

    C’est bien ce qu’a dit le ministère soudanais des Affaires étrangères, soulignant que ce qu’avait dit le sous-secrétaire est que « l'équipe de défense de la citoyenne concernée avait fait appel du verdict (...) et que si la cour d'appel jugeait en sa faveur, elle serait libérée », mais que « certains médias ont sorti de son contexte ce que le sous-secrétaire a dit, changeant le sens de ce qu'il a dit ».

    De fait on savait déjà que Mariam avait fait appel de sa condamnation, et qu’une audience avait été prévue dès mercredi dernier. Audience repoussée parce que le dossier n’était pas complet.

    Le fait qu’une audience en appel ait pu être programmée moins de deux semaines après le verdict montre que les autorités soudanaises voulaient se débarrasser rapidement du problème. Mais les médias occidentaux, en laissant croire qu’elles allaient le faire en court-circuitant l’institution judiciaire, n’ont pas arrangé les affaires de Mariam…

  • Aux fous !

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    Il est urgent de créer une nouvelle branche de la psychiatrie, pour soigner les grands malades (tous « spécialistes » de ceci ou de cela) qui affirment dans les médias que les jihadistes n’ont « rien à voir » avec l’islam, et même, désormais, que leur idéologie et leurs activités sont « contraires à l’islam ». Au point que les mots jihad et jihadistes sont déconnectés de toute référence à l’islam, ce qui est typique d’un comportement schizophrène. Et que l'on invente même un jihad « français ».

    Ces propos commençaient à se répandre dangereusement, mais aujourd’hui ils deviennent un matraquage médiatique de nature névrotique et hystérique. Un traitement s’impose d’urgence.

    Pour les formes les plus bénignes (il y en a encore), peut-être pourrait-on commencer par la visite d’une librairie musulmane, afin de montrer au malade que le jihad est dans le Coran une obligation pour tout musulman, et que tout traité d’islam a un chapitre sur le jihad.

    Peut-être pourrait-on aussi ne pas bannir du vocabulaire les mots « islam » et « musulman » dès qu’on parle d’un assassin qui a cette religion.

    Le procureur de Paris dit qu’au cours de ses séjours en prison Mehdi Nemmouche « faisait du prosélytisme extrémiste et fréquentait des détenus radicaux, faisant des appels à la prière collective en promenade ». Il réclamait la messe de saint Pie V, fréquentait des amis de Borloo et appelait à la prière du rosaire ?

    Quant au ministre de l’Intérieur, il est tellement persuadé que le jihadisme est contraire à l’islam qu’il « veut faire en sorte qu'il y ait des imams formés qui savent ce qu'est l'islam, qui en ont la culture, qui aillent expliquer cela dans les prisons ».

    Mais bien sûr.

    A l’adresse du ministre de l’Intérieur (si par hasard quelqu’un pouvait lui faire parvenir ce qui suit), et dans le cadre précis de l’affaire Mehdi Nemmouche, voici quelques citations des deux principaux recueils de hadiths du Prophète.

    Boukhari vol. 4 livre 52, n° 176

    Rapporté par Abdoullah ibn Omar : l’Envoyé d’Allah a dit : « Vous (les musulmans) combattrez les juifs jusqu’à ce que certains d’entre eux se cachent derrière des pierres. Les pierres diront : “O serviteur d’Allah, il y a un juif caché derrière moi : aussi tue-le !” »

    Boukhari vol. 4 livre 52, n° 177

    Rapporté par Abou Houraira : l’Envoyé d’Allah a dit : « L’heure ne sera pas établie jusqu’à ce que vous combattiez les juifs, et la pierre derrière laquelle un juif se cachera dira : “O musulman, il y a un juif qui se cache derrière moi, aussi tue-le !” »

    Boukhari vol. 4 livre 56, n° 791

    Rapporté par Abdoullah ibn Omar : J’ai entendu l’Envoyé d’Allah dire : « Les juifs vous combattront, et la victoire vous sera donnée sur eux, de sorte qu’une pierre dira : « O musulman, il y a un juif derrière moi, tue-le ! »

    Muslim livre 41 n° 6981

    Ibn Omar rapporte que l’Envoyé d’Alllah a dit : « Vous combattrez les juifs et cous les tuerez, jusqu’à ce que même une pierre dise : “Viens ici, musulman, il y a un juif, tue-le !” »

    Muslim livre 41 n° 6983

    Abdoullah ibn Omar rapporte que l’Envoyé d’Alllah a dit : « Vous et les juifs combattront les uns contre les autres jusqu’à ce qu’une pierre dise : “Musulman, il y a un juif ici derrière moi, viens le tuer !” »

    Muslim livre 41 n° 6984

    Abdoullah ibn Omar rapporte que l’Envoyé d’Alllah a dit : « Les juifs vous combattront et vous remporterez la victoire contre eux jusqu’à ce qu’une pierre dise : “Musulman, il y a ici un juif derrière moi, tue-le !” »

    Muslim livre 41 n° 6985

    Abou Houraira rapporte que l’Envoyé d’Allah a dit : « La dernière heure ne viendra pas sans que les musulmans aient combattu les juifs et que les musulmans les aient tués jusqu’à ce que les juifs se cachent eux-mêmes derrière une pierre ou un arbre et la pierre ou l’arbre dira : “Musulman, ou serviteur d’Allah, il y a un juif derrière moi, viens le tuer !” Mais l’arbre gharqad ne le dira pas, parce que c’est l’arbre des juifs. »

  • Saints Marcellin et Pierre

    La découverte des tombeaux des martyrs Marcellin et Pierre, en 1897, devrait inciter à l’humilité tous ceux qui ricanent devant des actes des martyrs manifestement inventés et racontant l’histoire de personnages dont rien ne prouve même l’existence.

    On a toujours célébré ce jour la mémoire de ces deux martyrs, comme en fait foi le martyrologe hiéronymien (qui n’est pas de saint Jérôme mais est le plus ancien que l’on ait) : Romæ, in cimiterio inter duas lauros, via Lavicana, milliario quarto, Marcellini presbyteri et Petri exorcistæ.

    Et comme en fait foi le canon de la messe, qui cite Marcellin et Pierre dans la prière Nobis quoque peccatoribus.

    Le martyrologe précise que le prêtre Marcellin et l’exorciste Pierre ont été enterrés dans la catacombe « Inter duas lauros » (entre les deux triomphes : lieu devenu la villa impériale de Constantin), au quatrième mille de la via Lavicana.

    Pierre, nous disait-on, avait été arrêté sous l’empereur Dioclétien à cause de sa foi, et il avait guéri la fille du directeur de la prison qui était possédée. Toute la famille se convertit, et alla voir le prêtre Marcellin qui les baptisa. Après avoir subi divers sévices, Marcellin et Pierre furent condamnés à avoir la tête tranchée.

    Or donc, au cours de fouilles menées en 1897, on découvrit la crypte des saints Marcellin et Pierre. On découvrit aussi que la crypte avait été débarrassée des cubicula et des galeries, de façon à dégager une chapelle autour des deux tombeaux dont on avait fait un autel. Et l’on découvrit aussi une des multiples inscriptions du pape Damase, mais celle-ci particulièrement précieuse, puisque le pape racontait ce que lui avait dit de vive voix le bourreau des deux martyrs :

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    O Marcellin, et toi aussi, ô Pierre, contemplez vos triomphes. Quand j’étais encore enfant, le bourreau lui-même me rapporta qu’il avait reçu l’ordre du cruel tyran de vous couper la tête au milieu d’une forêt, afin que personne ne pût ensuite connaître le lieu de votre sépulture. Vous, alors, de vos mains, purifiâtes votre tombe avec diligence. Cependant, après avoir reposé quelque temps ignorés dans la grotte purifiée par vous, vous daignâtes en avertir Lucilla, qui préféra déposer ici votre dépouille sacrée.

    Et la crypte est ornée de cette fresque où l’on voit le Christ avec saint Pierre (à sa gauche) et saint Paul (à sa droite), très reconnaissables, et en dessous l’Agneau de Dieu entouré de quatre saints, dont vraisemblablement Marcellin et Pierre :

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  • Dimanche après l’Ascension

    Dans l’évangile de ce dimanche Jésus annonce la Pentecôte : « Lorsque le Paraclet que je vous enverrai (…) sera venu… ». Et il annonce immédiatement les persécutions, et le martyre auquel s’exposeront les disciples quand ils rendront témoignage de lui.

    C’est ici, alors que nous sommes dans la gloire de l’Ascension et que nous attendons la manifestation de la gloire du Saint-Esprit, que le « témoignage » devient « martyre ». On sait que « martyre » était le mot grec qui voulait dire simplement « témoignage », jusqu’à ce que les chrétiens, par leur témoignage, le fassent passer en latin puis dans les autres langues dans le seul sens de mort violente infligée pour cause de foi au Christ.

    « L’Esprit de Vérité (…) rendra témoignage de moi, et vous aussi vous me rendrez témoignage. »

    Dans le camp des Hébreux il y avait la « tente du témoignage ». En ce temps-là le « martyrion » était la présence de Dieu. Quand Dieu descendait dans la tente il se rendait témoignage à lui-même par sa Nuée et sa Parole. Puis Dieu annonça un témoin, un « témoin fidèle dans les cieux », David éternel (psaume 88), un témoin qu’il donnera aux hommes pour les abreuver et les nourrir gratuitement, dans l’alliance éternelle promise à David (Isaïe 55).

    Et il est venu, il est descendu dans la chair, le « témoin fidèle et véridique qui est le principe de la création de Dieu » (Apocalypse 3,14). Il a témoigné jusqu’à la Croix. Son témoignage est le principe du martyre.

    Ressuscité des morts et monté aux cieux, il enverra d’auprès du Père l’Esprit de Vérité, qui lui rendra témoignage à son tour et pénétrera les apôtres pour qu’à leur tour ils rendent témoignage de lui : « témoignage » qui sera à la fois annonce de la Bonne Nouvelle et vocation au martyre, le martyre étant lui-même un éminent témoignage de la Bonne Nouvelle.

  • La bienheureuse Vierge Marie Reine

    Voici la fin de l’encyclique Ad cœli Reginam de Pie XII, instituant la fête de Marie Reine. Cela date de 1954 et les propos d’actualité le sont toujours…

    De longues et mûres réflexions Nous ayant persuadé que si cette vérité solidement démontrée [la royauté de Marie] était rendue plus resplendissante aux yeux de tous - comme une lampe qui brûle davantage quand elle est placée sur le candélabre - l'Eglise en recueillerait de grands avantages, par Notre autorité apostolique Nous décrétons et instituons la fête de Marie Reine, qui se célébrera chaque année dans le monde entier le 31 mai. Nous ordonnons également que, ce jour-là, on renouvelle la consécration du genre humain au Cœur Immaculé de la Bienheureuse Vierge Marie. C'est là, en effet, que repose le grand espoir de voir se lever une ère de bonheur où régneront la paix chrétienne et le triomphe de la religion.

    Que tous s'approchent donc avec une confiance plus grande qu'auparavant du trône de miséricorde et de grâce de notre Reine et Mère, pour demander le secours dans l'adversité, la lumière dans les ténèbres, le réconfort dans la douleur et les larmes ; qu'ils s'efforcent surtout de s'arracher à la servitude du péché et qu'ils offrent un hommage incessant, pénétré de la ferveur d'une dévotion filiale, à la royauté d'une telle Mère. Que ses Sanctuaires soient fréquentés et ses fêtes célébrées par la foule des fidèles ; que la pieuse couronne du Rosaire soit dans les mains de tous et que, pour chanter ses gloires, elle rassemble dans les églises, les maisons, les hôpitaux, les prisons, aussi bien de petits groupes que les grandes assemblées de fidèles. Que le nom de Marie, plus doux que le nectar, plus précieux que n'importe quelle gemme, soit l'objet des plus grands honneurs ; que personne ne prononce des blasphèmes impies, signe d'une âme corrompue, contre un nom qui brille d'une telle majesté ; qu'on n'ose même rien dire qui trahisse un manque de respect à son égard.

    Que tous s'efforcent selon leur condition de reproduire dans leur cœur et dans leur vie, avec un zèle vigilant et attentif, les grandes vertus de la Reine du Ciel, Notre Mère très aimante. Il s'ensuivra en effet que les chrétiens, en honorant et imitant une si grande Reine, se sentiront enfin vraiment frères et, bannissant l'envie et les désirs immodérés des richesses, développeront la charité sociale, respecteront les droits des pauvres et aimeront la paix. Que personne, donc, ne se croie fils de Marie, digne d'être accueilli sous sa puissante protection, si, à son exemple, il ne se montre doux, juste et chaste, et ne contribue avec amour à la vraie fraternité, soucieuse non de blesser et de nuire, mais d'aider et de consoler.

    En bien des régions du globe, des hommes sont injustement poursuivis pour leur profession de foi chrétienne et privés des droits humains et divins de la liberté ; pour écarter ces maux, les requêtes justifiées et les protestations répétées sont jusqu'à présent restées impuissantes. Veuille la puissante Souveraine des choses et des temps qui de son pied virginal sait réduire les violences tourner ses yeux de miséricorde dont l'éclat apporte le calme, éloigne les nuées et les tempêtes vers ses fils innocents et éprouvés ; qu'elle leur accorde à eux aussi de jouir enfin sans retard de la liberté qui leur est due, pour qu'ils puissent pratiquer ouvertement leur religion, et que, tout en servant la cause de l'Evangile, ils contribuent aussi par leur collaboration et l'exemple éclatant de leurs vertus au milieu des épreuves, à la force et au progrès de la cité terrestre.

    Nous pensons également que la Fête instituée par cette Lettre Encyclique afin que tous reconnaissent plus clairement et honorent avec plus de zèle l'empire clément et maternel de la Mère de Dieu, peut contribuer grandement à conserver, consolider et rendre perpétuelle la paix des peuples, menacée presque chaque jour par des événements inquiétants.

    N'est-Elle pas l'arc-en-ciel posé sur les nuées devant Dieu en signe d'alliance pacifique ? "Regarde l'arc et bénis celui qui l'a fait ; il est éclatant de splendeur ; il embrasse le ciel de son cercle radieux et les mains du Très-Haut l'ont tendu".

    Quiconque donc honore la Souveraine des Anges et des hommes - et que personne ne se croie exempté de ce tribut de reconnaissance et d'amour - l'invoque aussi comme la Reine très puissante, médiatrice de paix : qu'il respecte et détende la paix, qui n'est ni injustice impunie ni licence effrénée mais concorde bien ordonnée dans l'obéissance à la volonté de Dieu ; c'est à la conserver et à l'accroître que tendent les exhortations et les ordres maternels de la Vierge Marie.

    Vivement désireux que la Reine et Mère du peuple chrétien accueille ces vœux et réjouisse de sa paix la terre secouée par la haine et, après cet exil, nous montre à tous Jésus qui sera notre paix et notre joie pour l'éternité, à vous Vénérables Frères et à vos fidèles, Nous accordons de tout cœur, comme gage du secours du Dieu tout-puissant et comme preuve de notre affection, la Bénédiction Apostolique.

    Donné à Rome, près Saint-Pierre, en la fête de la Maternité de la Vierge Marie, le 11 octobre 1954, seizième année de Notre Pontificat.

  • Le record annuel des euthanasies en Belgique

    Selon les chiffres officiels, il y eu 1.807 euthanasies en Belgique l’an dernier. Soit 27% de plus qu’en 2012, année où il y en avait eu 25% de plus que l’année précédente…

    Et il ne s’agit que de la moitié du nombre réel d’euthanasies dans le pays, selon les membres de la Commission de contrôle qui ne contrôle que ce que l’on veut bien lui donner à contrôler.

  • « What did you expect ? »

    Vous vous attendiez à quoi ? C’est au slogan de cette publicité de Schweppes que je pense en lisant les réactions justement indignées au refus de la Commission européenne de prendre en compte la pétition « Un de nous ».

    Et l’on aura remarqué avec quel mépris la Commission répond qu’elle ne tiendra pas compte de ce que pensent 2 millions d’Européens.

    Ceux qui avaient le privilège de lire Daoudal Hebdo se souviennent peut-être que j’avais suivi de près la très longue, très laborieuse et néanmoins très rocambolesque et gaguesque fabrication des règles de la méchante farce intitulée « initiative citoyenne européenne ». J’avais montré alors comment la Commission européenne avait bordé l’affaire, multipliant les obstacles pour qu’il soit extrêmement difficile d’aller jusqu’au bout d’une telle « initiative », et qu’elle ne puisse pas être suivie d’effet si elle n’est pas dans la ligne de la pensée unique européenne. Ceci étant explicite dans les règles du machin, et c’est pourquoi un recours devant la Cour européenne de Justice est voué à l’échec : il ne faut pas prendre les dictateurs de l’UE pour des imbéciles.

    What did you expect ?

  • Sinistre record en Irak

    Les attentats ont fait 74 morts mercredi en Irak. Un record depuis sept mois. En un an il y a eu plus de 4.000 morts. Dans l’indifférence générale. Ce n’est pourtant pas si loin de la Syrie…

  • Vers la démocratie en Libye

    Contrairement à l’Egypte, la Libye n’a pas encore achevé sa transition pleinement démocratique.

    Ou alors c’est un trop plein de démocratie. Car il y a aujourd’hui deux gouvernements à Tripoli, sans compter la province quasi sécessionniste de Cyrénaïque et le bazar complet dans le sud.

    Deux gouvernements, à savoir celui du nouveau Premier ministre Ahmed Miitig, choisi dans des conditions pas claires, mais avec  l’aval des islamistes, et celui d’Abdallah al-Theni qui ne veut pas laisser la place tant que la « Justice » n’aura pas décidé qui est le vrai Premier ministre.

    Pendant ce temps-là le général Khalifa Haftar, auquel s’est rallié une partie de l’armée, ne reconnaît ni l’un ni l’autre, et il exige la formation d'un "Conseil présidentiel" chargé de conduire une nouvelle période de transition. En attendant il attaque les milices islamistes du côté de Benghazi, y compris par des frappes aériennes…

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    (Le général Haftar, qui devrait bientôt, comme on le voit, devenir démocratiquement le président libyen, est un ancien bras droit de Kadhafi; qui a ensuite vécu longtemps aux Etats-Unis...)