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Dimanche après l’Ascension

Dans l’évangile de ce dimanche Jésus annonce la Pentecôte : « Lorsque le Paraclet que je vous enverrai (…) sera venu… ». Et il annonce immédiatement les persécutions, et le martyre auquel s’exposeront les disciples quand ils rendront témoignage de lui.

C’est ici, alors que nous sommes dans la gloire de l’Ascension et que nous attendons la manifestation de la gloire du Saint-Esprit, que le « témoignage » devient « martyre ». On sait que « martyre » était le mot grec qui voulait dire simplement « témoignage », jusqu’à ce que les chrétiens, par leur témoignage, le fassent passer en latin puis dans les autres langues dans le seul sens de mort violente infligée pour cause de foi au Christ.

« L’Esprit de Vérité (…) rendra témoignage de moi, et vous aussi vous me rendrez témoignage. »

Dans le camp des Hébreux il y avait la « tente du témoignage ». En ce temps-là le « martyrion » était la présence de Dieu. Quand Dieu descendait dans la tente il se rendait témoignage à lui-même par sa Nuée et sa Parole. Puis Dieu annonça un témoin, un « témoin fidèle dans les cieux », David éternel (psaume 88), un témoin qu’il donnera aux hommes pour les abreuver et les nourrir gratuitement, dans l’alliance éternelle promise à David (Isaïe 55).

Et il est venu, il est descendu dans la chair, le « témoin fidèle et véridique qui est le principe de la création de Dieu » (Apocalypse 3,14). Il a témoigné jusqu’à la Croix. Son témoignage est le principe du martyre.

Ressuscité des morts et monté aux cieux, il enverra d’auprès du Père l’Esprit de Vérité, qui lui rendra témoignage à son tour et pénétrera les apôtres pour qu’à leur tour ils rendent témoignage de lui : « témoignage » qui sera à la fois annonce de la Bonne Nouvelle et vocation au martyre, le martyre étant lui-même un éminent témoignage de la Bonne Nouvelle.

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