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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1388

  • La Corée du Nord traque ses chrétiens en Chine

    Depuis la mi-avril, les agents du régime de Corée du Nord ont accentué leurs recherches de ressortissants nord-coréens qui sont sur le territoire chinois dans le but de rencontrer des chrétiens pour apprendre le christianisme. Des employés des consulats sont désormais spécifiquement chargés de cette traque. Jusqu’ici ils avaient des listes de noms, désormais ils ont des photos. Pour les arrêter. Il s’agit d’un ordre personnel du « maréchal » King Jong-un, qui n’admet d’autre culte que celui de sa famille.

    Cette initiative montre que les voyages en Chine de nombreux Nord-Coréens (qui y rencontrent des missionnaires de Corée du Sud) commence à poser un sérieux problème aux autorités de Pyongyang.

  • Un signe de contradiction

    Une trentaine de juifs dits « ultra-orthodoxes », dont un député du Likoud (le parti du Premier ministre Netanyahou) ont occupé le Cénacle hier et en ont chassé les pèlerins chrétiens qui s’y pressent en ces jours de Pentecôte.

    C’était semble-t-il une sorte d’acte de représailles parce que la veille des chrétiens avaient osé prier au rez-de-chaussée, sur la « tombe du roi David » (après avoir payé leur ticket d’entrée…). Or que des chrétiens prient sur la tombe supposée du roi David serait un blasphème pour les juifs…

    C’est surtout un rappel que le Cénacle ne doit pas être rendu aux chrétiens, comme il en fut parfois question. Le gouvernement a rappelé que le statu quo demeurait, mais la messe qu’a pu y célébrer François a déchaîné les passions, et les manifestations. Normalement les chrétiens n’ont le droit de célébrer la messe au Cénacle que le jeudi saint et le jour de la Pentecôte.

    Il y avait eu un incendie criminel dans la chapelle de l’abbaye de la Dormition, juste à côté du Cénacle, juste après la messe du pape. Il y a fréquemment des graffiti antichrétiens aux abords du Cénacle.

  • Mardi de la Pentecôte

    Ce jour est l’un des quatre jours de l’année où l’évangile parle du « bon pasteur ». Pourquoi en cette semaine de la Pentecôte ? L’explication habituelle est que cet évangile s’adresse d’abord aux nouveaux baptisés. De fait la Vigile de la Pentecôte, qui était autrefois presque identique à celle de Pâques, était également une nuit de baptêmes, et la liturgie de l’octave de le Pentecôte fait de nombreuses allusions au baptême et aux néophytes. Ainsi, l’évangile du bon pasteur avertit les nouveaux baptisés de se garder des « voleurs », des « brigands » et des « étrangers » qui veulent se faire passer pour des bergers : il s’agit des hérésiarques et des chefs de sectes. Que le baptisé veille à rester dans le troupeau catholique sous la conduite des pasteurs légitimes.

    Il serait logique toutefois que l’évangile en ce jour nous parle aussi du Saint-Esprit. Dom Pius Parsch suggère que le Bon Pasteur, ici, c’est le Saint-Esprit : Jésus le bon Pasteur est monté au Ciel et il nous a envoyé le Paraclet, le Consolateur, qui est aussi le guide de l’Eglise, donc le Bon Pasteur, qui veillera à ce que les brebis aient la vie et l’aient en abondance.

    Tout ce qui est à une personne divine appartient aux deux autres personnes, donc effectivement le Saint-Esprit peut être qualifié de Bon Pasteur après la Pentecôte.

    Saint Augustin, quant à lui, avait trouvé une autre solution. S’agit-il d’un sermon d’un jour après la Pentecôte ? On n’en sait rien. Toujours est-il que dans le sermon qu’il a inclus dans son Traité sur l’évangile de saint Jean, il explique pourquoi on peut voir le Saint-Esprit dans le portier.

    D’abord il explique magnifiquement comment Jésus est à la fois la porte, le portier et le pasteur. Il ajoute que Jésus est aussi la brebis (qu’on mène à l’abattoir), l’agneau (immolé), le lion (de Juda)… et la pierre sur laquelle est assis le pasteur.

    Il revient à la question de la porte et du portier, pour montrer qu’il n’y aucune difficulté à reconnaître que le portier qui ouvre la porte est Jésus qui s’ouvre lui-même pour se faire connaître. Il poursuit :

    « Inutile de chercher une autre explication; je ne vois à cela aucune nécessité, mais peut-être en aurais-tu la volonté ; si tel est ton désir, ne divague pas, ne cherche pas en dehors de la Trinité. Veux-tu qu’une personne différente de la seconde soit le portier? Suppose que c’est le Saint-Esprit : certainement, il ne dédaignera pas d’être le portier, puisque le Fils n’a pas dédaigné d’être la porte. Regarde donc le Saint-Esprit comme étant le portier; parlant du Saint-Esprit à ses disciples, le Sauveur lui-même a dit : “Il vous enseignera « toute vérité.” Qui est la Porte ? Le Christ. Qu’est-ce que le Christ ? La Vérité. Qui est-ce qui ouvre la porte, sinon Celui qui enseigne toute vérité ? »

  • Pour Juncker, les carottes sont cuites

    Le Premier ministre italien Matteo Renzi a déclaré hier à Naples : « Le PPE veut pousser Juncker ? Très bien ! Mais qu’est-ce que Juncker a l’intention de faire les cinq prochaines années ? Quelqu’un qui veut poursuivre les politiques des cinq dernières années n’aura pas notre soutien. »

    Sans les 29 voix dont dispose l’Italie, Jean-Claude Juncker ne peut pas se faire élire président de la Commission européenne. Car les opposants déclarés ont déjà 71 voix, et la minorité de blocage est de 92 voix.

     

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    Un étrange mini-sommet se tient aujourd’hui et demain en Suède, à l’invitation du Premier ministre suédois Fredrick Reinfeldt. Avec David Cameron, Angela Merkel, Mark Rutte (le Premier ministre néerlandais). Cette rencontre est qualifiée par les commentateurs de « sommet anti-Juncker », alors que Angela Merkel ne fait pas partie des opposants déclarés à Juncker…

    Ce que l’on doit surtout retenir, c’est que c’est la première fois dans l’histoire de la « construction européenne » que le choix du président de la Commission européenne ne fait pas l’objet d’un consensus entre tous les Etats membres. Il y a vraiment de l’eau dans le gaz européen, et c’est une bonne nouvelle.

  • 126 piétons verbalisés en 45 minutes

    C’est le record établi mercredi et jeudi derniers par la police municipale de Saint-Etienne qui faisait la chasse aux citoyens qui osaient traverser en dehors des clous…

    L’opération « n’a pas toujours été bien reçue par les personnes au profit desquelles elle a été organisée », reconnaît une source policière. On se demande bien pourquoi… Quant au profit, il semble qu’il y ait erreur sur le bénéficiaire…

    Mais, avis aux Stéphanois, demain mardi, on remet ça…

    Car la France est ce pays de cocagne où la seule délinquance qui subsiste est celle des piétons qui se croient libres…

  • La faute politique

    « On fera une fournée la prochaine fois. »

    Force est de constater que les boulangers n’ont pas réagi à la dernière provocation antimitrons de Jean-Marie Le Pen. Pourtant le Figaro venait de nous avertir que les boulangers sont les nouvelles cibles de délinquants hyperviolents.

    Mais la vraie phrase politique de la nouvelle polémique est la réponse de Jean-Marie Le Pen à la réaction de sa fille :

    « Je considère que la faute politique, ce sont ceux qui se sont alignés sur la pensée unique et qui voulaient ressembler aux autres partis politiques. Je crois que ce sont eux qui ont fait une faute politique, pas moi. »

    Malheureusement, c’est bien Jean-Marie Le Pen qui a mis sa fille aux commandes, et avec elle le favori de sa fille qu’il connaissait parfaitement.

  • Citation

    « La véritable paix suppose un courage qui dépasse celui de la guerre. »

    Ernst Jünger, La Paix, 1946.

  • La capacité de surprendre

    A la rubrique « nos valeurs » de KIA, le fabricant coréen de voitures, on peut lire : « La promesse de la marque KIA est le Pouvoir de Surprendre » (majuscules et gras dans le texte). Et la tirade sur les valeurs se termine ainsi : « Optimisme dans notre capacité à surprendre et à gagner. »

    En 2009, dans son baromètre annuel des marques, Leo Burnett, agence mondiale de publicité, « s'est attaqué au courage des marques en notant leur capacité à surprendre, mobiliser, s'engager et agir ». Le numéro 1 est Google. Mais d’autres marques « savent aussi se distinguer, notamment par leur capacité à surprendre les consommateurs. Les têtes de liste sont Coca-Cola et Neuf Cegetel, suivies de MMA et Alice. »

    On remarquera que Neuf Cegetel, qui avait alors quatre ans d’existence, allait disparaître cette même année 2009, et que la marque italienne Alice est devenue en France une sous-marque de Free dont on ne parle plus.

    Ainsi va le marketing. La capacité à surprendre est une valeur fondamentale pour qui veut vendre ses produits à très grande échelle, mais cela peut être éphémère, car la capacité à surprendre, en soi, ne suffit pas. Ce qui compte, au fond et sur la durée, n’est pas ce qu’il y a sur l’emballage, mais ce qu’il y a dedans.

    Maintenant, voici ce qu’a dit François lors du Regina Cæli de la Pentecôte :

    « Attention ! Si l’Eglise est vivante, elle doit toujours surprendre. C’est le propre de l’Eglise vivante que de surprendre. Une Eglise qui n’a pas la capacité de surprendre est une Eglise faible, malade, mourante et elle doit être hospitalisée dans un service de réanimation au plus vite ! »

    J’avoue que si je comprends le propos de KIA et de Leo Burnett, je ne comprends pas celui du pape. Que vend-il ainsi ? Quel produit de consommation ? Qu’est-ce c’est que cette « Eglise vivante » dont il parle ?

    L’Eglise vivante, c’est sa mère. C’est ma mère. Mais qui peut ainsi parler de sa mère ? Qui peut dire que sa mère doit surprendre, et que si elle ne surprend plus c’est qu’elle est à l’agonie ?

    L’Eglise vivante, c’est le Corps du Christ, dont « nous sommes les membres, formés de sa chair et de ses os » (Ephésiens 5, 30). Le Corps vivant du Christ ressuscité qui siège à la droite du Père et qui a envoyé le Saint-Esprit pour vivifier le Corps. Qui peut oser dire que ce Corps pourrait être faible, malade et mourant ?

    L’Eglise vivante, c’est l’épouse du Christ, issue de son Cœur ouvert sur la Croix comme Eve était issue du flanc d’Adam, c’est l’Epouse pour laquelle « le Christ s’est livré lui-même » afin de « la sanctifier après l’avoir purifiée par un baptême d’eau dans la parole de vie pour que lui-même se la présente comme une Eglise glorieuse, n'ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et immaculée » (Ephésiens 5, 25-27) Le plus beau portrait que l’Ecriture nous donne de l’Eglise, c’est le Cantique des cantiques. C’est l’Epouse sans tache ni ride, toujours jeune, d’une beauté éclatante, pleine d’un amour toujours jaillissant et débordant, qui n’aspire qu’à l’union avec son Epoux. Certes, comme elle est néanmoins sur terre, elle porte la trace du péché des hommes et les stigmates des persécutions. Toutefois, « je suis noire mais belle », affirme-t-elle, et si les brûlures du soleil du temps l’ont brunie, elle reste bien en effet la plus belle, et d’une vigueur dépourvue de toute faiblesse, et d’un amour fort comme la mort, qui vainc la mort.

    L’Eglise surprend toujours, parce qu’elle a les paroles de la vie éternelle, et parce que la sainte Ecriture est toujours nouvelle pour qui la lit avec foi et amour. Comme l’Epouse du Cantique est toujours nouvelle et surprenante (ce n’est pas pour rien qu’en dehors des évangiles c’est le livre qui a été le plus commenté). Rien ne peut faire qu’il en soit autrement, et que l’Eglise puisse devenir « faible, malade, mourante ».

    Le Catéchisme dit à propos de l’Eglise :

    « C’est uniquement avec les yeux de la foi que l’on peut voir en sa réalité visible en même temps une réalité spirituelle, porteuse de vie divine. »

    Cette réalité spirituelle porteuse de vie divine exclut que l’Eglise puisse être « faible, malade, mourante ». Mais il y faut les yeux de la foi.

    Addendum.

    Propos de François le 16 juin:

     

    « Notre mère l’Eglise est un peu vieille. Ce n’est pas une grand-mère, mais on doit la rajeunir. Pas en allant voir un chirurgien esthétique, mais en lui donnant des enfants. (…) Si l’Eglise n’est pas mère, c’est pas beau à dire mais c’est qu’elle devient une « vieille fille », elle devient vraiment une « vieille fille » ! C’est comme ça : elle n’est pas féconde ! »

     

    Comment un pape peut-il parler ainsi de l’Eglise ?

     

  • Lundi de Pentecôte

    Le sublime commentaire de saint Augustin sur l’évangile du jour, qui traite en quelque sorte du premier effet du Saint-Esprit.

    Le médecin vient guérir le malade, autant qu’il est en lui. Celui qui refuse d’observer les prescriptions du médecin se donne à lui-même la mort. Le Sauveur est venu dans le monde. Pourquoi a-t-il été appelé Sauveur du monde, sinon parce qu’il est venu pour sauver le monde et non pour le juger ? Tu ne veux pas être sauvé par lui, tu seras jugé par l’effet de ta volonté même. Que dis-je, tu seras jugé ? Écoute ce qu’il dit : « Celui qui croit en lui n’est point jugé, mais qui ne croit point » ; que penses-tu qu’il va dire ? qu’il sera jugé ? Voici ce qu’il ajoute : « Il est déjà condamné. » Le jugement n’a pas encore été publié, et déjà la sentence est prononcée.

    Le Seigneur connaît ceux qui sont à lui, il connaît ceux qui doivent demeurer pour la couronne, ceux qui doivent demeurer pour les flammes. Il connaît dans son aire le froment, il connaît aussi la paille ; il connaît le bon grain, il distingue aussi l’ivraie. « Celui qui ne croit pas est déjà jugé. » Pourquoi ? « Parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.

    Or, voici la cause de ce jugement, c’est que la lumière est venue dans le monde et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière : leurs œuvres en effet étaient mauvaises. » Mes frères, quels sont ceux dont les œuvres ont été trouvées bonnes par le Seigneur ? Il n’y en a pas. Il a trouvé leurs œuvres à tous, mauvaises.

    Comment donc quelques-uns ont-ils agi selon la vérité et sont-ils venus à la lumière ? Car c’est ce que dit la suite : « Celui qui accomplit la vérité vient à la lumière. »

    « Les hommes, dit le Seigneur, ont mieux aimé les ténèbres que la lumière. » Là se trouve la force du raisonnement. Il en est beaucoup, en effet, qui ont aimé leurs péchés, il en est beaucoup qui les ont confessés ; celui qui confesse ses péchés et s’en accuse, agit conjointement avec Dieu. Dieu accuse tes péchés ; si toi aussi tu les accuses, tu te joins à Dieu. L’homme et le pécheur sont comme deux choses distinctes. Tu m’entends nommer l’homme, il est l’ouvrage de Dieu ; tu m’entends nommer le pécheur, il est l’ouvrage de l’homme. Détruis ce que tu as fait, afin que Dieu sauve ce qu’il a fait lui-même. Il faut que tu haïsses en toi ton œuvre, et que tu aimes en toi l’œuvre de Dieu. Lorsque ce que tu as fait aura commencé à te déplaire, l’accusation du mal que tu as commis sera le commencement de tes bonnes œuvres. Le commencement des bonnes œuvres, c’est l’aveu des œuvres mauvaises.

  • Pentecôte

    Ce qui suit est la séquence (longtemps attribuée à Robert le Pieux, mais qui est de Nokter), qui figurait dans les missels romains-français avant d’être supplantée par Veni sancte Spiritus (sans doute d’Etienne Langton, ou d’Innocent III), qui fut choisie pour le missel de saint Pie V. On peut entendre ici cette ancienne séquence.

    Sancti Spiritus
    adsit nobis gratia

    Que la grâce du Saint-Esprit nous assiste

    Quæ corda nostra
    sibi faciat
    habitaculum

    Quelle fasse de nos cœurs sa demeure

    Expulsis inde
    cunctis vitiis
    spiritalibus

    Après en avoir expulsé tous les vices de l’esprit

    Spiritus alme
    illustrator hominum [ou : omnium]

    Esprit bienfaisant qui éclaires les hommes [toutes choses]

    Horridas
    nostræ mentis
    purga tenebras

    Dissipe les affreuses ténèbres de notre âme

    Amator
    sancte sensatorum
    semper cogitatuum

    Saint Ami des pensées toujours sages

    Infunde
    unctionem tuam
    clemens nostris sensibus

    Répands avec clémence ton onction sur nos âmes

    Tu purificator
    omnium flagitiorum
    Spiritus

    O Esprit purificateur de toute turpitude

    Purifica nostri
    oculum interioris
    hominis

    Purifie en nous l’œil de l’homme intérieur

    Ut videri
    supremus Genitor
    possit a nobis

    Afin que nous puissions contempler le suprême Géniteur

    Mundi cordis
    quem soli cernere
    possunt oculi

    Que seuls peuvent voir les yeux d’un cœur pur

    Prophetas tu inspirasti
    ut præconia Christi
    præcinuissent inclyta

    Tu as inspiré les Prophètes pour qu’ils prédisent les actions éclatantes du Christ

    Apostolos confortasti
    ut trophæum Christi
    per totum mundum veherent

    Tu as fortifié les Apôtres pour qu’ils portent le trophée du Christ dans le monde entier

    Quando machinam
    per Verbum suum
    fecit Deus
    cæli, terrae, marium [ou : maris]

    Quand par son Verbe Dieu fit la machine du ciel, de la terre, des mers [de la mer]

    Tu super aquas
    foturus eas
    numen tuum
    expandisti, Spiritus

    C’est Toi qui as répandu ta divinité sur les eaux pour les féconder, ô Esprit

    Tu animabus
    vivificandis
    aquas fecundas

    C’est Toi qui, pour vivifier les âmes, rendis les eaux fécondes

    Tu aspirando
    das spiritales
    esse homines

    C’est Toi qui par ton souffle fis des hommes des êtres spirituels

    Tu divisum
    per linguas
    mundum et ritus
    adunasti, Domine [ou : Spiritus]

    C’est Toi, Seigneur [Esprit] qui as réuni le monde divisé par les langues et les religions

    Idolatras
    ad cultum
    Dei revocas
    magistrorum optime

    O le meilleur des maîtres, Tu ramènes les idolâtres au culte de Dieu

    Ergo nos
    supplicantes tibi
    exaudi propitius,
    Sancte Spiritus

    Aussi sois-nous propice et exauce nos supplications, ô Saint Esprit

    Sine quo
    preces omnes cassæ
    creduntur et indignæ
    Dei auribus

    Sans qui toutes les prières sont tenues pour vaines et indignes des oreilles de Dieu

    Tu, qui omnium
    sæculorum sanctos
    tui numinis
    docuisti instinctu
    amplectendo Spiritus

    Toi qui par ton divin embrassement a enseigné les saints de tous les siècles, ô Esprit

    Ipse, hodie
    apostolos Christi
    donans munere
    insolito et cunctis
    inaudito sæculis

    En faisant aujourd’hui de toi-même aux Apôtres du Christ un présent insolite et inconnu de tous les siècles

    Hunc diem gloriosum
    fecisti. [Amen.]

    Tu as rendu ce jour glorieux. [Amen.]