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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1229

  • Surenchère dhimmie

    David Cameron a présenté ses vœux aux musulmans pour le ramadan, comme il le fait chaque année, par un message vidéo. Mais cette année il y va encore plus fort dans le lèche-babouches , et d’une façon injurieuse pour les chrétiens :

    « Alors que des familles entières sont unies dans l’observation du jeûne et la contemplation, les valeurs musulmanes, ces valeurs britanniques, nous rappellent combien il est essentiel de privilégier la communauté, la famille et de promouvoir l’esprit d’entraide, de fraternité ainsi que la charité », s’est-il félicité, en reconnaissant que les sujets musulmans de Sa Gracieuse Majesté s’illustrent par des actions de bienfaisance qui en font incontestablement les premiers bons samaritains du royaume.

    « On peut l’observer tous les jours, les musulmans forment le groupe de foi le plus généreux et altruiste du pays, et ils le prouvent chaque année davantage, au moment  de l'accomplissement du devoir sacré de la Zakat. »

  • Codex amiatinus

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    J’apprends par le blog New Liturgical Movement que sera exposé à la Bibliothèque laurentienne de Florence (au sein du monastère Saint-Laurent), du 29 juin au 3 octobre, le Codex Amiatinus, qui est le plus ancien et le meilleur manuscrit de l’ensemble de la Vulgate.

    Les visiteurs pourront compulser un fac-simile numérique.

    On espère que ce fac-simile sera mis en ligne, comme l’est celui du Codex Vaticanus (l’un des deux plus grands manuscrits de la Bible grecque).

  • Art jésuite ?

    Après la publication par l’Espresso de l’encyclique Laudato si’, le P. Lombardi s.j. s’était empressé de déclarer que ce texte « n’est pas le texte final ».

    On pouvait sans craindre de se tromper affirmer que c’était bel et bien le texte final, et que le P. Lombardi s.j. tentait de faire croire le contraire pour que l’on n’aille pas lire l’encyclique avant sa présentation officielle.

    Qu’en est-il ?

    Sandro Magister a relevé deux micro-différences, toutes deux à l’extrême fin, dans l’appendice qui présente deux prières, une pour tous ceux qui croient en un Dieu créateur, une pour les catholiques… La première commence par « Dieu tout puissant » au lieu de « Seigneur Très-Haut » ; dans la seconde les mots « père des pauvres » sont remplacés par « O Dieu des pauvres ».

    Voilà. L’honneur du P. Lombardi s.j. est sauf. Il n’a pas menti…

    On remarquera aussi que dans la lettre par laquelle il retire son accréditation à Sandro Magister, le P. Lombardi s.j. lui reproche d’avoir publié une « bozza » de l’encyclique. Là, c’est très subtil. « Bozza », cela peut vouloir dire « ébauche » - et c’est ainsi que certains journalistes l’ont traduit ; ou « épreuve ». Bien sûr le P. Lombardi s.j. pensait à « épreuve »…

  • Les applaudissements du monde

    « Je salue l’encyclique de Sa Sainteté le Pape François, et admire profondément la décision du Pape de plaider – clairement, puissamment, et avec l’autorité morale de sa position, pour une action sur le changement climatique mondial. »
    Barack Obama

    « A l’heure où la France se prépare à accueillir les négociations climatiques, je tiens à saluer cet appel à l’opinion publique mondiale comme à ses Gouvernants. Je forme le vœu que la voix particulière du Pape François soit entendue sur tous les continents, au-delà des seuls croyants »
    François Hollande

    « La nouvelle encyclique "Laudato si'" du pape François est un document de haute portée morale et d’un intérêt culturel et social extraordinaire. »
    Sergio Mattarella, président de la République italienne

    « Un geste sans précédent, une contribution importante pour le succès de la COP21. »
    Laurent Fabius

    « L'encyclique de Sa Sainteté le pape est un événement considérable et décisif. Elle développe une vue globale des enjeux et souligne l'urgence absolue à soutenir financièrement les pays d'ores et déjà victimes du dérèglement climatique. »
    Jean-Louis Borloo

    « J’accueille le soutien de ce texte puissant, exigeant, dans ce moment déterminant, où rien n’est acquis, comme une contribution inespérée et magnifique. » « Cette encyclique donne à l’écologie ses lettres de noblesse. »
    Nicolas Hulot

    « Le CCFD-Terre Solidaire se réjouit de la parution de l’encyclique Laudato si du pape François sur l’écologie intégrale, présentée ce jeudi 18 juin à Rome. La parole du pape conforte l’action et la mobilisation du CCFD-Terre Solidaire et de ses partenaires des pays du sud, pour lier l’écologie à la lutte contre la pauvreté, pointer les responsabilités des Etats et des acteurs économiques, et inciter chacun à se mobiliser. »
    CCFD

    « L’encyclique tire une sonnette d’alarme qui ne résonne pas seulement auprès des catholiques, mais aussi des autres habitants de la planète. La science et la religion s’entendent sur un point : "il faut agir maintenant". »
    Achim Steiner, directeur exécutif du programme de l’ONU pour l’environnement

    « Je félicite le pape pour son grand leadership moral et éthique. Nous avons besoin encore plus d’un tel leadership inspiré. Le trouverons-nous au sommet de Paris sur le climat ? »
    Kofi Anan

    « Je suis très reconnaissante au pape François pour sa prise de position sur cette question. Le langage clair de cette encyclique et sa profondeur de pensée offrent des impulsions qui auront un effet bien au-delà du monde catholique. L’encyclique est une incitation pour tous à prendre des mesures dédiées à la protection de l’environnement et le climat. J’espère que ses arguments convaincront en particulier ces cercles conservateurs qui minimisent l’énorme effet de bouleversement du changement climatique. Ce sont les pauvres qui payent d’abord et avant tout la facture de la destruction de l’environnement et du changement climatique. Nous devons peu à peu sortir des combustibles fossiles. Je suis très heureuse que le pape François partage cette préoccupation. »
    Barbara Hendricks, ministre allemande de l’Environnement

    « Très peu de gens voient l'environnement comme une question morale. Cette encyclique a, espérons-le, une chance de changer cela. Avez-vous déjà vu dans votre vie un tel intérêt pour un obscur document ? C’est stupéfiant. C’est remarquable. Je ne pense pas que les gens vont la prendre en disant : c’est du déjà vu. »
    Anthony Annett, conseiller pour le changement climatique de l’Institut de la Terre, Université de Columbia

    *

    Οὐαὶ ὅταν καλῶς ὑμᾶς εἴπωσιν οἱ ἄνθρωποι: κατὰ ταῦτα γὰρ ἐποίουν τοῖς ψευδοπροφήταις οἱ πατέρες αὐτῶν.

    Væ cum benedixerint vobis homines : secundum hæc enim faciebant pseudoprophetis patres eorum.

    Malheur à vous quand les hommes diront du bien de vous : car c’est ainsi qu’agirent leurs pères à l’égard des faux prophètes !

    Luc 6, 26

  • Sainte Julienne Falconieri

    L’office est le commun des vierges, sauf l’hymne des matines et des vêpres qui est propre :

    Cæléstis Agni núptias,
    O Iuliána, dum petis,
    Domum patérnam déseris,
    Chorúmque ducis Vírginum.

    O Julienne, puisque tu désires
    les noces de l’Agneau céleste,
    tu laisses la maison paternelle,
    et tu conduis un chœur de Vierges.

    Sponsúmque suffíxum cruci
    Noctes diésque dum gemis,
    Dolóris icta cúspide
    Sponsi refers imáginem.

    Tandis que tu gémis jour et nuit
    sur ton Époux attaché à la Croix,
    un glaive de douleur te blesse :
    tu reproduis l’image de l’Époux.

    Quin septifórmi vúlnere
    Fles ad genu Deíparæ :
    Sed crescit infúsa fletu,
    Flammásque tollit cáritas.

    Aux genoux de la Mère de Dieu,
    tu pleures ses sept blessures :
    mais arrosée de larmes,
    ton amour croît et s’enflamme.

    Hinc morte fessam próxima
    Non usitáto te modo
    Solátur et nutrit Deus,
    Dapem supérnam pórrigens.

    Quand la mort prochaine t’épuise,
    d’une manière extraordinaire,
    Dieu te console et nourrit
    te donnant le pain d’en-haut.

    Ætérne rerum Cónditor,
    Ætérne Fili par Patri,
    Et par utríque Spíritus,
    Soli tibi sit glória. Amen.

    Éternel Créateur des choses,
    Fils éternel égal au Père,
    Esprit égal à tous deux,
    Gloire à vous seul. Ainsi-soit-il.

  • Bonus chrétien

    Vous avez aimé

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    Vous adorerez

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    (Affiche officielle, sur le site du Vatican)

  • Hindous radicaux

    Le Hindu Janajagruti Samiti (HJS), comité pour la renaissance hindoue, a tenu sa 4e « convention hindoue de toute l’Inde » du 11 au 17 juin.

    Dans une « résolution officielle », la convention demande l’interdiction des écoles chrétiennes dans tout le pays.

    Le HJS est un groupe extrémiste, mais il est lié au RSS (Rashtriya Swayamsevak Sangh) qui est la plus grande ONG du monde (entre 5 et 6 millions de membres), à peine moins fanatique, et qui soutient l’actuel Premier ministre, Narendra Modi, membre du principal parti hindouiste nationaliste.

  • Une église victime d'un incendie en Israël

    Deux pièces des locaux entourant l'église catholique de Tabgha, à 3 km de Capharnaüm, ont été ravagées par un incendie criminel la nuit dernière.

    Cette église, haut lieu de Galilée, est connue comme l’église « du miracle de la multiplication des pains et des poissons », car elle est construite sur le lieu supposé de l’un de ces miracles.

    Un moine bénédictin et un jeune bénévole ont été gravement intoxiqué par la fumée et ont dû être hospitalisés d’urgence.

    Sur les murs ont été retrouvées des inscriptions en hébreu : le passage d’une prière récitée trois fois par jour par les juifs pratiquants, dans laquelle il est demandé à Dieu d’anéantir les idoles et les païens (dixit Fides).

  • L’« encyclique »

    A la lecture de l’« encyclique », on peut d’abord croire à une blague. Comme on le voyait déjà avec l’extrait annonçant l’imminente apocalypse écologique par le réchauffement climatique, toute une partie du texte ressemble à un pastiche d’un texte du Club de Rome des années 60, remis au goût du jour façon GIEC. Sans doute cette partie est-elle écrite par le tout nouvel académicien pontifical Schellnhuber. Lequel se dit précisément toujours membre du Club de Rome (je ne savais pas que ça existait encore).

    Puis il y a une partie qui est un pastiche, mais laborieux celui-là, des programmes des partis écolos. Ou plutôt des documents internes de ces partis, tendance intello. L’auteur de cette partie paraît beaucoup broder sur un livre de Romano Guardini de 1950, intitulé La fin des temps modernes. C’est long, ennuyeux, prétentieux et jargonnant. Exemple :

    Le problème fondamental est autre, encore plus profond: la manière dont l’humanité a, de fait, assumé la technologie et son développement avec un paradigme homogène et unidimensionnel. Une conception du sujet y est mise en relief qui, progressivement, dans le processus logique et rationnel, embrasse et ainsi possède l’objet qui se trouve à l’extérieur. Ce sujet se déploie dans l’élaboration de la méthode scientifique avec son expérimentation, qui est déjà explicitement une technique de possession, de domination et de transformation.

    Ces deux pastiches sont saupoudrés de façon aléatoire et parcimonieuse de références plus ou moins chrétiennes. Le tout se poursuit par une leçon de morale au ras des pâquerettes : ne cuisinez pas plus que ce vous pouvez manger, éteignez la lumière, évitez le plastique, utilisez les transports publics, etc. Avec une perle : « Si une personne a l’habitude de se couvrir un peu au lieu d’allumer le chauffage, alors que sa situation économique lui permettrait de consommer et de dépenser plus, cela suppose qu’elle a intégré des convictions et des sentiments favorables à la préservation de l’environnement. » L’auteur n’imagine même pas qu’on puisse se chauffer par des énergies renouvelables, ou qu’on puisse avoir des pulls anti-écologiques, fabriqués à l’autre bout de la planète par des « exclus » exploités… Enfin viennent quelques vraies considérations chrétiennes, d’un style tout différent. Donc ce ne doit pas être un canular. On est censé croire que c’est une vraie encyclique.

    Il en ressort que l’homme des pays riches est responsable du réchauffement climatique qui fait peser une menace imminente sur la planète, car « les prévisions catastrophistes ne peuvent plus être considérées avec mépris ni ironie (…) Le rythme de consommation, de gaspillage et de détérioration de l’environnement a dépassé les possibilités de la planète ». Dépassé, comme le coma du même nom.

    On peut peut-être encore s’en sortir, mais il faut tout changer. Il faut une « conversion écologique ». Au point que « l’heure est venue d’accepter une certaine décroissance dans quelques parties du monde, mettant à disposition des ressources pour une saine croissance en d’autres parties ». Ce qui ne veut rien dire, sinon que la décroissance provoquerait un chômage de masse… On ne voit pas en quoi cette récession et ce chômage profiteraient aux pauvres, mais peu importe, l’essentiel est de placer les mots « pauvres », « faibles », « exclus », aussi souvent que possible. Car « les exclus (…) sont la majeure partie de la planète, des milliers de millions de personnes ». Et beaucoup d’entre eux sont déjà chassés de leurs pays à cause des conséquences du réchauffement climatique, dans une scandaleuse indifférence des riches…

    Le pire n’est pas dans cette logorrhée mondaine ressassant la bien-pensance pseudo-scientifique et politico-médiatique tiers-mondiste écolo. Tout cela sera oublié dans quelques mois.

    Le pire est que, pour la première fois dans un document censé être du magistère, apparaît un hommage à Teilhard de Chardin, à « l’apport de P. Teilhard de Chardin » : « L’aboutissement de la marche de l’univers se trouve dans la plénitude de Dieu, qui a été atteinte par le Christ ressuscité, axe de la maturation universelle. » Allusion au fameux point oméga vers lequel converge toute l’humanité, toute la création, sans qu’il y ait besoin de rédemption.

    La référence à Teilhard de Chardin (qui est il est vrai en bonne compagnie avec les idéologues du réchauffement climatique, puisqu’il était lui-même un imposteur sur le plan scientifique) implique bien entendu que le pape, dans un document du magistère, parle de l’évolutionnisme comme s’il s’agissait d’une évidence, d’une vérité établie, d’un acquis indiscutable, qu’il n’est même pas besoin de définir, ni même de présenter (voir le paragraphe 81).

    Cela est vraiment grave. Comme est grave aussi, sur un autre plan, la référence à un soufi comme à un « maître spirituel » (sans autre qualificatif), pour faire croire qu’il y a un islam mystique et parfaitement franciscain…

  • Saint Ephrem

    Qui suffirait à célébrer
    Le Fils Véritable, à nous manifesté,
    Que les justes ont si ardemment
    Désiré voir en leur génération ?

    Adam l’avait attendu,
    Lui, le Seigneur du chérubin,
    Lui qui pouvait le faire entrer et habiter
    Sous la ramure de l’arbre de vie.

    Abel ardemment désira
    Qu’en ses jours il vînt,
    Pour voir à la place de l’agneau qu’il offrait
    L’Agneau divin.

    Ève l’aperçut ;
    Si grande était des femmes la nudité
    Que lui seul pourrait les revêtir, non de feuilles,
    Mais de la gloire dont elles s’étaient dépouillées.

    La tour qu’une multitude avait bâtie
    Visait en figure l’Unique
    Qui descendrait bâtir sur la terre
    Une tour qui monte jusqu’au ciel.

    L’Arche aussi, avec ses animaux,
    Visait par son type notre Seigneur
    Qui bâtirait la Sainte Église
    Où les âmes sont sauvées.

    Aux jours de Péleg, la terre fut partagée
    En soixante-dix langues :
    Il attendait Celui qui, par des langues,
    Partagerait la terre entre ses Apôtres.

    La terre engloutie par le déluge
    Poussait vers son Seigneur un cri silencieux.
    Il descendit, ouvrit le baptistère,
    Pour que par lui les hommes soient emportés aux cieux.

    Seth, Enosh et Quénân
    Furent appelés fils de Dieu.
    Ils attendirent le Fils de Dieu
    Afin de devenir par grâce pour lui des frères.

    Un peu moins de mille ans
    Vécut Mathusalem.
    Il attendit le Fils, seul à donner en héritage
    La vie qui ne finit jamais.

    En mystère, en secret,
    La bonté divine implora pour eux
    Que le Seigneur vînt dans leur génération
    Et comblât leurs insuffisances.

    Car l’Esprit Saint qui était en eux
    Par une pensée silencieuse en eux (intervenait)
    Et les poussait à voir en lui le Sauveur
    Qu’ardemment ils désiraient.

    L’âme des justes eut l’intuition du Fils
    Qui est le remède de vie
    Et elle désira qu’il vînt en ses jours
    Pour goûter à sa douceur.

    Hénok ardemment le désira,
    Mais n’ayant pas vu le Fils sur terre,
    Il intensifia sa foi et sa justice
    Pour monter le voir au ciel.

    Qui reprocherait à la Bonté
    Que ce don que les premiers,
    Malgré de grands efforts, n’avaient pas obtenu,
    Aux derniers gratuitement soit venu ?

    Vers lui Lamek aussi se tourna,
    Pour qu’il vînt, miséricordieux, le consoler
    De sa peine, du travail de ses mains
    Et du sol maudit par le Juste.

    Lamek vit qu’en son fils Noé
    Les symboles du Fils étaient représentés :
    À la place du Seigneur lointain
    Le symbole prochain l’a consolé.

    Noé désira voir ardemment
    Celui dont il avait goûté les secours.
    Si son symbole préserva les animaux (de la mort),
    Combien plus lui-même donnera-t-il la vie ?

    Noé l’attendit pour avoir éprouvé
    Que par lui l’arche reposait (sur la montagne).
    Si son type opéra le salut,
    Que ne fera-t-il lui-même en réalité ?

    Abraham pressentit dans l’Esprit
    Que lointaine était la naissance du Fils.
    Il désirait ardemment pour lui-même
    Voir au moins son jour.

    De le voir Isaac eut le vif désir,
    Car il savoura l’avant-goût du salut.
    Si la préfiguration sauve de telle manière,
    Combien plus sauvera-t-il lui-même en vérité !

    Les anges aujourd’hui se sont réjouis,
    Car le Veilleur est venu nous réveiller.
    Qui dormirait en cette nuit
    Où toutes les créatures sont éveillées ?

    Comme Adam avait introduit par ses péchés
    Le sommeil de la mort dans la création,
    Le Veilleur est descendu nous réveiller
    De la torpeur du péché.

    Strophes 40 à 62 de l’Hymne de saint Ephrem sur la Nativité. En 2010 j’avais reproduit les strophes 20 à 40. Il y en a 99.