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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1226

  • La pression sur l’Irlande

    La pression sur l’Irlande, pour que l’avortement y soit légalisé, est constante. Maintenant, c’est un rapport du Comité des droits économiques, sociaux et culturels des Nations unies, qui (entre autres choses très diverses) exprime la préoccupation de l’ONU quant au fait qu’on ne puisse pas tuer librement les enfants à naître, et demande au gouvernement irlandais « de prendre toutes les mesures nécessaires » - référendum compris - pour réviser sa loi sur l’avortement.

  • Revoici « Women on waves »

    Il y avait longtemps que je n’avais pas entendu parler de ces furies de l’avortement, dont le bateau avortoir allait ou tentait d’aller sur les côtes des pays où l’avortement est interdit.

    Mais il ne s’agit pas du bateau. Les avortueuses délaissent les vagues pour les airs et se mettent au goût du jour : le 27 juin, elles feront décoller depuis Francfort un drone qui « acheminera des pilules abortives » en Pologne. Le drone doit se poser à Slubice, juste derrière la frontière.

    On suppose qu’il y aura de bonnes âmes pour aller réceptionner le colis avant les éventuelles militantes locales de l’avortement.

  • L’accueil des pèlerins interdit…

    Trois anciens pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle s’étaient installés sur la route du pèlerinage, près du Puy-en-Vely, pour accueillir les pèlerins. La communauté d’agglomération du Puy-en-Velay entend le leur interdire…

    Voir l’article du Salon Beige, le site de « L’Hospitalité », et la pétition.

  • Albert de Mun expulsé de l'Assemblée nationale ?

    Ce serait une nouvelle honte, une grande honte, pour leur République.

    Voir la lettre de Jean-Frédéric Poisson :

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    (Via Le salon Beige)

  • L’encyclique et le milad

    Ce matin, en prenant une route qui tourne énormément et qui débouche sur une portion refaite en voie express, je repensais à cet extrait de l’« encyclique » de François :

    Chaque année, disparaissent des milliers d’espèces végétales et animales que nous ne pourrons plus connaître, que nos enfants ne pourront pas voir, perdues pour toujours. L’immense majorité disparaît pour des raisons qui tiennent à une action humaine. À cause de nous, des milliers d’espèces ne rendront plus gloire à Dieu par leur existence et ne pourront plus nous communiquer leur propre message. Nous n’en avons pas le droit.

    Je suppose que « l’immense majorité » est là pour exonérer l’homme de la disparition des dinosaures…  Mais cette affirmation (qui vient tout droit des extrémistes pour lesquels l’homme n’est qu’un fléau pour la mère Terre) montre que, sur ce point comme sur d’autres, on est passé de la défense de la nature à une idéologie délirante. En l’occurrence, pour en revenir à ma route qui tourne, on est passé de la défense de la diversité biologique à une idéologie insensée.

    Car s’il est interdit de rectifier cette route, c’est parce que sur le bord poussent des asphodèles, et que les asphodèles – ceux-là, en tout cas - sont protégés. Quand j’ai entendu cela, je ne l’ai d’abord pas cru. Parce que les asphodèles sont l’une des pires mauvaises herbes de la région. Ils ne servent à rien d’autre qu’à pourrir la vie des paysans. En breton c’est « milad », et l’on n’a jamais prononcé ce mot qu’en le chargeant de mépris.

    Je suppose que pendant les plus de 30 ans pendant lesquels j’ai quitté la Bretagne les paysans sont plus ou moins venus à bout du « milad », au point de l’éradiquer de leurs champs. Et donc l’asphodèle est devenu rare, et donc il est interdit de toucher aux endroits où il pousse encore. Pour rien. Juste pour empêcher qu’une route soit moins tordue. Et, comme catholique, je serais censé me ranger à cette idéologie ? Je serais censé considérer que ma foi impose de protéger le « milad » ?

    Sans blague…

  • La mésaventure de Larminat

    Le Washington Post nous apprend (via Riposte catholique) que le professeur Philippe de Larminat, docteur ès sciences, ingénieur ENSM, expert en modélisation des processus, climatosceptique notoire, a tenté de participer au symposium sur le climat organisé par l’Académie pontificale des sciences à Rome le 28 avril dernier, avec notamment Ban Ki-Moon, Jeffrey Sachs, et toute l’élite des prophètes du réchauffement climatique anthropique. Dans le seul but de faire entendre une autre voix dans une assemblée à 100% « réchauffiste ».

    Dans un premier temps, il a été bien reçu par le cardinal Turkson, co-organisateur du symposium en tant que président du Conseil pontifical Justice et Paix. Le cardinal, quoique totalement gagné aux thèses officielles, a promis de lui obtenir une place.

    Mais Mgr Marcelo Sánchez Sorondo, le chancelier de l’Académie pontificale, argentin et proche du pape, et d’une incroyable (et très inquiétante) agressivité envers ceux qui pensent autrement, a mis son veto.

    Cinq jours avant le symposium, alors que Larminat avait acheté son billet d’avion, on lui a fait savoir par courriel qu’il n’était pas invité.

    Quand on a demandé pourquoi au chancelier, il a répondu que Larminat « n’est pas une autorité académique en ce domaine, ni une autorité religieuse, ni une autorité de l’ONU ». Bref il a écrit en vain son livre Changement climatique, identification et projections, où il montre que c’est l’activité solaire et non l’activité de l’homme qui cause le réchauffement climatique.

    Le cardinal Turkson a dit quant à lui que c’est seulement parce que le symposium était « surbooké ».

    « Ils ne voulaient pas entendre une note discordante », souligne Philippe de Larminat.

    Schellnhuber quant à lui a déclaré qu’il était étonné que Larminat ait presque réussi à participer au symposium. Cela montre, selon lui, que « même à l’intérieur du Vatican il y a des gens qui voudraient voir quelque chose qui présente les deux côtés ». Sic.

  • Saint Jean Baptiste

    Adsunt, Domine, principia christianæ lætitiæ, quibus olim nasciturum in carne Verbum vox sanctificata præcessit, et luminis ortum lucis protestator insigniter nuntiavit : ex quo et christianæ fidei sacramenta, et salutaris lavacri prodierunt insignia : cujus conceptus miraculum, cujus nativitas gaudium approbatur ; quæsumus ergo, ut qui natalem nunc Præcursoris tui ovantes suscipimus, ad festum quoque natalis tui purgatis cordibus accedamus : ut vox, quæ te prædicavit in eremo, nos purget in sæculo ; et qui viam venturo Domino præparans corpora viventium suo lavit baptismate, nostra nunc corda suis precibus a vitiis et errore depurget : qualiter Vocis sequentes vestigia, ad Verbi mereamur pervenire promissa.

    Voici, Seigneur, les prémices de la joie chrétienne : le Verbe à naître dans la chair est précédé d’une Voix qui l’annonce dans la sainteté ; le lever de la lumière a pour avant-coureur un insigne témoin de ses rayons. Par lui éclatent les mystères de la foi nouvelle ; il manifeste le bain du salut. Sa conception est un prodige ; sa naissance est proclamée la joie du monde. Nous donc qui dans l’allégresse accueillons maintenant la naissance de votre précurseur, puissions-nous solenniser aussi, avec un cœur purifié, la fête de votre naissance ! Que la voix qui vous prêcha au désert nous purifie dans le siècle. Préparant les sentiers du Seigneur qui devait venir, le Précurseur lavait dans son baptême les corps de ceux qui vivaient en ce temps ; que maintenant, par sa prière, il délivre nos cœurs des vices et de l’erreur : en sorte que, marchant à la suite de la Voix, nous méritions de parvenir aux promesses du Verbe.

    (Capitule de la liturgie mozarabe)

  • Euthanasie : ça coince au Sénat

    Alors que la première loi Leonetti avait été adoptée à l’unanimité (ou presque) au Sénat comme à l’Assemblée nationale, la nouvelle loi vient d’être rejetée par le Sénat.

    Les sénateurs de droite avaient supprimé le « droit » à la sédation profonde et continue jusqu’à la mort. Ils avaient également ajouté que la nutrition et l’hydratation ne sont pas des traitements.

    Bref ce n’était plus une loi d’euthanasie. Donc la gauche a voté contre, mais aussi un certain nombre de sénateurs centristes et de droite.

    Marisol Touraine regrette ce vote mais exprime sa satisfaction « que la proposition de loi dénaturée ait été rejetée ».

    Retour à l’Assemblée nationale…

  • Le Royaume-Uni et l’UE

    Dans une lettre ouverte à David Cameron, le directeur général de la Chambre de commerce britannique, John Longworth, écrit :

    Nous avons besoin de clauses d’exemption en béton pour nous assurer de ne pas entrer comme des somnambules dans une « union toujours plus étroite ». Dans une Europe dans laquelle les décisions sont prises par et pour la zone euro – un club dont nous ne serons jamais membre – la Grande-Bretagne doit avoir des garanties absolues pour protéger notre économie et nos autres intérêts à l’intérieur de l’UE.

    Les autres priorités, ajoute-t-il, doivent être de parvenir à un marché « significativement » libre des services, une plus grand protection contre les règlements de l’UE, et une approche « claire et équilibrée » de l’immigration. Et il avertit que les entreprises « seront profondément préoccupées si les questions qui sont centrales pour la prospérité du pays sont négligées ou compromises à la table de négociations ».