Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le blog d'Yves Daoudal - Page 1225

  • Saints Jean et Paul

    Les destructeurs de la liturgie ont décidé que les martyrs saint Jean et saint Paul n’avaient jamais existé. Par conséquent leur fête a été supprimée dans le calendrier de 1969, et leur culte n’est permis que dans la basilique qui porte leur nom à Rome sur le mont Celius (en attendant sans doute qu’on la détruise au nom de la vérité historique).

    C’est sans doute le sommet de l’imposture des experts post-conciliaires.

    En effet saint Jean et saint Paul sont les derniers martyrs de Rome. Ils furent mis à mort en 362, et leurs corps ensevelis sur le mont Celius, dans leur maison, dont on fit l’église qui leur est dédiée.

    En 366, quatre ans plus tard, le pape saint Damase composait une inscription votive en l’honneur des deux martyrs.

    L’année suivant, en 367, saint Hilaire leur consacrait une église à Poitiers.

    Et les deux saints étaient inscrits au canon de la messe.

    Les fouilles attestent que le culte des martyrs est très ancien dans cette basilique du Celius, culte rendu à des martyrs sur leur tombeau.

    Saint Ambroise, devenu évêque de Milan 12 ans après le martyre des deux frères, écrivit une préface pour leur messe : « Les bienheureux martyrs Jean et Paul ont véritablement accompli ces paroles de David : “Ah! que c'est une chose bonne et agréable que les frères soient unis ensemble” (Ps. 132) ; le même sein leur donna le jour, la même foi les unit, le même martyre les couronna et la même gloire est leur partage dans le même Seigneur. »

    Contre tout cela, le seul argument des négationnistes, semble-t-il, est que l’on n’enterrait jamais les martyrs dans l’enceinte de Rome. Objection qui n’est plus de saison au IVe siècle, d’autant que ceux-là ont été tués dans leur maison.

    Quǽsumus, omnípotens Deus : ut nos gemináta lætítia hodiérnæ festivitátis excípiat, quæ de beatórum Ioánnis et Pauli glorificatióne procédit ; quos eadem fides et pássio vere fecit esse germános. Per Dóminum…

    Nous vous prions, Dieu tout-puissant : faites-nous entrer dans la joie de cette double fête, joie qui provient de la glorification des bienheureux Jean et Paul ; qu’une même foi et un même martyre ont rendus vraiment frères.

  • La Pologne hélas

    Les députés polonais viennent d’adopter, par 261 voix contre 176 et 6 abstentions, un projet de loi qui encadre la Fécondation In Vitro.

    Le Premier ministre Ewa Kopacz déclare que c’est un « succès pour la liberté de la Pologne » (?) et une chance de « donner du bonheur » aux couples (mariés ou non) qui pourront ainsi fabriquer des enfants.

    Les députés du PiS font valoir que la FIV viole le droit constitutionnel à la vie et traite les embryons comme un objet plutôt qu’un être vivant. Ils envisagent donc de contester la constitutionnalité de la loi.

    Le texte doit maintenant être voté par le Sénat, puis approuvé par le président de la République. Le nouveau président, Andrzej Duda, un catholique du PiS…

    La FIV était déjà plus ou moins permise, ou tolérée, en Pologne, dans des cliniques spécialisées.

  • Un tout petit pas dans l’Ohio

    Suivant l’exemple de la Caroline du Sud, du Wisconsin et de la Virginie occidentale, les sénateurs de l’Ohio ont adopté (par 23 voix contre 9) une loi interdisant l’avortement après 20 semaines de grossesse, avec une exception si la grossesse met en péril la vie de la mère.

    Quatorze Etats ont voté une loi similaire. Le parlement de l’Ohio avait adopté en mars une proposition de loi prévoyant d’interdire l’avortement après six semaines de grossesse, mais comme attendu, le sénat l’a rejetée. La législation actuelle autorise l’avortement jusqu’à 24 semaines de grossesse.

  • A propos de Medjugorje

    La position de la Congrégation pour la doctrine de la foi, qui sera suivie d’un décret du pape (source) :

    L'unique concession est pour Medjugorje, reconnue comme lieu de prière, parce que Dieu sait récolter même là où Il n'a pas semé", a expliqué le Cardinal Gerhard Ludwig Müller, Préfet de la CDF, au cours de la Session plénière de la Congrégation qui s'est réunie hier pour s'exprimer sur l'authenticité des apparitions présumées de la Vierge aux six "voyants" de cette petite localité de Bosnie-Herzégovine, lesquels affirment recevoir depuis 34 ans les messages de la "Gospa". Pour le reste, le jugement de l'ex-Saint-Office est absolument négatif, sur la base de la relation finale de la "Commission Ruini" constituée par Benoît XVI pour faire la lumière sur ces phénomènes.

    Pour la CDF, les "apparitions" ne témoignent d'aucun caractère surnaturel : il est par conséquent interdit aux fidèles de participer aux "extases" des six "voyants", et interdit à ces derniers de diffuser les textes des messages reçus de la Vierge.
    A la paroisse Saint-Jacques de Medjugorje est infligé un autre NON : elle ne deviendra pas sanctuaire marial, comme le voulaient les "voyants". Cela va même plus loin : il est interdit aux Évêques d'accueillir dans leurs diocèses les "voyants" pour des rencontres ou témoignages publics comme cela s'est fait jusqu'ici. Il est juste permis d'assurer aux pèlerins qui iraient à Medjugorje l'assistance d'un prêtre. Les pèlerins eux-mêmes ne devront pas non plus reconnaître par leur présence l'authenticité des apparitions ; ils devront aussi éviter tout contact avec les "voyants", se concentrant seulement sur la prière et la fréquentation des sacrements.

    Pourquoi une telle sévérité du Vatican ? Avant tout, à cause de l'incohérence théologique des messages ; mais aussi à cause de l'intéressement économique des "voyants", lesquels ont investi dans des hôtels et des agences de voyages. Autres raisons : les rivalités qui ont émergé entre eux, la désobéissance montrée tant envers l'évêque de Mostar qu'envers le Pape. Ce dernier en effet leur avait ordonné à travers la Commission Ruini de consigner par écrit les dix secrets qu'ils auraient reçus de la Gospa.

    L'argent est l'un des points essentiels qui ont poussé le Vatican à user d'une poigne de fer : on n'a jamais vu de vrais voyants qui se seraient enrichis sur leurs propres apparitions.

    Addendum

    Il ne s'agissait pas de la session plénière qui aura lieu en septembre. Donc il ne s'agit pas encore de la position arrêtée de la CDF. En dehors de cela, le "Suisse romain" maintient ses informations (qui me paraissent plausibles, c'est pourquoi je les ai répercutées). Voir aussi ce qu'en dit Andrea Tornielli.

  • En Suède

    Trois ministres du gouvernement suédois ont présenté des mesures qui permettront de faciliter l’expulsion de migrants originaires d’autres pays de l’UE qui se sont installés dans le pays sans travail et sans moyens de subsistance.

    Les mesures sont présentées par le ministre de la Justice, le ministre des enfants, des vieux et de l’égalité de genre (sic) et le ministre de la culture et de la démocratie – bref les ministères du politiquement correct…

  • Après la Hongrie, la Bavière…

    A peine la Hongrie venait-elle de faire marche arrière après avoir lancé un spectaculaire ballon d’essai, que la Bavière lui emboîte le pas, d’une autre façon, en annonçant qu’elle va réintroduire des contrôles à sa frontière avec l’Autriche.

    Or il est contraire aux accords de Schengen, dont au traité européen, de rétablir des contrôles durables aux frontières. Seuls sont acceptés des contrôles ponctuels pour une raison précise. Mais, justement, la Bavière avait pu établir un contrôle de ce type pour protéger le G7 qui se réunissait chez elle le 7 juin dernier. Et à cette occasion la police a constaté près de 6.000 infractions aux droits de séjour, et des dizaines de criminels, parmi lesquels des trafiquants de drogues et de personnes humaines, ont été arrêtés. Argument décisif pour le ministre-président de Bavière, Joachimm Hermann, pour rétablir les contrôles de façon permanente… et demander aux autres Länder d’en faire autant…

  • Une nouvelle église catholique en Angleterre

    churchoutside-52.jpg

    Le 19 juin dernier, l’église méthodiste de Chelston, à Torquay (Devon) est devenue l’église Saint-Cuthbert-Mayne. Elle a été achetée aux méthodistes par la « mission » locale de l’Ordinariat Notre-Dame de Walsingham (anciens anglicans).

    (Saint Cuthbert Mayne est un prêtre catholique anglais mort martyr en 1575.)

  • Mort d’un patriarche

    eglises-catholiques-bedros.jpgSB Nersès Bédros XIX Tarmouni (Pierre XIX), patriarche de Cilicie des Arméniens, 19e primat de l’Eglise catholique arménienne (dont le siège est au Liban), est mort brutalement ce matin, à l’âge de 75 ans.

    Contrairement à la majorité des catholiques arméniens, qui sont libanais (descendants de rescapés du génocide), il était né à Alexandrie et avait été évêque arménien de sa ville.

    Il avait succédé en 1999 à SB Hovhannes Bédros Kasparian (Pierre XVIII).

    Il aura eu la joie de voir saint Grégoire de Narek proclamé docteur de l’Eglise.

  • Saint Guillaume

    Guillau.jpg

  • La Hongrie réagit

    Le gouvernement hongrois a « brisé un tabou »,  c’est-à-dire a commis un crime de lèse-majesté européenne, hier, en décidant de suspendre l’application du règlement dit « Dublin III ».

    Ce règlement stipule que les migrants doivent faire leur demande d'asile dans le premier pays d'entrée lorsqu'ils arrivent sur le territoire de l'Union européenne, et que s'ils se rendent dans un autre pays de l'Union, ils doivent être renvoyés dans le premier pays d'arrivée.

    Or « le système hongrois d'asile est saturé, le plus saturé de tous les pays membres de l'UE affectés par l'immigration illégale », a déclaré un porte-parole du gouvernement de Viktor Orban. La Hongrie n'acceptera donc plus le retour de migrants arrivés sur son sol puis arrêtés dans un autre pays membre.

    L'Union européenne a immédiatement réagi à cette annonce en demandant « une clarification immédiate » à Budapest. D’autant qu’au sommet de demain et après-demain la Commission va tenter d’imposer ses quotas de demandeurs d’asile…

    Et l’Autriche a violemment protesté, puisque c’est sur son sol qu’arrivent beaucoup des « migrants » devenus demandeurs d’asile en Hongrie.

    Le mur que la Hongrie entend construire sur la frontière serbe devrait tarir le flux en grande partie, mais il est tout autant la cible des critiques de l’UE…

    Rien ne doit gêner l’invasion.

    Addendum

    La Hongrie renonce à suspendre Dublin III. Du moins si l'on en croit le ministre des Affaires étrangères qui a "informé son homologue autrichien que la Hongrie n'allait suspendre aucune règle de l'Union européenne".