L’office est le commun des vierges, sauf l’hymne des matines et des vêpres qui est propre :
Cæléstis Agni núptias,
O Iuliána, dum petis,
Domum patérnam déseris,
Chorúmque ducis Vírginum.
O Julienne, puisque tu désires
les noces de l’Agneau céleste,
tu laisses la maison paternelle,
et tu conduis un chœur de Vierges.
Sponsúmque suffíxum cruci
Noctes diésque dum gemis,
Dolóris icta cúspide
Sponsi refers imáginem.
Tandis que tu gémis jour et nuit
sur ton Époux attaché à la Croix,
un glaive de douleur te blesse :
tu reproduis l’image de l’Époux.
Quin septifórmi vúlnere
Fles ad genu Deíparæ :
Sed crescit infúsa fletu,
Flammásque tollit cáritas.
Aux genoux de la Mère de Dieu,
tu pleures ses sept blessures :
mais arrosée de larmes,
ton amour croît et s’enflamme.
Hinc morte fessam próxima
Non usitáto te modo
Solátur et nutrit Deus,
Dapem supérnam pórrigens.
Quand la mort prochaine t’épuise,
d’une manière extraordinaire,
Dieu te console et nourrit
te donnant le pain d’en-haut.
Ætérne rerum Cónditor,
Ætérne Fili par Patri,
Et par utríque Spíritus,
Soli tibi sit glória. Amen.
Éternel Créateur des choses,
Fils éternel égal au Père,
Esprit égal à tous deux,
Gloire à vous seul. Ainsi-soit-il.