Jusqu'ici je ne connaissais que celle de Bethléem, sur le mur de la honte.
Mais un groupe d'artistes russes sont en train d'en peindre un peu partout dans leur pays...
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Jusqu'ici je ne connaissais que celle de Bethléem, sur le mur de la honte.
Mais un groupe d'artistes russes sont en train d'en peindre un peu partout dans leur pays...
Je veux parler des évêques, hélas. Pour obéir à la dictature LGBT, ils ont modifié les actes de baptême, afin qu’il ne soit plus fait mention de paternité et de maternité.
Cela n’a rien d’étonnant, hélas, dans l’Eglise bergoglienne. Mais ce n’est pas tout. Cette révérence au monde n’est pas suffisante. Il faut y ajouter une petite saloperie contre l’Eglise d’avant la « miséricorde » bergoglienne. Mgr de Metz-Noblat, évêque de Langres et président du conseil pour les questions canoniques, écrit que le nouveau formulaire « s’intéresse principalement à la personne baptisée, faisant « le simple constat de sa situation familiale, sans porter sur celle-ci un jugement moral ».
C’est odieux. Il est bien évident que l’Eglise n’a jamais porté le moindre jugement moral, dans les actes de baptême, sur les parents du baptisé.
Samedi, une horde d’« anticapitalistes » s’en est prise à la crèche de Noël vivante sur la place Saint-Georges de Toulouse, aux cris de « Stop aux fachos » (sic). Ils ont provoqué une bousculade et effrayé les enfants : le spectacle a dû être interrompu.
Samedi également, le pèlerinage de Saint-Pierre de Colombier (Notre Dame des Neiges, Ardèche) a été perturbé par des manifestants. Un millier de personnes y participaient. Quelque 200 énergumènes, foulard rouge sur la bouche et poing levé, brandissaient des pancartes et criaient des slogans comme « Vos mères auraient dû avorter », « Ils sont homophobes et sexistes ; tout le monde déteste les cathos intégristes », « Stop Béton, Dieu est mort ». (Une manifestation « dans le respect de chacun », ose affirmer le journal local.) Le prétexte est le projet de construction d’une église et d’un nouveau bâtiment d’accueil des pèlerins. Projet parfaitement légal et en cours de réalisation depuis mai dernier.
Blasphème et sacrilège contre la nouvelle religion romano-amazonienne : une bande de fanatiques rigides a jeté l’idole dans le Tibre…
Addendum 1
L’action a été revendiquée par « Michael Del Bufalo », qui a édité une deuxième vidéo, avec cette explication :
Cela a été fait pour une seule raison:
Notre Seigneur et Sauveur, Jésus-Christ, sa Mère bénie, et tous ceux qui suivent le Christ, sont attaqués par des membres de notre propre église.
Nous n'acceptons pas cela! Nous ne restons plus silencieux! Nous commençons à agir maintenant!
Parce que nous aimons l’humanité, nous ne pouvons accepter que les habitants d’une région donnée ne se fassent pas baptiser et se voient par conséquent interdire l’entrée au ciel.
Il est de notre devoir de suivre les paroles de Dieu comme notre sainte Mère l'a fait.
Il n'y a pas de seconde voie de salut.
Christus vincit, Christus regnat, Christus imperat!
Addendum 2
Un certain Massimo Micaletti a réagi :
En fait elles n’ont pas été « jetées dans le Tibre ». Elles ont été remises à Père Fleuve, qui les conduit à Tante Mer, qui grâce aux prodiges de Belle-Sœur Eau salée transformera les statuettes de Pachamama en cousines du Plancton.
Addendum 3
Réaction du préfet du dicastère pour la communication, Paolo Ruffini, à la question d’un journaliste:
« Nous avons déjà répété à plusieurs reprises ici que ces statues représentaient la vie, la fertilité, la terre mère. C’est un geste - je crois - qui contredit l’esprit de dialogue qui doit toujours nous inspirer. Je ne sais pas quoi dire d’autre sinon que c’est un vol, et peut-être que cela est éloquent. »
Le linguiste Christophe Rico vient de publier un nouveau texte passionnant et une nouvelle fois en décalage complet par rapport aux exégètes modernes, et en accord complet avec la tradition.
Il s’agit de la fameuse phrase « la vierge concevra », d’Isaïe, le mot hébreu étant alma. Pour TOUS les exégètes modernes, et donc dans TOUTES les traductions modernes (sauf la traduction liturgique qui a tout récemment repris « la vierge » pour éviter la contradiction avec la citation qu’en fait saint Matthieu- et aussi Segond 21, me fait-on remarquer), alma est une « jeune femme » - ce qui rend sans aucun intérêt la prophétie d’Isaïe puisque des jeunes femmes enceintes il y en a tout le temps – et la rend absurde puisque cette banalité est annoncée avec une grande solennité.
Christophe Rico prouve, par un travail inédit sur les textes hébraïques (et grecs et latins et syriaques), que « alma » veut bien dire « vierge », et précisément « adolescente vierge ». Et que saint Jérôme avait donc raison d’insister sur ce point et de défendre sa traduction, et que la tradition avait raison de dire comme lui. (Christophe Rico a même trouvé des textes de rabbins juifs du moyen âge – dont Rachi – qui admettent à leur corps défendant que « alma » implique la virginité, sachant qu’ils font ainsi un énorme cadeau aux chrétiens.)
Au passage, Christophe Rico montre que le texte massorétique de Proverbes 30,19, qui est incompréhensible, est mal vocalisé, et que, une fois encore, c’est saint Jérôme qui a raison, ou plutôt qui avait une version bien vocalisée permettant de comprendre l’enchaînement des idées et l’unité de la triple et quadruple sentence.
C’est un texte de 80 pages pas toujours facile à lire (et dont certains développements paraissent hors de proportion, notamment sur les titres des psaumes), mais pour quiconque s’intéresse à la question c’est désormais un texte fondamental.
Finalement, le concert du groupe Mashrou’Leila au festival de Byblos a été annulé, « pour éviter une effusion de sang », selon le communiqué grandiloquent de la direction du festival.
Lundi, la commission épiscopale maronite s’était réunie et avait considéré que l’absence d’excuses publiques du groupe « pour avoir porté atteinte à des symboles sacrés » démontrait « leur volonté de gagner du temps » (deux des membres s’y étaient engagés auprès de l’évêque de Byblos). En conséquence, la commission, qui fait partie du Centre catholique d’information, lequel est habilité pour faire valoir ses demandes concernant le respect de la religion chrétienne auprès du gouvernement, a demandé que le concert soit annulé. C’est le festival lui-même qui, hier, a préféré annoncer l’annulation.
Peu avant, les trois députés de Byblos (Jbeil en arabe), Ziad Hawat (Forces libanaises), Simon Abi Ramia (Courant patriotique libre) et Moustapha Husseini (chiite), avaient publié un communiqué conjoint :
Sur la base de l'intérêt public, conformément aux dispositions de la Constitution et des lois libanaises, afin de préserver l'image de Jbeil et son rôle dans le respect du sacré, des valeurs et des principes, et à l'issue de plusieurs réunions loin des médias avec le comité d'organisation du Festival international de Byblos, ainsi qu'avec les autorités religieuses, judiciaires et sécuritaires concernant le concert de Mashrou' Leila et ses répercussions, les députés de Jbeil ont exprimé au comité d'organisation le souhait d'annuler l'événement.
Neemat Frem, député de la circonscription voisine de Jounieh et président de la commission parlementaire de l'Economie, avait comuniqué :
Je ne suis pas de ceux qui croient que Dieu a besoin d'être défendu. Mais c'est une affaire de principe et de droit. Le Liban est le pays des libertés et il est aussi, dans son essence et sa Constitution, le pays du respect des valeurs religieuses et des symboles sacrés. Les membres de Mashrou' Leila ont rencontré des responsables civils et religieux et des membres du groupe ont reconnu que certaines de leurs chansons ont porté atteinte aux symboles religieux et manifesté l’intention de présenter des excuses et de supprimer ce qui devrait être supprimé. Face à cette réalité, et parce que le groupe essaie de profaner et d'insulter les valeurs et symboles religieux, j'appelle à l'annulation du concert dans son intégralité, la liberté ne peut se transformer en un point de vue.
La municipalité de Byblos a salué une « bonne décision et une démarche positive pour l'intérêt général et celui de Jbeil et de ses habitants, par respect pour les symboles et les pratiques religieuses ».
Pas moins de 11 lobbies (dont on voit ce qu’ils représentent) disent avoir saisi le procureur général pour que des poursuites judiciaires soient engagées « contre les personnes et les acteurs politiques ayant publiquement incité à la violence contre le groupe »…
Le grand maître du Grand Orient de France à propos de Notre-Dame de Paris :
« Ce monument historique national est un lieu de culture. Nous n’y voyons pas un lieu de culte. »
A l’initiative du député Eros Biondini et du Front parlementaire catholique, le Brésil a été consacré mardi 21 mai au Cœur Immaculé de Marie. La proclamation a été faite au palais présidentiel par Mgr Fernando Areas Rifan, supérieur de l'Administration apostolique personnelle Saint Jean-Marie Vianney (dédiée à la messe traditionnelle), et signée par le président Jair Bolsonaro, le général Floriano Peixoto, ministre-chef du secrétariat général de la présidence de la République, Eros Biondini, Mgr Rifan, et Mgr João Evangelista Martins Terra, évêque auxiliaire émérite de Brasilia.
La statue de Notre Dame de Fatima devant laquelle la consécration a eu lieu sera installée au palais présidentiel.
Le Brésil avait déjà été consacré au Cœur Immaculé de Marie en 1948 par tous les évêques du Brésil et le président de l’époque. Mais aujourd’hui les évêques sont ouvertement de gauche et violemment opposés à Bolsonaro : aucun évêque de la conférence épiscopale n’a donc participé à la cérémonie…
Il va falloir s’habituer à tout faire sans les évêques, ou contre les évêques. Il est vrai que sur le plan liturgique ou catéchétique on en a une désormais longue expérience…
Jair Bolsonaro, Eros Biondini, Mgr Rifan, Mgr Martins Terra.
Vers la fin du discours de Matteo Salvini, sur la place de la cathédrale de Milan, samedi dernier - chapelet à la main :
« Nous comptons sur les femmes et les hommes de bonne volonté. Nous nous confions aux six patrons de l’Europe: à saint Benoît de Nursie, à sainte Brigitte de Suède, à sainte Catherine de Sienne, aux saints Cyrille et Méthode, à sainte Thérèse Benedicte de la Croix. Nous comptons sur eux. Et nous leur confions le destin, l'avenir, la paix et la prospérité de nos peuples. Je confie personnellement l'Italie, ma vie et la vôtre au Cœur Immaculé de Marie qui, j'en suis sûr, nous mènera à la victoire, car cette Italie, cette place, cette Europe sont le symbole des mères, des pères, des hommes et des femmes qui avec le sourire, avec courage, avec détermination, veulent une coexistence pacifique, ont du respect mais demandent le respect. »