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Politique française - Page 87

  • Le Pen parle de la presse à la presse

    Extrait des vœux à la presse de Jean-Marie Le Pen, ce matin :

    Je sais à quel point il est difficile pour la presse d’être libre, puisqu’elle n’a pas, puisqu’elle n’a plus les moyens de son indépendance.

    Concernant la presse écrite, par exemple, sans subventions de l’Etat, il n’y aurait plus de grands quotidiens.

    Libération, qui est passé en 20 ans de 400.000 à 150.000 exemplaires, agonise depuis des années en dépit de recapitalisation cyclique, et ce journal d’opinion est aujourd’hui entre les mains du grand capital qu’il dit ne guère aimer, propriété de monsieur Rothschild.

    Le Figaro, 300.000 exemplaires, vit grâce à la puissance financière du groupe Dassault.

    Le Monde, qui tire encore à 330.000 exemplaires, croule sous les dettes et peut d’un jour à l’autre, se retrouver sous la coupe d’un administrateur judiciaire.

    Comment pourrait-il en être autrement, lorsque les choix éditoriaux, impulsés par les média télévisuels, se portent systématiquement sur les leurres « people » ?

    Cette contre-information conduit à l’abêtissement du peuple français qui serait seulement déplorable et choquant si les réalités géopolitiques, économiques et sociales n’entrainaient inexorablement la France vers l’abîme.

    Je ne peux mieux dire, mesdames et messieurs, l’importance de votre rôle, de votre fonction dans un régime politique de liberté.

    Le “quatrième pouvoir”, selon l’expression du grand philosophe anglais Edmund Burke, tient un poste-clé : celui de de gate-keeper, c’est-à-dire de “portier”. En triant les informations, il commande l’entrée dans l’espace du débat public, donc de la conscience publique.

    Le pluralisme politique est donc la condition essentielle de la démocratie. Celui –ci se décline en pluralisme partisan et en pluralisme des opinions, lesquels supposent le pluralisme de l’information.

    En effet, le principe de libre choix des électeurs dans le vote n’a aucun sens s’ils ne sont pas correctement informés des enjeux du débat politique.

  • Le PS et le congrès (suite)

    Laurent Fabius rappelle que le PS a toujours réclamé un référendum sur le traité européen. Sarkozy étant d’un autre avis, « la seule façon de faire en sorte que ce soit le peuple qui décide, pour voter oui ou pour voter non, c’est de dire à Versailles : nous ne sommes pas d’accord avec sa position ». Le boycott décidé par la direction du parti, « je pense que c’est une erreur, enfin c’est plutôt une esquive, et moi je pense qu’il vaut mieux affronter les questions. Je crois qu’il ne faut pas se déjuger. »

    Henri Emmanuelli a quant à lui envoyé une lettre à Jean-Marc Ayrault, où il dénonce la « manœuvre pitoyable » et le « grossier stratagème » du boycott utilisé pour « tromper » les Français, et il lui lance : « Si tu es hostile à la consultation du peuple français par référendum, va à Versailles et vote pour la révision constitutionnelle ! »

    De leur côté, deux sénateurs socialistes, Monique Cerisier-ben Guiga et Richard Yung, indiquent qu’ils iront à Versailles... pour voter en faveur de la révision de la Constitution.

  • Philippe de Villiers, citoyen du 8-5

    Philippe de Villiers, président du conseil général de Vendée, part en guerre contre la nouvelle plaque minéralogique, qui à partir du 1er janvier 2009 ne comportera plus le numéro du département.

    En octobre, le conseil général avait voté une motion contre la nouvelle plaque. Philippe de Villiers a écrit au président de la République pour lui demander de « revenir sur cette mesure ». Et il annonce que le conseil général va distribuer des autocollants 85 qui seront distribués aux Vendéens.

    « C’est une mesure d’uniformisation absurde, dit-il. On mutile toutes les racines, tous les repères. » Le numéro du département est « un repère historique, affectif, sur la route ». « Les départements sont un échelon d’identité... Les identités départementales sont une grande richesse de la France.. . »

    Les départements ont été dessinés arbitrairement par la Révolution française de façon à supprimer les repères provinciaux, les historiques identités provinciales de la France traditionnelle.

    Quoi qu’il en soit de l’affaire des plaques, je ne suis pas finistérien. Je suis breton et cornouaillais.

    Je ne suis pas originaire du 2-9. Je laisse à Philippe de Villiers son identité de 8-5 comme d’autres ont le 9-3.

  • Ahurissant

    La commission d’investiture de l’UMP a « accordé son soutien plein et entier à Christian Vanneste sans hésiter une seconde, sans qu’il ait été nécessaire de délibérer », a déclaré Dominique Paillé, secrétaire général adjoint de l’UMP, au cours d’une conférence de presse tenue à Tourcoing en compagnie du député... CNI, tête de liste UMP pour les municipales. Ce choix est d’abord lié « aux qualités d’homme » de Christian Vanneste, « ses qualités de conviction personnelle, d’énergie, de volonté, de détermination, de clairvoyance ». « La fidélité qu’il a toujours témoignée à l’égard de son parti et l’amitié que nous avons toujours nourrie nous ont conduits à regarder ses qualités avec cette objectivité qui fait que nous savions ne pas nous tromper en le choisissant. » « Christian aura tout les appuis nécessaires dans le combat qui est le sien » dans ce « combat emblématique ». Etc. Etc.

    Oui, il s’agit bien du même Christian Vanneste qui fut désavoué par l’UMP après ses « propos homophobes » et sa condamnation en justice. Celui auquel l’UMP refusa l’investiture pour les législatives. Celui dont Nicolas Sarkozy en personne condamnait « fermement » les propos en ajoutant : « Je ne veux ni de près ni de loin être associé à des propos homophobes. » Et l’on se souvient de l’affaire de la photographie : en juin dernier, François Fillon s’était rendu à Tourcoing. Sur le site de Matignon, on le voyait en compagnie de Christian Vanneste. L’« interassociative lesbienne, gaie, bi et trans (LGTB) protesta vivement. Quelques heures plus tard, la photographie était amputée de l’image de Christian Vanneste, ce qui laissait un blanc sur la page...

    Et le voilà aujourd’hui candidat UMP grâce à ses qualités de conviction, de clairvoyance, grâce à l’amitié que nous avons toujours nourrie...

    Vanneste doit bien rigoler, et c’est légitime. Mais cette palinodie politicienne n’est pas vraiment drôle.

  • Les socialistes et le congrès

    Paul Quilès se dit « atterré » par la décision son parti de boycotter le congrès de Versailles : « Que l’on soit favorable ou non à ce traité, copie conforme du projet de Constitution européenne, refusé par le peuple français en 2005, c’est à lui et à lui seul de s’exprimer à nouveau par référendum. C’est une question de cohérence et de démocratie », dit-il. Or, « boycotter ce congrès, c’est accepter que le référendum n’ait pas lieu », car il aurait été possible de réunir 2/5e des parlementaires contre la révision constitutionnelle.

    D’après l’AFP, ce sont plusieurs dizaines de parlementaires socialistes qui ont exprimé leur détermination à se rendre au congrès.

    Face à cette fronde de grande ampleur, François Hollande a déclaré aujourd’hui, lors de ses vœux à la presse, que « sur cette question-là il y a des règles de la liberté de conscience »...

    Il a ajouté que même si les tous les députés socialistes votaient non, on n’atteindrait pas les 2/5e. Il n’a peut-être pas tort. Mais ce n’est pas en désertant qu’il pourra le vérifier.

  • Le Pen demande à Sarkozy de dissoudre la commission Attali

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Selon le Figaro, la Commission Attali en charge de réfléchir sur la croissance, propose de relancer l’immigration, qui serait «  une source de création de richesse, donc de croissance », et permettrait de détendre le marché du travail.

    Alors que 10 millions d’immigrés se sont installés chez nous en 30 ans, au rythme désormais de 400.000 personnes supplémentaires chaque année, et que cette immigration, principalement d’assistance, est une cause majeure de l’appauvrissement du pays, Monsieur Attali, ancien Conseiller du Président Mitterrand,  propose d’accroître les flux d’entrées.

    On croit rêver mais c’est un cauchemar politique, économique et social que prépare cette Commission. Je demande solennellement au Président de la République de la désavouer et de la dissoudre, au nom des promesses de sa campagne, de sa mission de défense des intérêts de la nation et du simple bon sens.

  • Le Pen confirme la mise en vente du « Paquebot »

    Jean-Marie Le Pen a confirmé ce matin sur LCI que le Front national avait décidé de vendre son siège national de Saint-Cloud : « Nous nous sommes résignés à vendre notre siège parce que nous voulons honorer les dettes que nous avons faites. » D’autre part, « nous répondons de nos candidats, et par conséquent nous sommes obligés de taper en quelque sorte dans nos réserves et le siège national c’était notre garantie et notre réserve financière ».

    En attendant, le Front national se trouve « pratiquement sans moyens financiers » au moment d’aborder « deux campagnes électorales, les municipales et les cantonales, qui exigent beaucoup de candidats » : « Nous allons faire des candidatures de pauvres. Les Français auront peut-être l’occasion de s’y reconnaître, d’ailleurs... »

  • Les déboires de Bayrou

    Le MoDem enregistre quatre nouvelles défections : ce sont quatre candidats aux municipales de Paris, qui ont décidé de « s’associer à la démarche initiée par Jean-Marie Cavada », c’est-à-dire de rejoindre l’UMP. Parmi ces quatre personnalités figure le député européen Claire Gibault et un adjoint au maire du 17e arrondissement.

  • « Politique de civilisation » : opération poudre aux yeux

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen 

    Au soir du 31 décembre, on se demandait ce que voulait dire la « politique de civilisation ».

    Le président de la République nous a donné l’explication ce matin : c’est une formule qui permet de décliner un catalogue de promesses électorales.

    Chaque promesse de réforme est ainsi désormais énoncée au titre de la « politique de civilisation », comme naguère au titre de la « rupture ».

    Le fond du discours reste identique. Huit mois après son accession à l’Elysée, Nicolas Sarkozy est toujours en campagne électorale, et annonce de grands projets, en une nouvelle opération poudre aux yeux, tandis que la France réelle s’enfonce dans un terrible déclin.

  • Une politique de civilisation

    Lors de ses vœux aux Français, le 31 décembre, Nicolas Sarkozy a promis une « politique de civilisation ». Ce n’était qu’une formule, destinée à faire parler, et en effet elle a fait parler. Sans que personne n’aille en réalité voir plus loin que les mots. Car dans la classe politicienne, personne ne sait plus ce que serait une politique de civilisation. Et certainement pas Sarkozy, qui dans les principaux domaines mène une politique de dé-civilisation, c’est-à-dire de retour à la barbarie.

    Je ne peux qu’inciter mes lecteurs à aller sur le site du Front national pour entendre les vœux de Jean-Marie Le Pen aux internautes. Jean-Marie Le Pen ne fait aucune allusion à la « politique de civilisation », mais il dit, lui, ce que c’est.

    Extrait : « Quand l’Etat ne protège plus les Français, quand la police et la justice ne font plus reculer la délinquance, quand l’école n’est pas la passerelle vers l’emploi, quand l’armée n’a plus les moyens d’assurer notre indépendance, bref, quand la France n’est plus elle-même, que peut-on encore souhaiter ? Que la dernière grande institution qui protège encore nos compatriotes, la famille, soit la plus vigoureuse possible. C’est en son sein en effet que l’essentiel des besoins affectifs et matériels indispensables à l’équilibre de tout un chacun sont satisfaits depuis que le monde est monde. Je pense donc d’abord à ceux qui n’ont plus de famille. Je voudrais qu’ils sachent que la nation est leur famille, et qu’ils peuvent compter sur la solidarité qui leur est due au titre du rôle que leurs ancêtres ont joué dans la construction de notre pays et de son patrimoine. »