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L’imbroglio Vanneste

Le député de la 10e circonscription du Nord Christian Vanneste ayant vu sa condamnation confirmée en appel (rappelons qu’il était poursuivi pour avoir énoncé une évidence : si tout le monde était homosexuel ce serait dangereux pour l’humanité), les lobbies homosexuels et la gauche ont réclamé son exclusion de l’UMP, à tout le moins qu’il ne soit pas réinvesti par l’UMP aux prochaines législatives.

Le 29 janvier, Valérie Pécresse affirmait qu’il n’était pas réinvesti par l’UMP. Le lendemain, Nicolas Sarkozy, condamnant « fermement » les « propos homophobes » de Vanneste, confirmait cette information et précisait que la 10e circonscription du Nord est pour l’instant « réservée ».

En fait la circonscription est réservée… au CNI, parti associé à l’UMP. Or Christian Vanneste, à la suite de sa condamnation en première instance, a rejoint le CNI, sans quitter l’UMP, et il sera donc le candidat du CNI…

Il n’aura pas le soutien officiel de l’UMP, souligne le responsable départemental du parti. Mais lors de la récente assemblée générale de l’UMP de la 10e circonscription, Christian Vanneste a obtenu le soutien à l’unanimité des présents…

Bref, les grands principes sarkoziens (« Je ne veux ni de près ni de loin être associé à des propos homophobes ») ne résistent pas à l’épreuve des faits. Les faits étant que Christian Vanneste est le seul candidat qui puisse garder la circonscription à l’UMP, et que lancer un candidat UMP contre lui serait suicidaire…

C’est la Realpolitik. Les lobbies peuvent toujours crier, le repris de justice homophobe sera bel et bien le candidat UMP de la 10e circonscription du Nord. Mais il ne faut pas le dire…

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