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Politique française - Page 91

  • Mouvement des démocrates identitaires

    François Bayrou a enterré l’UDF et officiellement créé le Mouvement démocrate, dit MoDem. Mais il n’a plus que trois députés. En revanche il a 27 sénateurs (sur les 30 UDF). Mais leur chef de file, Michel Mercier, n’était pas présent aux débats de samedi et n’est pas monté à la tribune dimanche...

    « J’ai toujours trouvé que centriste ça rimait avec triste, a notamment déclaré François Bayrou. L’enjeu était qu’on ne désigne plus par référence à la droite et la gauche, mais qu’on nous désigne par notre identité ». A savoir « démocrates ». Il n’y a en effet pas plus précis comme identité que celle-là...

  • Bruno Julliard, la ligne directe

    Bruno Julliard a annoncé qu’il quitterait la présidence de l’Unef lors de la réunion du collectif national qui aura lieu le 8 décembre. Ce jour-là, « Jean-Baptiste Prévost, vice-président, sera le seul candidat à l’élection à la présidence, et il sera élu. »

    Voilà qui est rondement mené...

    Bruno Julliard, fils du maire socialiste du Puy-en-Velay, quitte la présidence de l’Unef pour se retrouver... à la mairie de Paris. Il sera sur les listes de Delanoë aux municipales. Comme candidat ... « d’ouverture ». Sic. Sous prétexte qu’il n’a pas gardé sa carte du PS pendant qu’il était président de l’Unef.

  • A Lyon, Gollnisch passe la main

    Comme il l’avait annoncé à la suite de son quadruple pontage coronarien, Bruno Gollnisch a confirmé samedi qu’il quittait la direction de la fédération du Rhône du Front national, et il a présenté son successeur, Christophe Boudot et son « équipe rajeunie et renouvelée », avec lesquels il a inauguré une nouvelle permanence.

    « Je dois lever le pied, il me faut renoncer à un certain nombre de responsabilités, j’ai donc souhaité passer la main à la direction de la fédération du Rhône », a souligné Bruno Gollnisch lors d’une conférence de presse. Mais cela n’entame en rien sa détermination et ses combats : vice-président exécutif du Front national, député européen, il reste aussi président du groupe FN au conseil régional Rhône-Alpes.

    Pour ce qui concerne les municipales, il laisse entendre qu’il ne sera pas candidat en position éligible, et que les listes seront conduites par Christophe Boudot. Mais il précise que le choix ne sera définitif qu’après la décision de la commission d’investiture du Front national.

    En ce qui concerne ces municipales à Lyon, Bruno Gollnisch souligne que cette fois les partisans de Charles Millon seront sur les listes de UMP de Dominique Perben, ainsi que les partisans de Philippe de Villiers. Pour Christophe Boudot, il est clair que ce ralliement de toute la « droite » derrière Perben « ouvre un boulevard aux candidats du FN ».

  • Martial Bild retrouve le bureau politique du FN

    Le Front national annonce une conférence de presse conjointe de Marine Le Pen et de Martial Bild sur les municipales à Paris.

    Dans le communiqué, Martial Bild est notamment désigné comme « membre du bureau politique ». Il ne faisait pas partie du BP désigné au congrès de Bordeaux. Mais sa nomination comme directeur de campagne pour les municipales impliquait logiquement qu’il réintègre le BP.

    Il y retrouvera Carl Lang, qui lui non plus ne s’était pas présenté aux élections du comité central, mais avait été néanmoins nommé au BP à Bordeaux.

    Et c’est très bien.

  • Martial Bild directeur de campagne

    Le bureau politique du Front national, qui s’est réuni hier, a entériné la nomination de Martial Bild comme directeur de campagne pour les élections municipales. Martial Bild, qui était délégué général adjoint du FN et membre du bureau politique, ne s’était pas présenté aux élections du comité central, lors du congrès de Bordeaux qui devait supprimer la délégation générale.

    Michel Guiniot a été nommé directeur de campagne pour les cantonales.

  • Cavada fait de la peine à Bayrou

    Alors que plusieurs élus MoDem sont partis au Nouveau Centre, Jean-Marie Cavada va conduire une liste UMP aux municipales, avec en numéro 2 le ministre de l’Economie Christine Lagarde. « J’ai voulu accompagner François Bayrou jusqu’aux limites de la loyauté, a-t-il déclaré. Mais je refuse que les militants de l’UDF-MoDem soient sacrifiés aux négociations municipales ou à l’échéance présidentielle de 2012. »

    Interrogé pour savoir si Cavada allait être exclu de son mouvement, François Bayrou a répondu qu’il ne pouvait pas exclure quelqu’un qui n’es pas membre, puisqu’il n’a « jamais adhéré ni à l’UDF, ni au Mouvement démocrate, jamais ». Et de fustiger « ceux qui dans des antichambres sombres vont négocier un poste de ministre, puisque c’est ça dont il s’agit et tout le monde le sait ».

    On dit que Jean-Marie Cavada devrait rejoindre Gauche moderne, le parti de gauche sarkozyste fondé par Jean-Marie Bockel...

  • Pouvoir d’achat : halte au double langage des socialistes !

    Communiqué de Marine Le Pen

    Marine Le Pen dénonce le double langage des socialistes sur le pouvoir d’achat des Français. Le prix de l’essence ne cesse d’augmenter, mais les socialistes s’attachent surtout à emprunter les talents d’illusionnistes du président de la République.

    Au niveau national ils demandent le retour de la « TIPP flottante » pour amoindrir la hausse du prix du baril de pétrole. Mais à l’échelon régional, où ils ont le pouvoir, ils refusent toute baisse de la part régionale de la TIPP , qui permettrait pourtant de diminuer les prix à la pompe. Dans les assemblées régionales, les élus du Front National ont déposé des amendements en ce sens, ils ont été à chaque fois repoussés par la majorité de gauche !

    Tout juste capables de faire des effets d’estrades, les socialistes sont foncièrement incapables d’envisager la moindre économie sur le train de vie des collectivités qu’ils dirigent lorsque cela pourrait améliorer quelque peu le pouvoir d’achat des Français.

    C’est la volonté politique d’entreprendre de vraies réformes qui manque à la droite comme à la gauche, et qui elles seules permettront d’augmenter significativement le pouvoir d’achat de nos compatriotes.

  • Le Pen à Matignon

    Jean-Marie Le Pen a été reçu en fin de matinée par François Fillon, dans le cadre des consultations que mène le Premier ministre sur la réforme des institutions.

    A sa sortie de Matignon, il a déclaré qu’il avait centré cette rencontre « sur des sujets concrets, parce que les institutions sont largement encadrées par l’Europe » et tout débat à ce sujet serait donc « largement hors de propos » : « J’ai beaucoup insisté sur le problème de la représentation proportionnelle, qui me semble nécessaire, pas simplement parce que je plaide pour mon sein, mais aussi parce que cela me paraît être un élément d’équilibre important pour la Nation.  » Et il a réitéré sa demande de rendre secrets les parrainages d’élus pour la présidentielle.

    Interrogé par les journalistes sur les émeutes à Villiers-le-Bel, il a déclaré : « Les populations se mobilisent quelle que soit la raison et créent des problèmes de sécurité publique, et pèseront d’un poids de plus lourd au fur et à mesure que, comme je le déplore, le poids des immigrés dans notre pays sera de plus en plus grand. Il y a une surpopulation étrangère dans nos banlieues, il y a un sous-emploi, ce qui fait que beaucoup de gens ont la faculté de se promener, de jouer de la moto ou de toutes sortes d’instruments, souvent avec des voitures volées... Cela crée des problèmes et en créera de plus en plus malheureusement, tant qu’on n’aura pas touché au fondamental, qui est l’immigration en France. »

  • Peyrat en campagne

    Le maire de Nice Jacques Peyrat a retiré leur délégation à neuf de ses adjoints partisans de Christian Estrosi, dont la propre épouse du secrétaire d’Etat à l’Outre-mer. C’est la guerre...

    Par ailleurs il a déclaré à Nice Matin : « On m’a promis un plat de lentilles, de rester sénateur avec la présidence de la commission de la Défense et des forces armées, mais je n’en ai rien à foutre d’être sénateur, c’est Nice que je veux, et ce n’est pas Paris qui fait l’élection ici. »

    Peyrat confirme donc que Sarkozy lui a promis de garder son siège de sénateur et d’obtenir une présidence de commission s’il laissait la mairie de Nice à Estrosi.

    Je n’avais pas une très grande estime du personnage, qui a quitté le Front national uniquement pour se faire élire maire de Nice. Mais j’avoue que ces temps-ci il ne manque pas de panache. Car les sondages sont très mauvais pour lui, et les ralliements à Estrosi se multiplient.

  • Paris : les égouts débordent

    Communiqué de Marine Le Pen

    La mise en examen de l’ancien Président de la République vient clore le sinistre tableau des années Chirac.

    Non content d’avoir ruiné la France, organisé l’immigration-invasion de notre pays et  insulté sa mémoire par une repentance névrotique, Jacques Chirac montre qu’il aura pourri décidément tout ce qu’il touchait.

    On notera d’ailleurs que le frère du président du Conseil Constitutionnel serait un des bénéficiaires de ses largesses potentiellement délictueuses, tout comme le chauffeur d’un dirigeant syndical, ce qui n’est pas sans rappeler l’affaire de corruption présumée des syndicats par le Medef.

    Au-delà de la souillure de la fonction présidentielle, cette affaire est emblématique des détestables pratiques du Système et de l’ampleur de ses inavouables connivences.

    La gravité des chefs d’inculpation et l’inévitable suspicion que suscite cette infamante mise en examen, ruinent son image aussi récente qu’usurpée de prétendu « sage ».