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Politique française - Page 88

  • Fabius votera NON

    Bonne réponse de Laurent Fabius, hier, à l’émission Ripostes, à propos de la ratification du traité de Lisbonne : « Il y aura deux questions qui seront posées : est-ce que vous êtes d’accord pour réviser la Constitution , et pour que ce soient les députés et les sénateurs qui décident ? Là, je voterai à coup sûr non, parce que je trouve qu’il est absolument antidémocratique – qu’on ait voté d’ailleurs oui ou non – que lorsque la question a été tranchée par référendum, on propose la même question, mais en court-circuitant le peuple et en disant : désormais ce sont les élus. »

  • Ce qu’est devenue la politique…

    Dans Le Figaro Magazine, ce propos de Sébastien Huyghe, tête de liste UMP à Lille :

    « Il faut être l’antithèse de Martine Aubry, revendiquer un changement de génération et insister sur la nécessité d’un changement d’attitude et de méthodes. »

    Mais de politique il n'est pas question...

  • Philippe de Villiers

    Dans Le Figaro Magazine :

    En dépit de son goût pour le verbe, Philippe de Villiers s’est quasiment abstenu de toute déclaration publique hostile au « traité simplifié » depuis six mois. Très affecté par son échec à la présidentielle le 22 avril (2,2% des voix), le créateur du Puy du Fou – qui fêtera ses 30 ans cette année – n’est plus sûr de vouloir jouer un rôle au plan national. Soucieux de ne rien dire qui puisse compromettre sa réélection comme président du conseil général de Vendée, Villiers a aussi décidé de garder le silence pour ne pas entraîner des représailles de l’UMP d’ici aux cantonales de mars prochain.

  • La gauche à droite (ou le contraire)

    Alain Marleix, le secrétaire national de l’UMP aux élections, est très content. Nicolas Sarkozy lui avait donné pour mission de transposer aux municipales « l’ouverture » qu’il a réalisée au gouvernement : il recense déjà « 500 candidats » issus de la gauche ou des « milieux proches de la gauche ». « Il y a une belle moisson, et cela arrive tous les jours : il y a un tel malaise au PS », se félicite-t-il. « Aujourd’hui, on recense en moyenne entre un et deux candidats d’ouverture dans chacune des 280 villes de plus de 30.000 habitants. »

    Et ce ne sont pas des candidats décoratifs : nombre d’entre eux figurent en deuxième ou en troisième position. A Chartres, c’est un conseiller général PS, à Angers, un ex-adjoint PS, à Nantes, un adjoint de Jean-Marc Ayrault... A Toulouse, c’est un sénateur socialiste. A Colmar, le maire UMP se vante d’avoir cinq colistiers de gauche. Et ce n’est pas fini. On parle par exemple à Rouen du président fabiusien de la communauté d’agglomération...

    D’autre part, l’UMP a investi comme tête de liste des personnalités de gauche, comme Jean-Marie Bockel (Mulhouse), Yves Urieta (Pau), Roger Didier (Gap), Jean-Marie Kutner (Schiltigheim)...

    Naturellement, l’UMP débauche également, autant qu’elle le peut, des membres du Modem. Plusieurs maires sortants, du parti de François Bayrou, sont déjà investis têtes de liste UMP...

    L’ouverture, c’est aussi la « diversité ». Mais l’UMP investit des « issus », comme têtes de liste, dans des endroits où la gauche est majoritaire et non ralliée...

     Nicolas Sarkozy taille ainsi des croupières au PS et au PRG (et au MoDem), et en même temps il brouille les cartes. Il ne sera pas facile de commenter l’élection d’une liste où l’UMP a des candidats de gauche, ou d’une liste de gauche avec des élus UMP, ni d’établir les rapports de force.

    Pour nous cela ne posera aucun problème : il y a longtemps que nous parlons de l’UMPS...

    Quand aux cocus de la présidentielle, peut-être vont-ils commencer enfin à se réveiller...

  • Les zozos condamnés...

    La cour criminelle de N’Djamena a condamné les six Français de l’Arche de Zoé à huit ans de travaux forcés.

    Cette « lourde condamnation de tous les Français, y compris médecins ou bénévoles, relève sans doute plus d’un véritable racisme anti-français que de la justice », dénonce Bruno Gollnisch dans un communiqué. « Quelles qu’aient été les imprudences et les fautes des dirigeants de l’Arche de Zoé, elles n’ont pu être possibles sans la complicité de cadres tchadiens, de chefs de village voire de certaines familles. » De fait, deux intermédiaires tchadiens, mais deux seulement, ont été condamnés à quatre ans de prison.

    Cet aspect de l’affaire ne peut en effet être éludé, et il est mis en relief par la sévérité du verdict, de même que par l’uniformité des peines prononcées. C’est un cas de figure comparable à l’affaire des infirmières en Libye, avec même cette similitude de la demande d’un million d’euros par enfant au Tchad, et d’un million de dollars par enfant victime du sida en Libye.

    Dans un cas comme dans l’autre, les autorités vont dans le sens des sentiments anti-occidentaux de l’opinion publique de leur pays, et les confortent. C’est d’autant plus évident qu’il y a une grande part de comédie dans ces procès, organisés dans un unique dessein de politique intérieure. Dans l’affaire libyenne, Kadhafi savait parfaitement que les infirmières bulgares seraient libérées à l’issue de leur procès. Dans l’affaire tchadienne, il est clair que les condamnés seront également rapatriés et seront, discrètement ou non, libérés.

    « Si cette triste affaire pouvait servir à quelque chose, ce serait de faire cesser les actions humanitaires ou prétendues telles en direction de peuples et de pays qui n’en veulent pas et les ressentent comme autant d’humiliations », conclut Bruno Gollnisch.

    C’est en effet une question qui se pose. Mais elle ne peut pas occulter l’autre question, sur le ménage à faire dans les associations humanitaires. Dans l’affaire des zozos de l’Arche, il y a la question franco-française. Même en admettant que ces gens-là aient réellement voulu sauver des enfants du Darfour, et quelles que soient les évidentes complicités dont ils ont bénéficié au Tchad (sans parler de l’attitude des autorités tchadiennes dans le déroulement des opérations), il reste qu’ils avaient l’intention de faire immigrer clandestinement en France 103 enfants soi-disant malades et blessés alors qu’ils étaient en pleine forme, pour les vendre à des « familles d’accueil » qui pourraient les adopter.

    Vu du point de vue français, ils pourraient passer en justice pour cela. Et de ce même point de vue, ils vont très bien s’en sortir. Toutefois, leur mésaventure va sans doute faire réfléchir leurs éventuelles émules. Tandis qu’il revient aux véritables associations humanitaires, et au gouvernement qui est forcément impliqué dans ce genre d’affaire, de réfléchir sur les actions dans des pays (notamment musulmans) où la haine de l’Occident en fait des cibles de choix.

    Cette réflexion devrait être facilitée par le fait que le ministre des Affaires étrangères est un spécialiste mondialement reconnu de l’aide humanitaire. Mais on ne l’a pas entendu dans l’affaire libyenne, et on ne l’a pas davantage entendu dans l’affaire tchadienne. Ni en tant que ministre, alors qu’il s’agit d’affaires étrangères, ni en tant que « french doctor », alors qu’il s’agit de sa spécialité. C’est une anomalie de plus...

  • Afghanistan : que disent les militaires français

    Propos recueilli par l’AFP auprès d’un « haut gradé » français en Afghanistan, la veille de la visite de Nicolas Sarkozy :

    « Que veut-on faire en Afghanistan ? Est-ce que nous voulons capturer Ben Laden, éradiquer la culture du pavot, établir une démocratie, sécuriser le pays ? Tant que l’on n’aura pas un effet final recherché très clair, il ne faut pas s’attendre à ce que l’OTAN réussisse. L’armée française a besoin de savoir au nom de quoi et pourquoi elle s’engage lorsque ses soldats risquent leur vie. »

    Propos recueillis auprès d’un « officier » :

    « L’urgence aujourd’hui est d’adopter une stratégie claire. Vouloir faire de l’Afghanistan la Suisse de l’Asie centrale est un objectif irréaliste. Avec de tels objectifs irréalistes, il est impossible de conduire des opérations militaires, de reconstruction ou économiques d’une manière censée et efficace. »

    Autre propos du « haut gradé » :

    « La situation apparaît beaucoup plus complexe que certains ne l’avaient imaginé. Les gens qui sont en face de nous manifestent une résilience, une réelle capacité à prendre des coups, à tenir, à résister et à recruter, ils ont le temps pour eux et on ne les balayera pas. »

  • La décentalisation et les menaces millénaristes

    Intervention du conseiller régional FN Michel Hubault au conseil régional du Centre

    Monsieur le président,

    Répondre, ainsi que vous l'écrivez dans votre rapport, aux aspirations de nos compatriotes en matière de formation, d’éducation, d’emploi, de logement et d’environnement est un objectif fort louable. Cependant, loin d’améliorer les conditions de vie des Français dans notre région, la troisième génération de contrats territoriaux que vous nous présentez les détériorera, principalement pour deux raisons : la méthode que vous avez choisie et la conception totalitaire de l’écologie inspirant votre texte.

    Votre méthode reposant sur l’intercommunalité s’inscrit dans l’enchevêtrement des compétences, la multiplication des financements croisés, la dilution des responsabilités, qui sont  le bilan de la décentralisation telle qu’elle a été conçue et conduite depuis les lois socialistes dites « Deferre » entre 1982 et 1986 et dont la loi « Raffarin » du 13 août 2004 constitue le dernier avatar.

    Cette décentralisation n’a atteint aucun des objectifs que ses promoteurs lui avaient fixés et qui étaient, d'une part, la réduction du poids de l’administration publique, d’autre part, le rapprochement entre les Français et les centres de décision. Au contraire ! La multiplication des administrations, celles de l’État, de la région, du départemen et de la commune auxquelles s’ajoutent désormais les administrations issues des communautés de communes, des pays, des communautés d’agglomérations... ont alourdi le poids de la bureaucratie et donc compliqué les démarches administratives de nos compatriotes.

    L’augmentation exponentielle du nombre des fonctionnaires territoriaux, (plus de un million et demi aujourd’hui) et l’explosion de la fiscalité locale depuis 25 ans sont la conséquence de cette décentralisation, menée aussi bien par la gauche que l’UDF et le RPR, devenus l’UMP et le MODEM. Le fonctionnement de nos collectivités territoriales est désormais un sujet pour initiés. TOS, SEM, SRU, PLU, SCOT, SDAV, PRDPT, « ingénierie »… Combien de nos compatriotes connaissent la signification de ces sigles et de ces néologismes ? L’intercommunalité que vous préconisez, non seulement crée une nouvelle administration et donc des impôts supplémentaires, mais elle remet en cause aussi les libertés et l’identité de nos 36 000 communes.

    Quant à la prétendue démocratie participative, chère à votre homologue du Poitou, elle sape les fondements mêmes de la démocratie représentative, en retirant aux élus du peuple leurs compétences pour les donner à des associations, à des comités a d’hoc, à des groupes de pression n’ayant aucune légitimité électorale.

    Par ailleurs, l’application des mesures contenues dans l’agenda 21 compliquera la vie de nos compatriotes, entravera le développement économique de nos départements.

    L’agenda 21 s’inscrit dans un courant idéologique qui, pour imposer son utopie, joue sur la peur, agite la menace d’une catastrophe écologiste planétaire. Celle-ci ne pourrait être évitée qu’au prix de l’instauration d’une autorité supranationale privant les nations de leur souveraineté et les individus de leurs libertés. Rappelons-nous. Il y a plus de dix ans, des experts autoproclamés affirmaient que « le trou » de la couche d’ozone découvert en 1985, s’élargissant, l’humanité était condamnée à périr sous les coups des rayons ultra-violets. Quelques années plus tard, la communauté scientifique était unanime pour reconnaître l’inanité de telles affirmations.

    Auparavant dans les années 80, il nous avait été fait le coup « des pluies acides », censées détruire à court terme toutes les forêts européennes. En réalité, la disparition en RDA du système communiste destructeur de l’environnement a mis fin à cette menace. En France, le domaine forestier s’est même agrandi.

    Aujourd’hui, une nouvelle menace millénariste est fortement médiatisée : le réchauffement climatique qui serait lié aux gaz à effet de serre émis par les activités humaines. A-t-elle plus de fondements que les menaces précédentes ? Poser la question, c’est déjà s’exposer aux foudres des gardes verts de la pensée unique. Ses titres universitaires et ses anciennes fonctions ministérielles n'ont pas empêché le professeur Allègre d'en être la victime. Dans son livre le Défi du Monde, il s'interrogeait juste sur les conséquences climatiques de l'augmentation du gaz carbonique dégagé par l'homme, constatant, d'une part, que les deux tiers de ce gaz carbonique ne se retrouvant pas dans l'atmosphère ne pouvaient pas intervenir dans le réchauffement de la planète, d'autre part, que d'autres facteurs peut-être plus importants interviennent dans la formation du climat notamment la valeur d'eau mais aussi l'orbite de la terre autour du soleil, l'activité volcanique...

    D'autres éléments amènent à s'interroger sur les conclusions du GIEC contestées dans une pétition signée par 17 000 scientifiques. Ainsi le réchauffement climatique annoncé ne serait pas la première mutation du climat terrestre, alternant les périodes chaudes avec les époques froides. En l'an mil, les températures étaient suffisamment élevées pour que le Groenland, le pays vert, soit colonisé par des Scandinaves et que ceux-ci puissent atteindre l'Amérique du Nord par la mer, aujourd'hui prise par les glaces. Le petit âge glaciaire apparu au XIIIème siècle a atteint son point culminant au début du XVIIIème siècle. Il a pris fin dans la seconde moitié du XIXème siècle. Aucun de ces changements climatiques, les uns bénéfiques les autres négatifs, n'est dû à l'homme.

    Faut-il par conséquent sur la base de données discutables nous engager dans un processus remettant en cause l'économie de notre région et  l'indépendance de notre pays ? Ainsi l'application du protocole de Kyoto pour réduire les gaz à effet de serre absorberait 9 % du PIB mondial, soit l'équivalent de ce qu'il faudrait pour résoudre le problème de l'eau dans le Tiers-Monde, sans pour autant réduire de façon notable la hausse du niveau de la mer (2,5 centimètres en un siècle).

    Par ailleurs, la France devrait se soumettre à une instance internationale non élue chargée d'attribuer à chaque pays le droit d'émettre du gaz carbonique, c'est-à-dire de disposer de l'énergie.

    Cette dictature écologique planétaire se retrouve progressivement dans les actes de la vie quotidienne. Déjà, la liberté de millions de Français est entravée par des règlements et des politiques inspirées par les Verts. Leur autophobie, les amenant à créer dans les centres villes des embouteillages qui augmentent la pollution, révèlent leur esprit totalitaire. La voiture constitue pour les Français un moyen d'évasion, réservé jusque dans les années 50 aux plus fortunés. C'est la raison pour laquelle, malgré la hausse de l'essence, des taxes et des amendes, nos compatriotes y restent attachés. Cette conquête sociale, les Verts veulent la détruire pour aligner nos villes sur le modèle de la Chine maoïste des années 70, où seules les voitures de fonction de la nomenklatura circulaient.

    Ce n’est pas en freinant la croissance économique et en brimant nos libertés que notre environnement sera préservé. Ainsi ce sont les progrès technologiques qui ont permis d’avoir des voitures aujourd’hui dont la pollution est inférieure d’un cinquième à celles d’il y a vingt ans.

    Bien sûr, il nous faut veiller au respect de notre environnement, d’autant plus précieux ici que notre région a longtemps été considérée comme le jardin de la France. Pour cela, mettons en œuvre une politique écologique authentique fondée non pas sur la peur, sur la pénurie et sur la culpabilité, mais sur des principes sains : le bon sens, le respect de l’ordre naturel et la confiance dans le génie créatif des  hommes.

  • Les frères (et sœur) de Rachida

    Omar Dati a été condamné à huit mois de prison ferme à Chalon-sur-Saône pour trafic de stupéfiants en récidive. Les faits sont antérieurs à la loi sur les peines plancher. Son avocat estime qu’il sera placé sous surveillance électronique.

    Ne pas confondre avec Jamal Dati, condamné en août à Nancy à un an de prison pour trafic de stupéfiants.

    D’autre part, il se dit à Nancy que Malika Dati, sœur de Rachida, serait candidate aux municipales sur la liste du maire sortant André Rossinot. Celui-ci assure qu'il ne faudrait y voir que la promotion d'une ancienne connaissance, « très impliquée dans la vie associative ».

  • SOS Racisme au bout du rouleau

    SOS Racisme dénonce les « alliances nauséabondes » passées par Dominique Perben pour les municipales à Lyon. Le lobby considère que c’est « une grave dérive qui s’inscrit dans une démarche anti-républicaine ». Il appelle « tous les citoyens, les militants, responsables et sympathisants de l’UMP et du parti radical à refuser cette entorse à la tradition française de défense de la dignité humaine et des droits de l’Homme ». Il « exige » de Dominique Perben et de l’ensemble des candidats UMP de revenir sur leurs alliances et de « préserver leurs villes de l’extrême droite et de la droite extrême »...

    De quoi s’agit-il ? Du soutien du MPF de Philippe de Villiers et du groupe Unir pour Lyon de Charles Millon à Dominique Perben...

  • Pupponi député des banlieues

    François Pupponi, le maire PS de Sarcelles, a été élu au second tour de la législative partielle dans la 8e circonscription du Val-d’Oise, par 54,34% des voix contre 45,66% à la candidate UMP Sylvie Noachovitch, ex-vedette de l’émission télévisée de Julien Courbet « Sans aucun doute ». François Pupponi a déclaré qu’il voulait devenir « le porte-parole de la banlieue à l’Assemblée nationale »...

    On notera que la participation a été de 30,64%...

    Le candidat du FN Jean-Michel Dubois a publié le communiqué suivant :

    « Les résultats de cette élection et la défaite de Sylvie Noachovitch démontrent que « Sans aucun doute » la politique n’est pas du showbiz surtout lorsque les électeurs du FN sont méprisés durant la campagne des législatives.Certains chaldéens sont traités d’extrémistes lorsqu’ils osent se dire choqués en réunion publique de voir figurer en photo sur son tract de campagne une musulmane voilée.

    « Ceci démontre « qu’on ne peut pas plaire à tout le monde » et qu’il faut savoir se « courber » si nécessaire mais dans la bonne direction, celle de la France et des Français d’abord. »