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Politique française - Page 86

  • Ce qui n’est plus accepté par la population...

    Interrogée sur France Inter sur le fait de savoir si sa directrice de campagne (maire du 12e) bénéficiait d’un appartement de la Ville de Paris, Françoise de Panafieu a répondu : « Oui, mais comme des maires d’arrondissement de gauche. » Elle a ajouté : « Aujourd’hui, dans la population, des choses qui étaient acceptées il y a dix ans ne le sont plus », et a réaffirmé que si elle était élue elle demanderait à tous les élus de quitter ce genre d’appartement. « Comme ce n’est plus accepté par la population, il faut savoir s’adapter. »

    Le propos est d’un cynisme extraordinaire (ou ordinaire quand il s’agit de l’UMPS). Ces « choses » n’étaient pas acceptées par la population il y a dix ans. Elles étaient tenues secrètes. La différence est de taille.

  • Bruno Gollnisch soutient la Marche pour la Vie

    Bruno Gollnisch fait savoir sur son site qu’il soutient la Marche pour la Vie. Il appelle au rassemblement, et annonce qu'il sera présent dimanche prochain aux côtés du collectif “30 ans ça suffit” « pour dénoncer, une fois de plus, la politique pro-avortement du gouvernement, véritable assassinat de nos tout-petits, mais aussi crime contre la France ».

  • Mort de Pierre Lambert

    Pierre Boussel, alias Pierre Lambert, est mort hier à l’âge de 87 ans. Il était la principale figure du trotskisme en France, dans sa version la plus « pure », celle qui consiste à agir discrètement, sous pseudonyme, pour infiltrer les organisations syndicales, les associations, les partis politiques (stratégie de l’entrisme). Cela va jusqu’au culte du secret. Le grand public n’a jamais entendu parler de l’Organisation communiste internationaliste (OCI) avant qu’on découvre que Lionel Jospin en avait fait partie et que les affaires de l’UNEF mettent en évidence que l’OCI avait pris le contrôle de l’UNEF après 1968. Curieusement, alors que les vrais chefs de cette tendance du trotskisme n’apparaissent jamais au grand jour (c’est la même chose à Lutte ouvrière), Pierre Boussel dit Lambert s’était présenté à l’élection présidentielle de 1988. Il est vrai que l’organisation était alors en crise, avec le départ, depuis 1981, de nombre de ses cadres vers le parti socialiste au pouvoir. La principale réussite de l’OCI a été son implantation au syndicat FO, où rien ne se fait sans l’aval des lambertistes. Un des enfants de Pierre Lambert était François Boussel, secrétaire général du syndicat FO des journalistes (mort en 1998).

  • Gollnisch & Auguste : justice à deux vitesses

    Communiqué du groupe FN au conseil régional Rhône-Alpes

    Deux élus de la République, Bruno Gollnisch (FN, député européen), et François Auguste (PC"F", conseiller régional), ont été poursuivis devant la même juridiction (Tribunal correctionnel de Lyon), et le même juge (le président Schir, celui-là même qui a relaxé l’imam de Villeurbanne appelant à des violences contre les femmes).

    Bruno Gollnisch, refusant de se laisser entraîner dans un débat sur les camps de la deuxième guerre mondiale, a simplement déclaré aux journalistes : « Ce débat relève des spécialistes. La loi (Gayssot) ne devrait pas entraver l’expression à ce sujet. »

    François Auguste a empêché plusieurs avions, rapatriant ou non des clandestins, de décoller, signifiant par là qu’il est légitime de contester les décisions de justice par force, qu’il est normal de priver les voyageurs du vol qu'ils ont payé, et qu’il est juste de contraindre la République à garder des étrangers demeurant illégalement sur le territoire national.

    Le tribunal présidé par M. Schir est allé au-delà même des rigueurs d’une loi liberticide dans le premier cas (Gollnisch). Dans le second (Auguste), sur la bienveillance suggestion du procureur Claire Jaquin, il a montré sa plus parfaite clémence, estimant que cette grave entrave à la navigation aérienne, passible de 5 ans de prison et 18.000 € d’amende, relevait surtout de la liberté d'expression.

    Les condamnations pénales et civiles prononcées contre Gollnisch, 60.000 €, sont donc 130 fois plus élevées que l’amende de 500 € prononcée contre Auguste.

    On appréciera, à l’aune de ces deux jugements, "l’impartialité" de la justice française, et la conception qu’ont certains magistrats de la liberté d’expression.

  • Contre-ordre au PS

    Le groupe socialiste à l’Assemblée nationale a décidé d’aller au congrès du Parlement à Versailles et de s’abstenir sur la réforme constitutionnelle, a annoncé Jean-Marc Ayrault.

    Précédemment, Jean-Marc Ayrault avait annoncé que le groupe socialiste avait décidé de « boycotter » le congrès, ce qui avait suscité le courroux des adversaires du traité de Lisbonne.

    Ce revirement ne change rien aux divisions du PS. Jean-Luc Mélenchon et Paul Quilès venaient de déclarer, au cours d’une conférence de presse du Comité national pour un référendum, que la soixantaine de parlementaires PS signataires de l’appel du Comité iraient voter non à Versailles.

    Après la « décision » du PS, Henri Emmanuelli a réaffirmé qu’il irait à Versailles et voterait non.

    Et Jack Lang a réaffirmé qu’il irait à Versailles pour voter oui...

    Selon les calculs de Mélenchon, en additionnant tous les parlementaires UMP, centristes et non inscrits, il manquerait encore 65 voix pour obtenir les 2/5e. Or on sait que plusieurs parlementaires souverainistes de droite (15 selon Mélenchon) voteront non. S’il en est ainsi, le PS avait devant lui un boulevard pour manifester son opposition à Sarkozy. Mais l’européisme commande. Et c’est précisément cet européisme qui est le ciment de l’UMPS.

  • Sur quelle planète vit Michèle Alliot-Marie ?

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le gouvernement invente des « unités territoriales de quartier », utilisant un jargon administratif que personne ne comprend. Il s’agit d’une police de proximité, mais il ne faut pas le dire, parce que Nicolas Sarkozy l’avait supprimée en arrivant au ministère de l’Intérieur.

    En fait, il s’agit seulement de la création en Seine-Saint-Denis de trois « unités », composées de 10 policiers chacune, qui constitueront « un laboratoire d’excellence de ce que peut être la police dans ses relations avec la  population », selon la définition de Michèle Alliot-Marie.

    Mais sur quelle planète vit l’actuel ministre de l’Intérieur ? Il y a un abîme entre de tels propos de salon, relevant de la plus fumeuse utopie, et la réalité dramatique de la situation dans les cités de Seine-Saint-Denis, et dans tant d’autres banlieues.

    Quand il y a un incendie, on ne commence pas par construire un laboratoire pour tester d’anciens extincteurs.

  • Une même politique de civilisation que l’Arabie saoudite ?

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Selon Nicolas Sarkozy, la France et l’Arabie saoudite « partagent les mêmes objectifs d’une politique de civilisation ».

    Le Président français a tenu ce propos devant le Conseil consultatif, la seule assemblée du royaume d’Arabie saoudite, composée de 150 hommes nommés par le roi. La politique de civilisation de l’Arabie saoudite interdit le théâtre et le cinéma, interdit toute autre religion que l’islam, interdit aux femmes de sortir seules ou de conduire une voiture, et interdit naturellement tout parti politique. Elle finance la construction de mosquées en Europe mais rend impossible l’aménagement d’une chapelle, même privée, sur le territoire saoudien.

    La politique de civilisation, en Arabie saoudite, c’est la condamnation d’une femme (généreusement graciée ensuite sous la pression internationale) à six mois de prison et 200 coups de fouet pour avoir osé dire qu’elle avait été victime d’un viol collectif.

    Heureusement, nous avions bien compris que l’expression « politique de civilisation » n’était que le nouveau jingle, aussi vain que sonore, des discours du président bling-bling.

    Sinon, nous serions très inquiets...

  • Le FN à la reconquête

    Le conseil national du Front national, qui s’est réuni samedi à huis clos, a été essentiellement consacré à la préparation des élections municipales et cantonales.

    Le mouvement doit en quelque sorte résoudre la quadrature du cercle : comment être présent dans le plus grand nombre de cantons et de communes sans aggraver son lourd passif financier, en ce moment charnière où le « paquebot » n’a pas encore été vendu, et où, en outre, les candidats aux législatives n’ont pas encore été remboursés de leurs frais de campagne ?

    La décision qui a été prise est que le Front national présentera des candidats partout où il est pratiquement assuré de dépasser la barre des 5% qui conditionne le remboursement des frais officiels (et où il aura pu constituer une liste aux municipales). Le mouvement garantira le remboursement des frais de campagne correspondant à un « kit minimum » qui sera le même pour tous : profession de foi, affiche, bulletins de vote. Si le candidat souhaite personnaliser ces documents, ce sera à sa charge (s’il ne dépasse pas les 5%). Il y aura toutefois des exceptions, particulièrement aux municipales, dans les grandes villes où le FN doit être présent même s’il risque de ne pas atteindre les 5%.

    Selon Louis Aliot, le FN pourrait présenter entre 1.300 et 1.500 candidats aux cantonales, soit à peine moins qu’au dernier scrutin, et espère 200 listes aux municipales, soit nettement plus qu’en 2001.

    C’est une campagne « de pauvres », mais dans un pays dont les habitants s’appauvrissent. Le Front national est au diapason de la France qui souffre, et il espère bénéficier d’un début de prise de conscience des électeurs qui ont été bernés par Nicolas Sarkozy.

    Hier, lors de la « galette des rois » de la fédération de Paris, Jean-Marie Le Pen a souligné que lorsqu’on regarde la politique menée par le gouvernement, « on se dit qu’on assiste à un véritable viol de la volonté populaire » : « Les Français ont cru voter pour un homme intraitable sur l’insécurité, l’immigration, les valeurs, la famille, la patrie, l’ordre, la baisse des impôts », mais « le masque tombe ». « La France que Nicolas Sarkozy aime, c’est la société multiculturelle, la France brassée par l’immigration de masse, pas le vieux pays de 2.000 ans d’histoire, la France des terroirs et des clochers. »

    Les promesses de Nicolas Sarkozy, a-t-il ajouté, « rappellent, sombre présage, le Vive l’Algérie française de de gaulle en 1958, aboutissant à l’Algérie algérienne, puis à l’Algérie fellagha ».

    Mais aujourd’hui « le masque tombe ». Nicolas Sarkozy montre jour après jour que sa politique ne correspond en rien à ses promesses, et les Français sont, de plus, submergés par l’actualité « people » du président « blin bling flon flon ». Cela ne peut durer, et, lance Jean-Marie Le Pen,  « le populisme vaincra le pipolisme » !

  • Soutien de Chrétienté-Solidarité au gouvernement colombien

    Communiqué de Bernard Antony

     

    Que l’on salue le « geste » des FARC marxistes de Colombie qui échangent quelques uns de leurs otages atrocement détenus pendant des années contre de la propagande, témoigne de l’inversion absolue des valeurs de certains milieux politiques et médiatiques.

    Les FARC se livrent au rapt comme jadis les plus sauvages pirates barbaresques. Ils enchaînent les hommes, ils humilient les femmes, ils les séparent de leurs enfants. Ils ne laissent survivre qu’au prix d’une cruauté sadique et font mourir la plupart à petit feu.

    Et, bien sûr, une fois de plus, cette barbarie est parée des grands principes de révolution et de liberté.

    Au moins, Al Capone et les grands criminels de la Mafia avaient la décence de ne pas se payer des journalistes justificateurs.

    Chrétienté Solidarité salue l’action du président colombien Uribe qui, avec détermination, refuse le chantage des criminels.

  • La scandaleuse mise en scène des FARC

    Réponse de Jean-Marie Le Pen à une question sur la libération des otages des FARC, lors de ses vœux à la presse.

    Je trouve qu’il y a là un problème emblématique. Depuis plusieurs mois, tous les jours, comme une information à la fois majeure et récurrente, on fait à cette occasion de la publicité pour le mouvement de gangsters marxistes, communistes, que sont les FARC. Tous les jours, ceux-ci bénéficient d’une campagne publicitaire qu’ils n’auraient jamais espérée sur les médias du monde entier et tout ceci à partir d’un des gestes les plus odieux, les plus immondes dans la criminalité, qui est la prise d’otages. Les FARC en effet détiennent plusieurs milliers de gens qui sont enlevés, et qu’ils relâchent contre rançon, ce qui constitue un volet de leur activité, l’autre volet étant consacré, plus encore qu’à l’attaque du gouvernement colombien, au trafic de la drogue. Et ces gens-là sont mis en scène, et leur geste de libération de deux pauvres femmes présenté comme une espèce de générosité extraordinaire, piège dans lequel nous devrions tomber. Je trouve cela scandaleux.

    Quant à l’usage qui est fait de l’ancienne candidate à la présidence de la République colombienne, dont on dit qu’elle est franco-colombienne... Je suis un adversaire comme vous le savez de la double-nationalité qui a introduit une ambiguïté, une équivoque, c’est comme ça que nous avons été bénéficiaires du terroriste « franco-marocain », on répétait sur toutes les antennes : « le franco-marocain » qui a été condamné aux Etats-Unis, encore que celui-ci ait rejeté avec mépris la nationalité française. Or l’ancienne candidate à la présidence de la République de Colombie a dû sa nationalité française à l’un de ses mariages, révoqué depuis, d’ailleurs. Bien sûr, je me sens à son égard la solidarité qu’on a à l’égard de tous les gens qui souffrent, mais il y a des dizaines, des centaines de milliers d’enfants dans le monde qui meurent de faim, pour ne pas dire des millions. Il y a 7 millions de pauvres dans notre pays. Il y a des agressions scandaleuses, comme celle dont a été récemment victime la petite Anne Lorraine Schmitt, qui n’occupent pas cette place permanente. Nous sommes accrochés aux dires et aux actions de M. Chavez, qui est un des complices, un des amis, de la rébellion communiste des FARC, et par conséquent des méthodes qu’elle utilise. Je dois dire que c’est un des aspects les plus contestables de l’information que nous connaissons. Je le dénonce, et je ne me sens pas du tout solidaire du courant compassionnel qui est déclenché à cette occasion. Car le compassionnel est maintenant un des éléments de la formation de l’esprit public. Ce n’est pas la réflexion, ce n’est pas l’intelligence auxquelles il est fait appel, c’est au contraire aux sentiments : il faut faire pleurer Margot, et quand Margot est à la tête de l’Etat, c’est quand même embêtant.