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Chronique de la Mère Ubu

Hier Ségolène Royal a déclaré :

– La France souffre d’abord de cinq années d’un pouvoir de droite.

C’est vrai qu’avant 2002 c’était le bonheur. C’est même pour cela que Jean-Marie Le Pen est arrivé au second tour.

– J’interdirai les licenciements de confort.

Les licenciements de confort sont ceux qui sont réalisés par des entreprises dégageant des bénéfices, selon la terminologie gauchiste reprise par Mme Royal. Mais elle n’a pas dit comment elle allait les interdire. Par décret présidentiel ? Il faudrait qu’elle révise ses leçons…

– Nous ne gagnerons pas la bataille de l’emploi en fermant nos frontières. Mais je souhaite que l’Europe ne soit pas ouverte à tous les vents du libéralisme destructeur et que nous sachions mettre en œuvre des mécanismes acceptables qui protègent notre industrie.

Fort bien. Cela se trouve depuis longtemps dans les discours de Le Pen. La différence, c’est que Le Pen, lui, définit précisément et concrètement les mécanismes qu’il faut mettre en place : les taux de douane modulables, remboursables et bonifiables.

Dernière nouvelle : il n’y aura pas de « débat participatif » sur les impôts… Il y a des sujets sur lesquels il vaut mieux ne pas demander l’avis des Français, même en faisant semblant…

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