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Nova et inaudita sunt, Domine, quæ propheticus sermo intonuit mundo : quod novo Virginis partu salvatio exorietur creaturarum : cujus admirabile incarnationis mysterium quia devota cordium susceptione Ecclesia suscipit lætabunda ; quæsumus, ut in laudem ejus et nova illi cantica deferat et accepta ; ut, cujus laus ab extremis terræ concinitur, ejus voluntas in toto mundo a fidelibus impleatur. Amen.
Seigneur, la parole du Prophète a fait entendre au monde des choses nouvelles et inouïes ; elle a annoncé que le salut des créatures aurait lieu au moyen du prodigieux enfantement d'une Vierge. Maintenant donc que l'Eglise, remplie de joie, s'apprête à recevoir dans la dévotion du cœur l'admirable mystère de l'Incarnation, nous vous prions de lui faire la grâce de célébrer la louange du Verbe incarné dans un Cantique nouveau et qui soit accepté ; afin que celui dont la gloire est chantée jusqu'aux extrémités de la terre, voie aussi sa volonté accomplie par les fidèles, dans le monde entier. Amen.
Bréviaire Mozarabe, IVe Dimanche de l'Avent. Oraison. Traduction dom Guéranger.
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O clavis David, * et sceptrum domus Israël ; qui áperis, et nemo claudit ; claudis, et nemo áperit : veni, et educ vinctum de domo cárceris, sedéntem in ténebris, et umbra mortis.
O Clef de David, * et sceptre de la maison d’Israël ; qui ouvrez, et nul ne peut fermer ; qui fermez, et nul ne peut ouvrir : venez, et tirez de la prison le captif qui est assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort.
Antiphonaire franciscain, Espagne, XVIe siècle (université de Sydney).
Ecce véniet * Dóminus princeps regum terræ: beáti, qui parati sunt occúrrere illi.
Voici que viendra le Seigneur, le Prince des rois de la terre : heureux ceux qui sont prêts à aller au-devant de lui.
Cum vénerit * Fílius hóminis, putas invéniet fidem super terram?
Quand viendra le Fils de l’homme, pensez-vous qu’il trouve de la foi sur la terre ?
Ecce jam venit * plenitúdo témporis, in quo misit Deus Fílium suum in terras.
Voici qu’est venue maintenant la plénitude du temps, en laquelle Dieu a envoyé son Fils sur la terre.
Egrediétur * Dóminus de loco sancto suo: véniet ut salvet pópulum suum.
Le Seigneur sortira de son lieu saint : il viendra pour sauver son peuple.
Au Benedictus :
Dicit Dóminus: * Pœniténtiam ágite: appropinquávit enim regnum cælórum, allelúia.
Le Seigneur dit : Faites pénitence, car le royaume des cieux approche, alléluia.
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O radix Jesse, * qui stas in signum populórum, super quem continébunt reges os suum, quem gentes deprecabúntur : veni ad liberándum nos, jam noli tardáre.
O Racine de Jessé, * qui êtes comme l’étendard des peuples, devant qui les rois fermeront leur bouche, et dont les nations imploreront le secours : venez nous délivrer, maintenant ne tardez plus.
Antiphonaire franciscain, Espagne, XVIe siècle (université de Sydney).
Roráte, cæli, désuper, et nubes pluant iustum : aperiátur terra, et gérminet Salvatórem. Cæli enárrant glóriam Dei : et ópera mánuum eius annúntiat firmaméntum.
Cieux, répandez votre rosée ; que des nuées descende le salut ! Que s’ouvre la terre et qu’elle donne naissance au Sauveur. Les cieux chantent la gloire de Dieu : leur voûte solide proclame la puissance de ses mains.
Peut-être que le mot caeli, ou le mot désuper, qui en latin tardif était accentué sur la deuxième syllabe, a nécessité l'aigu de la première moitié de la première phrase, tout comme terra a influencé le grave de la deuxième phrase. Quoi qu'il en soit, le chant n'est pas une description de la rosée qui descend du ciel. La mélodie a une tout autre intention. Elle a des choses plus sublimes à dire : c'est l'expression d'un cœur plein de désirs ardents, d'un désir intense ; il transperce le ciel morne et bas de décembre ; il enlève Celui qu'il désire ardemment ; il fait descendre le Juste dans ce monde méchant, pécheur, coupable. Les émotions de l'âme sont exprimées par les grands intervalles : Rorate a une quinte ascendante ; entre désuper et et nous avons une quinte descendante ; entre nubes et pluant se produit un intervalle ascendant d'une quarte. Elles se manifestent encore dans la mélodie qui s'élève rapidement et dans les accents puissants sur caeli et (nu)bes pluant ju(stum).
Isaïe, dont ces paroles sont extraites, réclame d'abord un libérateur des Israélites de leur exil et de leur esclavage ; Cyrus, qu'il a vu en vision, n'est qu'une figure du Sauveur de toute l'humanité. Toutes les aspirations des siècles ont été condensées dans cet Introït.
Que serait cette terre sans le Messie ? Un désert, une étendue aride et inconnue, brûlée par le soleil, sans la moindre fleur ni le moindre brin d'herbe. Pour que la vie renaisse, il faut que le sol soit cultivé, que les nuages envoient leur pluie, cette pluie fécondante si précieuse que les Portugais disent des averses d'été : "Des pièces d'or tombent maintenant du ciel". Oh, qu'elle vienne, cette pluie, pénétrer le cœur des hommes et éveiller une vie nouvelle ! Pour que les nuages aient pitié ! Pour les Israélites, le concept de nuage était plein de sens profond : dans la colonne de nuée, Dieu conduisait son peuple à travers le désert ; voilé par les nuages, il se manifestait sur le Sinaï ; dans une nuée, la gloire du Très-Haut descendait sur le Temple que Salomon avait construit. Les nuages sont le symbole et les récipients de la pluie vivifiante, de la grâce de la rédemption qui descend jusqu'à nous des hauteurs du ciel, de tous les bienfaits et de toutes les gloires du nouveau royaume du Messie. Lorsque ces nuages s'ouvriront, une nouvelle vie bourgeonnera (gérminet) autour de Nazareth, une vie d'une beauté inhabituelle, riche en fleurs et en fruits.
La deuxième phrase de la mélodie est plus calme. Nous entendons le motif de terra répété sur (gérmi)-net. Si l'on prend le fa de la première syllabe du premier mot comme un temps fort, on obtient des groupes mesurés de deux notes. Le contraste est assuré par les groupes de trois notes dans la deuxième partie de cette phrase. Comme il est bon de faire une pause pour respirer après gérminet, nous avons jusqu'à ce point trois groupes de trois notes et ensuite deux autres sur Salvatórem - un symbole de germination et d'épanouissement énergique. Le groupe la-si-do-sol sur aperiátur correspond à ré-mi-fa-do sur Salvatórem.
Nous implorons la descente du Juste du ciel. Mais sa justice ne rendra pas son visage moins bienveillant, ni ses yeux moins aimants. Il ne vient pas pour faire des reproches, ni pour repousser dans la confusion l'homme chargé de péchés ; Il vient comme le Sauveur, appelant à Lui tous ceux qui sont fatigués ou accablés.
Déjà une enfant de cette terre porte le Juste dans son sein virginal. D'elle sortira la plus belle fleur (gérminet) que notre terre ait jamais produite, la rose de la plus douce odeur. Cette terre ne sera pas ouverte, car c'est d'un sein virginal intact que sortira la fleur.
À son cri Roráte, le prophète Isaïe a immédiatement reçu une réponse de Dieu : "Moi, le Seigneur, je l'ai créé", c'est-à-dire le Rédempteur et le Sauveur. Notre requête trouve une réponse dans le verset du psaume : "Les cieux manifestent la gloire de Dieu". Déjà à l'Annonciation, le messager céleste a prononcé son Ave, gratia plena ; bientôt les messagers célestes descendront en rangs puissants pour chanter leur Gloria au Très-Haut et annoncer la paix aux hommes.
O Adonái, * et Dux domus Israël, qui Móysi in igne flammæ rubi apparuísti, et ei in Sina legem dedísti : veni ad rediméndum nos in bráchio exténto.
O Adonaï, * et Conducteur de la maison d’Israël, qui avez apparu à Moïse dans le feu du buisson ardent, et lui avez donné la loi sur le Sinaï : venez pour nous racheter par la puissance de votre bras.
Antiphonaire franciscain, Espagne, XVIe siècle (université de Sydney).
Voici l’offertoire de la messe de ce jour, magnifiquement chanté par les Pères du Saint-Esprit de Chevilly-la-Rue, sous la direction du père Lucien Deiss. C’était du temps des assemblées anciennes, avant que le P. Deiss crée en 1969 et dirige la revue Assemblée nouvelle, et du temps de l’hiver liturgique, avant que le P. Deiss publie (en 1979) Printemps de la liturgie…
Exsúlta satis, fília Sion, prǽdica, fília Jerúsalem : ecce, Rex tuus venit tibi sanctus et Salvátor.
Danse de joie, fille de Sion. Crie ta joie, fille de Jérusalem. Voici que ton roi vient à toi : il est saint et il te sauvera.
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Puisque nous sommes le 17 décembre, c'est le jour de la première antienne O au Magnificat.
O Sapiéntia, * quæ ex ore Altíssimi prodiísti, attíngens a fine usque ad finem, fórtiter suavitérque dispónens ómnia : veni ad docéndum nos viam prudéntiæ.
O Sagesse, * qui êtes sortie de la bouche du Très-Haut, atteignant d’une extrémité à une autre extrémité, et disposant toutes choses avec force et douceur : venez pour nous enseigner la voie de la prudence.
Prope es tu, Dómine, et omnes viæ tuæ véritas : inítio cognóvi de testimóniis tuis, quia in ætérnum tu es. Beati immaculáti in via : qui ámbulant in lege Dómini.
Tu es proche, Seigneur, et toutes tes voies sont vérité, depuis le commencement je connais tes témoignages, parce que tu es éternel. Heureux ceux qui sont immaculés dans leur voie, qui marchent dans la loi du Seigneur.
Le verset 151 du psaume 118 a été choisi pour l’introït parce qu’il commence par « Prope es tu », à l’approche de la venue du Seigneur. Curieusement, alors que toutes les versions latines du psaume ont bien « Prope es tu », tu es proche, la grande majorité des manuscrits médiévaux ont « Prope esto » : sois proche (comme ci-dessus dans le Missel de Klosterneuburg. Le constat devient un appel. Certains copistes semblent avoir hésité, car on voit plus d’une fois « prope estu ».
L’antienne se poursuit par le verset suivant, 152, dont la fin est modifiée. La Vulgate a : « quia in æternum fundasti ea », et dans la traduction de l’hébreu par saint Jérôme c’est « quod in æternum fundaveris ea » : « parce que tu les as (auras) établis pour toujours ». L’antienne coupe la fin pour insister sur l’éternité de Dieu : c’est le Dieu éternel qui est proche et va entrer dans notre temps.
Voici cette antienne par Yoshihiro Kurebayashi, un vrai Japonais du Japon qui a compris le plain chant en profondeur et le fait connaître dans son pays.
Hymne des vêpres au temps de l'Avent, enregistré tout récemment par les moines de l'abbaye Notre-Dame de l'Annonciation de Clear Creek fondée en 1999 dans l'Oklahoma par l'abbaye de Fontgombault. (On peut entendre l'album entier ici.)
℟. Clama in fortitúdine, qui annúntias pacem in Jerúsalem : * Dic civitátibus Judæ, et habitatóribus Sion : Ecce Deus noster, quem exspectábimus, advéniet. ℣. Supra montem excélsum ascénde tu, qui evangelízas Sion, exálta in fortitúdine vocem tuam. ℟. Dic civitátibus Judæ, et habitatóribus Sion : Ecce Deus noster, quem exspectábimus, advéniet.
Crie avec force, toi qui annonces la paix dans Jérusalem, dis aux villes de Juda et aux habitants de Sion : Voici notre Dieu que nous attendions, il va venir. ℣. Monte sur une haute montagne, toi qui évangélises Sion ; élève avec force ta voix. (Isaïe 40,9-10)
℟. Oriétur stella ex Jacob, et exsúrget homo de Israël, et confrínget omnes duces alienigenárum : * Et erit omnis terra posséssio ejus. ℣. Adorábunt eum omnes reges terræ, omnes gentes sérvient ei. ℟. Et erit omnis terra posséssio eius.
Il se lèvera une étoile de Jacob, et il s’élèvera un homme d’Israël, et il frappera tous les chefs des étrangers, et toute la terre sera sa possession (Nombres 24,17). ℣. Tous les rois de la terre l’adoreront ; toutes les Nations le serviront (psaume 71).
℟. Modo véniet Dominátor Dóminus : * Et nomen ejus Emmánuel vocábitur. ℣. Oriétur in diébus ejus justítia, et abundántia pacis. ℟. Et nomen ejus Emmánuel vocábitur. ℣. Glória Patri, et Fílio, * et Spirítui Sancto. ℟. Et nomen ejus Emmánuel vocábitur.
Le Seigneur Dominateur viendra bientôt, et son nom sera appelé Emmanuel (Isaïe 7,14). ℣. Dans ses jours s’élèvera la Justice et une abondance de paix (psaume 71).
Peinture anonyme, vers 1505, au Rijksmuseum d'Amsterdam. En haut à gauche on tente de traîner Lucie au bordel, mais elle reste immobile. En haut à droite, même de nombreuses paires de bœufs n'arrivent pas à la faire bouger. Au centre à droite, un prêtre lui donne la communion. En bas le supplice du feu qui ne la brûle pas, et finalement le coup de lance qui la tue.
Les bœufs et le coup de lance sur le Speculum historiale de Vincent de Beauvais, vers 1335 :
"La passion ste Luce vierge. Et le juge Paschasien li amonestoit a sacrefier", dans la traduction française du Speculum historiale par Jean de Vignay, 1396 :
La statue d'argent de sainte Lucie portée en procession à Syracuse :
• Rappel: la pierre gravée (en grec) découverte en 1894 qui prouve que le culte de sainte Lucie existait déjà à la fin du IVe siècle.
Verbum supérnum pródiens A Patre olim éxiens, Qui natus orbi súbvenis Cursu declívi témporis,
Verbe du Tout-Puissant né dans le sein du Père, Éternel et Dieu comme lui, Qui, pour tirer enfin l'homme de sa misère Viens naître homme aujourd'hui,
Illúmina nunc péctora Tuóque amóre cóncrema; Audíto ut praecónio Sint pulsa tandem lúbrica.
Fais que ta vérité dans nos armes rayonne, Et que ton feu brûlant nos cœurs, La voix de ton héraut qui dans les déserts tonne Guérisse nos langueurs.
Judéxque cum post áderis Rimári facta péctoris, Reddens vicem pro ábditis Justísque regnum pro bonis.
Et, lorsque découvrant les vertus ou le vice Jusqu'au fond du cœur des humains, Tu rendras en vrai juge aux méchants le supplice Et la couronne aux saints.
Non demum arctémur malis pro qualitáte críminis, sed cum béatis cómpotes simus perénnes cǽlibes.
Ne lance pas sur nous l'effroyable anathème, Mais joins-nous à lui par ta bonté À ceux dont l'œil doit voir de ton palais suprême L'immortelle beauté.
Laus, honor, virtus, gloria, Deo Patri et Fílio Sancto simul Paráclito, In sæculórum sǽcula. Amen.
Gloire au Père éternel, au Fils, notre espérance, À l'Esprit, notre heureuse paix. Qu'ils règnent en ce jour qui jamais ne commence Et ne finit jamais.
Hymne des matines au temps de l'Avent, traduction de Louis-Isaac Lemaistre de Sacy (Heures de Port-Royal). Le groupe Anonymous 4 chante la doxologie suivante: Gloria tibi, Trinitas, aequalis una Deitas, et ante omne saeculum et nunc et in perpetuum. (Gloire à toi, Trinité une seule Déité, et avant tous les siècles et maintenant et pour l'éternité.)
Début de la méditation de Benoît XVI en introduction des travaux du synode, le 3 octobre 2005.
Ce texte de l'heure de tierce d'aujourd'hui implique cinq impératifs et une promesse. Essayons de comprendre un peu mieux ce que l'Apôtre entend nous dire à travers ces paroles. Le premier impératif est extrêmement fréquent dans les Lettres de saint Paul, l'on pourrait même dire qu'il s'agit d'un "cantus firmus" de sa pensée : "Gaudete".
Dans une vie si tourmentée comme l'a été la sienne, une vie emplie de persécutions, de faim, de souffrances en tous genres, un mot-clé demeure, toutefois, toujours présent : "Gaudete".
Ici, une question s'élève : est-il possible de ressentir la joie en quelque sorte sur commande ? La joie, pourrions-nous dire, vient ou ne vient pas, mais elle ne peut pas être imposée comme un devoir. Nous pouvons trouver une aide dans le texte sur la joie le plus connu des Lettres pauliniennes, celui du Dimanche "Gaudete", au cœur de la Liturgie de l'Avent : "Gaudete, iterum dico gaudete quia Dominus prope est".
Dans ces Lettres, nous comprenons la raison pour laquelle saint Paul au milieu de toutes les souffrances, de toutes les tribulations, pouvait non seulement dire aux autres "Gaudete" : mais il pouvait le dire, parce qu'en lui-même la joie était présente. "Gaudete, Dominus enim prope est".
Si le bien-aimé, l'amour, le plus grand don de ma vie, m'est proche, si je peux être convaincu que celui qui m'aime est proche de moi, même dans des situations de tribulation, la joie demeure au fond de mon cœur, une joie plus grande que toutes les souffrances.
L'apôtre peut dire "Gaudete" parce que le Seigneur est proche de chacun de nous. Ainsi, cet impératif est en réalité une invitation à percevoir la présence du Seigneur près de nous. C'est une sensibilisation à la présence du Seigneur parmi nous. L'Apôtre entend attirer notre attention sur cette présence du Christ - cachée mais très réelle - proche de chacun de nous. Pour chacun de nous sont vraies les paroles de l'Apocalypse : je frappe à ta porte, entends-moi, ouvre-moi.
Il s'agit donc également d'une invitation à être sensibles à cette présence du Seigneur qui frappe à ma porte. Ne pas être sourds à Son appel, parce que les oreilles de nos cœurs sont tellement emplies de tous les bruits du monde, que nous ne pouvons pas entendre cette présence silencieuse qui frappe à nos portes. Réfléchissons, en même temps, pour savoir si nous sommes réellement disponibles à ouvrir les portes de notre cœur ; ou peut-être ce cœur est-il plein de tant d'autres choses qu'il n'y pas de place pour le Seigneur et que, pour le moment, nous n'avons pas de temps pour le Seigneur. Ainsi, insensibles, sourds à sa présence, emplis d'autres choses, nous n'entendons pas l'essentiel : Il frappe à la porte, Il nous est proche et ainsi la vraie joie est proche, une joie qui est plus forte que toutes les tristesses du monde, de notre vie.