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Liturgie - Page 77

  • Sainte Cécile

    Les messes de Sainte Cécile et de sainte Agnès ont le même alléluia, qui reprend une phrase de l’évangile. La fin explicite que l’époux de la parabole est « le Christ Seigneur ».

    Allelúia, allelúia. Quinque prudéntes vírgines accepérunt óleum in vasis suis cum lampádibus : média autem nocte clamor factus est : Ecce, sponsus venit : exite óbviam Christo Dómino. Allelúia.

    Allelúia, allelúia. Les cinq vierges sages prirent de l’huile dans leurs vases avec leurs lampes ; or au milieu de la nuit un cri se fit entendre : Voici l’époux qui vient ; allez au-devant du Christ Seigneur. Alléluia.

    Par les moines de Solesmes.

  • Présentation de la Sainte Vierge

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    Mosaïque de Daphni, Grèce, XIe siècle.

    Doxastikon des laudes byzantines, par Thanasis Daskalothanasis, protopsalte de l’église de la Dormition de Ilioupoli (Athènes).

    Σήμερον τῷ Ναῷ προσάγεται, ἡ Πανάμωμος Παρθένος, εἰς κατοικητήριον τοῦ παντάνακτος Θεοῦ, καὶ πάσης τῆς ζωῆς ἡμῶν τροφοῦ. Σήμερον τὸ καθαρώτατον ἁγίασμα, ὡς τριετίζουσα δάμαλις, εἰς τὰ Ἅγια τῶν Ἁγίων εἰσάγεται· ταύτῃ ἐκβοήσωμεν, ὡς ὁ Ἄγγελος· Χαῖρε μόνη ἐν γυναιξὶν εὐλογημένη.

    En ce jour est présentée au Temple la Vierge immaculée pour devenir la demeure du Seigneur Dieu et Roi de l'univers et nourricier de toute vie. En ce jour le sanctuaire très-pur, petite fille de trois ans, est porté en offrande au Saint des saints. C'est pourquoi nous lui dirons comme l'Ange : Salut, seule bénie entre toutes les femmes.

  • 24e dimanche après la Pentecôte

    Le dernier dimanche de l’année liturgique est la fin d’un cycle, avant le premier dimanche de l’Avent qui commencera un autre cycle. Il y a cependant un lien fort entre ces deux dimanches, parce que les cycles de l’année liturgique ne sont pas des cercles superposés ou juxtaposés, mais une spirale, qui nous fait monter d’année en année dans la connaissance de Dieu.

    L’évangile de ce dimanche évoque, logiquement, la fin du temps. Or celui du premier dimanche de l’Avent aussi, puisque l’Avent est l’attente de la manifestation du Seigneur, dans la chair à Noël, et en gloire à la fin du temps. Or dans l'évangile de ce dimanche il y a déjà le mot "adventus".

    Il y a un autre lien, c’est le premier mot de la collecte : Excita. Ce mot est spécifiquement un mot de l’Avent : il commence la collecte des premier, deuxième et quatrième dimanches, et on le retrouve dans le graduel et l’alléluia du troisième.

    Le cri de l’Avent est le verset du psaume 79 : « Excita Domine potentiam tuam et veni. »

    On demande donc au Seigneur d’« exciter » sa puissance. Alors que dans la collecte de ce dimanche on lui demande d’« exciter » la volonté des fidèles. Ce que l’on retrouvera au deuxième dimanche de l’Avent : « Excitez nos cœurs. »

    A l’origine le mot latin veut dire « faire sortir ». D’où tirer du sommeil : éveiller, réveiller, faire se lever, animer, aviver… Tel est le sens de ce « excita » du psaume et des oraisons, qu’il s’agisse de la puissance du Seigneur, de nos cœurs ou de nos volontés.

    Excita, quǽsumus. Dómine, tuórum fidélium voluntátes : ut, divíni óperis fructum propénsius exsequéntes ; pietátis tuæ remédia maióra percípiant.

    Excitez, nous vous en supplions, Seigneur, la volonté de vos fidèles, afin que, recherchant avec plus d’ardeur le fruit des œuvres divines, ils reçoivent de votre miséricorde des remèdes plus puissants.

    (Inutile de préciser que toutes ces connexions ont été entièrement détruites par la soi-disant réforme liturgique.)

  • Sainte Elisabeth de Hongrie

    Sur le site Fraternité franciscaine :

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    Sur le même site, l’histoire du manteau de saint François conservé au couvent des capucins de Paris.

    • Sainte Elisabeth à Cambrai : son cœur et son office.

    La collecte et la censure.

    Sainte Elisabeth, Montalembert, Liszt et von Schwind.

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    Le landgrave Henri et la princesse Sophie chassent sainte Elisabeth de son palais de la Wartbourg avec ses trois enfants. L'une des mosaïques de August Oetken dans la chambre de sainte Elisabeth à la Wartbourg (1902-1906).

  • Dédicace de Saint-Pierre et de Saint-Paul

    Romæ Dedicátio Basilicárum sanctórum Petri et Pauli Apostolórum. Eárum primam, restitútam in ampliórem formam, Summus Póntifex Urbánus Octávus consecrávit hac ipsa recurrénte die; álteram vero, miserándo incéndio pénitus consúmptam, ac magnificéntius reædificátam, Pius Nonus die décima Decémbris solémni ritu consecrávit, ejúsque ánnuam commemoratiónem hodiérna die agéndam indíxit.

    A Rome, la Dédicace des Basiliques de Saint Pierre et de Saint Paul, Apôtres. La première, ayant été reconstruite et agrandie, fut solennellement consacrée en ce jour, par le souverain pontife Urbain VIII. La seconde, après avoir été complètement détruite par un déplorable incendie, a été rebâtie avec plus de magnificence, puis consacrée solennellement, le dixième jour de décembre, par Pie IX, qui fixa au présent jour la commémoraison annuelle de cette dédicace.

    (Martyrologe romain)

  • Saint Grégoire le Thaumaturge

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    Mosaïque du début du XIe siècle, monastère Saint-Luc de Distomo, Grèce.

    Extrait du « discours » de saint Grégoire de Nysse « sur la vie et les miracles de notre père parmi les saints Grégoire le Thaumaturge »

    Ainsi donc, contraint de se soumettre au joug, lorsque après cela eurent été accomplies sur lui toutes les cérémonies rituelles, il demanda à celui qui avait proclamé sur lui le sacerdoce un peu de temps pour approfondir le mystère; il pensait qu'il ne devait plus avoir égard « à la chair et au sang », comme le dit l'Apôtre (Ga 1, 16), mais il demandait que la révélation des choses cachées lui vienne de Dieu. Il n'eut pas l'audace de s'adonner à la prédication de la parole avant que la vérité ne lui ait été révélée par une vision. Une nuit, alors qu'il réfléchissait sur le discours de la foi et qu'il échafaudait des raisonnements de toutes sortes - car il y avait alors des gens qui falsifiaient la pieuse doctrine et, par l'habileté de leurs argumentations, rendaient souvent la vérité incertaine, même pour ceux qui la connaissaient bien -, alors donc qu'il veillait et réfléchissait à cela, lui apparut en vision un personnage âgé ayant l'aspect d'un homme, dont le vêtement manifestait le caractère sacré, qui annonçait une grande vertu par la grâce de son visage et la dignité de son maintien.

    Frappé de stupeur à ce spectacle, il se leva de son lit et lui demanda qui il était et à quelle fin il venait. Celui-ci apaisa le trouble de sa pensée d'une voix douce et lui dit qu'il lui était apparu sur ordre de Dieu en raison des questions controversées autour de lui, pour que lui soit révélée la vérité de la foi pieuse. Lui reprit courage à ces paroles et le regarda avec joie et étonnement. Ensuite celui-ci, ayant tendu la main droite devant lui, comme pour lui montrer avec les doigts tendus ce qui apparaissait sur le côté, lui fit tourner le regard par sa main tendue et voir en face une autre apparition sous l'aspect d'une femme, bien supérieure à une apparition humaine. Lui, à nouveau frappé de stupeur, détourna son visage; il était incapable de voir ce spectacle, car ses yeux ne pouvaient supporter l'apparition. Ce qu'il y avait de tout à fait extraordinaire dans cette vision, c'était, alors que la nuit était profonde, qu'une lumière brillait sur ceux qui lui étaient apparus, comme si une lampe brillante était allumée. Comme ses yeux ne pouvaient supporter l'apparition, il entendit ceux qui lui étaient apparus s'entretenir au cours d’une conversation sur l'objet de sa recherche; grâce à eux, non seulement il fut instruit de la véritable connaissance de la foi, mais il reconnut grâce à leurs noms ceux qui lui étaient apparus, chacun d'entre eux appelant l'autre de son propre nom.

    On dit en effet qu'il entendit celle qui était apparue sous l'aspect d'une femme exhorter l'évangéliste Jean à révéler au jeune homme le mystère de la vérité, et celui-ci lui répondre qu'il était prêt à accorder cela à la mère du Seigneur, puisque ce lui était agréable. Ayant ainsi exposé la question de manière convenable et bien claire, ils disparurent ensuite de sa vue. Et lui aussitôt mit par écrit cette divine mystagogie et c’est d'après elle qu’il annonça ensuite la parole dans l'église ; il laissa à ses successeurs, comme un héritage, cet enseignement donné par Dieu. C'est grâce à lui que, jusqu'à ce jour, le peuple de chez eux, qui est resté exempt de toute hérésie, est initié aux mystères. Les paroles de cette mystagogie sont les suivantes :

    Un seul Dieu,
    père du Verbe vivant (qui est sagesse subsistante, puissance et caractère éternels),
    parfait géniteur du parfait,
    père du Fils monogène.

    Un seul seigneur,
    unique de l'unique,
    Dieu de dieu,
    caractère et image de la divinité,
    verbe agissant,
    sagesse qui embrasse l'ordonnance de l'univers,
    et puissance qui a fait toute la création,
    Fils véritable du Père véritable,
    invisible de l'invisible,
    ineffable de l'ineffable,
    immortel de l'immortel,
    éternel de l'éternel.

    Un seul Esprit saint,
    qui tient son existence de Dieu,
    et est apparu par le Fils (aux hommes),
    image parfaite du Fils parfait,
    vie, cause des vivants,
    sainteté, dispensateur de sanctification,
    dans lequel sont manifestés Dieu le Père,
    celui qui est au-dessus de tout et en tout,
    et Dieu le Fils,
    celui par qui sont toutes choses.

    Trinité parfaite,
    qui n'est divisée ni distinguée ni selon la gloire, ni selon l'éternité, ni selon la royauté.

  • Dans le New York Times

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    L'ancienne messe en latin trouve un nouveau public
    américain, malgré la désapprobation du pape

    Une ancienne forme de culte catholique attire de jeunes traditionalistes et conservateurs. Mais elle est le signe d'un clivage au sein de l'Église.

    L'article.

  • Sainte Gertrude

    Nous pourrions démontrer par d'admirables témoignages à quel degré elle possédait, je ne dis pas la vertu, mais le don de confiance. En effet, elle sentait à toute heure une telle sécurité dans sa conscience, que ni les tribulations, ni les blâmes, ni les obstacles, ni même ses propres fautes, ne pouvaient altérer cette ferme confiance dans la miséricorde infinie. S'il arrivait que Dieu la privât des faveurs auxquelles elle était accoutumée, elle ne s'en troublait pas, car ce lui était pour ainsi dire une même chose de jouir de la grâce ou d'en être privée. En effet, durant l'épreuve, elle s'appuyait sur l'espérance, et croyait fermement que tout coopère au bien des âmes, qu'il s'agisse d'événements extérieurs ou d'opérations intimes. Comme on attend avec espoir un messager qui porte les nouvelles longtemps désirées, ainsi elle entrevoyait avec joie l'abondance des consolations divines dont l'adversité du moment lui semblait être la préparation et le gage certain. La vue de ses fautes ne pouvait l'abattre ni la décourager, parce que, raffermie bientôt par la présence de la grâce divine, son âme devenait plus apte à recevoir les dons de Dieu quels qu'ils fussent.

    Lors même qu'elle se voyait aussi privée de lumière qu'un charbon éteint, elle s'efforçait encore de chercher le Seigneur, et, se ranimant bientôt sous l'action de Dieu, elle se trouvait prête à recevoir de nouveaux traits de la ressemblance divine. L'homme qui, des ténèbres, passe au plein midi se trouve éclairé tout à coup ; de même elle se voyait illuminée par la splendeur de la divine présence, et recevait non seulement la lumière, mais aussi les ornements nécessaires à la reine qui ne se présente devant le Roi immortel des siècles que vêtue de la robe d'or enrichie de broderies. C'est ainsi qu'elle se trouvait préparée à l'union divine.

    Elle avait pris l'habitude de se prosterner souvent aux pieds du Seigneur, pour obtenir le pardon de ces fautes légères qui sont inévitables ici-bas. Mais elle interrompait cette pratique quand elle recevait, ainsi que nous l'avons dit, une effusion plus abondante de la miséricorde divine. Alors elle se livrait volontiers au bon plaisir de Dieu, devenait comme un instrument destiné à manifester les opérations de l'amour en elle et par elle, et n'hésitait pas à prendre avec le Dieu de l'univers une sorte de revanche de tendresse.

    Cette confiance lui inspirait aussi une manière très surnaturelle de considérer la sainte Communion, car elle ne lisait ou n'entendait rien dire concernant le danger de recevoir indignement le Corps du Seigneur, sans s'approcher du sacrement avec une espérance plus ferme encore dans la bonté de Dieu. Si elle avait oublié de réciter les prières par lesquelles il est d'usage de se préparer, elle ne s'abstenait pas cependant de la Communion, parce que, jugeant ces actes nuls ou de peu de valeur, elle croyait que tous les efforts de l'homme en face de cet incomparable don gratuit sont comme une goutte d'eau comparée à l'immensité de l'océan. Bien qu'elle ne vit aucune manière de se préparer dignement, cependant, après avoir mis sa confiance dans l'infinie bonté de Dieu, elle s'efforçait par-dessus tout de recevoir le sacrement avec un cœur pur et un fervent amour.

    Elle attribuait à sa seule confiance en Dieu tout le bien spirituel qu'elle recevait, et trouvait que ce bien était d'autant plus gratuit que ce don de confiance lui avait été accordé par l'Auteur de toute grâce, sans aucun mérite de sa part.

    C'est encore la confiance qui lui inspirait un fréquent désir de la mort, désir si parfaitement tempéré par l'union à la divine Volonté, qu'il lui était toujours indifférent de vivre ou de mourir : par la mort, en effet, elle espérait jouir de la Béatitude, tandis que la vie lui était une occasion d'augmenter la gloire de Dieu. I1 lui arriva un jour, en marchant, de faire une chute dangereuse. Elle ressentit aussitôt dans son âme une grande joie et dit au Seigneur : « Quel bonheur pour moi, ô mon bien-aimé Seigneur, si cette chute m'eût donné l'occasion d'aller tout à coup vers vous . » Et comme nous lui demandions tout étonnés si elle ne craignait pas de mourir sans les sacrements de l'Église : « En vérité, dit-elle, je désire de tout mon cœur recevoir les sacrements ; mais la volonté et l'ordre de mon Dieu seront pour moi la meilleure et la plus salutaire préparation. J'irai donc avec joie vers lui, que la mort soit subite ou prévue, sachant que de toute façon la miséricorde divine ne pourra me manquer, et que sans elle nous ne serions pas sauvés, quel que soit le genre de notre mort. »

    Le Héraut de l’amour divin, livre I, 7.

  • Saint Albert le Grand

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    Trois degrés doivent nous conduire à la contemplation de Dieu. Voici ce qu'en dit saint Grégoire (homélie 5 sur Ezéchiel) : « Au premier degré, l'âme se recueille et revient à soi-même ; au second, elle se voit telle qu'elle est alors en cet état de recueillement ; au troisième elle s'élève au-dessus d'elle-même, et, en s’appliquant à la contemplation de son Auteur invisible, elle se soumet à lui. Mais l'âme ne se recueille nullement en elle-même si elle n'a pas appris, auparavant, à écarter de l'œil de l'esprit les représentations des images terrestres ou célestes, et à repousser tout ce qui, venant de l'ouïe, de la vue, de l'odorat, du goût et du toucher, se présente à sa pensée, de manière à ce qu'elle se cherche intérieurement telle qu'elle est sans cela. Lorsqu'elle pense à cela, en effet, c'est comme si elle agitait au-dedans d'elle-même des ombres corporelles. Que discrètement donc elle éloigne tout cela des yeux de l'esprit ; alors, elle pourra se considérer soi-même telle qu'elle a été créée ; inférieure à Dieu, au-dessus du corps, afin que, vivifiée par Celui qui est plus élevé qu'elle, elle vivifie l'inférieur qu'elle gouverne. »

    Ce qui doit encore nous conduire à la contemplation, c'est l'ineffable suavité qu'on y éprouve, la perfection étonnante qu'on y apprend, le principe qu'on y trouve de toute béatitude. Ne nous fait-elle pas connaître, en effet, le Seigneur Dieu, source de tout bonheur ? Ce Dieu que l'on connaît, on l'aime ; et l'aimant, on désire le posséder ; et s'y efforçant avec peine, on y arrive enfin ; et le possédant alors, c'est avec une joie sans limite qu'on en jouit. Saint Bernard en parle de la sorte : « Voici une âme qui a appris du Seigneur à entrer en elle-même, et à qui Dieu a fait cette grâce d'entrer en soi, de soupirer, intérieurement, après la présence de son Dieu et d'en chercher constamment le visage : car Dieu est vérité, et ceux qui le cherchent doivent marcher en esprit, et non dans la chair pour vivre selon la chair. Cette âme, je crois qu'elle préférerait, comme moins douloureux et moins horrible, subir, pour un temps, l'enfer lui-même, plutôt que de sortir d'elle-même, après avoir une fois goûté la douceur de s'occuper intérieurement du Dieu présent en elle, pour retourner aux séductions, ou plutôt aux tristesses et embarras de la chair, et pour reprendre ses sens dont l'activité curieuse est insatiable. L'œil, dit l'Ecclésiaste, ch. 1, v.8, ne se rassasie pas de voir, et l'oreille ne se lasse pas d'entendre. Écoutez donc quelqu'un qui a expérimenté ce qu'il dit : « Vous êtes bon, Seigneur, pour ceux qui espèrent en vous, pour l'âme qui vous cherche » (Lamentations, ch. 3, v. 25).

    Et si l'on s'efforçait de détourner de ce bien cette âme sainte, je pense qu'elle ne l'accepterait pas autrement que si elle se voyait privée du paradis et de l'entrée même dans la gloire. Écoutez encore une autre parole semblable à la première : « Mon cœur vous a parlé, dit le Psalmiste, mes yeux vous ont cherché, ô Seigneur, je chercherai votre face » (Ps. 26, v. 8). « Pour moi, affirmait-il à ce propos, être uni à Dieu, c'est mon bonheur » (Ps. 72, v. 28) ; et se parlant à lui-même : « Mon âme, retourne à ton repos, parce que le Seigneur t'a comblée de biens » (Ps. 114, v. 7), Aussi, je vous le déclare, quiconque a reçu une fois ce bienfait, il n'est rien qu'il ne redoute comme de devoir, abandonné par la grâce, sortir encore de lui-même pour aller aux consolations : je veux dire aux désolations de la chair, et supporter à nouveau le tumulte des sens charnels » (S. Bernard, 35e sermon sur le Cantique).

    Saint Augustin était dans cette contemplation lorsqu'il disait : « Je ne trouvais plus plaisir à ce que je faisais dans le monde, et cela m'était grandement à charge, parce que les passions ne s'enflammaient plus, comme d'habitude, à l'espoir des honneurs et de l'argent. Et je ne m'y plaisais plus, à cause de votre douceur, ô mon Dieu, et de la beauté de votre maison que j'aimais » (Confessions, 8, 1).

    Le paradis de l’âme, 33, 3.

    • Sur la collecte de la messe, voir ma note de l'an dernier.

  • Saint Josaphat

    Quelques églises grecques-catholiques dédiées au martyr ruthène.

    A Włodzimierz-Wołyński, ville natale de saint Josaphat, aujourd’hui en Ukraine (Volodymyr-Volynsky). Mais c’est sur un site polonais que j’ai trouvé cette photo, et cette explication : il s’agit à l’origine d’une église luthérienne, et le presbytère est devenu un monastère basilien.

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    A Stargard, Pologne (Poméranie occidentale, près de Szczecin).

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    A Cracovie.

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    A Lvov.

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    A Chervonohrad (région de Lvov).

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    A Ternopil.

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