Leva, Jerusalem, oculos tuos, et vide potentiam regis : ecce Salvator venit solvere te a vinculo.
Lève les yeux, Jérusalem, et vois la puissance du Roi : voici que vient le Sauveur, pour te délivrer de tes liens.
(antienne du Magnificat)
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Leva, Jerusalem, oculos tuos, et vide potentiam regis : ecce Salvator venit solvere te a vinculo.
Lève les yeux, Jérusalem, et vois la puissance du Roi : voici que vient le Sauveur, pour te délivrer de tes liens.
(antienne du Magnificat)
C’est aujourd'hui le premier dimanche de l’Avent, qui est aussi le premier jour de la nouvelle année liturgique.
La liturgie de l’Avent est l’une des grandes merveilles de la liturgie latine. Elle est empreinte de toute la joie des prophètes annonçant, par de multiples images de bonheur, de lumière et d’abondance, le Dieu qui vient sauver son peuple.
Les premiers mots de la messe chantée de ce jour sont « Ad Te ». Vers Toi. C’est l’orientation de toute l’année liturgique. Nous regardons vers Toi, toutes nos actions et nos pensées sont vers Toi, qui viens à Noël, et qui viens à la fin du temps.
Car l’Avent est aussi l’attente du dernier jour, comme l’évangile de ce dimanche le souligne.
L’attente de Noël n’est pas une remémoration du passé. La grâce de Noël est actuelle. Jésus vient pour naître en moi.
C’est pourquoi l’Avent est la triple attente du Seigneur qui vient.
L’Aïd al-Adha, la fête islamique du massacre des moutons, aura lieu le lundi 8 décembre, annonce le Conseil français du culte musulman (CFCM) dans un communiqué.
Cette fête est censée commémorer le sacrifice d'Abraham. L’islam montre ainsi sa totale incompréhension de l’événement.
Il s’agit de la foi d’Abraham : il a tellement confiance en Dieu qu’il accepte de sacrifier son fils unique. Constatant cette foi qu’il a mise à l’épreuve, Dieu sauve le fils et le remplace par un mouton. Cet épisode ne se comprend que dans une optique chrétienne : le fils unique est le Christ, il se sacrifiera lui-même pour le salut de l’humanité, car il est l’Agneau de Dieu. Et ce sacrifice est unique comme le fils est unique. Il ne sert à rien de répandre le sang des moutons.
Le 8 décembre, c’est la fête de l’Immaculée Conception. La fête de la pureté unique de Celle dont la foi est telle qu’elle n’est pas touchée par le péché originel. Et qui sera la mère du Fils unique dont elle offrira le Sacrifice par sa présence au pied du Calvaire. L’Immaculée Conception est l’incarnation la plus pure de la foi d’Abraham.
Le chrétien communie au Sacrifice de l’Agneau chaque fois qu’il le souhaite, sans répandre un sang qui ne sert à rien. Car l’Agneau céleste se donne réellement à manger sous la forme du pain et du vin : il est le pain vivant venu du Ciel, et tout autre sacrifice est dépourvu de signification.
Les psaumes le disaient déjà :
Je ne prendrai pas les veaux de ta maison, ni les boucs de tes troupeaux;
car toutes les bêtes des forêts sont à Moi, ainsi que les animaux des montagnes, et les bœufs.
Je connais tous les oiseaux du ciel, et la beauté des champs est en Ma présence.
Si J'ai faim, Je ne te le dirai pas; car l'univers est à Moi, avec tout ce qu'il renferme.
Est-ce que Je mangerai la chair des taureaux ? ou boirai-Je le sang des boucs ?
Immole à Dieu un sacrifice de louange, et rends tes vœux au Très-Haut.
(Psaume 49)
Reine glorieuse et sacrée,
Qui te sieds au-dessus des cieux,
Et pour nourrir sur terre un Dieu qui t’a créée,
Lui donnas de ton sein le nectar précieux ;
Ce qu’Eve fit perdre à sa race,
Par ta race tu nous le rends :
Par toi notre faiblesse au ciel trouve enfin place ;
Par toi sa porte s’ouvre aux fidèles mourants.
Porte du monarque céleste,
Porte des immenses clartés,
C’est par toi que la vie éteint la mort funeste :
Applaudissez en foule, ô peuples rachetés.
Gloire à toi, merveille suprême,
Dieu par une vierge enfanté !
Même gloire à ton Père, au Saint-Esprit la même,
Et durant tous les temps et dans l’éternité !
(Hymne des laudes de l’office de la Sainte Vierge le samedi, traduction-adaptation de Pierre Corneille)
Une très bonne nouvelle. Mgr Cattenoz, évêque d’Avignon, a érigé une association intitulée Totus Tuus, destinée aux prêtres diocésains qui célèbrent ou souhaitent célébrer la messe de saint Pie V dans leur paroisse.
Son « modérateur » est l’abbé Christian Gouyaud, curé de la paroisse personnelle de la Croix glorieuse, à Strasbourg. Son secrétaire est l’abbé Tancrède Leroux, recteur de l’église Saint-Georges à Lyon.
Elle organise d’ores et déjà pour ses membres une session d’apprentissage de la « forme extraordinaire du rite romain » au Barroux du 4 au 8 janvier prochains.
Pour tout savoir sur Totus Tuus, rendez-vous sur son site, où l’on peut lire notamment les entretiens avec Mgr Cattenoz et les abbés Gouyaud et Leroux que publie La Nef dans son numéro de décembre.
Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, on apprend aussi la nomination de l’abbé Jean-Pierre Batut, curé de la paroisse Sainte Eugène Sainte Cécile de Paris, comme évêque auxiliaire pour le diocèse de Lyon. La messe de saint Pie V est célébrée à Saint Eugène depuis 1989, parallèlement à celle de Paul VI. C’est la première fois qu’un prêtre célébrant habituellement selon l’ancien ordo (depuis l’année dernière, en ce qui le concerne) devient évêque.
(via Le Salon Beige)
Addendum
Comme le signale XA en commentaire, les entretiens datent de décembre 2007. Le pire est que je lis La Nef, et j'avais complètement oublié...
D'autre part il ne me paraît pas justifié de voir une concurrence entre des asociations ou des fraternités qui ont des charismes différents et des buts différents. Plus il y en a à défendre la messe traditionnelle, dans des configurations diverses, mieux c'est. Je ne pense pas que la création des dominicains se soit faite au détriment des franciscains.
Deuxième Addendum et deuxième rectificatif...
Comme le signale un autre commentaire, Mgr Batut est le deuxième prêtre célébrant habituellement la messe de sait Pie V à être nommé évêque. Il y avait déjà Mgr Brouwet, nommé évêque auxiliaire de Nanterre en avril dernier.
Extrait d'un article d'Una Voce:
Interrogeant le père Nicolas Brouwet (45 ans), curé de Saint-Pierre de Neuilly-sur-Seine, au sujet de la publication du Moto Proprio du pape Benoît XVI, la journaliste du Figaro Sophie de Ravinel note : « Paradoxalement, ce prêtre formé en partie à Rome a pu découvrir ‘une plus grande proximité’ avec l’assemblée lorsque tous sont tournés dans la même direction. ‘Célébrant cette messe, dit-il encore, le prêtre saisit d’une manière évidente qu’il n’est qu’un signe du Christ et pas le maître de la liturgie’ ».
Sainte unité de trois, dont la toute-puissance
Régit tout l’univers,
Des nuits pour te louer nous rompons le silence :
Ecoute nos concerts.
Aux heures du repos, pour réclamer ton aide,
Nous sortons de nos lits :
Accorde à nos clameurs un souverain remède
Dont nos maux soient guéris.
Tout ce que du démon a coulé l’artifice
Dans nos cœurs de plus noir,
Qu’il demeure effacé par le secours propice
De ton divin pouvoir.
Qu’aucune ordure aux corps, aucune glace en l’âme
N’imprime sa froideur ;
Qu’aucun honteux commerce à notre sainte flamme
N’attache de tiédeur.
Remplis, Sauveur béni, remplis-nous, et sans cesse,
De ton plus vif éclat ;
Et tout le long du jour sauve notre faiblesse
De tout ce qui l’abat.
Faites-nous ces faveurs, Père incompréhensible,
Et vous, ô Jésus-Christ,
Qui remplissez ensemble un trône indivisible
Avec le Saint-Esprit.
(Hymne des matines du vendredi, traduction-adaptation de Pierre Corneille)
L’épaisseur de la nuit dessous un voile sombre
De toute la nature a caché les couleurs.
Pour exalter ton nom, nos voix en percent l’ombre,
Juste juge des cœurs.
Bannis de nos désirs ce vain charme qui passe,
Laves-en la souillure, et nous dépars à tous
La force d’écarter par l’effet de ta grâce
Le péché loin de nous.
Notre âme, qui languit dans la noirceur du crime,
Voudrait jusqu’à tes pieds en porter le remords,
Et pour monter à toi de cet obscur abîme,
Réunit ses efforts.
Que peuvent-ils, Seigneur, si ta bonté n’efface
L’épaisse et triste nuit qui couvre les yeux ?
Et comment sans ton aide espérer une place
A te voir dans les cieux ?
Ne la refusez pas à nos humbles prières,
Père et Fils que jamais le monde ne comprit,
Et qui régnez sans fin au séjour des lumières
Avec le Saint-Esprit.
(Hymne des matines le jeudi, traduction-adaptation de Pierre Corneille)
A la demande du père abbé de l’abbaye trappiste de Mariawald (Aix-la-Chapelle), le pape, via la commission Ecclesia Dei, a autorisé cette abbaye à retourner à l’observance qui était en vigueur avant les réformes conciliaires, y compris sur le plan liturgique.
Il dirigea la célèbre école d’Alexandrie, avant de devenir archevêque de la ville en 300. En raison des persécutions de Dioclétien et Maximien, il dut s’enfuir en divers pays, d’où il envoyait des lettres à ses fidèles pour les confirmer dans la foi. Quand il put revenir à Alexandrie, il dut s’opposer à Arius, qu’il excommunia. L’Eglise d’Alexandrie croissait sous sa direction. En 311 Maximien le fit arrêter et condamner à mort. La tradition dit qu’il fut décapité sur le lieu même du martyre de saint Marc, et qu’on entendit du ciel une voix qui disait : « Pierre fut le premier parmi les apôtres, Pierre est le dernier parmi les martyrs. » Il fut en effet le dernier martyr à Alexandrie.
En ce jour est fait mémoire de saint Pierre d’Alexandrie. Le saint du jour est l’abbé saint Silvestre.
Deus, qui dedisti legem Moysi in summitate montis Sinai, et in eodem loco per sanctos Angelos tuos corpus beatæ Catharinæ Virginis et Martyris tuæ mirabiliter collocasti : praesta, quæsumus, ut, ejus meritis et intercessione, ad montem, qui Christus est, pervenire valeamus.
O Dieu, qui avez donné la Loi à Moïse au sommet du mont Sinaï, et qui avez fait miraculeusement transporter au même lieu par vos saints anges le corps de la bienheureuse Catherine, votre vierge et martyre, faites, nous vous en prions, que par ses mérites et son intercession, nous puissions parvenir à cette montagne qui est le Christ.