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Liturgie - Page 596

  • Tria sunt munera

    Antiennes du Benedictus et du Magnificat de ce jour :

    Tria sunt munera quæ obtulerunt Magi Domino, aurum, thus, et myrrham, Filio Dei, Regi magno, alleluia.

    Ils étaient trois, les présents qu’ont apportés les Mages au Seigneur : l’or, l’encens, et la myrrhe, au Fils de Dieu, au grand Roi, alléluia.

    Lux de luce apparuisti, Christe, cui Magi munera offerunt, alleluia, alleluia, alleluia.

    Tu es apparu Lumière issue de la Lumière, ô Christ, à qui les Mages ont apporté des présents, alléluia, alléluia, alléluia.

  • Ab oriente venerunt Magi

    L’octave de l’Epiphanie a malheureusement été supprimée par Pie XII. (C’est vrai qu’il y avait beaucoup trop d’octaves, mais ce n’était pas une raison pour aller jusqu’à supprimer celle d’une si grande fête.)

    On reste néanmoins dans la lumière de la manifestation divine, par les antiennes du Benedictus et du Magnificat :

    Ab Oriente venerunt Magi in Bethlehem adorare Dominum ; et apertis thesauris suis, pretiosa munera obtulerunt : aurum, sicut Regi magno ; thus, sicut Deo vero ; myrrham, sepulturae ejus. Alleluia.

    Les Mages sont venus de l’Orient à Bethléem pour adorer le Seigneur ; et, ouvrant leurs trésors, ils lui ont offert de précieux présents : de l’or, comme au Grand Roi ; de l’encens, comme au vrai Dieu ; de la myrrhe, pour sa sépulture. Alléluia.

    Videntes stellam Magi gavisi sunt gaudio magno: et intrantes domum obtulerunt Domino aurum, thus et myrrham.

    Voyant l’étoile, les mages furent remplis d’une grande joie, et, entrant dans la maison, ils offrirent au Seigneur l’or, l’encens et la myrrhe.

  • La Jérusalem troublée, c’est nous tous

    En attendant d’avoir un écho de l’homélie de Benoît XVI pour l’Epiphanie, voici un extrait de son allocution de l’Angélus :

    Pourquoi donc Jérusalem est-elle troublée ? Il semble que l'Évangéliste veuille presque anticiper la position qui sera ensuite celle des grands prêtres et du sanhédrin, mais aussi d'une partie du peuple, vis-à-vis de Jésus pendant sa vie publique. Ce qui est certain, c'est le fait que la connaissance des Écritures et des prophéties messianiques ne les a pas tous conduit à s'ouvrir à Lui et à sa Parole. Il vient à l'esprit que, dans l'imminence de la passion, Jésus avait pleuré sur Jérusalem, parce qu'elle n'avait pas reconnu le temps où elle fut visitée (cfr Lc 19.44). Nous touchons ici un des points cruciaux de la théologie de l'histoire : le drame de l'Amour fidèle de Dieu dans la personne de Jésus, qui « vint parmi les siens, et les siens ne l'ont pas accueilli. » (Jn 1.11). À la lumière de toute la Bible, cette attitude d'hostilité, ou ambiguïté, ou superficialité représente celle de tout homme et du « monde » - dans un sens spirituel -, lorsqu'il se ferme au mystère du véritable Dieu, qui vient à notre rencontre dans la générosité désarmante de son Amour. Jésus, le « roi des Juifs » (cfr Jn 18.37), est le Dieu de la miséricorde et de la fidélité ; Il veut régner dans l'Amour et dans la vérité et il nous demande de nous convertir, d'abandonner les mauvaises actions et d'avancer résolument sur le chemin du bien. « Jérusalem », donc - en ce sens c'est nous tous !

  • Epiphanie

    Vous tous qui avez soif, venez aux eaux, et vous qui n'avez pas d'argent, hâtez-vous, achetez et mangez; venez, achetez sans argent et sans aucun échange le vin et le lait.

    Pourquoi employez-vous votre argent à ce qui ne peut nourrir, et votre travail à ce qui ne peut rassasier? Ecoutez-Moi bien, et mangez ce qui est bon, et votre âme se délectera de mets savoureux.

    Prêtez l'oreille, et venez à Moi; écoutez-Moi, et votre âme vivra; et Je conclurai avec vous une alliance éternelle, pour rendre stable la miséricorde promise à David.

    Voici que Je l'ai donné comme témoin aux peuples, comme maître et comme chef aux nations.

    Lève-toi, sois éclairée, Jérusalem, car ta lumière est venue, et la gloire du Seigneur s'est levée sur toi.

    Car les ténèbres couvriront la terre, et l'obscurité les peuples; mais sur toi Se lèvera le Seigneur, et l'on verra Sa gloire en toi.

    Les nations marcheront à ta lumière, et les rois à la splendeur de ton aurore.

    Lève les yeux et regarde autour de toi : tous ceux-ci sont assemblés, ils viennent à toi; tes fils viendront de loin, et tes filles surgiront de tous côtés.

    Alors tu verras et tu seras dans l'abondance, ton cœur s'étonnera et se dilatera, lorsque les richesses de la mer se tourneront vers toi, et que la force des nations viendra à toi.

    Tu seras couverte d'une foule de chameaux, des dromadaires de Madian et d'Epha; tous viendront de Saba, apportant de l'or et de l'encens, et publiant les louanges du Seigneur.

    Je me réjouirai avec effusion dans le Seigneur, et mon âme sera ravie d'allégresse en mon Dieu; car il m'a revêtu des vêtements du salut, et il m'a entouré des ornements de la justice, comme un époux orné d'une couronne, et comme une épouse parée de ses bijoux.

    Car comme la terre fait éclore son germe, et comme un jardin fait pousser sa semence, ainsi le Seigneur Dieu fera germer la justice et la louange en présence de toutes les nations.

    A cause de Sion Je ne Me tairai point, et à cause de Jérusalem Je ne prendrai pas de repos, jusqu'à ce que son Juste paraisse comme une vive lumière, et son Sauveur comme une lampe allumée.

    (Isaïe, lectures du premier nocturne, traduction Fillion)

  • Saint Télesphore

    La sainte Eglise Romaine fait mémoire en ce jour d'un de ses Papes Martyrs, saint Télesphore. Ce Pontife monta sur le Siège Apostolique l'an 127 ; et parmi les décrets qu'il rendit, on remarque celui par lequel il établissait l'usage de célébrer la Messe durant la nuit de Noël, pour honorer l'heure de la Naissance du Christ, et un autre dans lequel il décrète que l'Hymne Angélique Gloria in excelsis Deo serait chantée ordinairement au commencement du saint Sacrifice. Cette piété du saint Pape envers le grand mystère que nous célébrons en ces jours, rend sa mémoire plus vénérable encore à l'époque de l'année où elle tombe. Télesphore souffrit un glorieux martyre, selon l'expression de saint Irénée, et fut couronné de la gloire céleste, l'an 138.

    (Dom Guéranger)

  • Le Saint Nom de Jésus

    Cette fête, venue des franciscains, a été instituée en 1721 par Innocent XIII.

    « Qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse, aux cieux, sur la terre et dans les enfers », dit saint Paul, dans une phrase de l’épître aux Philippiens reprise pour l’introït de la messe. Et « il n’est sous le ciel aucun autre nom parmi ceux qui ont été donnés aux hommes, qui soit susceptible de nous sauver », comme dit saint Pierre. La louange du « nom » du Seigneur est très présente dans les psaumes, dont la liturgie de ce jour reprend quelques versets.

    Dans les paroisses, aujourd’hui, c’est la solennité de l’Epiphanie. Cette grande fête n’étant pas fériée, sa solennité est transférée à ce dimanche. Il faut toutefois se garder d’oublier qu’elle doit être célébrée en son jour, le 6 janvier, et de penser qu’elle changerait de date au gré des ans.

    Car, aussi loin qu’on puisse remonter, le 6 janvier est la date de la fête de la manifestation du Seigneur.

    Ce fut d’abord, dans certaines Eglises, la célébration de la Nativité.

    C’est devenu en Occident le couronnement de la Nativité, par la visite des mages, prémices de l’immense défilé des païens qui vont découvrir le Dieu qui s’est fait homme, dans une explosion de lumière au milieu des ténèbres.

    C’est devenu en Orient la fête du baptême de Jésus, première manifestation de la Sainte Trinité, et l’on bénit l’eau qui devient l’eau du Jourdain devenue sacrement de l’illumination.

  • Sainte Geneviève

    Hymne des vêpres (propre de Paris et Nanterre), traduction Pierre Corneille

    Que de toutes nos voix un plein concert s'élève
    A la gloire de Geneviève,
    Terre, applaudis au ciel; lui-même il t'applaudit.
    Il t'en daigne lui-même t'apprendre la naissance :
    Ecoute un ange qui te dit
    Qu'il vient de naître en elle un appui pour la France.

    Un saint prélat*, qui voit dans une si jeune âme
    briller tant de céleste flamme:
    « Vierge heureuse, dit-il, qu'heureux sont tes parents ! »
    Soudain qu'elle l'entend, la vierge à Dieu se voue,
    Et quitte enfin et prés et champs,
    pour montrer à la cour comme il faut qu'on le loue.

    Les miracles partout suivent son grand courage;
    ils passent et le sexe et l'âge.
    Dans la chair qui l'enferme elle est hors de la chair,
    Et dans la pauvreté riche plus que tous autres :
    Quiconque la peut approcher
    Croit sa vertu pareille à celle des apôtres.

    Honneur de ta patrie et de la terre entière,
    Vierge, des vierges la lumière,
    Notre patronne à tous, entends nos humbles vœux ;
    Et du ciel, où tu vois ta couronne assurée,
    Fais qu'en terre de chastes feux
    Puissent toujours régner dans notre âme épurée.

    A la Trinité sainte éternelle puissance,
    Eternelle reconnaissance.
    Qu'on la serve en tout temps, qu'on l'honore en tous lieux;
    Exaltons-en la gloire en sa vierge fidèle,
    Si nous voulons un jour aux cieux
    Etre assis dans un trône et couronné comme elle.

    * Saint Germain, évêque d’Auxerre.

  • L’intercession de la Mère de Dieu

    Depuis la suppression de l’octave de la fête de saint Etienne (en 1955), ce jour est une férie. Mais la messe est celle d’hier, octave de la Nativité, avec sa collecte qui est aussi l’oraison de l’Alma Redemptoris Mater :

    Deus, qui salutis æternæ, beatæ Mariæ virginitate fecunda, humano generi præmia præstitisti, tribue, quæsumus, ut ipsam pro nobis intercedere sentiamus, per quam meruimus auctorem vitæ suscipere, Dominum nostrum Jesum Christum Filium tuum.

    O Dieu, qui, par la virginité féconde de la bienheureuse Marie, avez procuré au genre humain le présent du salut éternel, accordez-nous, nous vous en prions, de ressentir les effets de l'intercession de celle par qui nous avons reçu l'auteur de la vie, notre Seigneur Jésus-Christ, votre Fils.

  • O Radix Jesse

    O Radix Jesse, qui stas in signum populorum, super quem continebunt reges os suum, quem gentes deprecabuntur, veni ad liberandum nos, jam noli tardare.

    Ô rejeton de la souche de Jessé, qui te tiens en étendard des peuples, devant qui les rois fermeront la bouche, et que les nations invoqueront, viens nous libérer, ne tarde plus désormais.

  • O Adonai

    O Adonai, et Dux domus Israel, qui Moysi in igne flammæ rubi apparuisti, et ei in Sina legem dedisti, veni ad redimendum nos in bracchio extento.

    O Adonaï, et chef de la maison d’Israël, toi qui apparus à Moïse dans le feu du buisson embrasé, et qui lui donnas la Loi sur le Sinaï, viens nous racheter par la puissance de ton bras.

    (Sur les antiennes O de l'Avent, voir ici.)