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Liturgie - Page 603

  • Le Christ Roi

    Cette fête a été instituée par Pie XI le 11 décembre 1925. Vingt ans presque jour pour jour après la loi du 9 décembre 1905.

    L’instauration de cette fête, même si on ne peut évidemment pas la réduire à cela, répond au laïcisme français dont loi de 1905 fut l’apogée. Mais en 1925 la France et le Saint-Siège sont réconciliés, à la faveur de la « chambre bleu horizon ». La fête du Christ Roi scelle donc ces retrouvailles en insistant sur la nécessaire royauté du Christ, et condamne à l’avance toutes les dérives laïcistes qui ne manqueront pas de marquer le siècle.

    Pie XI a voulu que cette fête, écho de l’Epiphanie vers la fin de l’année liturgique, soit célébrée le dimanche avant la Toussaint, afin de marquer que le royaume s’incarne dans des hommes et des femmes qui ont été de ce monde avant d’être glorifiés.

  • De la Sainte Vierge le samedi

    Transite ad me, omnes qui concupiscitis me, et a generationibus meis implemini; spiritus enim meus super mel dulcis, et hereditas mea super mel et favum ; memoria mea in generationes sæculorum.

    Venez à moi, vous tous qui me désirez, et rassasiez-vous de mes fruits; car mon esprit est plus doux que le miel, et mon héritage plus que le miel et son rayon. Ma mémoire est inscrite dans la suite des siècles.

    (capitule des matines, Ecclésiastique 24, 26-28)

  • Saint Raphaël

    Seigneur, ayez pitié de nous. Jésus-Christ, ayez pitié de nous. Seigneur, ayez pitié de nous.
    Jésus-Christ, écoutez-nous. Jésus-Christ, exaucez-nous.
    Père Céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
    Fils Rédempteur du monde qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
    Esprit Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
    Trinité Sainte qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
    Sainte Marie Reine des Anges, ayez pitié de nous.
    Chœur des Séraphins, priez pour nous.
    Chœur des Chérubins, priez pour nous.
    Chœur des Trônes, priez pour nous.
    Chœur des Dominations, priez pour nous.
    Chœur des Vertus, priez pour nous.
    Chœur des Puissances, priez pour nous.
    Chœur des Archanges, priez pour nous.
    Chœur des Anges, priez pour nous.
    Saint Michel, priez pour nous.
    Saint Gabriel, priez pour nous.
    Saint Raphaël, qui occupez une place éminente au sein des célestes hiérarchies, priez pour nous.
    Saint Raphaël, qui êtes un des sept esprits assistants de la majesté trois fois sainte, priez pour nous.
    Saint Raphaël, qui voyez Dieu face à face, priez pour nous.
    Saint Raphaël, qui vous nourrissez d'un aliment immortel, priez pour nous.
    Saint Raphaël, qui êtes l'un des princes de la cour céleste, priez pour nous.
    Saint Raphaël, qui avez offert à Dieu les prières et les gémissements du saint vieillard Tobie et lui avez rendu la vue, priez pour nous.
    Saint Raphaël, qui avez guidé et protégé le jeune Tobie durant un long et périlleux voyage, priez pour nous.
    Saint Raphaël, qui avez délivré Sara de l'esprit du mal qui la tourmentait cruellement, priez pour nous.
    Saint Raphaël, ange miséricordieux, priez pour nous.
    Saint Raphaël, ami des hommes, priez pour nous.
    Saint Raphaël, ami et refuge des malheureux, priez pour nous.
    Saint Raphaël, ministre du salut, priez pour nous.
    Saint Raphaël, patron des voyageurs sur terre, sur mer et dans les airs, priez pour nous.
    Saint Raphaël, toujours bon, toujours secourable, priez pour nous.
    Saint Raphaël, protecteur puissant et dévoué, priez pour nous.
    Saint Raphaël, qui veillez sur nous avec une charité tendre et vigilante, priez pour nous.
    Saint Raphaël, notre secours dans les dangers, priez pour nous.
    Saint Raphaël, compagnon fidèle, priez pour nous.
    Saint Raphaël, ami de la jeunesse, priez pour nous.
    Saint Raphaël, sage conseiller, priez pour nous.
    Saint Raphaël, dont le nom est interprété la médecine de Dieu, priez pour nous.
    Saint Raphaël, à qui a été confié le soin de secourir les malades, priez pour nous.
    Saint Raphaël, qui avez assisté Saint Jean de Dieu dans ses offices de miséricorde, priez pour nous.
    Saint Raphaël, qui avez délivré Sainte Marie Françoise des cinq plaies de ses infirmités, priez pour nous.
    Saint Raphaël, que Sainte Hyacinthe Mariscotti invoquait comme le médecin de l'âme et du corps, priez pour nous.
    Saint Raphaël, offrez à Dieu nos vœux et nos prières.
    Saint Raphaël, guérissez nos âmes de l'aveuglement spirituel.
    Saint Raphaël, guidez-nous dans le pèlerinage de la vie.
    Saint Raphaël, vainqueur d'Asmodée, l'esprit impur, délivrez-nous des attaques du démon.
    Saint Raphaël, secourez les malades qui se mettent sous votre protection.
    Saint Raphaël, préservez-nous de tout mal spirituel et corporel.
    Saint Raphaël, dirigez au sortir de la vie notre âme vers le ciel.
    V. Priez pour nous, Saint Raphaël.
    R. Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.
    Prions :
    O Dieu tout puissant et éternel qui avez choisi Saint Raphaël pour accomplir vos desseins de miséricorde envers les membres souffrants de Jésus-Christ, faites-nous éprouver dès ici-bas les effets de sa protection puissante et accordez-nous la grâce d'aller, dans la céleste Patrie, vous contempler avec lui et les autres esprits bienheureux dans la splendeur de votre gloire.

  • Saint Antoine Marie Claret

    A partir de 1843, il prêcha dans toute la Catalogne et soutint ses prédications par plus de cent cinquante livres et brochures. Sa vie étant menacée, l'évêque l'envoya aux îles Canaries où il continua son ministère missionnaire. Avec cinq prêtres de son ancien séminaire de Vich, il fonda la congrégation des Missionnaires Fils du Coeur Immaculé de Marie (16 juillet 1849).

    A la demande de la reine Isabelle II d'Espagne, Pie IX le nomma archevêque de Santiago de Cuba dont le siège était vacant depuis quatorze ans. Il s'efforça d'abord d'instruire le peu de prêtres de son diocèse (vingt-cinq pour quarante paroisses) et de leur assurer un revenu suffisant ; il fit venir des religieux ; il visita son diocèse et y prêcha pendant deux ans. Il fonda une maison de bienfaisance pour les enfants et les vieillards pauvres où il attacha un centre d'expérimentation agricole ; il créa 53 paroisses et ordonna 36 prêtres. Les esclavagistes lui reprochaient d'être révolutionnaire, les autonomistes lui reprochaient d'être espagnol et les pouvoirs publics lui reprochaient d'être trop indépendant : il y eut pas moins de quinze attentats contre lui et l'on pensa que le dernier, un coup de couteau qui le blessa à la joue, lui serait fatal (1er février 1856).

    Le 18 mars 1857, l'archevêque fut mandé en Espagne par la reine Isabelle qui le voulait pour confesseur. Il eut assez d'influence pour faire nommer de bons évêques, pour organiser un centre d'études ecclésiastiques à l'Escurial et pour imposer la morale à la cour. Voyageant avec la Reine à travers l'Espagne, il continua de prêcher et ne manqua pas de s'attirer la haine des nombreux ennemis du régime. Quand Isabelle II fut chassée de son trône (novembre 1868), Mgr Claret y Clara suivit sa souveraine en France : il quitta définitivement l'Espagne le 30 septembre 1868.

    Après la révolution de 1868, le nouveau gouvernement ferma les six maisons espagnoles des Missionnaires Fils du Coeur Immaculé de Marie et les missionnaires s'exilèrent en France (à Prades).

    Mgr Antoine-Marie Claret y Clara, bien que sa santé fût de plus en plus mauvaise, s'occupa de la colonie espagnole de Paris ; le 30 mars 1869, il partit pour Rome, afin de participer aux travaux du premier concile du Vatican, mais il y tomba si malade qu'il dut se retirer à Prades où il arriva le 23 juillet 1870. L'ambassadeur d'Espagne demanda son internement mais le gouvernement français fit en sorte que l'évêque de Perpignan l'avertît et, lorsqu'on vint l'arrêter (6 août 1870), il était réfugié chez les Cisterciens de Fontfroide où il mourut le 24 octobre 1870. Il fut béatifié en 1934 et canonisé en 1950.

  • Le cantique d’Anne

    Le cantique d’Anne (la mère du prophète Samuel), préfiguration du Magnificat (le mercredi au laudes).

    Exultavit cor meum in Domino,
    et exaltatum est cornu meum in Deo meo ;
    dilatatum est os meum super inimicos meos :
    quia lætata sum in salutari tuo.
    Non est sanctus, ut est Dominus,
    neque enim est alius extra te,
    et non est fortis sicut Deus noster.
    Nolite multiplicare loqui sublimia gloriantes ;
    recedant vetera de ore vestro :
    quia Deus scientiarum Dominus est,
    et ipsi præparantur cogitationes.
    Arcus fortium superatus est,
    et infirmi accincti sunt robore.
    Repleti prius, pro panibus se locaverunt :
    et famelici saturati sunt,
    donec sterilis peperit plurimos :
    et quæ multos habebat filios, infirmata est.
    Dominus mortificat et vivificat ;
    deducit ad inferos et reducit.
    Dominus pauperem facit et ditat,
    humiliat et sublevat.
    Suscitat de pulvere egenum,
    et de stercore elevat pauperem :
    ut sedeat cum principibus,
    et solium gloriæ teneat.
    Domini enim sunt cardines terræ,
    et posuit super eos orbem.
    Pedes sanctorum suorum servabit,
    et impii in tenebris conticescent :
    quia non in fortitudine sua roborabitur vir.
    Dominum formidabunt adversarii ejus :
    et super ipsos in cælis tonabit.
    Dominus judicabit fines terræ,
    et dabit imperium regi suo,
    et sublimabit cornu christi sui.

    Mon cœur a tressailli d'allégresse dans le Seigneur, et mon Dieu m'a comblée de gloire. Ma bouche s'est ouverte contre mes ennemis, parce que je me suis réjouie dans le salut que j'ai reçu de Vous.

     

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  • Sainte Ursule et ses compagnes

    Jacques de Voragine raconte dans la Légende dorée comment une princesse chrétienne de Bretagne (des Cornouailles), nommée Ursule, avait accepté d’épouser Erée ou Etérée, fils d’un roi païen d’Angleterre, à la condition qu’il se convertît au christianisme et l’accompagnât en pèlerinage à Rome avec les 11000 vierges, ses compagnes. Les pèlerins devaient atteindre Rome sans dommage et être reconduits en Angleterre par le pape Cyriaque et son cortège de cardinaux. Mais, arrivés à Cologne, ils furent massacrés par l’armée des Huns qui assiégeaient la cité. Refusant d’épouser le fils du roi des Huns, Ursule est à son tour sacrifiée.

    À l’origine de la légende des 11.000 vierges, extrêmement célèbre pendant tout le moyen âge, il y a la découverte dans l’église Sainte-Ursule de Cologne d’une inscription latine gravée sur une pierre, datant du Ve siècle. Cette inscription parlait du massacre de plusieurs martyres et vierges. Il semble que l’abréviation XIMV fut lue comme « 11.000 vierges », alors qu’elle veut plutôt dire « 11 martyres vierges ». On pense aujourd’hui que les ossements qui ont été retrouvés sont plutôt de martyres de l’époque romaine.

    [Ce jour est une férie. On y fait également mémoire de saint Hilarion.]

     

  • Saint Jean de Kenty

    Parmi les hommes éminents par la doctrine et la sainteté, capables d'agir et d'enseigner et de défendre la foi orthodoxe attaquée par ses adversaires, personne n'hésite à compter le bienheureux Jean de Kenty. Il suffit de l'avoir entendu, à l'université de Cracovie, enseigner une science puisée à la source la plus pure. Or, à cette époque, dans des régions guère éloignées, sévissaient les schismes et les hérésies. Il travaillait à expliquer au peuple, dans sa prédication, la morale la plus sainte; et il confirmait cet enseignement par son humilité, sa chasteté, sa miséricorde, ses pénitences corporelles, toutes les vertus d'un prêtre irréprochable et d'un vaillant ouvrier. C'est pourquoi il ne se contenta pas d'apporter aux professeurs de cette université un surcroît de prestige, mais il laissa aussi un merveilleux exemple à tous ceux qui exercent cette charge. Qu'ils s'efforcent énergiquement d'être de parfaits enseignants et qu'ils travaillent de toutes leurs forces à unir la science des saints à leurs autres compétences, pour la louange et la gloire de Dieu seul. Il ajoutait l'humilité au respect avec lequel il traitait des choses divines. Ayant une modeste opinion de lui-même, malgré sa supériorité scientifique incontestable, il ne se mettait jamais au-dessus des autres; il souhaitait même être dédaigné et méprisé par tous; rien ne lui était plus étranger que de montrer de l'impatience envers ceux qui le contredisaient ou le méprisaient. Son humilité s'accompagnait d'une rare simplicité, digne d'un enfant; aussi, dans ses actions et ses paroles, il n'y avait aucun artifice, aucun faux-semblant; ce qu'il avait au fond du coeur venait facilement sur ses lèvres. S'il soupçonnait, en ayant dit la vérité, avoir blessé quelqu'un par ses paroles, avant de monter à l'autel il demandait humblement pardon, non pas tant pour son erreur que pour celle de l'autre. Dans la journée, après avoir accompli sa tâche, il se rendait directement de l'école à l'église. Et là, devant le Christ caché dans l'Eucharistie, il prolongeait sa contemplation et sa prière. Dieu seul occupait tout son coeur, Dieu seul était sur ses lèvres.

    Clément XIII, lors la canonisation de Jean de Kenty

    [En 2006, j’avais cité l’émouvant hommage de Dom Guéranger à la Pologne, à propos de Jean de Kenty et de sa canonisation par Clément XIII.]

  • 23e dimanche après la Pentecôte

    L’évangile de ce jour est celui où un chef de synagogue demande à Jésus d’aller ressusciter sa fille, et en chemin Jésus guérit une femme qui souffrait d’un flux de sang.

    Cette femme n’ose pas se présenter à Jésus : elle arrive par derrière, dans la foule, et touche la frange de son vêtement. Selon une très ancienne tradition, il s’agissait d’une païenne, ce qui explique qu’elle n’ose pas parler au rabbi. C’est pourquoi aussi, symboliquement, elle est en dehors de la ville, sur la route.

    Jésus va ressusciter la fille d'un chef juif, et en chemin il guérit une païenne: il vient apporter le salut aux juifs et aux païens.

    La tradition dit que cette femme érigea ensuite devant chez elle un monument la représentant à genoux devant le Christ en attitude de remerciement, que l’empereur Julien fit casser le monument pour le remplacer par une statue à son effigie, et que la foudre détruisit la statue...

  • Saint Luc

    Saint Luc, né à Antioche, est une des principales gloires de cette ville. On sait peu de chose de ses premières années ; on ignore même si, avant sa conversion, il était païen ou observait la religion juive ; cette dernière opinion est la plus généralement adoptée. Doué d'un caractère ferme et d'une belle intelligence, il fut, paraît-il, très habile médecin, et ne dédaignait pas, dans ses loisirs, de cultiver l'art de la peinture, pour lequel il avait un goût prononcé.

    Luc serait sûrement arrivé à l'une des premières charges de la cité, quand il renonça à son brillant avenir pour aller voir, en Judée, ce Jésus qui venait d'inaugurer Sa vie publique, et dont le nom, la doctrine, les miracles, faisaient grand bruit dans tous les pays voisins. Il Le vit, crut en Sa mission divine, et prenant pour lui la parole du Maître : Que celui qui veut être Mon disciple quitte tout et Me suive, il suivit dès lors le Sauveur pas à pas dans Ses courses apostoliques ; il fut témoin de Sa Passion, de Sa Résurrection, de Son Ascension, reçut le Saint-Esprit au Cénacle, le jour de la Pentecôte, et partit pour évangéliser Antioche sa patrie.

    Plein d'enthousiasme pour le génie de saint Paul, il le prit pour son maître et se joignit à lui pour l'aider dans ses travaux ; il lui fut si fidèle, qu'il l'accompagna dans tous ses voyages et supporta patiemment avec lui fatigues, souffrances et persécutions.

    Saint Luc écrivit, sous l'inspiration de l'Esprit-Saint et avec une compétence personnelle qui est incontestable, l'Évangile qui porte son nom et les Actes des Apôtres. Son Évangile est surtout précieux par ses récits assez détaillés des mystères de l'Incarnation et de la Nativité du Sauveur, de l'Annonciation et de la Visitation. Les Actes des Apôtres servirent à faire disparaître beaucoup de mensonges qu'on répandait sur le christianisme naissant, et à confirmer les fidèles dans la foi.

    Qui n'a entendu parler des Vierges peintes par saint Luc ? D'après une tradition, il aurait obtenu de Marie la grâce de faire Son portrait, et la divine Mère aurait consenti à poser devant lui ; le travail terminé, la Sainte Vierge l'aurait béni en disant : “Ma grâce sera toujours avec cette image.” Les Madones de saint Luc sont vénérées en plusieurs lieux.

    Après la mort du grand Apôtre, Luc continua son apostolat en Italie, dans les Gaules, la Dalmatie, la Macédoine. Il répandit son sang pour la foi, soit dans le Péloponèse, soit en Bithynie. – Les peintres et les médecins le regardent comme leur patron.

    Ce texte de l’abbé Jaud, extrait de sa Vie des Saints pour tous les jours de l'année (1950), est fort intéressant en ce qu’il exprime (comme toujours chez cet auteur) la tradition hagiographique. Aujourd’hui on prétend que saint Luc n’a pas connu le Christ, et le site de l’épiscopat français affirme :

    « Saint Luc était un médecin grec, adorateur des idoles, soucieux de ses malades dont il connaît la faiblesse et souvent la misère. Jusqu’au jour où il entend saint Paul parler de Jésus, qui vient apporter le salut et la résurrection. Pendant 18 ans, il ne quittera plus désormais l’apôtre des nations et le suivit jusqu’à son martyre à Rome en 67. »

    Pour cela, on se base sur les traductions du début de son évangile, qui sont toutes fautives (y compris, pour le coup, la Bible Fillion), comme l’a établi Sylvie Chabert d’Hyères.

    Sed contra... saint Jérôme affirme que saint Luc n'a pas connu le Seigneur "dans la chair"...

  • Sainte Marguerite-Marie Alacoque

    A mesure que la dévotion au Sacré Cœur se développe et qu'elle irradie le monde, s'étend aussi la gloire de notre Sainte. Son nom honoré est dans toutes les mémoires et sur toutes les lèvres. Elle a été l'apôtre du Sacré Cœur avec joie, avec persévérance, avec une intensité de zèle qui ravit. Mais, à son tour, le Sacré Cœur prend soin d'exalter sa fidèle servante et de lui procurer, dans le ciel de l'Église, la plus triomphante ascension.

    Et ainsi montrée au monde, maintenant que l'auréole des Saintes la couronne et l'impose à l'attention de tous, Marguerite-Marie nous apprend, avec plus de force et d'autorité, comment nous devons pratiquer la dévotion au Sacré Cœur, faire de l'amour divin le centre de notre âme, la loi de notre vie, la cause de notre sainteté.

    (Extrait de la lettre d’approbation de Mgr Chassagon, évêque d’Autun, pour la réédition de 1923 de la Vie de sainte Marguerite-Marie Alacoque)