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Liturgie - Page 595

  • Confitebor tibi, Domine Deus

    Confitebor tibi, Domine Deus, in toto corde meo, et honorificabo nomen tuum in æternum, quia misericordia tua, Domine, magna est super me. Deus meus es tu, et confitebor tibi ; Deus meus es tu, et exaltabo te ; quia misericordia tua, Domine, magna est super me.

    Je te confesserai, Seigneur Dieu, de tout mon cœur, et j’honorerai ton nom pour l’éternité, parce qu’elle est grande, Seigneur, ta miséricorde envers moi. Tu es mon Dieu, et je te confesserai ; tu es mon Dieu, et je t’exalterai ; parce qu’elle est grande, Seigneur, ta miséricorde envers moi.

    (répons des matines des vendredis après l’Epiphanie, au bréviaire monastique)

  • Repleatur os meum laude tua

    Repleatur os meum laude tua, ut hymnum dicam gloriæ tuæ, tota die magnificentiam tuam. Noli me projicere in tempore senectutis. Dum defecerit virtus mea, Deus, ne derelinquas me. Gaudebunt labia mea cum cantavero tibi. Dum defecerit virtus mea, Deus, ne derelinquas me.

    Que ma bouche soit pleine de tes louanges, afin que je puisse dire un hymne à ta gloire, et ta magnificence tout le jour. Ne me rejette pas au temps de ma vieillesse. Quand mes forces me feront défaut, ô Dieu, ne m’abandonne pas. Mes lèvres se réjouiront quand je chanterai vers toi. Quand mes forces me feront défaut, ô Dieu, ne m’abandonne pas.

    (Ce répons des matines des jeudis après l’Epiphanie, au bréviaire monastique, est aussi une antienne des laudes du 14e dimanche après la Pentecôte au bréviaire ambrosien.)

  • Saint Hilaire

    Depuis le jour où l'Eglise, mère féconde de tant d'hommes illustres, réunit les Gaulois à son immense troupeau, quel homme parmi eux a été comparable à Hilaire ? Quel docteur a vengé avec plus de courage le Fils engendré par le Père ?

    Célèbre, ô peuple fidèle, les titres de gloire qui le recommandent, la dignité de son élocution, les qualités nombreuses qui brillèrent en lui ; mais son suprême honneur, c'est la foi, par laquelle il proclame hautement le Fils de Dieu.

    La mitre qui brille sur son auguste front n'a pas été teinte de son sang ; mais sa vie a été en proie à mille épreuves ; ses fatigues incessantes ont compense pour lui l'honneur du martyre.

    La foi de Nicée resplendit par les efforts d'un tel vengeur ; en vain la fureur des enfers s'efforce d'en renverser le Symbole ; Hilaire lance les éclairs de sa parole semblable à un glaive d'or ; il chasse les loups dévastateurs.

    Avec quel transport le fidèle troupeau reçoit, à son retour, le Pontife exilé ! Après ses longs combats, que de lauriers Hilaire moissonne ! O Martin ! c'est alors qu'il t'enseigne à marcher d'un pas ferme dans le sentier des vertus.

    Louange suprême au Père ; honneur égal au Fils que le Père engendre de son sein fécond : au Fils, égal au Principe, semblable en divinité ; louange pareille à l'Esprit divin ! Amen.

    (Hymne au propre de Poitiers)

  • Deux journaux donnent le calendrier liturgique traditionnel

    Lu sur le Forum catholique :

    Deux grands médias catholiques décident de publier le calendrier liturgique traditionnel
    C'est en Angleterre.

    La Latin mass society l'a demandé, et les deux principaux titres de la presse catholique anglaise l'ont fait : le calendrier liturgique traditionnel est présenté au côté du calendrier Paul VI dans The Catholic Herald, et l'information est également donnée avec un lien vers le site de la Latin mass society par The Tablet.

  • Mariawald choisit la messe de saint Pie V

    Lu sur le Forum catholique :

    L'abbaye trappiste de Mariawald, en Allemagne, adopte la messe traditionnelle. C'est la seule abbaye trappiste en Allemagne. Pour l'instant, la messe traditionnelle est célébrée par des prêtres de passage car le père Abbé Josef Vollberg, 45 ans, est encore en apprentissage pour bien dire la messe traditionnelle : “Ich lerne noch.”

    Enorme succès populaire en tous cas pour la messe dite hier d'après le blog Exultet : nef pleine à craquer et la galerie habituellement fermée a du être ouverte aux fidèles.

  • Le baptême de Notre Seigneur

    C’est l’une des trois « manifestations » de l’Epiphanie, la seule qui soit fêtée le 6 janvier dans la liturgie byzantine. Ce jour était jusqu’à 1955 celui de l’octave de l’Epiphanie. L’office et la messe sont toujours ceux de l’Epiphanie, en dehors des oraisons et de l’évangile. Dont saint Grégoire de Nazianze dit ceci :

    Le Christ est illuminé par le baptême, resplendissons avec lui; il est plongé dans l'eau, descendons avec lui pour remonter avec lui. Jean est en train de baptiser, et Jésus s'approche; peut-être pour sanctifier celui qui va le baptiser; certainement pour ensevelir tout entier le vieil Adam au fond de l'eau. Mais avant cela et en vue de cela, il sanctifie le Jourdain. Et comme il est esprit et chair, il veut pouvoir initier par l'eau et par l'Esprit.

    Le Baptiste n'accepte pas de le baptiser. Jésus insiste. Mais: C'est moi qui ai besoin d'être baptisé par toi. La lampe s'adresse au soleil, la voix à la Parole.

    Jésus remonte hors de l'eau. En effet, il porte le monde. Avec lui, il le fait monter; il voit les cieux se déchirer et s'ouvrir, alors qu'Adam les avait fermés pour lui et sa descendance, quand il fut expulsé du paradis que défendait l'épée de feu. Alors l'Esprit atteste sa divinité, car il accourt vers celui qui est de même nature. Une voix descend du ciel, pour rendre témoignage à celui qui en venait ; et, sous l'apparence d'une colombe, elle honore le corps, puisque Dieu, en se montrant sous une apparence corporelle, divinise aussi le corps. C'est ainsi que, bien des siècles auparavant, une colombe est venue annoncer la bonne nouvelle de la fin du déluge.

    Pour nous, honorons aujourd'hui le baptême du Christ, et célébrons cette fête de façon irréprochable.

    Soyez entièrement purifiés, et purifiez-vous encore. Car rien ne donne à Dieu autant de joie que le redressement et salut de l'homme: c'est à cela que tend tout ce discours tout ce mystère. Soyez comme des sources de lumière dans le monde, une force vitale pour les autres hommes. Comme des lumières parfaites secondant la grande Lumière, soyez initiés à la vie de lumière qui est au ciel ; soyez illuminés avec plus de clarté et d'éclat par la sainte Trinité, dont vous avez reçu maintenant, d'une façon restreinte, un seul rayon, venant de l'unique divinité, en Jésus Christ notre Seigneur, à qui appartiennent la gloire et la puissance pour les siècles des siècles. Amen.

  • Omnes nationes

    Antienne du Benedictus :

    Omnes nationes venient a longe, portantes munera sua, alleluia.

    Toutes les nations viendront de loin, apportant leurs présents, alléluia.

    Aujourd’hui le Canada célèbre sainte Marguerite Bourgeoys.

  • Fête de la Sainte Famille

    Le dimanche après l’Epiphanie est la fête de la Sainte Famille Il en est du moins ainsi depuis que Léon XIII l’a concédée à certains diocèses en 1893, et que Benoît XV l’a étendue « à l’Eglise universelle » en 1921. Mais les bénédictins ne l’ont jamais adoptée. Et elle serait impensable dans un calendrier oriental.

    J’avoue que cette fête n’est pas ma tasse de thé. Elle fleure trop son XIXe siècle finissant et ses affreuses images dites pieuses censées faire s’attendrir devant Joseph qui travaille, Marie qui fait le ménage et le petit Jésus qui est si gentil…

    Mais on a conservé l’évangile du premier dimanche après l’Epiphanie, celui où Jésus, à 12 ans, reste dans le Temple après la fête, tandis que ses parents retournent à Nazareth. Et quand ceux-ci, angoissés, le retrouvent au bout de trois jours, il leur répond très durement : « Pourquoi me cherchez-vous ? Ne saviez-vous pas que je dois être aux affaires de mon Père ? »

    Même si ensuite « il leur était soumis », cet épisode montre qu’il est venu pour autre chose que pour chanter la famille naturelle, comme on le voit aussi dans cet autre épisode où on l’informe que sa mère et ses frères veulent le voir. « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur et une mère. »

    D’un autre côté on peut comprendre, assurément, que l’Eglise ait souhaité défendre la famille alors que commençait l’offensive contre cette institution. Et il est incontestable que la réponse de l’Eglise est plus que jamais d’actualité.

    Sans doute est-ce pour cela que la néo-liturgie a conservé la fête de la Sainte Famille (en la plaçant au dimanche après Noël). Mais, deux années sur trois (c’était le cas cette année), au nom de la diversité des textes, elle supprime le paradoxe de l’évangile, cette tension entre la défense de la famille et la réponse abrupte de Jésus, qui permet de définir les différents niveaux de la doctrine.

  • Saint Paul ermite

    Le jour étant venu, Paul parla ainsi à Antoine : « Il y a longtemps, mon frère, que je savais votre séjour en ce désert; il y a longtemps que Dieu m'avait promis que vous emploieriez comme moi votre vie à son service; mais parce que l'heure de mon heureux sommeil est arrivé, et qu'ayant toujours désiré avec ardeur d'être délivré de ce corps mortel pour m'unir à Jésus-Christ, il ne me reste plus, après avoir achevé ma course, que de recevoir la couronne de justice, notre Seigneur vous a envoyé pour couvrir de terre ce pauvre corps, ou, pour mieux dire, pour rendre la terre à la terre. »

    A ces paroles Antoine, fondant en pleurs et jetant mille soupirs, le conjurait de ne le point abandonner et de demander à Dieu qu'il lui tînt compagnie en ce voyage; à quoi il lui répondit : «Vous ne devez pas désirer ce qui vous est plus avantageux, mais ce qui est plus utile à votre prochain : il n'y a point de doute que ce ne vous soit un extrême bonheur d'être déchargé du fardeau ennuyeux de cette chair pour suivre l'agneau sans tache, mais il importe au bien de vos frères d'être encore instruits par votre exemple. Ainsi, si ce ne vous est point trop d'incommodité, je vous supplie d'aller quérir le manteau que l'évêque Athanase vous donna, et de me l'apporter pour m'ensevelir. » Or si le bienheureux Paul lui faisait cette prière, ce n'est pas qu'il se souciât beaucoup que son corps fût plutôt enseveli que de demeurer nu, puisqu'il devait être réduit en pourriture, lui qui depuis tant d'années n'était revêtu que de feuilles de palmier entrelacées, mais afin que, Antoine étant éloigné de lui, il ressentit avec moins de violence l'extrême douleur qu'il recevrait de sa mort.

    (…)

    Etant entré dans la caverne, il y vit le corps mort du saint qui avait les genoux en terre, la tête levée et les mains étendues vers le ciel. Il crut d'abord qu'il était vivant et qu'il priait, et se mit de son côté en prières; mais, ne l'entendant point soupirer ainsi qu'il avait coutume de le faire en priant, il s'alla jeter à son cou pour lui donner un triste baiser, et reconnut que par une posture si dévote le corps de ce saint homme, tout mort qu'il était, priait encore Dieu auquel toutes choses sont vivantes.

    (saint Jérôme, Vie de saint Paul ermite)

  • Vidimus stellam

    Antiennes du Benedictus et du Magnificat :

    Vidimus stellam ejus in Oriente, et venimus cum muneribus adorare Dominum.

    Nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus avec des présents adorer le Seigneur.

    Interrogabat Magos Herodes : Quod signum vidistis super natum Regem ? Stellam vidimus fulgentem, cujus splendor illuminat mundum.

    Hérode interrogeait les Mages : Quel signe avez-vous vu à propos du Roi qui est né ? Nous avons vu une étoile brillante, dont l’éclat illumine le monde.