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Liturgie - Page 39

  • Saint Jean de Kenty

    L'hymne des vêpres, dans la version de Chad McCoy, interprétée par le chœur Magnificat de l'église Saint Jean de Kenty de Chicago en l'église Sainte-Anne de Cracovie  (où se trouve son tombeau, à 1'04 dans la vidéo). - La paroisse Saint John Cantius de Chicago, où  l'on célèbre la messe traditionnelle, est une victime de la dictature de l'évêque Cupich.

    Gentis Polonae gloria,
    Clerique splendor nobilis
    Decus Lycaei, et patriae
    Pater, Joannes inclyte.

    Tu es la gloire du peuple polonais, la noble splendeur du clergé, l’honneur de l’Ecole, et le père de la Patrie, illustre Jean.

    Legem superni Numinis
    Doces magister, et facis.
    Nil scire prodest: sedulo
    Legem nitamur exsequi.

    Maître, tu enseignes la loi du Très-Haut, et tu la mets en pratique. Savoir ne sert à rien : efforçons-nous d’accomplir la loi.

    Apostolorum limina
    Pedes viator visitas;
    Ad patriam, ad quam tendimus,
    Gressus viamque dirige.

    Pèlerin, tu visites à pied les tombeaux des apôtres ; à la patrie vers laquelle nous tendons, conduis nos pas et dirige notre route.

    Urbem petis Jerusalem:
    Signata sacro sanguine
    Christi colis vestigia,
    Rigasque fusis fletibus.

    Tu gagnes Jérusalem, tu vénères les traces du Christ marquées par son sang sacré, et tu les arroses de tes larmes.

    Acerba Christi vulnera,
    Haerete nostris cordibus,
    Ut cogitemus consequi
    Redemptionis pretium.

    Plaies amères du Christ, soyez fixées dans nos cœurs, afin que nous pensions à obtenir le prix de la Rédemption.

    Te prona mundi machina,
    Clemens adoret Trinitas,
    Et nos novi per gratiam
    Novum canamus canticum. Amen.

    Trinité clémente, que t’adore prosterné tout l’appareil du monde, et nous, renouvelés par la grâce, nous chantons un cantique nouveau. Amen.

  • Saint Pierre d'Alcantara

    De dix choses qui empêchent la dévotion

    Comme il y a des choses qui favorisent la dévotion, de même aussi il y en a qui l'empêchent. De ces dernières, nous allons en indiquer dix.

    La première, celle qui forme le plus grand obstacle à la dévotion, ce sont les péchés, non seulement les mortels, mais encore les véniels ; car, quoique ceux-ci ne fassent pas perdre la charité, ils font, néanmoins, perdre la ferveur de la charité, qui est presque la même chose que la dévotion. C'est pourquoi il faut les éviter avec un très grand soin : et quand ce ne serait pas à cause du mal qu'ils nous font, du moins faudrait-il le faire à cause du grand bien qu'ils nous empêchent d'acquérir.

    La deuxième, c'est le remords de la conscience qui procède de ces mêmes péchés, quand ce remords est excessif ; car il rend l'âme inquiète, abattue, et lui enlève le courage et la force pour tous les bons exercices.

    La troisième, ce sont les scrupules ; comme le remords, et pour la même cause, ils troublent et abattent l'âme ; car ils sont comme des épines qui piquent la conscience, qui l'inquiètent, qui ne lui laissent point de trêve, et enfin qui l'empêchent de se reposer en Dieu et de jouir de la véritable paix.

    La quatrième, c'est toute amertume, tout dégoût du cœur, et toute tristesse désordonnée ; car il est très difficile que l'âme, dans un pareil état, puisse goûter les délices de la bonne conscience et de l'allégresse spirituelle.

    La cinquième, ce sont les soucis excessifs ; comme les moucherons d'Égypte, ils inquiètent l'âme et ne lui permettent pas de prendre ce doux sommeil spirituel que l'on goûte dans l'oraison ; au contraire, c'est là, plus qu'ailleurs, qu'ils l'inquiètent et la détournent de son exercice.

    La sixième, ce sont les occupations excessives, parce qu'elles absorbent le temps et étouffent l'esprit, et ainsi laissent l'homme sans loisir et sans cœur pour vaquer à Dieu.

    La septième, ce sont les délices et les consolations sensuelles, quand l'homme s'y livre avec excès. « Celui qui s'adonne beaucoup aux consolations du monde, ne mérite pas celles de l'Esprit-Saint », nous dit saint Bernard.

    La huitième, ce sont les plaisirs de la table, l'excès dans le boire et dans le manger, surtout les longs repas ; car ils sont une très mauvaise préparation pour les exercices spirituels et pour les veilles sacrées, attendu qu'avec un corps appesanti et chargé de nourriture, l'esprit est très mal disposé pour prendre son vol vers les hauteurs.

    La neuvième, c'est le vice de la curiosité, tant des sens que de l'esprit, qui fait que l'on désire entendre, voir, et savoir une multitude de choses ; que l'on souhaite posséder celles qui sont artistement travaillées, recherchées et vantées dans le monde. Tout cela occupe le temps, embarrasse les sens, inquiète l'âme, la répand sur divers objets, et ainsi met obstacle a la dévotion.

    Enfin la dixième, c'est l'interruption de tous ces saints exercices, à moins qu'on ne les quitte pour un motif de charité envers le prochain, ou pour une juste nécessité. Car, comme dit un docteur, l'esprit de la dévotion est fort délicat ; lorsqu'il s'en est allé, ou il ne revient plus, ou s'il revient, ce n'est qu'avec beaucoup de difficulté. De même que les arbres demandent à être arrosés en leur saison, et que les corps humains réclament tout ce qui est nécessaire à leur entretien, et que si ces secours viennent à leur manquer, on les voit bientôt décroître et périr ; de même aussi voit-on la dévotion diminuer et périr, dès qu'elle manque de l'eau vivifiante et du soutien qu'elle tire de la considération.

    Tout ceci a été dit en peu de mots, afin que chacun puisse mieux le graver dans sa mémoire. L'expérience et le long exercice feront voir à quiconque le voudra, qu'il n'y a rien de plus assuré ni de plus véritable.

    Traité de la dévotion

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    Sa statue à... Alcantara (province de Caceres, Estrémadure).

  • Saint Luc

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    Evangiles d'Hénin-Liétard, XIIe siècle, Boulogne-sur-Mer. L’enluminure montre saint Luc avec les deux premiers épisodes de son Evangile, qu’il est seul à rapporter : les annonciations à Zacharie et à Marie.

    Luc, médecin d’Antioche, instruit, comme ses écrits l’indiquent, dans la langue grecque, fut le disciple de l’apôtre saint Paul, et son compagnon en ses diverses pérégrinations. Il a écrit un Évangile, et c’est de lui que le même Apôtre dit : « Nous avons envoyé avec lui un de nos frères dont on fait l’éloge, à cause de l’Évangile, dans toutes les Églises ; » et aux Colossiens : « Luc, le médecin bien-aimé, vous salue ; » et à Timothée : « Luc est seul avec moi. » Il a aussi laissé un autre livre excellent intitulé : Les Actes des Apôtres, et qui renferme l’histoire de ces temps-là jusqu’à la seconde année du séjour de Paul à Rome, c’est-à-dire la quatrième de Néron : d’où nous inférons que l’ouvrage fut composé dans cette même ville.

    Aussi regardons-nous les Voyages de Paul, de Thècle et toute la fable du Lion baptisé, comme des livres apocryphes*. Car est-il possible que, parmi tant d’autres choses, un compagnon de l’Apôtre n’ait oublié que celles-là ? D’ailleurs Tertullien, peu éloigné de ces temps-là, rapporte qu’en Asie, un certain prêtre, qui affectionnait l’Apôtre, ayant été convaincu par saint Jean d’être l’auteur de l’ouvrage et ayant avoué qu’il l’avait fait par affection pour saint Paul, fut déposé précisément pour ce sujet-là. Au sentiment de quelques-uns, toutes les fois que Paul, en ses Épîtres, écrit ces mots : « selon mon Évangile, » c’est de l’Évangile selon saint Luc qu’il entend parler.

    Et ce n’est pas seulement de l’Apôtre saint Paul, qui n’avait point été avec le Seigneur au temps de sa vie mortelle, mais encore des autres apôtres, que saint Luc recueillit les récits de son Évangile. C’est ce qu’il déclare lui-même au commencement de son livre, en ces termes : « Suivant que ces choses nous ont été transmises par ceux qui, dès le commencement, les ont eux-mêmes vues, et qui ont été les ministres de la parole. » Ainsi donc, il a rédigé son Évangile sur le rapport d’autrui, et les Actes des Apôtres, d’après ce qu’il avait vu lui-même. Il vécut quatre-vingt-quatre ans et ne fut point marié ; on l’ensevelit à Constantinople, ses ossements y ayant été transportés d’Achaïe, avec les reliques de l’apôtre saint André, l’an vingtième de Constantin.

    Saint Jérôme, Les écrivains ecclésiastiques, leçons des matines.

    * Les Periodos Pauli et Theclae sont une partie des récits apocryphes appelés aujourd’hui « Actes de Paul ». L’histoire du lion baptisé est très longtemps restée une énigme. Il était bien question d’un lion qu’on lâche contre saint Paul à Ephèse, et qui parle gentiment avec lui au lieu de le dévorer, mais il n'était pas question de baptême. C’est seulement en 1904 qu’a été publiée une lettre apocryphe éthiopienne de sainte Pélagie, racontant comment saint Paul et un lion « grand comme un cheval » se rencontrèrent dans la région de Césarée, et comment le lion demanda à l’apôtre de le baptiser. En 1959 a été publié un papyrus copte (Bodmer XII) qui évoque la même anecdote mais en la situant du côté d’Ephèse.

  • A Sviatogorsk

    Extraits de la procession de la fête de l'Intercession/Protection (Pokrov) de la Mère de Dieu au monastère de Sviatogorsk, samedi dernier, en attendant l'interdiction de l'Eglise orthodoxe ukrainienne, ou plutôt que le diocèse de Donetsk soit entièrement libéré.

     

    Et à Zaporojié, idem (pour le diocèse et la région de Zaporojié) :

  • Sainte Hedwige

    Deus, qui beátam Hedwígem
    a sǽculi pompa ad húmilem tuæ Crucis sequélam
    toto corde transíre docuísti :
    concéde, ut ejus méritis et exémplo
    discámus peritúras mundi calcáre delícias,
    et in ampléxu tuæ Crucis
    ómnia nobis adversántia superáre.

    O Dieu, de qui la bienheureuse Hedwige apprit à passer généreusement des pompes du siècle en l’humble voie de votre croix ; faites que, par ses mérites et à son exemple, nous apprenions à fouler aux pieds les délices périssables du monde et à surmonter, en embrassant votre croix, tout ce qui nous est contraire.

    *

    Le martyrologe du jour indique aussi, notamment, la mémoire des saints Martinien et Saturien et leurs deux frères :

    Durant la persécution des Vandales, sous le roi arien Genséric, étant esclaves d'un Vandale, ils furent convertis à la foi du Christ par la vierge sainte Maxime, qui servait le même maître ; puis, pour leur constance dans la foi catholique, ils furent tous, par ordre de leur maître hérétique, frappés de bâtons noueux et déchirés jusqu'aux os. Mais comme, après leur avoir fait endurer longtemps ce supplice, on les retrouvait le lendemain sans aucune blessure, on les envoya en exil en Afrique. Là, après avoir converti à la foi du Christ un grand nombre de barbares, et obtenu du pontife romain un prêtre et d'autres ministres de l'Eglise pour les baptiser, ils furent liés par les pieds derrière des attelages de quatre chevaux, et traînés à travers une forêt remplie d'épines, supplice dans lequel ils périrent. Quant à Maxime, après de nombreux combats victorieusement soutenus, elle fut délivrée par le secours de Dieu, et elle acheva saintement ses jours dans un monastère où elle fut mère d'un grand nombre de vierges.

  • 20e dimanche après la Pentecôte

    Omnia, quæ fecísti nobis, Dómine, in vero judício fecísti, quia peccávimus tibi et mandátis tuis non obœdívimus : sed da glóriam nómini tuo, et fac nobíscum secúndum multitúdinem misericórdiæ tuæ.

    Tout ce que vous avez fait, Seigneur, c‘est par un juste jugement que vous l’avez fait : car nous avons péché contre vous, et à vos commandements nous n’avons pas obéi. Mais donnez gloire à votre Nom et traitez-nous selon l’immensité de votre miséricorde.

    Voici l'introït de ce dimanche, selon le Graduel du roi Matthias (1480, Bibliothèque nationale de Budapest), par le chœur hongrois Saint-Ephrem.

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    Le texte de l’introït est un résumé de la longue prière d’Azarias au chapitre 3 du livre de Daniel. La miniature de la lettrine, a priori très mystérieuse, est censée en illustrer la partie qu’on peut appeler pénitentielle, résumée dans la première moitié de l’introït.

    Au centre il y a le globe du cosmos, avec les eaux du dessus et du dessous, et la terre habitée. Dans la partie supérieure c’est le ciel divin, et entre les deux une horloge, qui peut symboliser le temps qui passe et donc les fins dernières (la mort est très présente), mais sans doute davantage « l’horloge de la sagesse », selon le titre d’un livre d’Henri Suso alors célèbre : l’horloge de la sagesse divine qui règle l’univers, et elle se trouve en effet entre Dieu et le cosmos. Du monde divin sortent trois flèches de la colère divine, des punitions infligées aux hommes pécheurs. Sur la première est inscrit : Ira Dei, la colère de Dieu. Sur la deuxième : Furor principis, la fureur de l’empereur qui jette les jeunes Hébreux dans la fournaise. Sur la troisième a priori Mutatio populi, mais il faut sans doute lire « imminutio », qui se trouve dans la prière d’Azarias : « imminuti sumus plus quam omnes gentes, sumusque humiles in universa terra hodie propter peccata nostra », nous sommes diminués plus que tout autre peuple, nous sommes humiliés sur toute la terre aujourd’hui à cause de nos péchés.

    Le soldat représente le fléau de la guerre (et il porte précisément un fléau), la femme représente la misère et le chagrin, et le tableau est complété par un cadavre.

  • Saint Calixte

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    Saint Calixte (à droite) avec le pape Innocent II et saint Laurent, mosaïque de la basilique Sainte Marie du Trastevere, XIIIe siècle.

    On ne savait à peu près rien du pape Calixte 1er, sinon qu’il était le successeur de Zéphyrin, qu’il aménagea les catacombes qui portent son nom, qu'il fut à l'origine de ce qui deviendrait les quatre temps (jeûne le samedi qui précède les moissons, les vendanges, la cueillette des olives), qu’il construisit la basilique Saint-Marie du Transtévère, qu’il fut tué et jeté dans un puits en 222 puis enterré au cimetière de Calépode, que son culte fut fervent à Rome au cours des siècles qui suivirent, et donc qu’il était considéré comme un grand pape.

    Or au milieu du XIXe siècle on découvrit un texte en grec intitulé Philosophumena, ou réfutation des hérésies, qui dans son livre 9 contient un ahurissant pamphlet contre Calixte Ier. L’auteur (sans aucun doute le premier antipape Hippolyte, qui deviendra le martyr saint Hippolyte…) accuse Calixte de diverses hérésies, d’être « un imposteur et un bandit », le chef d’une secte immonde que lui, l’auteur, a chassée de l’Eglise, mais qui continue de faire des ravages…

    Une analyse fouillée de ce que les Philosophumena reprochent à Calixte a permis de retrouver en partie ce qui faisait la grandeur de ce pape, et qui était intolérable pour le rigoriste extrémiste qui avait écrit le pamphlet : Calixte avait notamment établi que les péchés d’adultère et de fornication pouvaient être remis après due pénitence (ce que Tertullien dénonça également), qu’il n’y avait pas à faire accomplir une pénitence publique à ceux qui revenaient de l’hérésie pour les péchés commis hors de l’Eglise, qu’il ne suffisait pas qu’un évêque ait commis un péché mortel pour qu’il soit déposé, que les patriciennes pouvaient se marier avec des esclaves, ce que la loi civile interdisait et que Hippolyte considérait comme une abomination (Calixte établissait ainsi la distinction entre la loi ecclésiastique et la loi civile, et la primauté de la première sur la seconde).

    D’autre part Hippolyte se plaint que Calixte l’accuse de « dithéisme », et affirme que c’est Calixte qui est hérétique, car il aurait inventé une nouvelle forme de sabellianisme (ou modalisme : les « Personnes » de la Trinité ne sont que différents modes du Dieu unique). Mais ce qui est attesté est que dans ses œuvres Hippolyte verse dans le subordinatianisme (le Fils, créé par le Père, est subordonné au Père)… Et, vu le culte dont il jouira, il est plus que probable que Calixte ait professé la doctrine catholique de la Trinité (ce qui n’était d’ailleurs pas évident à l’époque).

  • Saint Edouard le Confesseur

    Sur saint Edouard, roi d’Angleterre, voir ici, et les références qui suivent la notice.

    Le martyrologe du jour se termine par :

    Apud Sublácum, in Látio, sanctæ Chelidóniæ Vírginis.

    Près de Subiaco, en Latium, sainte Chélidoine vierge.

    Comme on le voit sur son "portrait" de Subiaco (ci-dessous), elle s’appelait Cleridona (« donnée par le sort »). Elle est devenue Chélidoine, comme l’herbe à verrues, dans le Martyrologe romain (publié par Grégoire XIII en 1584). Sans doute parce qu’on faisait venir « chélidoine » de « cœli donum », don du ciel (comme l’appelaient paraît-il les alchimistes à cause de sa sève jaune d’or), et que « don du ciel » c’était plus chrétiennement correct que « don du sort ».

    Sainte Chélidoine est née dans les années 1070, et elle est devenue ermite dans une grotte au-dessus du monastère Sainte-Scolastique de Subiaco. Elle y vécut plus de 50 ans, n’en sortant que deux fois : pour un pèlerinage à Rome, et pour prendre officiellement le voile au monastère. Elle mourut le 7 octobre 1151. Alors qu’elle avait demandé à être enterrée sur place, l’abbé de Subiaco fit transférer son corps dans l’enceinte du monastère. Les années suivantes, de terribles grêles détruisirent toutes les récoltes. On finit par se décider à respecter ses volontés, et on construisit même un monastère féminin sur les lieux, dépendant de Sainte-Scolastique… où seront finalement transférées ses reliques en 1578.

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    (Fresque du XIIIe siècle, dans la chapelle Saint-Grégoire du monastère édifié sur la grotte de saint Benoît à Subiaco.)

  • Sublime

    L'hymne des chérubins, dans la version de Grigory Lvovsky (1830-1890), par le chœur (laïque) du monastère Sretenski de Moscou. L'enregistrement existait déjà (je ne sais pas de quand il date), mais il vient d'être mis sur YouTube. C'est d'une beauté absolue, comme composition et comme interprétation.