Deus, qui beátam Hedwígem
a sǽculi pompa ad húmilem tuæ Crucis sequélam
toto corde transíre docuísti :
concéde, ut ejus méritis et exémplo
discámus peritúras mundi calcáre delícias,
et in ampléxu tuæ Crucis
ómnia nobis adversántia superáre.
O Dieu, de qui la bienheureuse Hedwige apprit à passer généreusement des pompes du siècle en l’humble voie de votre croix ; faites que, par ses mérites et à son exemple, nous apprenions à fouler aux pieds les délices périssables du monde et à surmonter, en embrassant votre croix, tout ce qui nous est contraire.
- Son monastère et son tombeau.
- Sa vie en images du XVe siècle.
- La reconstitution de son visage.
- La bataille de Legnica.
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Le martyrologe du jour indique aussi, notamment, la mémoire des saints Martinien et Saturien et leurs deux frères :
Durant la persécution des Vandales, sous le roi arien Genséric, étant esclaves d'un Vandale, ils furent convertis à la foi du Christ par la vierge sainte Maxime, qui servait le même maître ; puis, pour leur constance dans la foi catholique, ils furent tous, par ordre de leur maître hérétique, frappés de bâtons noueux et déchirés jusqu'aux os. Mais comme, après leur avoir fait endurer longtemps ce supplice, on les retrouvait le lendemain sans aucune blessure, on les envoya en exil en Afrique. Là, après avoir converti à la foi du Christ un grand nombre de barbares, et obtenu du pontife romain un prêtre et d'autres ministres de l'Eglise pour les baptiser, ils furent liés par les pieds derrière des attelages de quatre chevaux, et traînés à travers une forêt remplie d'épines, supplice dans lequel ils périrent. Quant à Maxime, après de nombreux combats victorieusement soutenus, elle fut délivrée par le secours de Dieu, et elle acheva saintement ses jours dans un monastère où elle fut mère d'un grand nombre de vierges.