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Justice - Page 10

  • Eh oui, soumises…

    Les activistes qui se disent « Ni putes ni soumises » ont bien été obligées de se soumettre à l’ordre d’expulsion de leurs locaux parisiens.

    Lesquels avaient été inaugurés en 2006 par le président de la République en personne, Jacques Chirac.

    Mais elles n’ont jamais payé le loyer… Normal : leur patronne, la socialiste Fadela Amara, devenait ministre de Sarkozy l’année suivante. Quand t’es ministre tu ne payes pas, non ?

    Mais le tribunal d’instance a froidement constaté qu’il y avait un impayé de 140.000 euros et que ça suffisait comme ça…

    Grandeur et décadence des lobbies de la République…

  • il y a encore une loi sur le meurtre ?

    Le parquet général de Lyon a formé un pourvoi en cassation contre la relaxe en appel de Jean Mercier, qui avait tué sa femme au nom des principes du lobby de l’euthanasie dont il est membre.

  • Dictature LGBT

    Marc-Yvan Teyssier, responsable du Parti chrétien démocrate dans le Rhône, a été condamné à 3000 euros d'amende, dont la moitié avec sursis, pour « provocation à la haine envers les homosexuels ».

    Il avait twitté contre le projet de loi de dénaturation du mariage, parlant d'"abomination", de "perversion", de "réalité décadente", de "déviance", montrant l'"homosexualité dans toute son horreur".

    Il n’y a là aucune haine envers qui que ce soit. De même que l’Eglise n’a jamais la moindre haine du pécheur, quel que soit son péché. Si l’on ne peut plus critiquer ce que l’Eglise catholique juge très officiellement comme une déviance, c’est qu’il y a un vrai problème de liberté d’expression.

  • Dictature abortive

    Le « droit » à l’avortement s’impose à tous, et interdit de proposer une autre solution. Surtout à la télévision. La Fondation Jérôme Lejeune avait conçu pour la Journée mondiale de la trisomie, le 21 mars, un clip craquant et émouvant dans sa simplicité même, montrant pourquoi les femmes ne doivent pas avorter d’un enfant trisomique. Le CSA a refusé que ce clip passe à la télévision. La Fondation Lejeune a contesté cette censure devant le Conseil d’Etat. Celui-ci vient de donner raison au CSA, reprenant simplement son argumentation : le petit film « a une “finalité qui peut paraître ambiguë”, dès lors qu’il se présente comme adressé à une femme enceinte, confrontée au “choix de vie personnelle” de recourir ou non à une interruption médicale de grossesse ».

    « C’est une singulière conception de la vie humaine que de mettre sur le même plan sa préservation et sa destruction, comme si les deux actes avaient la même valeur », réagit la Fondation Jérôme Lejeune, qui décide d’aller devant la Cour européenne des droits de l’homme « pour défendre l’expression du bonheur des personnes trisomiques sans censure ».

    Néanmoins le message doit passer, puisque cette vidéo (et il y en a d'autres versions, non sous-titrées ou sous-titrées en d'autres langues) a été vue plus de 7 millions de fois.

  • Le Conseil d’Etat casse tout

    Dans une décision passablement embarrassée, sur les crèches de Noël dans les lieux publics, le Conseil d’Etat indique qu’il casse les trois décisions de justice administrative qui lui sont parvenus : l’arrêt de Paris jugeant que la laïcité interdisait toute installation de crèche de Noël, celui de Nantes qui permettait l’installation d’une crèche de Noël, et celui de Melun qui permettait également l’installation d’une crèche de Noël.

    Après avoir tout cassé dans tous les sens, le Conseil d’Etat édicte (logiquement) qu’on peut installer une crèche de Noël à condition que ce ne soit pas une crèche de Noël (conformément à la laïcité).

    Plus précisément, il donne quatre critères de légalité. Il faut tenir compte :

    1- du « contexte de l’installation », qui doit être « dépourvu de tout élément de prosélytisme ». Rien ne doit indiquer qui est qui, ni pourquoi ni comment.

    2- des « conditions particulières de l’installation ». Les « conditions particulières » sont encore soulignées dans la suite du texte, sans qu’on nous dise de quoi il s’agit. Ça donnera du travail aux avocats…

    3- de l’existence ou de l’absence d’usages locaux. En bref il est interdit d’installer une crèche de Noël là où ce n’est pas une coutume immémoriale.

    4- du lieu de l’installation. Ce ne peut pas être dans un bâtiment siège d’une collectivité publique ou d’un service public (donc dans une mairie), « sauf si des circonstances particulières permettent de lui reconnaître un caractère culturel, artistique ou festif »… Et dans les autres emplacements publics on peut installer une crèche de Noël, « sauf si elle constitue un acte de prosélytisme ou de revendication d’une opinion religieuse ».

    Bref on en est toujours au même point, conformément au respect de la loi de 1905. On peut éventuellement installer une crèche de Noël, à condition de pouvoir prouver qu’elle ne fait pas référence à Noël.

    Si l’on a du temps à perdre, on pourra lire l’affligeante réaction de la Conférence des évêques de France, qui croit nécessaire de rappeler que la présence de crèches dans les lieux publics « n’est pas une revendication de l’Eglise », et que « Noël est une fête de la paix et que c’est ensemble qu’il faut en préserver le sens », « croyants et non croyants »…

  • La Bible et le catéchisme condamnés

    Christine Boutin a été condamnée en appel à 5.000 euros d’amende et à verser 2.000 euros à trois lobbies pour avoir dit :

    L'homosexualité est une abomination. Mais pas la personne. Le péché n'est jamais acceptable, mais le pécheur est toujours pardonné.

    Les lobbies auront-ils les couilles de faire interdire la Bible et le catéchisme, qui ne disent pas autre chose ?

  • Geert Wilders

    Geert Wilders a annoncé qu’il ne se présentera pas à son procès pour « incitation à la haine raciale », qui doit s’ouvrir lundi prochain.

    Ce procès fait suite à… 4.600 plaintes déposées contre lui pour des propos prononcés en mars 2014. Il avait demandé à ses sympathisants lors d’un meeting pour les municipales de La Haye s’ils voulaient plus ou moins de Marocains dans leur ville et dans le pays. Ils avaient évidemment répondu : Moins. Wilders avait embrayé : « Nous allons nous en charger. »

    Le président du parti de la liberté déclare :

    « C’est une parodie de justice que j’aie à comparaître parce que j’ai parlé de moins de Marocains. Des millions de citoyens néerlandais – 43% de la population – veulent moins de Marocains. Non pas parce qu’ils méprisent tous les Marocains ou veulent que tous les Marocains quittent le pays, mais parce qu’ils en ont assez des nuisances et de la terreur que causent certains Marocains. Si parler de cela est répréhensible, alors les Pays-Bas ne sont plus un pays libre mais une dictature. »

    Geert Wilders risque théoriquement une peine de prison ou une assez forte amende. Mais en 2011 il avait été relaxé alors qu’il était poursuivi pour avoir comparé le Coran à Mein Kampf et avoir appelé les musulmans à se conformer à la culture dominante aux Pays-Bas ou à s’en aller.

  • En Algérie

    Slimane Bouhafs, converti au christianisme en 1997, a été condamné en appel à trois ans de prison pour « atteinte à l’islam et au prophète Mohamed ». En première instance il avait été condamné à 5 ans de prison et une amende (en raison de ses publications sur sa page Facebook). La Ligue algérienne des droits de l’homme avait demandé son acquittement en rappelant que la liberté de culte est reconnue dans la Constitution. Les magistrats ont seulement retenu des « circonstances atténuantes »…

  • La coiffeuse et le hijab

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    Une coiffeuse norvégienne, Merete Hodne, a comparu hier pour discrimination islamophobe. En octobre, elle avait refusé une femme dans son salon parce qu’elle était voilée.

    Elle avait déclaré : « Je ne veux pas de ce mal dans une pièce où c’est moi qui décide. Ce mal, c’est l’idéologie islam, le mahométisme, et le hijab est le symbole de cette idéologie comme la croix gammée est celui du nazisme. »

    Comme elle avait refusé de payer l’amende de 8.000 couronnes (870€) pour discrimination, l’affaire a été portée devant le tribunal. La police a demandé que l’amende soit portée à 9.600 couronnes, ou que la coiffeuse soit condamnée à 19 jours de prison si elle continue de refuser de payer.

    La femme au hijab avait dit : « Cela ne peut pas être mal d'ouvrir la porte d'un salon de coiffure pour demander combien ça coûte de faire des mèches. Je me sens profondément humiliée quand je suis traitée de cette manière dans l'espace public dans mon propre pays. »

    Il faudra qu’elle prenne des cours du soir pour apprendre qu’une musulmane ne se découvre jamais dans l’espace public, et donc ne peut pas se faire coiffer dans un salon de kouffar.

    Addendum.

    Merete Hodne a été condamnée à une amende de 10.000 couronnes, et à payer 5.000 couronnes de frais judiciaires. Elle a l'intention de faire appel.

  • L’assassin du P. Santoro est libre

    Oguzhan Akdin, condamné en 2006 en Turquie à 18 ans et 10 mois de réclusion pour l’assassinat du Père Andrea Santoro, a été libéré.

    Il fait partie des milliers de prisonniers libérés pour laisser la place aux complices du coup d’Etat raté du 15 juillet.

    Il avait tiré deux coups de feu sur le prêtre, à Trabzon, en hurlant le fameux cri des déséquilibrés : « Allahou Akbar ».

    Après tout, ça ne fait qu’un déséquilibré de plus, quoique solitaire, dans la nature.