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La « justice » française

Le « scandale » Buisson n’est pas dans ce que « révèlent » les enregistrements, contrairement à ce que vont répétant tous ces hypocrites qui jouent les vierges effarouchées. Les propos tenus (dont certains font plaisir à entendre) ne sont que des propos privés comme en tiennent tous les responsables en privé. Il n’est pas sans intérêt de noter que la personnalité la plus en pointe dans la dénonciation de ces enregistrements est Christiane Taubira, qui se dit « atterrée », parle d’« atteinte à la morale publique », de « déloyauté », d’atteinte aux « institutions ».

Mais c’est elle qui est responsable, en tant que ministre de la Justice, de ces atteintes et de cette déloyauté.

Car le scandale n’est pas dans ce qui est dit, le scandale réside dans le fait que ces enregistrements ont été saisis par la justice dans le cadre des perquisitions dans l’affaire des sondages de l’Elysée. C'est du moins ce qu'affirme Henri Guaino, qui est bien placé pour le savoir.

Par conséquent ces « révélations » viennent de l’institution judiciaire.

C’est ce qu’on appelle paraît-il le secret de l’instruction.

Commentaires

  • taubira est très probablement à l'origine de ce vol ; la "justice" a volé des enregistrements qui n'avaient rien à faire avec l'affaire initiale puis ils ont été communiqués à la presse avec l'intention de nuire. Cela n'a rien à voir avec la justice : c'est là qu'est le scandale.

  • Le journapute du Canard interviouwé ce soir par
    Messire Cohen dit justement que non , la justice n ' a
    pas réussi à trouver les enrtegistrements et que donc la
    fuite est autre .
    Mais il dira pas qui, na : )

  • "Enregistrer" les propos de ses interlocuteurs est une chose banale que l'on fait pour ne pas les oublier, en vue de rédiger un compte-rendu ou d'écrire ses mémoires, par exemple. Ce n'est donc nullement condamnable en soi. Mais il s'agit normalement de notes rédigées a posteriori et pas d'enregistrement audio à l'insu des interlocuteurs. Le procédé de Buisson manque du savoir-vivre le plus élémentaire, pour le moins. Cependant il n'y a pas de quoi être "atterrée", ni par le procédé peu élégant ni par les propos enregistrés.
    En revanche, s'emparer de documents sans rapport avec l'objet de la perquisition, c'est une faute professionnelle de la part des policiers même si ces documents sont remis aux magistrats. Surtout, diffuser ces documents à des tiers (un journal bien choisi en l'occurrence) c'est une faute grave si elle a pu être commise par un policier ou un magistrat. Bien sûr le journaliste bénéficiaire ne trahira jamais sa source mais on voit mal ce qu'elle pourrait être si ce n'est policière ou judiciaire: là est le vrai scandale dont madame Taubira et les medias devraient être "atterrés". Quant au battage médiatique autour du procédé d'enregistrement et des propos enregistrés c'est vraiment du pipeau.

  • Vous savez quelque chose, vous Elfe, "du procédé de Buisson"? Perso, je n'en connais que ce qui est sur le net et sur les ondes et dans la presse.
    En fait, nous ne savons que ce que l'on a bien voulu nous dire, comme on a bien voulu nous le dire et quand on nous l'a dit.
    Des enregistrements de ce genre, il y en a des millions d'octets. Et ils ne sortent pas. Ils ne sortent pas parce qu'ils ne sont pas destinés à sortir.
    C'est comme la bombinette : une arme de dissuasion.

  • Pour LB.
    Buisson a confirmé ces enregistrements: je maintiens qu'il s'agit d'un procédé déloyal et discourtois certes prudent,surtout en politique car la politique est rarement compatible avec la courtoisie et la loyauté.
    Il est certain que beaucoup d' "atterrés" de tous bords se se privent pas d'user de la même prudence sauf qu'ils n'utilisent pas tous la même technique: les dossiers papier et les photos ce n'est pas mal non plus. Alors leurs leçons de morale...

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