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Justice - Page 15

  • Dictature

    Un boulanger catholique d’Irlande du Nord, Daniel McArthur, a été reconnu coupable de discrimination pour avoir refusé de confectionner un gâteau, commandé par un militant homosexuel, qui serait décoré des personnages de Sésame Street et du slogan « Soutenez le mariage gay ».

    « C'est une discrimination directe qui n'a aucune justification », violant tant la protection de l’orientation sexuelle que les opinions politiques et religieuses (sic), a déclaré le juge Isobel Brownlie.

    Daniel McArthur a été condamné à verser 500 livres (700 €) au militant homosexuel, et les frais de justice, qui sont nettement plus importants.

    Le député protestant unioniste Paul Givan (qui a l'oreille des évêques) a de nouveau appelé à l’adoption d’une clause de conscience comme il en existe selon lui dans deux Etats américains (Religious freedom restoration act, dans l’Indiana et l’Arkansas). « Il ne peut pas y avoir une hiérarchie des droits, souligne-t-il. Or aujourd’hui il y a clairement une hiérarchie établissant que les droits des homosexuels sont plus importants que le droit des gens à avoir une croyance religieuse. » Et le Sinn Fein a réitéré qu’il bloquerait une telle mesure…

  • Y a bon ou y a pas bon ?

    L’abbé Xavier Beauvais, poursuivi pour injure publique raciale pour avoir lancé « Y a bon Banania, Y a pas bon Taubira », a été relaxé. Car le caractère raciste de l’expression « y a bon » n’est pas « totalement avéré ».

    Ah bon. Pourtant, le 19 mai 2011, la cour d’appel de Versailles avait condamné la société commercialisant les produits dérivés de Banania à effacer l’inscription « Y a bon » qui « participe à la structuration des stéréotypes et des clichés qui ont prospéré dans le contexte colonial français et qui humilient un groupe de personnes en raison de l’origine ».

    Il est difficile d’oublier cet arrêt grotesque obtenu par le MRAP. Si les juges de Paris veulent modifier la jurisprudence, ils devraient avoir le courage de le dire ouvertement.

  • Comme en URSS

    Le maire UMP de Venelles (Bouches-du-Rhône), a déclaré sur Twitter, jeudi, jour de l’Ascension :

    « il faut interdire le culte musulman en France. »

    Puis il a interpellé Nicolas Sarkozy pour lui demander de prendre la même position.

    A l’UMP, on a aussitôt commenté que Robert Chardon était très malade et n’était donc pas tout à fait responsable de ses propos gravement islamophobes.

    Mais il les a calmement réitérés à des journalistes, précisant que c’est son cancer qui lui a ouvert les yeux. « Je supprime la loi de 1905 et proclame que la République favorise la pratique de la foi chrétienne », a-t-il ajouté.

    Alors l’UMP a lancé une procédure d’exclusion contre lui.

    Dès le lendemain, c’est-à-dire hier vendredi, Robert Chardon a été hospitalisé d’office. Cette demande d’hospitalisation a été formulée par « un tiers compte tenu de l’incohérence de ses propos ».

    Car seul un fou peut demander qu’on interdise la religion du jihad "d’amour de paix et de tolérance©". Nous en sommes là.

  • Tiens…

    Trois jeunes de 21 ans, poursuivis pour avoir déposé une tête de cochon devant une mosquée de Besançon, ont été relaxés le 10 avril.

    Pourtant le ministère public avait dénoncé « un acte délibéré visant à porter atteinte à l'intégrité psychique » des musulmans.

    L’avocat des jeunes gens a fait valoir qu’il n’y avait pas eu atteinte à l’intégrité psychique de quelque musulman que ce soit puisque personne n’avait vu la tête de porc avant la police qui l’a enlevée.

    Il me semble que cela ne devrait pas suffire à une relaxe, car il n’y a pas besoin de voir pour être « atteint ».

    Mais peut-être que les juges de Besançon veulent faire comprendre qu’ils ont autre chose à faire.

    Il faut dire aussi qu’il n’y avait aucune partie civile.

  • Le juge de Tarbes

    L’humanité n’est pas la justice. Et la justice sait être inhumaine quand il s’agit de défendre ce qui fonde le « droit à l’avortement ».

    Il y a un an, le tribunal correctionnel de Tarbes avait condamné un automobiliste à trois ans de prison avec sursis pour « homicide involontaire sur fœtus » : l’automobiliste, ivre, avait percuté une femme enceinte.

    C’est exactement l’affaire de Metz. L’accident avait eu lieu en 1995. En première instance, le tribunal de Metz avait condamné l’automobiliste pour « homicide involontaire ». La cour d’appel avait infirmé ce jugement, et la cour de cassation, dans un arrêt de 2001 qui désormais fait jurisprudence, avait donné raison à la cour d’appel, considérant que l’article 221-6 du code pénal qui définit l’homicide involontaire « par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de sécurité ou de prudence » ne peut pas s’appliquer à un fœtus puisque celui-ci n’est pas une personne et que cette section du code pénal traite des « atteintes à la personne humaine ».

    Il va de soi que le fœtus ne peut pas être une personne humaine pour la justice française, car les avortements seraient autant d’homicides… volontaires, cette fois. Plus de 200.000 par an.

    A l’époque j’avais relevé cette contradiction que même des magistrats, dans leurs plaidoiries, parlaient de la « mère »…

    C’est l’argument qu’a cru pouvoir utiliser la présidente du tribunal de Tarbes, Elisabeth Gadoulet, ayant entendu la « mère » inconsolable d’avoir perdu « son enfant », et l’avocate appuyer en ce sens. « Le prévenu lui-même a reconnu avoir tué un enfant. La famille a besoin de cette condamnation», dira Mme Gadoulet.

    Pourtant elle ne pouvait pas ignorer la jurisprudence de Metz, qui avait fait grand bruit.

    Donc, le parquet a fait appel du jugement, et la cour d’appel de Pau, le 5 février dernier, a infirmé le jugement de Tarbes. Et ce ne sera pas la peine d’aller en cassation. La culture de mort sait se défendre.

  • Bras de fer

    Dans l’affaire du Mur des cons, Taubira avait évidemment pris parti pour ses amis du Syndicat de la magistrature, et le parquet avait donc requis un non-lieu. Mais le juge d’instruction, Sabine Kheris, a quand même décidé, hier, d’une ordonnance de renvoi en procès pour la présidente du syndicat.

    Le parquet a immédiatement fait appel de cette décision…

  • Et encore on est loin du compte…

    Aveu du juge antiterroriste Marc Trévidic :

    « Nous n'avons pas assez d'enquêteurs. Et on a repéré tellement de jihadistes qu'on n'a pas assez d'OPJ pour les arrêter. »

    Tous ces loups solitaires et tous ces déséquilibrés, ça fait vraiment du monde…

    Mais il y a beaucoup plus que cela de jihadistes potentiels. Pour ne pas désespérer le Billancourt de l’antiterrorisme, ne dites pas à ses chefs que selon le Coran tout bon musulman doit participer au jihad…

  • La Cour de cassation viole le droit international

    L’idéologie homosexualiste est au-dessus des lois, y compris du droit international. Ainsi en a décidé la Cour de cassation, qui a validé le « mariage » d’un Marocain et d’un Français, alors qu’une convention franco-marocaine stipule qu'en cas de mariage chacun des deux membres du couple doit se conformer aux lois de son pays.

    L’argument de la Cour de cassation (institution qui déshonore la France une fois de plus) est que l'article 4 de la convention prévoit que la loi d'un des deux pays peut être écartée lorsqu'elle est « manifestement incompatible avec l'ordre public ».

    Autrement dit, la reconnaissance du seul mariage naturel par le Maroc est incompatible avec l’ordre public en France. Ce qu’on appelle ordre public est donc désormais, plus encore que jusqu’ici, le désordre institutionnalisé.

  • L’Agrif face à la horde

    Hier c’était le procès intenté par l’Agrif contre le livre “Nique la France”.

    Mais l’audience a été organisée comme le procès de l’Agrif, et de la France, avec cinq très doctes témoins de la haine antifrançaise et dans la salle l’ultra-gauche « antiraciste », « anti-impérialiste », « anticolonialiste »,  « pro-palestinienne », « contre l’oppression des femmes »…

    Compte rendu de Bernard Antony, à lire sur le site de l’Agrif. Attention, la lecture peut en être déprimante. Pour tenir le coup, il vaut mieux lire d’abord les dernières lignes :

    On me posait ce matin la question de savoir si nous étions sortis abattus de ces heures de lynchage idéologique. Moins que jamais ! Car plein de notre mépris pour toute cette vieille engeance gauchiste de trahison et qui joue la victimisation alors qu’avec mesdames Taubira, Belkacem et les autres, et tout le gouvernement, et toute la médiacrassie, et toute la culturocrassie, elle est au pouvoir.

    PS. On me communique les pétitions circulant contre l‘AGRIF, avec toute la vociférosphère de tous les témoins précités, les Olivier Besancenot, Eva Joly et autres. Ça me met de bonne humeur. Et je me verse un coup de Brouilly.

  • Christine Tasin relaxée en appel

    Il y a donc encore des magistrats qui résistent un peu à la dictature du soi-disant antiracisme. Christine Tasin a été relaxée aujourd’hui en appel.

    Elle avait été condamnée en première instance à 3.000 € d’amende dont la moitié avec sursis pour « incitation à la haine raciale ». Parce qu’elle était à Belfort dénoncer l’installation d’un abattoir temporaire pour la fête du massacre des moutons, et qu’elle avait dit à ses interlocuteurs musulmans que « l’islam est une saloperie » et « un danger pour la France ».

    Dans son arrêt, la cour d’appel, selon l’Est républicain, indique que l’expression « L’Islam est une saloperie » est de nature à constituer une injure mais qu’elle n’a pas été poursuivie comme telle en l’espèce. Quant à ses autres propos « Je suis contre l’Islam qui pose problème, c’est un danger pour la France », la cour souligne « qu’ils constituent l’expression d’une opinion à l’égard d’une religion et n’invitaient personne à penser comme elle d’autant qu’elle n’espérait manifestement convaincre personne ». La cour souligne encore « qu’il est établi que Mme Tasin s’était rendue seule à Belfort, et « que si elle a adressé la parole à un interlocuteur hostile revendiquant une appartenance à la religion musulmane, elle ne s’est pas adressée à des partisans, à la foule ou à un public déterminé, elle n’a pas harangué un groupe particulier de personnes et n’a pas souhaité donner à ses propos une publicité particulière et n’a exprimé qu’une opinion personnelle à l’égard d’une religion dans un lieu public ». Au final, pour la cour, les propos incriminés critiquent une religion, l’islam, mais sans incitation à la haine à l’encontre des musulmans et n’excèdent pas les limites admissibles de la liberté d’expression au sens de l’article 10 de la convention européenne des droits de l’homme.

    Christine Tasin remarque notamment : « C'est une date symbolique, puisque c'est 4 ans jour pour jour après les Assises sur l'islamisation de nos pays  qui ont valu à Jacques Philarchein et à Renaud Camus une condamnation au printemps dernier. Tous les espoirs sont permis, il est encore en France des juges qui appliquent la loi, rien que la loi. »