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Islam - Page 99

  • Le martyre de Shahzad et Shama

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    Les nouvelles informations sur l’assassinat des époux chrétiens Shahzad Masih et Shama Bibi au Pakistan sont quelque peu divergentes. Sans entrer dans les détails contradictoires, voici ce qui paraît sûr.

    Leur âge diffère selon les sources. Mais ils avaient une trentaine d’années. Et ils avaient quatre enfants (ou trois), et Shama était enceinte du cinquième (ou du quatrième), ce qui ajoute encore à l’horreur de la chose.

    Au départ il y a un conflit entre le couple et le directeur de la briqueterie. Il est connu que la fabrique de briques au Pakistan est un travail proche de l’esclavage. Shahzad voulait partir, mais il demandait à être payé de ses arriérés de salaire. Au lieu de cela, le patron exigea une grosse somme d’argent comme dédommagement s’il s’en allait. Comme Shahzad ne voulait pas et ne pouvait pas payer, le patron l’a séquestré, avec sa femme et ses enfants, et a cherché un moyen de se débarrasser de lui. Un employé a évoqué le ménage fait par Shama chez son père décédé, au cours duquel elle a brûlé des vieux papiers. On a donc clamé que parmi ces papiers il y avait des pages du coran. La nouvelle du « blasphème » s’est rapidement répandue, et dans les deux mosquées les plus proches, et à l’extérieur par les haut-parleurs, les imams ont appelé les musulmans à réagir. Au cri de « Allahou Akbar », « Mort aux blasphémateurs », « Tuez les infidèles », une foule est alors intervenue pour tirer Shahzad et Shama de la pièce où ils étaient séquestrés, les ont sauvagement battus et les ont lapidés à coups de briques. Il semble qu’ils n’aient pas été brûlés vifs mais qu’ils étaient déjà morts quand leurs corps ont été jetés dans le four. Ce qui n’enlève évidemment rien à l’horreur du triple meurtre.

    La police a interrogé 35 personnes, qui ont toutes été relâchées sans être inquiétées.

    Le Conseil des oulémas du Pakistan demande « une enquête impartiale sur l’incident », et annonce qu’il a constitué un comité composé de chercheurs provenant de toutes les dénominations et de toutes les écoles de pensée islamiques, qui entend contribuer « à faire la lumière sur les faits ». Sic…

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  • Pakistan: brûlés vifs pour « blasphème »

    Shahzad, 26 ans, et Shama, 24 ans, deux jeunes époux chrétiens qui travaillaient dans une fabrique de briques du village Chack 59, près de Kot Radha Kishan, au sud de Lahore, ont été brûlés vifs, ce matin, par des musulmans qui les accusaient d’avoir brûlé des pages du coran.

    Après le décès du père de Shahzad, Shema était allé nettoyer la maison de son beau-père, et il avait brûlé des détritus et des vieux papiers. Selon un musulman qui a assisté à la scène, dans ce feu se seraient trouvées des pages du coran. L’homme a donc fait courir la rumeur dans les villages alentours et une foule de plus de 100 personnes a pris les deux jeunes, qui ont été séquestrés pendant deux jours, avant d’être poussés, ce matin, dans le four où était en cours la cuisson de briques.

    Je suis incapable de commenter une telle horreur. La seule consolation est de savoir que ces deux jeunes gens sont entrés triomphalement dans la Vie avec la palme du martyre.

  • Amalgame négationniste

    Un titre de Libération :

    "Asia et Reyhaney, symboles de l'oppression des femmes en pays islamique"

    Asia, c’est Asia Bibi, dont Libération parle non pas par miracle mais parce qu’il y a eu une mini-manif de gauche laïque à Paris. « Reyhaney », en fait Reyhaneh, c’est cette jeune Iranienne pendue à l’issue d’une affaire pas claire.

    Quoi qu’il en soit de l’affaire Reyhaneh, il est clair en tout cas que l’affaire Asia Bibi n’a strictement rien à voir avec « l’oppression des femmes en pays islamique ». Chrétienne vivant dans une famille chrétienne, Asia Bibi ne subissait pas la domination islamique de son mari chrétien. D’autre part, ce sont des femmes, et non des hommes, qui l’ont accusée. Enfin, jusqu’ici, ce sont deux hommes, et non des femmes, qui ont été assassinés parce qu’ils la défendaient : le gouverneur (musulman) Salman Taseer, et le ministre (catholique) Shahbaz Bhatti.

    En fait, l’unique motif du titre désinformant de Libération, c’est de ne surtout pas mettre en avant le fait qu’Asia Bibi est catholique, et condamnée parce qu’elle est catholique, en l’amalgamant avec une autre femme dont l’affaire n’a rien à voir, et en emballant le tout dans « l’oppression des femmes en pays islamique », qui est ici tout simplement hors sujet.

  • A propos des Boko Haram et des filles enlevées

    On se souvient que François Hollande avait imprudemment annoncé la libération des lycéennes détenues par Boko Haram. On avait dit ensuite qu’il s’agissait d’un accord pour leur libération le mardi suivant. Mais rien n’est venu. Au contraire, Boko Haram a enlevé de nouvelles jeunes filles, et perpétré de nouveaux massacres.

    Le Père Patrick Tor Alumuku, directeur du bureau des communications sociales de l’archidiocèse d’Abuja, la capitale fédérale du Nigeria, explique à l’agence Fides que Boko Haram est divisé en différents groupes et que « ceux qui disent négocier en son nom en ce moment ne constituent pas la composante principale ». En outre, « il en est qui déclarent que certains des “représentants” de Boko Haram qui se sont présentés ces derniers temps, sont en réalité des escrocs, qui cherchent à obtenir de l’argent du gouvernement ».

    D’autre part, « les seules déclarations proviennent du gouvernement alors que Boko Haram se tait. Le premier est sous pression pour retrouver les jeunes filles enlevées et continue à faire des annonces de trêves et de libérations d’otages qui ne trouvent cependant pas confirmation dans la réalité ».

    « La situation des jeunes filles enlevées est en outre beaucoup plus compliquée de ce que l’on pourrait penser » souligne encore le Père Patrick Tor Alumuku. « En effet, les jeunes filles ont été contraintes à se marier avec les guérilleros de Boko Haram. Il est donc difficile de les libérer de force parce que les jeunes ne sont pas rassemblées dans un seul camp militaire mais dispersées dans de nombreuses zones en compagnie des guérilleros. Les libérer par la négociation est également difficile parce qu’elles sont désormais les épouses des membres de Boko Haram ». « Toutefois cela ne signifie pas qu’il soit impossible de les libérer mais que le chemin à parcourir est plus ardu de ce que l’on pourrait penser », conclut le prêtre.

  • Bernard Antony écrit au cardinal Vingt-Trois

    Parce que celui-ci a osé dire, à propos de la manifestation pour Asia Bibi :

    « On est dans une fixation politico-fanatique et religieuse et que le soutien des chrétiens étrangers d’une certaine façon est perçue comme une caution de la sentence qui a été rendue par le tribunal. »

    Exégèse et explications sur le blog de Bernard Antony.

  • Mosquées

    A Tournon-sur-Rhône a été inaugurée vendredi, par le consul du Maroc à Lyon, la première mosquée de l’Ardèche.

    A Quimper samedi a eu lieu une manifestation contre le projet de mosquée turque (avec minaret). La gauche et l’extrême gauche avaient organisé une contre-manifestation. Je suis toujours sidéré de voir les laïcistes les plus acharnés manifester en faveur d’une religion qui rejette absolument toute idée de laïcité. La haine antichrétienne rend fou.

    Le samedi précédent 18 octobre, le maire UMP de Rochefort, en compagnie de son prédécesseur socialiste, ont inauguré… l’extension de la moquée locale. En coupant un ruban tricolore… L’UMPS met la République au service de l’envahissement islamique. (Voir la photo et les textes de Dominique Droin sur son blog et sur Boulevard Voltaire.)

  • Pour Asia Bibi

    La manifestation de jeudi, organisée par Chrétienté-Solidarité, a été un vrai succès, malgré les vacances scolaires. Malgré, aussi, l’appel scandaleux de Radio Notre Dame à ne pas y participer. Par la voix d’Anne-Elisabeth Tollet, soi-disant spécialiste, dont les propos sont une suite d’absurdités et de contre-vérités. La pire étant celle-ci :

    « Cette histoire n'est pas la question d'une chrétienne condamnée à mort parce qu'elle est chrétienne; c'est encore pire quand c'est un musulman qui blasphème! »

    Il est difficile d’aller plus loin dans le déni. Il est bien évident qu’Asia Bibi a été poursuivie pour blasphème parce qu’elle est chrétienne : si elle n’avait pas été chrétienne il n’y aurait eu aucun problème, puisque l’incident de départ vient de ce qu’une chrétienne (Asia Bibi) pollue l’eau des musulmanes en osant boire l’eau du même puits.

    En outre il est faux que ce soit encore pire quand il s’agit d’un musulman. Je suis quotidiennement l’actualité pakistanaise. Il est très rare qu’un musulman soit poursuivi pour blasphème. Tout simplement parce que les deux lois anti-blasphème ont été bien évidemment édictées à l’encontre des minorités non musulmanes, pour garantir qu’elles ne puissent pas critiquer l’islam. En outre Asia Bibi est la première femme condamnée à mort pour blasphème, et il n’y a jamais eu de musulman exécuté pour blasphème. Donc il n’y a jamais eu pire que pour Asia Bibi.

    Pour faire bonne mesure, la soi-disant spécialiste, qui nie que le christianisme soit au cœur de l’affaire, et qui dégouline de dhimmitude, s’en prend à Benoît XVI (tout cela sur les ondes de radio Notre Dame, rappelons-le), osant dire que « si le pape Benoît XVI n'avait pas pris sa défense, elle serait sans doute sortie de prison », ce qui serait seulement grotesque s’il ne s’agissait pas d’une si cruelle grossièreté tant envers le pape qu’envers Asia Bibi.

    L’intervention de cette Mme Tollet était tellement insensée que Radio Notre Dame a quand même rectifié le tir, après la manifestation, bien sûr, mais avec un reportage honnête.

  • Dans ce sens-là ça ne marche pas

    Un jeune chrétien de Multan (Pakistan), Akram Masih, était amoureux d’une jeune musulmane, Maria Bibi. Pour se marier, Akram a apostasié et s’est fait appeler Muhammad Akram. Et les deux jeunes gens se sont mariés à la mosquée.

    Si la jeune femme avait été chrétienne et le mari musulman, tout le monde aurait trouvé cela très bien (chez les musulmans). Car le mari musulman impose sa religion à sa femme. Dans l’autre sens ça ne marche pas. Il n’est pas question de soumettre par le mariage une femme musulmane à un chrétien, même s’il dit qu’il est désormais musulman. La famille de la jeune femme a déposé plainte pour mariage forcé…

    La police a fait irruption au domicile de la famille d’Akram, arrêtant le jeune homme et rouant de coups des membres de la famille, y compris les femmes. Les deux jeunes gens ont comparu devant un magistrat, en présence des familles et de nombreux responsables musulmans. Finalement, la jeune femme, en larmes, a signé une déclaration contre Akram. Celui-ci ne lui en veut pas car, dit-il, si Maria ne l’avait pas fait, ils auraient été tués tous les deux. Et le mariage a été déclaré nul.

  • L’héroïsme d’une Pakistanaise de 19 ans

    On l’appelle Maria Bibi (aucun rapport de parenté avec Asia Bibi*). Elle a 19 ans. Le 14 octobre, elle a osé porter plainte contre un musulman pour mariage forcé.

    Maria Bibi était voisine et camarade de classe de Mohammad Zohaib, 20 ans, à Nazimbad, près de Faisalabad. Le 5 août, Mohammad demanda à voir Maria pour leurs études. Personne n’y vit malice, mais Mohammad entraîna Maria à la mosquée, où elle fut obligée de se convertir à l’islam en récitant la chahada, et de se marier avec Mohammad en récitant devant l’imam la formule du nikah (mot qui veut dire proprement coït). Au bout de quelques jours, Maria réussit à s’échapper. Ce qui a provoqué la colère du jeune homme, qui a tenté plusieurs fois de la kidnapper, et a menacé ses parents des pires sévices s’ils ne la lui rendaient pas. Mais les parents ont tenu bon. Le 3 octobre, Mohammad Zohaib a déposé une plainte contre eux, et le lendemain ils ont dû s’expliquer devant le juge, de façon convaincante, car Mohammad retira sa plainte. Mais, le 13 octobre, il est revenu à la charge. Alors Maria, à son tour, a déposé une plainte contre lui. Exposant qu’elle a été mariée de force et qu’elle ne se convertira pas à l’islam.

    Maria et sa famille attendent maintenant le procès, dans la terreur des représailles qui risquent de ne pas attendre le procès…

    * Le vrai nom d’Asia Bibi est Aasya Noreen. « Bibi » en ourdou veut dire « madame ». De même, les chrétiens pakistanais persécutés sont généralement désignés sous le nom de « Masih », comme Younis Masih, condamné à mort en 2007 et acquitté l’an dernier. Ils ne s’appellent pas « Masih » : cela veut seulement dire : le chrétien. Il arrive aussi que des femmes soient ainsi désignées, sans doute quand elles sont trop jeunes pour être « Bibi », comme la jeune handicapée Rimsha Masih, qui fut accusée de blasphème en 2012 puis acquittée.

  • Hypocrisie ou (et) provocation

    On parle beaucoup d’une « riche touriste voilée intégralement » qu’on a fait sortir de l’Opéra Bastille.

    Ce « couple de touristes du Golfe » avait pris des places au premier rang (462 € les deux places). Personne n’avait vu la femme entrer. Mais ensuite, étant au premier rang, elle était sur tous les écrans de contrôle.

    On ne peut pas exclure la provocation.

    Mais surtout l’hypocrisie est patente. Car voilà des touristes dont l’islam est donc très scrupuleux. Tellement scrupuleux que c’est l’homme seul qui a parlementé avec les agents de l’Opéra. Or quand on porte un voile intégral on ne va pas à l’opéra. Pour les musulmans de ce genre-là, l’opéra est strictement haram, comme tout spectacle. Et davantage que d’autres spectacles, car l’opéra est souvent « immoral ».

    Or il s’agissait de la Traviata. Histoire immorale s’il en est. Du moins presque tout au long. Sauf la fin. Qui est… une bouleversante conversion chrétienne. Ce qui est encore pire pour un musulman…