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Islam - Page 103

  • Plus de 130.000 Kurdes de Syrie

    Plus de 130.000 Kurdes de Syrie fuyant l'avancée des jihadistes de l'Etat islamique dans le nord de la Syrie se sont réfugiés ces derniers jours en Turquie, a annoncé ce matin le vice-premier ministre turc, Numan Kurtulmus.

    Les combattants de l'Etat islamique ont lancé la semaine dernière une offensive autour de la ville-frontière d'Aïn al Arab (Kobani, en kurde), dans le nord de la Syrie, précipitant cet exode de réfugiés vers la Turquie.

    Les combattants kurdes syriens affirment de leur côté qu’ils ont « stoppé la progression des jihadistes vers l’est de Kobani ».

  • Boko Haram a pris 25 villes

    Au cours de la réunion de la Conférence des évêques du Nigeria qui a eu lieu à Warri, Mgr Oliver Dashe Doeme, évêque de Maiduguri, capitale de l’Etat du Borno, réfugié dans un Etat voisin, à Yola, avec des milliers de ses fidèles, a déclaré que Boko Haram avait pris le contrôle de 25 villes.

    « Des milliers de personnes ont été contraintes à se réfugier dans les grottes, sur les montagnes et dans les forêts. Les quelques-uns qui ont réussi à fuir sont assistés par les amis à Maiduguri, Mubi et Yola. Des milliers ont fui au Cameroun et vivent dans des conditions misérables. »

    Mgr Doeme insiste sur l’armement sophistiqué dont dispose le groupe islamiste depuis ces derniers mois – blindés, armes anti-chars et anti-aériennes, munitions en grande quantité – alors qu’il accuse les militaires d’être demeurés « tièdes » face à cette menace.

  • Le sort de l’islam modéré

    Dépêche Fides :

    Un universitaire musulman libéral et modéré qui avait été accusé de blasphème suite à un discours tenu au cours d’une visite aux Etats-Unis a été assassiné hier à Karachi. Muhammad Shakil Auj était le doyen des études islamiques de l’Université publique de Karachi. Il était connu pour ses positions d’ouverture, de dialogue, de tolérance et de respect des droits de tous. Des hommes armés à moto ont pris pour cible la voiture qu’il conduisait, l’atteignant au cou et à la tête. Auj est mort sur le coup. Ainsi que l’indiquent des sources de Fides, la semaine passée, un autre chercheur musulman, Masood Baig, a été, lui aussi tué, par des inconnus. Muhammad Shakil Auj, 54 ans, avait déposé au cours des mois derniers différentes plaintes auprès des autorités de police suite aux menaces de mort qu’il avait commencé à recevoir après un discours tenu aux Etats-Unis en 2012. Quatre de ses collègues, professeurs de l’Université de Karachi, l’avaient accusé de blasphème pour les affirmations contenues dans ce discours. Un imam de Karachi avait émis une fatwa contre l’enseignant, l’accusant de blasphème et réclamant sa mort.

  • La surprise d’Albert Chennouf-Meyer

    Albert Chennouf-Meyer est le père d’Abel Chennouf, le militaire assassiné à Montauban par Mohammed Merah. Il habite Manduel, dans le Gard. Il y a quelques jours, il a découvert à côté de chez lui une pancarte annonçant des travaux pour la création de locaux commerciaux et d’un lieu de culte. C’est-à-dire d’une mosquée. Personne n’était au courant dans le voisinage.

    « À titre personnel, je vis très mal la chose, ayant perdu mon fils assassiné par un terroriste se réclamant de l’islam, explique-t-il. Vous comprendrez que lorsque j’apprends qu’une mosquée pourrait se construire en face de mon domicile, je le vive comme une provocation. »

    L’émotion grandissant, le maire a pris position, mardi, contre le projet, et la pancarte a été retirée. Mais les riverains ont constitué une association « La Treille paisible » pour vérifier que l’affaire en restera là.

    On rappellera qu’Albert Chennouf-Meyer, fils d’un Kabyle et d’une Alsacienne, est catholique pratiquant, comme l’était aussi son fils Abel : ses obsèques furent célébrées à la cathédrale de Montauban. On se souvient peut-être qu’Albert eut à subir les erreurs des journalistes qui s’étaient empressés de souligner que Mohammed Merah avait tué un musulman, et la gaffe de Nicolas Sarkozy qui, voulant montrer qu’il avait compris, avait parlé d’un jeune soldat « musulman d’apparence »…

    Il me semble qu’Albert Chennouf-Meyer pourrait faire condamner beaucoup de monde pour « violence psychologique », à l’aune du procès de Mayotte (voir ma note précédente).

    Ah mais non, puisqu’il n’est pas musulman…

  • La terrible violence psychologique du cochon

    Deux femmes de gendarmes, à l’issue d’un réveillon très arrosé, et pour honorer un pari stupide, avaient déposé, le 1er janvier dernier, une tête de porcelet devant une mosquée, à Mayotte. Les deux femmes et le mari de l’une d’elles qui conduisait la voiture ont été mis en examen pour des faits qualifiés par le parquet de « provocation à la discrimination en raison de l’appartenance à une religion par un emblème ». Le cochon comme emblème provoquant à la discrimination, ça ne tenait pas vraiment la route. Le tribunal a requalifié les faits en « violence psychologique ». Sic. Une violence psychologique qui se traduit par neuf mois de prison, dont trois mois ferme pour les deux femmes, six mois de prison avec sursis pour le conducteur.

    Mais les Femen, elles, quand elles profanent Notre-Dame de Paris, elles sont relaxées…

    C’est sans doute que les musulmans sont psychologiquement beaucoup plus fragiles que les catholiques.

  • Il faut que ce soit les musulmans qui leur bottent le cul…

    L’université catholique de Sanata Dharma, à Yogyakarta, Java, Indonésie, avait programmé un « séminaire » sur les « autres » orientations sexuelles, intitulé « LGBTI : Nous sommes différents, nous sommes uniques et nous sommes Un ». L’orientation du « séminaire » était quant à elle manifestement univoque, et à la limite du blasphème. Car « nous sommes un », pour un catholique, renvoie forcément à l’évangile de saint Jean : « Moi et le Père nous sommes un. (…) Père saint, garde en ton nom ceux que tu m'as donnés, afin qu'ils soient un comme nous. »

    Le « Forum de la société islamique » a fait savoir que ses membres s’infiltreraient dans le séminaire pour faire arrêter une discussion qui « déshonorerait l’islam ». Après une réunion avec la police, les organisateurs ont déprogrammé le séminaire.

    Le chef de la branche locale du « Forum de la société islamique » a salué cette annulation. « Les pratiques sexuelles déviantes, a-t-il dit, sont contagieuses, et si nous n’arrêtons pas le virus, il est certain qu’un jour les gays et les lesbiennes réclameront l’égalité des droits et demanderont la reconnaissance du mariage entre personnes du même sexe. »

    Il est ahurissant que des chrétiens, qui sont 3% en Indonésie, provoquent ainsi les musulmans, en programmant un séminaire faisant la promotion de pratiques condamnées par l’Eglise. Dans une université qui se prétend catholique.

    Les seules réactions catholiques dont je dispose dans une langue que je comprenne sont celle du recteur de l’université, Johanes Eka Priyatma, qui avait dit qu’il annulerait le séminaire « s’il est susceptible de blesser les sentiments de certains groupes » (sans imaginer une seconde que cela blesse d’abord la foi catholique), et de l’agence Asianews qui dénonce l’« intolérance » des musulmans…

  • L’islamisme main rouge et l’islam patte blanche

    Communiqué de l’Institut du Pays réel

    Tout le monde, ou presque, condamne, et heureusement, l’abomination de l’État islamique au Levant et les mouvements similaires comme Boko Haram au Nigéria.

    Cela dit, il suffit de regarder les places et les trottoirs dans maints quartiers de nos villes pour vérifier combien le modèle d’apparence islamo-jihadiste, lui-même modélisé sur celui, ô combien violent, du prophète Mahomet tel que décrit dans les hadiths et la Sira (décapitation du millier de juifs de Médine) se répand.

    S’il y a désormais plus d’un millier de jeunes jihadistes en Syrie, chiffre considérable, c’est qu’il y a un vivier de dizaines de milliers d’admirateurs. Quant à beaucoup de ceux qui réprouvent ce jihâd-là, d’abord ils y ont mis beaucoup de temps ! Ensuite, comment ne pas être très circonspect sur leur sincérité quant au droit à la vie des chrétiens alors qu’ils se réfèrent à l’autorité des pays phares de l’islam, et d’abord à l’Arabie saoudite où toute liberté chrétienne est totalement interdite, à celle de tous ces pays où la conversion au Christ d’un musulman vaut la décapitation ou la pendaison, au Soudan comme en Irak et ailleurs.

    Comment ne pas ressentir un malaise devant des indignations que n’accompagne aucun appel à une réforme de l’islam dans les pays islamisés, aucun appel à une véritable liberté religieuse, aucun appel à un véritable respect des droits de citoyens des chrétiens en ces pays égal à celui des musulmans en occident ?

    On aimerait être sûr de ce que la condamnation de l’islamisme « main rouge » ne soit pas la manœuvre implicite d’un islam provisoirement « patte blanche » pour accélérer toujours plus le développement chez nous de ses mosquées et de sa théocratie totalitaire où se développera toujours plus l’islam « main rouge ».

  • Et de trois…

    Un tribunal égyptien a condamné hier le guide suprême des Frères musulmans Mohammed Badie et 14 autres personnes à la prison à perpétuité.

    Mohammed Badie a déjà été condamné deux fois à la prison à perpétuité.

    Et aussi une fois à la peine de mort.

    On ne sait toujours pas laquelle il devra purger d’abord.

    Rappelons que le crime des Frères musulmans est d’avoir montré de façon spectaculaire que, dans un pays musulman, des élections libres et démocratiques aboutissent forcément à mettre les islamistes au pouvoir. C’est ce qui est arrivé aussi dans les autres pays du printemps arabe, mais les autres ont finalement préféré faire profil bas pour ne pas tout perdre (la Libye étant un trou noir à part). Le premier pays à avoir fait cette démonstration avait été l’Algérie, en 1990, puisque ce furent les premières élections où un parti islamiste avait pu se présenter. On se souvient comment tous les démocrates, déjà, avaient applaudi à l’interruption des élections et à l’arrestation de tous les militants connus du FIS…

  • Les massacres de Boko Haram

    Selon Mgr Oliver Dashe Doeme, évêque de Maiduguri dans l’Etat de Borno au Nigeria, 2.500 fidèles de son diocèse ont été tués dans le cadre des violences perpétrées par Boko Haram. L’évêque a dû se réfugier dans l’Etat d’Adamawa, avec des milliers de fidèles qui ont échappé de justesse à la milice.