La commission Justice et Paix de la conférence des évêques du Kenya a publié hier une déclaration intitulée « Kenya, une nation en deuil… agir maintenant ».
L’agence Fides précise que Mgr Zacchaeus Okoth, archevêque de Kisumu et président de la Commission Justice et Paix, en présentant cette déclaration, a exhorté le gouvernement à positionner de manière stratégique les forces spéciales de l’armée dans les environs des points de passage de la frontière, de manière à endiguer le flux des milices somaliennes chababs dans le pays, rappelant le massacre intervenu le 22 novembre : 28 personnes avaient été tuées de sang froid par des miliciens somaliens, qui avaient sélectionné leurs victimes sur la base de l’appartenance religieuse, tuant ceux qui n’étaient pas en mesure de réciter la chahada.
Ce qui n’a, comme chacun sait, rien à voir avec l’islam.
Et ce matin, dans la même région, au moins 36 personnes ont été tuées par des chababs. Les miliciens, revendiquant le massacre, affirment avoir « exécuté 40 croisés kényans ». Les croisés en question sont des ouvriers d’une carrière. « Les miliciens ont isolé du lot les musulmans, puis ont ordonné aux non-musulmans de s'étendre et les ont abattus à bout portant, d'une balle dans la tête », déclare un villageois. On a retrouvé 34 victimes tuées d’une balle, deux autres décapitées.
Mais, comme chacun sait, cela n’a toujours rien à voir avec l’islam.