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Islam - Page 91

  • L’Etat islamique enlève des dizaines d’assyriens

    Les combattants de l’Etat islamique ont de nouveau attaqué, hier, les villages assyriens de la vallée du Khabour, en Syrie. Ils ont enlevé des dizaines de personnes, hommes, femmes, enfants, les habitants de Tel Shamiran (une cinquantaine) et de Tel Jazira (une quarantaine) sont séquestrés dans leur village.

    Plusieurs églises ont été détruites, dont celle de Tel Shamiran et celle de Tel Hormuz dont j’avais publié la photo le 7 février, quand les combattants assyriens y avaient replacé la croix...

    Lors des affrontements, qui se poursuivent dans un village, les assyriens auraient perdu quatre hommes et l’Etat islamique des dizaines (selon les miliciens assyriens).

    Les habitants des villages qui ont pu fuir se sont réfugiés à l’église Notre-Dame d’Hassaké et l’église Saint-Ephrem de Qamishli.

    Les proches des personnes enlevées qui ont tenté de les joindre sur leurs téléphones portables sont tombés sur des combattants de l’Etat islamique leur répondant qu’il n’y avait rien à faire pour les otages.

    Selon Newsweek, l’Etat islamique chercherait à les échanger contre leurs combattants prisonniers des Kurdes.

  • A propos de "Timbuktu"

    Même en tenant compte du fait que l’auteur est un vertueux chasseur de dictateurs (un impeccable journaliste de gauche redresseur de torts), il reste que son article sur Abderrahmane Sissako mérite le détour.

    Sans rien y connaître j’avais simplement pensé que les sept Césars récompensaient automatiquement le film « Je suis Charlie » de l’année : un film qui dénonce les méchants jihadistes, mais réalisé bien sûr par un bon musulman.

    Mais Abderrahmane Sissako est d’abord le conseiller culturel du président mauritanien, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, arrivé au pouvoir par un double coup d’Etat en 2008-2009. Et, selon l’auteur de l’article, qui paraît bien renseigné, Sissako, « le BHL des dunes », avait l’intention de réaliser un film sur l’esclavage (qui continue en Mauritanie sur une grande échelle malgré la récente loi), mais le président lui aurait dit en substance : « Nous t'aiderons si tu parles des méchants djihadistes qui inquiètent tant nos amis occidentaux. Mais l'esclavage doit rester tabou. »

  • Le père Prem Kumar libéré

    Afghan-Jesuit.jpgLe Père Alexis Prem Kumar, jésuite indien enlevé en Afghanistan il y a huit mois, a été libéré par ses ravisseurs, indique une note envoyée à Fides par le Service des Jésuites pour les réfugiés (JRS) exprimant « une immense gratitude au gouvernement indien » pour le rôle qu’il a joué dans le processus de libération.

    Le JRS est présent en Afghanistan depuis 2005. Au cours des mois difficiles pendant lesquels le Père Alexis Prem Kumar a été tenu en otage, le JRS a continué à mener ses projets éducatifs dans le pays. « Notre rôle en Afghanistan consiste à aider les évacués, en leur offrant une possibilité d’instruction et de formation professionnelle. Nous avons été aux côtés des Afghans bien avant l’enlèvement du Père Alexis Prem Kumar et nous continuerons à les accompagner de toutes les manières possibles » a assuré le Père Stan Fernandes, Directeur régional du JRS pour l’Asie du Sud.

  • Gribouille en campagne

    Les Etats-Unis et la Turquie ont signé hier soir un accord conclu deux jours plus tôt visant à former et équiper des rebelles syriens « modérés ».

    Sans rire. Alors que tout le monde sait que les équipements donnés aux gentils « modérés » se retrouvent chez les méchants jihadistes et que de toute façon il n’y a pas de frontières entre eux.

    Or ces rebelles sont censés être formés pour combattre les dits jihadistes…

    Mais si les discussions ont duré des mois, c’est parce que la Turquie tient à ce qu’il soit prévu que ces rebelles « modérés » combattent aussi le régime d’Assad. Et le ministre turc des Affaires étrangères l’a explicitement rappelé…

    L'entraînement pourrait commencer le mois prochain sur une base de Kirsehir, en Turquie. L'Arabie saoudite et le Qatar ont donné leur accord pour fournir également des sites d'entraînement, et des formateurs.

    L'objectif des Etats-Unis et de leurs partenaires est de former plus de 5.000 Syriens la première année…

  • Rectification

    Vu sur le Salon Beige :

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    Les cimetières municipaux ne sont pas des cimetières chrétiens. Ce sont des cimetières républicains, comme dit Michèle Delaunay. De ce fait, renverser des croix dans les cimetières, c’est une profanation de la République. Il fallait y penser.

     

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  • A propos des 21 coptes

    Mgr Antonios Aziz Mina, Evêque copte catholique de Gizeh, confirme à l’agence Fides que plusieurs des martyrs ont prononcé le nom du Christ avant de mourir :

    « La vidéo qui montre leur exécution a été construite comme une mise en scène cinématographique terrifiante, dans le but de répandre la terreur. Et pourtant, dans ce produit diabolique de la fiction et de l’horreur sanguinaire, on voit que certains des martyrs, au moment de leur mise à mort barbare, répètent “Seigneur Jésus Christ”. Le nom de Jésus a été le dernier mot qui est venu sur leurs lèvres. Comme dans la passion des premiers martyrs, ils s’en sont remis à Celui qui, peu après, les aurait accueillis. Ils ont ainsi célébré leur victoire, une victoire qu’aucun bourreau ne pourra leur enlever. Ce nom murmuré au dernier instant a été comme le sceau de leur martyre. »

    D’autre part, le Premier ministre Ibrahim Mahlab a fait savoir que le président Sissi en personne a donné l’ordre de construire aux frais de l’Etat une église dédiée aux martyrs de Libye dans la ville de Minya, ville de la région dont provenait la majeure partie des coptes décapités par les jihadistes. Par décret présidentiel, les familles des victimes recevront un dédommagement financier et deviendront titulaires d’une pension mensuelle.

  • Et en plus ils en sont les propriétaires ?

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    Des musulmans se sont rassemblés à Angers pour dénoncer « l’islamophobie ».

    « Nous faisons l’objet d’une stigmatisation systématique, comme si nous étions les locataires de ce pays », déclare Mohamed El Hourch, le porte-parole de l’Association des musulmans d’Angers.

    Comment ? Le Marocain Mohamed El Hourch ne veut pas être locataire ? Il croit qu’il est quoi ? Le propriétaire de la France ? Il prétend que les Marocains, les Algériens et les Turcs, euh… pardon, les musulmans, sont les propriétaires de la France ?

    Quand ils auront pris le pouvoir et qu’ils appliqueront la charia, sans doute. En attendant, il n’y a pas de propriétaires de la France. Les Français qui n’ont pas renié leurs racines chrétiennes savent qu’ils ne sont pas des propriétaires, mais des usufruitiers. La France leur a été léguée par leurs ancêtres, ils en ont l’usus et le fructus, la jouissance et les revenus, à une condition qui est celle d’en conserver la substance. Et il serait peut-être bon d’y réfléchir à nouveau. Car en l’occurrence il s’agit de la substance matérielle, vitale, culturelle, morale, religieuse, de la France, que nous devons léguer à notre tour à nos descendants, ni amoindrie, ni défigurée, mais si possible améliorée et enrichie…

    Source: Saphirnews, via Fdesouche, dont un lecteur facétieux a recadré la photo :

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  • Au Pakistan

    Le gouvernement du Pendjab a créé le mois dernier une commission composée de magistrats, de représentants de la police et du ministère de l’Intérieur de la province, sous la présidence du secrétaire du parquet général, pour examiner le problème des plaintes pour « blasphème ». La commission s’est réunie quatre fois depuis lors. Parmi les 262 procès pour blasphème pendants depuis 2010, elle a dressé une liste de 50 cas où le blasphémateur présumé est très manifestement innocent, et qualifié ces prévenus de « victimes des déclarants ».

    La commission a cherché à définir des « modalités spéciales » qui permettraient de mener un procès se concluant rapidement par un acquittement et une remise en liberté de l’accusé dans des conditions de sécurité. Pour ce faire, la commission demande l’avis de toutes les « écoles de pensée » islamiques afin de s’assurer que les solutions seraient largement admises.

    Une solution qui a obtenu l’unanimité de la commission est que le gouvernement du Pendjab soit partie prenante dans les procès afin de prendre la défense de l’accusé.

    Human Rights Watch considère « très positif que des institutions telles que la magistrature et le gouvernement reconnaissent les usages abusifs de la loi sur le blasphème et cherchent un chemin rapide permettant de résoudre les cas des victimes de l’injustice », et y voit donc « une lueur d’espoir ».

    Le problème est qu’il y a souvent de ces lueurs, soit dans la magistrature, soit au gouvernement (y compris au gouvernement fédéral), soit au Parlement, et que ces lueurs disparaissent très vite dans la nuit islamique.

    Et en attendant, Asia Bibi est toujours en prison, condamnée à mort.

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  • La mosquée de Sablé

    Je découvre sur Fdesouche que la mosquée de Sablé a été inaugurée le 5 février.

    Cela n’a pas fait beaucoup de bruit parce que, en fait, elle était déjà ouverte « depuis le Ramadan 2012 ». Mais elle vient seulement d’être complètement terminée.

    A l’inauguration il y avait la préfète, le sous-préfet, et le maire, pour couper le ruban… tricolore. Les trois garants de la dhimmitude de la République. Il faut dire que par les temps qui courent, c’est une assurance vie pas chère.

    Une fois encore on remarque l’absence de l’évêque, et même du curé (ou de l’abbé de Solesmes qui est à quelques centaines de mètres). Est-ce que cela serait le signe d’un début de prise de conscience ? On peut toujours rêver…

    Erratum

    Oui, je rêvais. Car Ouest France m'apprend qu'il y avait bien le curé-doyen de Sablé, le P. Bruno Mézière, le pékin dhimmi qui est à gauche sur la photo, à côté de l'imam qui, lui, est en vêtement religieux... (après c'est le maire et la préfète).

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  • 21 martyrs

    L’assassinat des 21 coptes enlevés par la branche cyrénéenne de l’Etat islamique ne fait hélas plus de doute après la vidéo diffusée hier (dimanche) par les islamistes.

    La vidéo est titrée « Message signé avec le sang à destination de la nation de la croix », et sous les images on lit : « Le peuple de la croix, fidèles de l’Eglise égyptienne ennemie ».

    Le patriarche copte catholique les a aussitôt qualifiés de martyrs de la foi. La présidence égyptienne a décrété sept jours de deuil national, et l’armée égyptienne a mené des raids aériens ce matin contre les bases de l’Etat islamique en Cyrénaïque.

    Il est encore plus douloureux de considérer que c’est à cause de la France.

    Dans la vidéo, l’islamiste qui revendique les égorgements souligne que son groupe est « au sud de Rome ». En effet, et Tripoli est à moins de 300 km de Lampedusa, et les « réfugiés » en provenance de Libye continuent d’affluer par milliers. Sans que personne ne sache combien d’islamistes se glissent parmi les « réfugiés ».

    Le gouvernement italien commence à avoir la trouille et se dit prêt à mener une coalition en Libye…

    Il faudrait mettre Sarkozy et BHL en première ligne. Ou au moins les juger. Car, si les mots ont un sens, le renversement et l’assassinat de Kadhafi ont été un crime contre l’humanité.

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    Le nom des martyrs, donné par l’Eglise copte orthodoxe (en transcription anglaise)

    Milad Makeen Zaky

    Abanub Ayad Atiya

    Maged Solaiman Shehata

    Yusuf Shukry Yunan

    Kirollos Shokry Fawzy

    Bishoy Astafanus Kamel

    Somaily Astafanus Kamel

    Malak Ibrahim Sinweet

    Tawadros Yusuf Tawadros

    Girgis Milad Sinweet

    Mina Fayez Aziz

    Hany Abdelmesih Salib

    Bishoy Adel Khalaf

    Samuel Alham Wilson

    Ezat Bishri Naseef

    Loqa Nagaty

    Gaber Munir Adly

    Esam Badir Samir

    Malak Farag Abram

    Sameh Salah Faruq

    et « un travailleur du village de Awr ».