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Islam - Page 89

  • En Syrie

    La ville d’Idlib, entre Alep et Lattaquié, non loin de la Turquie, a été prise le 28 mars par les jihadistes d’al-Nosra (Al-Qaida). Il y avait un bon millier de chrétiens dans la ville avant la guerre civile. La majeure partie d’entre eux avait fui. Plusieurs orthodoxes ont été arrêtés par al-Nosrah, dont le curé, selon les sources de Fides. Une contre-offensive de l’armée syrienne est en cours.

  • Boko Haram

    L’armée nigériane annonce avoir repris la ville de Gwoza et détruit le quartier général de Boko Haram.

    Gwoza était l’une des trois dernières zones contrôlées par Boko Haram au Nigeria.

    On notera ce curieux commentaire d’un prêtre, le P. Père Tor Alumuku, interrogé par Fides :

    « Selon certaines estimations, 80 à 90% des zones occupées par Boko Haram ont été libérées au cours de ces dernières semaines par l’armée nigériane, avec l’aide de celles du Tchad et du Niger. On a vu comment l’offensive militaire a été préparée au cours de ces derniers mois, grâce aux fournitures d’armes provenant d’Afrique du Sud, après que les pays occidentaux, en particulier les Etats-Unis, aient refusé de vendre des armements au Nigeria. »

    D’autre part, si les troupes de Boko Haram ne sont plus ni au Nigeria, ni au Niger, ni au Tchad, où sont-elles ? Et où aura lieu la prochaine attaque ?

  • Boko Haram

    Les troupes du Niger et du Tchad ont repris la ville de Damasak, au Nigeria, qui était occupée par Boko Haram depuis des mois. Selon plusieurs témoins cités par les agences de presse, les jihadistes auraient pris avec eux quelque 500 enfants dans leur fuite.

    La semaine dernière on a trouvé plus de 70 corps en décomposition sous un pont près de cette ville.

  • Au Pakistan

    Nouvelle attaque d’une église catholique à Lahore. Hier à 14 h, deux hommes masqués en moto ont ouvert le feu contre les policiers en faction devant l’église Saint-Pierre.

    Il y a, attenant à cette église, une école. Les élèves ne s’y trouvaient pas. Mais il s’agit à l’évidence de terroriser les chrétiens.

  • Boko Haram

    Le chef d'état-major des forces armées du Nigeria annonce que les forces de Boko Haram ont été repoussées de la quasi-totalité du nord-est du pays.

    Les islamistes contrôlaient une vingtaine de districts, ils n’en contrôleraient plus que trois.

    En espérant que ce soit vrai…

    Mais… ils ont été repoussés où ?

  • Marocaine dans son rôle

    Elle « regrette et condamne » la décision du maire de Chalon-sur-Saône de supprimer les plats de substitution au porc. « C'est une façon d'interdire l'accès à la cantine beaucoup d'enfants », dit-elle. Et elle demande aux élus de veiller à ce que chaque enfant puisse « manger à sa faim ».

    On en pleurerait d’émotion.

    C’est la Marocaine Najat Belkacem qui s’engage ainsi pour les familles musulmanes. Najat Belkacem qui, par la grâce du roi du Maroc Commandeur des croyants est membre de son Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (avec les émoluments qui vont avec), quoique ministre de la République française.

  • La réaction de l’archevêque de Hassaké au propos de John Kerry

    De façon assez surprenante, il faut bien le dire, John Kerry a très clairement déclaré sur CBS que « bien sûr » il est disposé à négocier avec Bachar el-Assad « s'il est prêt à engager des négociations sérieuses sur la façon d'appliquer Genève I », et parce que « au final il faudra négocier ».

    Le propos a été rapidement démenti par le propre ministère de John Kerry… Ce n’est pas ce qu’il voulait dire…

    Il avait provoqué des remous un peu partout, notamment en France où les sinistres malfaisants qui nous gouvernent ont éructé quelques grossièretés et stupidités sur le sujet, que je ne reprends pas car c’est une honte pour la France.

    En revanche il est intéressant de connaître la réaction qui fut celle de Mgr Jacques Behnan Hindo, archevêque syro-catholique de Hassaké (un évêque qui sait, lui, de quoi il parle) transmise par l’agence Fides :

    « C’est une option qui aurait dû être prise depuis déjà longtemps, un choix obligé si l’on veut réellement chercher une issue à cette tragédie qui a commencé voici quatre ans. Une proposition concrète de négociation doit être faite rapidement. Dans le cas contraire, cela équivaudrait seulement à gagner du temps, croyant ainsi favoriser un affaiblissement ultérieur de l’armée syrienne qui, en réalité, gagne actuellement du terrain sur tous les fronts. Mais elles ne pourront débuter que si l’on évite de poser à l’interlocuteur des conditions préalables stupides et provocatrices. Dans ce sens, les rumeurs qui préfigurent des offensives militaires dans les zones de conflit autorisées à ne tenir aucun compte des frontières entre Etats souverains ne me tranquillisent pas du tout. Cela ne me semble pas une manière correcte de commencer. Ceux qui veulent le bien du peuple syrien et du peuple irakien ne peuvent continuer à profiter des crises pour poursuivre leurs propres intérêts géopolitiques. Il faut également en finir avec la pantomime visant à accréditer l’existence de fantomatiques “rebelles modérés”, parce qu’avec le temps qui passe, toutes les factions armées opposées à Assad se sont agrégées à l’idéologie jihadiste. ».

  • Au Nigeria

    Quand ce n’est pas Boko Haram ce sont les Peuls… Au moins 90 villageois d’ethnie Egba ont été tués hier matin par des centaines d’assaillants fulani (peuls), dans l’Etat de Bénoué, au centre du Nigeria.

    Il s’agit d’un épisode de ce que l’on appelle habituellement des « violences communautaires » entre les bergers nomades et les paysans sédentaires.

    Or les bergers sont musulmans et  les paysans sont chrétiens, et les attaques sont toujours dans le même sens.

  • 14 chrétiens tués à Lahore

    Les militants de Jamaat-ul-Ahrar ont attaqué deux églises de Lahore, une catholique et une protestante, hier matin au moment de la messe. Il y avait 800 personnes dans l’une, 1.100 dans l’autre. Les fidèles qui montaient la garde ont empêché les talibans d’entrer : les terroristes se sont fait exploser à l’entrée. Il y a eu 14 morts et 80 blessés.

    Il s’en est suivi une émeute de chrétiens, dans ce quartier où ils sont plus de 100.000. Selon des témoins, des femmes ont repéré deux assaillants et les ont lynchés.

    Les évêques, dénonçant ces atrocités, ont lancé un appel au calme, salué les martyrs, et critiqué les autorités trop défaillantes dans la protection des églises, surtout au moment du culte.

    (Le groupe taliban Jamaat-ul-Ahrar a revendiqué le double attentat. Ce groupe, qui avait quitté l’an dernier l’organisation des talibans pakistanais - Tehrik-i-Taliban Pakistan, TTP, affiliée à al-Qaïda -, avait fait allégeance à l’Etat islamique et avait mené plusieurs attaques suicides. Jeudi dernier il a annoncé son retour au TTP…)

    Addendum

    Le bilan est finalement de 17 morts, dont 13 chrétiens. Les quatre musulmans sont un officier de police, le propriétaire de la boutique en face de l’église protestante (qui a empêché le terroriste d’y entrer) et son fils, et un passant en voiture.

    Quant aux trois agents de sécurité qui devaient garder l’église catholique, ils regardaient un match de cricket dans un hôtel voisin…

  • Le courage de la famille Taseer

    Lundi dernier 9 mars, la Haute Cour d’Islamabad, à la surprise de beaucoup, a confirmé la peine de mort prononcée en première instance à l’encontre de Mumtaz Qadri, le garde du corps de Salman Taseer, qui l’avait assassiné le 4 janvier 2011 parce que le gouverneur du Pendjab critiquait les lois anti-blasphème et soutenait Asia Bibi qu’il avait visitée en prison. Or Mumtaz Qadri est un héros de l’islam pour de très nombreux islamistes pakistanais, et l’on pensait que les magistrats n’oseraient pas confirmer la condamnation à mort du héros.

    Du coup, les avocats de Mumtaz Qadri, après avoir annoncé qu’ils portaient l’affaire devant la Cour suprême, ont convoqué une conférence de presse où trois partis islamistes ont  proposé à la famille de Salman Taseer le « prix du sang » : une somme d’argent contre l’abandon des poursuites.

    Le fils aîné de Salman Taseer, Shaan, a aussitôt répondu publiquement, au nom de sa famille, qu’une telle offre ne peut être perçue que comme un affront à la mémoire de son père, et que si ces partis se disent prêts à un dialogue, ils doivent d’abord condamner la violence et les menaces, et le débat portera non sur le « prix du sang » mais sur les lois anti-blasphème…

    (Eglises d'Asie)