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Islam - Page 90

  • A Mossoul

    L’Etat islamique a dévasté la façade de l’église de l’antique monastère chaldéen Saint-Georges de Mossoul (dont les bâtiments ont été transformés en prison), parce que les briques et les ouvertures étaient disposées de manière à dessiner une grande croix.

  • Les filles enlevées au Pakistan

    Au moins 500 cas de jeunes filles appartenant aux minorités religieuses, chrétiennes et hindoues, enlevées par des musulmans et contraintes à un mariage islamique après une conversion forcée ont été enregistrés en un an et demi, selon un forum d’ONG pakistanaises des droits de l’homme et des minorités. Tout en ajoutant qu’il s’agit seulement de cas ayant fait l’objet de plaintes, mais que de nombreux cas ne font pas l’objet d’une plainte, par crainte de vengeance et de rétorsions.

    Les ONG demandent aux autorités d’entreprendre des actions concrètes, notamment de créer une une équipe spéciale de magistrats, d’agents de police et de fonctionnaires chargée de surveiller, de signaler et d’intervenir à temps.

    (Fides)

  • La friteuse islamophobe (de Noël)

    Le jour de Noël dernier, et les jours suivants, l’Europe entière, et même le monde, était traversé d’un mouvement d’indignation contre l’affreux attentat islamophobe qui avait frappé la Suède : un individu avait lancé un engin incendiaire dans la mosquée d’Eskilstuna, alors que 70 musulmans y étaient rassemblés. Il y avait eu cinq blessés.

    Mais la police n’a jamais retrouvé la personne qui, selon des anonymes, avait affirmé avoir vu quelqu’un lancer un engin incendiaire, ni quelque trace de l’engin.

    Il se confirme qu’il s’agissait d’un accident : l’incendie avait sans doute eu comme origine un feu de friteuse…

  • En Syrie

    Hier, le nonce apostolique à Damas annonçait que « les 52 familles » assyriennes enlevées par l’Etat islamique dans les villages de la vallée du Khabour avaient été libérées le 5 et le 6 mars, sans rançon, sauf 16 personnes, 8 chrétiens et 8 Kurdes.

    Plus tard dans la journée, le nonce faisait état de nouvelles informations selon lesquelles toutes les familles n’avaient pas été libérées, l’opération ayant été interrompue à cause d’une attaque, sans doute kurde, contre les jihadistes. « L’Etat islamique détient toujours de nombreuses familles, et en fait ils en ont pris encore d’autres dans trois villages. »

    La situation est confuse, et l’agence AINA fait état de combats importants dans le nord de la vallée du Khabour (impliquant toutes les parties, y compris l’aviation syrienne), qui pourraient être le prélude d’une offensive majeure de l’Etat islamique sur toute la région.

    Le nonce dit que les jihadistes se servent des chrétiens comme boucliers humains pour protéger leur retraite quand ils sont attaqués, mais que leur situation n’est pas comparable à celle des coptes en Libye, parce que les jihadistes, du moins les Syriens, les respectent, en raison de l’engagement des Eglises pour les pauvres et les jeunes. Mais ce n’est pas vrai des jihadistes tchétchènes, saoudiens ou qataris.

  • Al-Mourabitoun

    L’attentat de Bamako a été revendiqué par le groupe Al-Mourabitoun de Mokhtar Belmokhtar.

    Le chef est bien connu, son groupe l’est moins. Il s’agit en fait de la fusion en 2013 de l’organisation de Belmokhtar « les signataires par le sang » et du « Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest » (Mujao), qui venaient de monter des opérations communes, dont l’attaque du complexe gazier d'In Amenas en Algérie.

    Al-Mourabitoune, mot arabe qui désigne les troupes stationnées, en garnison (sens assez proche de al-Qaida), est le nom d’un mouvement créé au XIe siècle par des tribus berbères islamistes en Mauritanie, qui se rendit maître du Maroc, de l’ouest de l’Algérie et d’une partie de l’Espagne et du Portugal, empire dont l’apogée fut entre le milieu du XIe et le milieu du XIIe siècle : al-mourabitoun, c’est « Almoravides ».

    Or l’annonce de la constitution de al-Mourabitoun, comme la revendication de l’attentat, ont été faites via une agence mauritanienne. Ce n’est évidemment pas un hasard.

    Et le nom de al-Mourabitoun suffit à dire quelles sont les ambitions de Belmokhtar.

    Mais tout le monde met la tête dans le sable plutôt que de voir ce qui se passe.

    L’empire des Almoravides (al-mourabitoun) au XIIe siècle :

    Empire_almoravide.PNG

  • En Syrie

    Toutes les organisations de rebelles d’Alep ont rejeté la trêve humanitaire proposée par un envoyé de l’ONU avec l’accord du gouvernement syrien. Aucun chef rebelle ("modéré" ou non) n’a même accepté de recevoir l’envoyé.

    Réaction de Mgr Georges Abou Khazen, vicaire apostolique d’Alep pour les catholiques de rite latin :

    « La netteté du refus confirme à sa manière le fait que nous tous avons sous les yeux depuis longtemps : la guerre se poursuivra tant que les puissances étrangères voudront l’alimenter. Américains et Turcs viennent de déclarer avoir un plan de soutien et d’entraînement des groupes rebelles pour les trois prochaines années. Ils ont donc déjà prévu que la guerre durera encore trois ans et la population, ici, continuera à souffrir et à mourir pendant encore trois ans… Avant les révoltes, les 900 Km de frontière de frontière avec la Turquie étaient gardés et si par hasard un berger passait la frontière pour récupérer une brebis lui ayant échappé, ils tiraient et le tuaient. Maintenant, des milliers de miliciens entre par là en Syrie avec des armes lourdes alors que les réfugiés qui, de Syrie, tentent d’aller de l’autre côté pour fuir les violences des jihadistes, sont refoulés. »

    Il ajoute :

    « Comme saint Paul, nous espérons contre toute espérance parce que nous savons par expérience que Notre Seigneur est grand et bon. Notre destin est entre Ses mains et non pas dans les manœuvres intéressées de l’un ou l’autre des puissances du monde, aussi grande qu’elle soit ».

  • L’islam enseigné à l’école laïque

    Le JDD fait écho à une étude du Haut Conseil à l’Intégration, sur les Elco : les enseignements de langue et culture d’origine, qui concernent aujourd’hui plus de 92.000 élèves, en progression de 16% sur les cinq dernières années. Il s’agit surtout de l’enseignement de l’arabe : plus de 57.000 élèves, suivi loin derrière par le turc : 16.500.

    La particularité de ces enseignements est qu’ils sont dispensés par des ressortissants étrangers, sous l’autorité de l’académie, mais payés par les ambassades.

    Extrait :

    « Susceptibles de renforcer les références communautaires, les Elco peuvent conduire au communautarisme. Certains interlocuteurs craignent même que les Elco deviennent des ‘catéchismes islamiques’ », écrivent les rapporteurs. Les auteurs se sont en effet étonnés du contenu du guide de l'enseignant édité en 2010 par le ministère de l'Éducation turc et en usage auprès de certains enseignants de langue et culture d'origine. "Ainsi le chapitre V de cet ouvrage intitulé "Foi, islam et morale" insiste sur l'importance de croire en Allah, un des principes de la foi, et sur la nécessaire acquisition par les élèves d'une bonne connaissance de la vie du prophète Mahomet dont l'importance doit être mise en valeur. » Assez loin de la laïcité, française ou turque.

    On remarquera la contradiction flagrante entre la mention de la « laïcité turque » et le fait que l’ouvrage islamiste dont on parle est édité par le gouvernement turc…

    C’est là qu’on voit à quel point nos journalistes (et nos politiciens, etc.) refusent de voir la réalité. Une étude dénonce un livre du gouvernement turc qui sous couvert d’apprendre la langue turque est un catéchisme islamique, et l’on commente que c’est assez loin de la laïcité turque…

    Ils n’accepteront donc jamais de considérer l’islam tel qu’il est. L’islam ne peut pas faire la distinction entre l’enseignement de la langue et l’enseignement de la religion. Pour un musulman il n’y a pas de langue laïque. Jusqu’à quand les journalistes vont-ils accepter et répercuter ce mensonge absurde d’un islam républicain ?

  • Quelques assyriens libérés

    L’Etat islamique a libéré 19 assyriens, 17 hommes et deux femmes, tous du village de Tel Goran.

    Selon certaines sources ces libérations auraient été décidées par un tribunal islamique en échange du paiement de la jizya.

    Selon l’agence AINA, entre 262 et 373 assyriens ont été enlevés.

    Les négociations se poursuivent, par l'intermédiaire de chefs tribaux sunnites…

    Revoilà le temps du rachat des captifs.

  • « Toute cette barbarie est sacrée »

    Ibrahim Issa met les pieds dans le plat. Ceux qui prétendent que les actes de barbarie de l’Etat islamique n’ont rien à voir avec l’islam sont des menteurs, souligne-t-il. Tout ce que font ces jihadistes est référencé dans le Coran, les hadiths, la charia. C’est une « barbarie sacré », « drapée dans la religion, immergée dans la religion ».

    Ibrahim Issa est un journaliste égyptien indépendant. Réellement indépendant. Il était un opposant à Moubarak et dès la chute du régime il a été l’un des trois créateurs de la chaîne de télévision Tahrir et l’un des deux créateurs du journal Tahrir (« Libération », comme la fameuse place de la « révolution »). Mais le même homme témoignant à un procès en appel de Moubarak a déclaré tranquillement que l’ancien président était un patriote et qu’il n’avait jamais demandé l’usage de la force contre les manifestants ou la coupure des lignes de téléphone et d’internet, mais seulement des mesures pour contenir le chaos. C’est qu’entre temps il y a eu l’épisode Frères musulmans…

    Ibrahim Issa s’exprime régulièrement, semble-t-il, à la télévision ONTV (qui fait partie de l’empire de Tarak Ben Ammar). C’est le 3 février dernier qu’il y dénonçait le mensonge du padamalgam. On doit la traduction française à Memri :

    Chaque fois que l’EI commet des actes de barbarie, tels que décapiter, égorger ou brûler vive une personne, comme ils l’ont fait aujourd’hui, différents cheikhs déclarent – lorsqu’ils prennent la peine de s’exprimer – que cela n’a rien à voir avec l’islam, que l’islam n’est pas en cause, etc. Pourtant lorsque les membres de l’EI massacrent, assassinent, violent, immolent et commettent tous ces crimes barbares, ils affirment se fonder sur la charia. Ils déclarent que leurs actes sont fondés sur un certain hadith, sur un chapitre du Coran, sur une affirmation d’Ibn Taymiyyah ou sur une source historique. Il faut dire la vérité : tout ce que dit l’EI est exact.

    Cela ne devrait surprendre personne, et personne ne devrait être choqué par ce que je vais dire. Toutes les preuves et les références que l’EI apporte pour justifier ses crimes, sa barbarie et sa violence horrifiante, criminelle et condamnable… Tous les preuves et les références qu’apporte l’EI, affirmant qu’elles peuvent être trouvées dans les livres d’histoire, de jurisprudence et de droit, s’y trouvent effectivement, et celui qui dira le contraire commet un mensonge.

    Lorsqu’ils tuent quelqu’un en le qualifiant d’infidèle, lorsqu’ils violent une femme, qu’ils tuent des prisonniers et qu’ils massacrent et décapitent des gens, ils disent que le Prophète Mohammed leur a ordonné ! Dans quel contexte ? Quelle interprétation ? C’est une tout autre histoire. Aucun des [cheikhs d’Al-Ahzar] qui prétendent être modérés et qui ont demandé au président Al-Sisi de modifier le discours religieux n’ont eu le courage – pas une once de courage – de reconnaître que ces choses se trouvent effectivement [dans les sources islamiques] et qu’elles sont [moralement] erronées. Lorsqu’on prétend qu’un certain Compagnon du Prophète a fait ceci ou cela, vous devez répondre qu’il était moralement dans l’erreur. J’aimerais bien voir un seul cheikh d’Al-Ahzar avoir le courage de reconnaître qu’Abou Bakr a brûlé vif un homme. C’est vrai. Il a brûlé Fuja’ah [Al-Sulami]. C’est un épisode historique bien connu.

    Abou Bakr était-il moralement dans l’erreur lorsqu’il a brûlé vif cet homme ? Personne n’ose le dire. Aussi nous sommes dans un cercle vicieux, et on peut s’attendre à de nouvelles barbaries, car toute cette barbarie est sacrée. Elle est sacrée. Cette barbarie se drape dans la religion. Elle est immergée dans la religion. Elle se fonde uniquement sur la religion. Votre mission [de chefs religieux] est d’affirmer que si cela fait partie de notre religion, alors c’est que l’interprétation est fausse. Ne dites pas que l’islam n’a rien à voir avec cela.

  • L’université catholique d’Erbil !

    Mgr Bashar Matti Warda, archevêque chaldéen d’Erbil (capitale du Kurdistan irakien), annonce le début imminent des activités de quatre facultés de l’université catholique de la ville, dont la première pierre a été posée en 2012, et lance un appel aux dons et aux compétences.

    Telle est l’étonnante vitalité de l’Eglise chaldéenne. C’est la guerre, l’Etat islamique est à quelques kilomètres,  Ankawa, la banlieue chrétienne d’Erbil où se trouve l’université, est submergée par les réfugiés chrétiens de la plaine de Ninive, mais l’université ouvre coûte que coûte, parce que c’est un symbole de la permanence chrétienne, de l’excellence intellectuelle chrétienne, un signe que les jeunes ne doivent pas partir…