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Islam - Page 231

  • Une ignominie de CNN

    La chaîne CNN International va diffuser un « documentaire » intitulé Les guerriers de Dieu (God’s warriors), en trois fois deux heures, sur le « fanatisme religieux » juif, musulman et chrétien, fruit nous dit-on de sept mois de travail de l’un de ses « meilleurs reporters », Christiane Amanpour, qui veut montrer que « quand la piété se change en activisme politique, cela donne un mélange explosif ».

    Pour les « guerriers de Dieu » musulmans, elle n’avait que l’embarras du choix.

    Pour les « guerriers de Dieu » juifs, c’est déjà plus contestable. Car la plus grande partie du « documentaire » traite de l’illégalité des colonies de peuplement juives en territoire palestinien...

    Quant aux « guerriers de Dieu » chrétiens, c’est l’imposture la plus totale. Le grand danger, nous explique CNN, c’est le renouveau religieux (religious revival). Ainsi voit-on des chrétiens qui retirent leurs enfants des écoles pour qu’ils ne soient pas contaminés par les « idées mauvaises » de la société moderne. Et Christiane Amanpour brosse le portrait d’un effroyable prêcheur extrémiste qui mobilise les adolescents américains contre « une société où Paris Hilton est plus connue que le Christ ». Une société où le Christ serait plus connu que Paris Hilton, c’est sûr, ce serait terrifiant...

    Mettre sur le même plan les chrétiens qui font l’école à la maison et les terroristes musulmans, ça sert qui ? Voilà une étrange propagande, de la part de la télévision de « l’axe du bien »...

  • Les coptes mettent l’islam à l’épreuve

    Une ONG égyptienne, le Centre Al-Kalima (la parole) pour les droits de l'homme s'est retirée de la défense d'un jeune musulman qui veut obtenir de l'Etat égyptien la reconnaissance de sa conversion au christianisme.

    Al Kalima avait déposé une plainte, au nom de Mohammed Ahmed Higazi, 25 ans, réclamant que celui-ci, qui affirme s’être converti à l’âge de 16 ans, soit reconnu comme chrétien copte dans ses papiers d'identité.

    Le directeur du Centre al-Kalima, Mamdouh Nakhla, justifie son retrait de l'affaire en affirmant ne pas vouloir casser les liens familiaux du jeune homme et faute d'un certificat de l'Eglise certifiant sa conversion. Mais un autre responsable de ce centre, Roumani Gad el-Rabb, a affirmé à l'AFP que l'ONG avait « reçu des menaces par téléphone avertissant ses membres qu'ils seront liquidés s'ils ne retiraient pas la plainte ». Quant à « Mohammed Ahmed » Higazi, il a reçu des menaces de mort sur son téléphone portable. Il a qualifié de « farce » l'annonce du retrait de l'ONG, se déclarant aussi très déçu de l'absence de soutien d'autres ONG égyptiennes dans une affaire qu'il considère un « test de la liberté de religion ».

    C’est bien ce que comprennent les médias, qui évoquent largement l’affaire. Dans le cadre du réveil copte, l’Egypte est confrontée à d’autres affaires de ce genre. Début septembre, la justice égyptienne doit examiner l'appel de douze coptes « convertis à l'islam » qui veulent redevenir officiellement chrétiens. En avril, leur demande a été rejetée. Mais la Cour suprême a demandé que la mention « chrétien » soit de nouveau portée sur leurs cartes d’identité, appelant toutefois à ce qu’une loi interdise de « jouer » avec la religion.

    Selon la charia, l’« apostasie » est punie de mort. Mais en Egypte, ce n’est pas officiellement un crime : on punit les coupables pour outrage à la religion, ou subversion. Le 24 juillet dernier, le grand mufti d’Egypte (qui est de fait l’adjoint du ministre de la Justice pour les affaires religieuses) a fait sensation en déclarant clairement qu’un musulman pouvait choisir une autre religion. « L'acte d'abandonner sa religion est un péché punissable par Dieu le jour du Jugement dernier. Dans le cas où quelqu'un rejette simplement sa foi, aucun châtiment n'est prévu en ce bas monde », a-t-il ajouté, tout en mettant en garde contre des conversions qui saperaient les fondements de la société…

  • « Interdisez le Coran ! »

    Le député néerlandais Geert Wilders, chef du parti pour la liberté qu’il a fondé en 2004 après avoir claqué la porte du parti libéral, et qui a obtenu 9 députés aux dernières élections, demande dans une lettre ouverte à ses collègues, publiée par le quotidien de Volkskrant, d’interdire le Coran : « Interdisons ce maudit livre comme on l'a fait pour Mein Kampf. Envoyons aux islamistes un signal montrant que le Coran ne peut jamais servir dans notre pays de prétexte ou d'inspiration à la violence. » Il cite Oriana Fallaci : « Les fils d’Allah y puisent le mal qu’ils nous font et qu’ils se font », et il souligne que plusieurs sourates « appellent les musulmans à soumettre, poursuivre, tuer les juifs, les chrétiens et les non-croyants, à violer les femmes et à imposer un Etat musulman ». Il ajoute : « J’en ai marre de l’islam aux Pays-Bas : plus de nouveaux immigrants musulmans. J’en ai marre des prières à Allah et Mahomet aux Pays-Bas : plus de nouvelles mosquées. J’en ai marre du Coran aux Pays-Bas : interdisez ce livre fasciste. »

    Geert Wilders a envoyé cette lettre après l’agression d’un conseiller municipal de Voorburg, Ehsan Jami, qui a fondé un comité de soutien aux apostats musulmans. Mais il mène un combat permanent contre le « tsunami de l’islamisation ». Il a récemment demandé l’interdiction du port du burqa dans les lieux publics, avec peines de prison à la clef. En février dernier, il avait provoqué une réaction aussi officielle qu’indignée de l’Arabie saoudite, en invitant les musulmans qui veulent rester aux Pays-Bas à « déchirer la moitié du Coran et à la jeter », ajoutant que si Mahomet vivait aux Pays-Bas il proposerait « de le chasser comme extrémiste ». A l’Arabie saoudite qui exigeait qu’il retire ses propos il avait répondu : « Sont-ils devenus complètement fous ? Il est scandaleux qu'un pays qui ne pratique pas la liberté d'expression me donne des leçons. Ils doivent apprendre que lorsqu'on est député ici, on peut dire ce qu'on veut. »

    On ne peut qu’apprécier le courage de Geert Wilders. Toutefois, comme tant d’autres pourfendeurs de l’islam, il serait plus crédible s’il approfondissait sa connaissance du sujet. Les musulmans ne font pas de prière à Mahomet. Quant au viol, il est « seulement » autorisé sur les captives et les esclaves. Enfin et surtout, il est idiot de qualifier le Coran de livre « fasciste ».

    Reste qu’aucun député chez nous n’a encore eu le cran de demander l’interdiction du Coran, alors que si ce livre paraissait aujourd’hui, il serait évidemment interdit pour de multiples motifs (provocation à la haine, incitation à la violence, discriminations diverses et variées) qui le feraient également condamner par la Cour européenne des droits de l’homme, etc.

  • L’Eglise et l’islam

    C’était le 27 juillet et l’on en a parlé ici ou là, mais je note ces deux importantes déclarations pour pouvoir les retrouver facilement.

    La première est du secrétaire particulier de Benoît XVI, Georg Gänswein, dans le Süddeutsche Zeitung :

    Traduction de l’AFP : « Il ne faut pas minimiser les tentatives d’islamisation de l’Occident. Et le danger qui en découle pour l’identité de l’Europe ne doit pas être ignoré sous prétexte d’une prévenance faussement compréhensive. Le catholicisme le voit bien et le dit clairement. »

    Autre traduction : « Les tentatives pour islamiser les pays occidentaux ne doivent pas être dissimulées. La menace que cela fait peser sur l’identité de l’Europe ne devrait pas être ignorée sous prétexte de respect mal placé. »

    Georg Gänswein ajoute qu’il considère la conférence de Ratisbonne, « telle qu’elle a été tenue, comme prophétique ».

    La seconde est de Mgr Walter Nixa, évêque d’Augsbourg, dans le Rheinischen Post, à propos du projet de grande mosquée à Cologne :

    « Dans les pays et cultures majoritairement musulmans, les chrétiens n’ont à ce jour quasiment pas le droit d’exister. Si ceci ne change pas, on serait en droit en Allemagne de dire aux musulmans, en toute amitié : Alors justement il n’y a pas lieu d’avoir de grandes mosquées, d’aspect ostentatoire, avec de hauts minarets, car il devrait suffire dans un pays de tradition et de culture chrétienne pour les musulmans d’avoir des lieux de prière modestes. »

  • Le rapport Machelon en marche

    Le ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a reçu Mgr Jean-Pierre Ricard, président de la Conférence des évêques de France. C’est la première rencontre avec les responsables des religions dans le cadre du rapport Machelon, a indiqué le ministère de l'Intérieur.

    Il s'agit pour le ministre de préparer les suites à donner au rapport demandé par son prédécesseur Nicolas Sarkozy en 2006, pour « réfléchir aux relations juridiques de l'Etat et des cultes », précise le ministère. Cette rencontre s'inscrit « dans le cadre de ses consultations de tous les cultes ». Et le ministre entend de la sorte « recueillir tous les avis avant de formuler très prochainement des propositions au Premier ministre ».

    Sa réflexion est « marquée par le souci du maintien des grands équilibres entre les pouvoirs publics et les cultes », et il s'agira également de mettre en place « des solutions concrètes et pragmatiques pour assouplir techniquement les conditions de fonctionnement des cultes et de leurs structures ».

    En clair, il s’agit, comme l’a longuement explicité le rapport Machelon, de trouver des solutions pour contourner la loi de 1905 afin de favoriser, et d’imposer, la construction de mosquées.

    On ne sait pas si le cardinal Ricard joue le rôle d’otage ou d’alibi. Lors de la publication du rapport Machelon, en septembre 2006, il avait déclaré qu’il attendait d’en avoir pris connaissance pour se prononcer. Depuis lors, sauf erreur de ma part, il n’en a rien dit. Mais le rapport a déjà commencé à trouver un début d’application, avec la complicité de la Faculté de théologie catholique de Strasbourg…

    Michèle Alliot-Marie terminera ses consultations lundi en rencontrant les responsables musulmans…

  • Victoire islamiste en Turquie

    Communiqué de Bernard Antony, président de Chrétienté-Solidarité

    La victoire électorale écrasante du parti islamiste au pouvoir en Turquie et de ses alliés prouve, s’il en était besoin, combien prennent leur désir pour la réalité ceux qui disent leur confiance en l’affirmation laïque de ce pays au sein de l’Union Européenne.

    Au mépris de son nom (parti de la justice et du développement), au mépris de ce qu’il est, au mépris de ce qu’il fait, nos médias, obéissant probablement à quelque consigne de désinformation, le qualifient tous d’« islamiste modéré » ! Comme si l’islamisme ne pouvait avoir que le visage de Ben Laden !

    Or, le parti de M. Erdogan est tout simplement prudent. Au fil des années, il rogne peu à peu la puissance du laïcisme kemaliste qui est la doctrine officielle de l’armée. Celle-ci, comme celle jadis de l’Iran du Shah, est de plus en plus pénétrée par l’idéologie coranique. Au demeurant, cette armée nationaliste a toujours été fondamentalement anti-chrétienne et la Turquie, laïque ou musulmane, n’a jamais esquissé le moindre début de commencement d’acceptation de reconnaissance du génocide quasi total des arméniens et des autres communautés chrétiennes.

    Le parti islamiste dit modéré, ne tolère en réalité strictement aucune liberté religieuse hormis la tolérance à usage diplomatique d’un infime résidu de chrétiens toujours menacé.

    Il ne tolère lui non plus aucune expression en faveur de quelque repentance du génocide. Ceux qui l’esquissent sont, soit condamnés à de lourdes peines (et l’on sait ce qu’est la prison en Turquie comme dans les pays d’Islam en général), soit assassinés et les assassins rencontrent une grande impunité.

    Enfin, la Turquie ne tolère chez elle aucun autonomisme régional. Elle constituerait donc demain au sein de l’Union Européenne l’ensemble le plus peuplé, le plus militarisé, le plus démographiquement islamiquement expansioniste.

    Si, sur ce point au moins, Nicolas Sarkozy tenait sa promesse de rupture avec la politique chiraquienne et la pression israëlo-américaine pour l’intégration, on ne pourrait que s’en réjouir.

  • Sunnites contre chiites au… Nigeria

    Cinq chiites ont été tuées et des dizaines de maisons incendiées vendredi lors de représailles sunnites, à Sokoto, dans le nord du Nigeria.

    Ces violences ont éclaté après l'assasinat de l'imam Umar Dan-Maishiyya mercredi à Sokoto. Les sunnites avaient accusé les chiites de l'avoir assassiné, ces derniers ayant rejeté ces accusations.

    Depuis quelques années les heurts entre les deux communautés sont récurrents. Pendant le premier semestre 2005, des batailles entre les deux groupes pour le contrôle de la grande mosquée de la ville avaient fait au moins une dizaine de morts.

    En juin 2005, de nouveaux affrontements s'étaient soldés par de nombreux blessés et l'arrestation de Umar Dan-Maishiyya, considéré comme l'un des meneurs des attaques anti-chiites. Après sa détention, une foule de sunnites en colère avait détruit un bâtiment gouvernemental à Sokoto.

    Depuis le début du XIXe siècle, Sokoto est un « sultanat », certains sultans ayant même la prétention au califat. Le sultan porte aussi le titre de sheikh et de commandeur des croyants. Aujourd’hui il est automatiquement président du Conseil suprême des Affaires islamiques du Nigeria (NSCIA). L’actuel sultan, Alhaji Muhammadu Saad Abubakar, règne depuis novembre 2006, après la mort de son prédécesseur, un de ses frères, dans un accident d’avion. Son père, qui a régné 50 ans, avait eu 50 enfants. La « famille royale » comprend un millier de membres…

  • Totalitaire

    Le préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur déclare devant la presse que les critiques du projet de grande mosquée à Marseille ont « des relents racistes ».

    Le jugement du tribunal annulant la première délibération du conseil municipal de Marseille sur la grande mosquée avait donc « des relents racistes ».

    La loi de 1905 a donc « des relents racistes ».

    Quel étrange préfet que voilà.

  • La mosquée de Delanoë

    Le maire de Paris va créer un Institut des cultures musulmanes, dont il inauguré la « préfiguration » en octobre dernier. Il s’agira officiellement d’un « centre universitaire de formation, de recherche et de documentation orienté vers l'étude des lectures et des pratiques modernes de l'islam ». Comme je l'avais souligné à l'époque, il s’agit tout bonnement d’une mosquée, l'intitulé étant censé masquer le fait que cela se fait en violation de la loi de 1905. L'Observatoire de l'islamisation donne des détails, dont ce gros détail que la chose coûtera la bagatelle de 10 millions d’euros au contribuable parisien.

    On trouve aussi sur ce blog un lien permettant de lire l’article d’Eric Denécé sur l’islamisation des entreprises, paru dans le numéro de juin du magazine du Medef. Plusieurs blogs évoquent cet article. En réalité, ce n’est rien d’autre qu’un résumé du (décevant) rapport sur la question publié par le même auteur en octobre 2005.

  • Jihad philippin

    L’armée philippine avait envoyé des hommes sur l’île de Basilan, où aurait été aperçu le P. Bossi, des missions étrangères, enlevé à proximité de son église le 10 juin dernier. Mais les marines philippins se sont heurtés aux combattants du Front Moro islamique de libération. Résultat : 14 morts chez les soldats, dont dix décapités. Réaction du porte-parole du MILF : « Ils ont pénétré dans une zone MILF sans se coordonner au préalable avec son commandement. Nos forces devaient défendre leurs positions. » Sic. Le MILF, qui revendique une armée de 12.000 combattants islamistes, participe actuellement à des discussions de paix avec le gouvernement philippin...