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Islam - Page 230

  • Fatwa

    Le recteur de la faculté d’études islamiques de l’université Al Azhar du Caire a lancé une fatwa condamnant à mort Mohamed Higazi et sa femme, qui se sont convertis et veulent être reconnus comme chrétiens sur leurs papiers d’identité.

    Mohamed Higazi, qui vit dans la clandestinité, déclarait récemment : « Le danger ne vient pas seulement des extrémistes, un citoyen ordinaire pourrait me tuer de son propre chef, convaincu d’avoir ainsi servi l’islam. » Un citoyen ordinaire qui tuerait Higazi ne ferait aujourd’hui qu’appliquer la fatwa d’Al Azhar et serait considéré comme un bon musulman.

    Mohamed Higazi n’a pas le soutien de l’Eglise copte.

    Sur Radio Vatican, Camille Eid, journaliste et co-auteur d’un livre sur la situation des musulmans qui ont demandé le baptême, a déclaré : « J’ai personnellement eu l’occasion il y a quelque temps de demander à l’un des chefs de l’Eglise copte pourquoi ils n’accueillent pas les demandes de baptême des musulmans désireux d’embrasser la foi chrétienne et il me disait qu’ils craignent que ce soit un piège des services secrets pour les mettre à l’épreuve et voir s’ils accueillent ou non ces demandes. »

    Car ce serait considéré comme du prosélytisme, et le prosélytisme est interdit aux chrétiens.

    (Précédentes notes sur ce sujet : 1 et 2)

  • Appelons donc Dieu Allah !

    L’évêque de Breda, Mgr Muskens, qui s’était déjà distingué par ses propos sur le préservatif ou les prêtres mariés, a souhaité, le 13 août, à la télévision néerlandaise, que l’on utilise le mot Allah pour désigner Dieu. Car ce mot est plus beau que God, dit-il, et cela permettrait davantage un rapprochement entre les religions...

    Rappelant que Allah est « simplement le mot arabe pour Dieu », il a expliqué que pendant les huit ans qu’il a passés en Indonésie il a dit Allah pour Dieu, car c’est le mot qui est utilisé dans ce pays. « Si moi-même durant huit ans, et avant moi des prêtres depuis 20 ou 30 ans, avons répété durant nos prières dans les églises indonésiennes et durant la célébration de l’Eucharistie le terme d’Allah Tout-puissant, pourquoi ne serions-nous pas capables de faire la même chose ici ? Naturellement, cela doit être longuement et soigneusement préparé et mûrement réfléchi, Mais dans 100 ans, 200 ans, je demande à voir... »

    Ces propos ont été pris pour de la divagation : il est absurde de vouloir donner à Dieu, en Hollande, son nom arabe. Mais Mgr Muskens n’est ni un fou ni un idiot. S’ils ont un sens, c’est un sens précis. Et ils n’ont de sens que si l’on considère que la Hollande a vocation à devenir comme l’Indonésie, autrement dit un pays musulman. Et pour se concilier les bonnes grâces des musulmans, comme dans la « tolérante » Indonésie, appelons donc Dieu Allah, comme les Indonésiens chrétiens.

    En effet, les Indonésiens chrétiens, qui ne sont pas du tout arabophones (non plus que les musulmans) appellent Dieu Allah, par contamination de l’islam. Ce que ne sait pas Mgr Muskens, c’est que les musulmans en sont très mécontents. Car si dans les pays arabes ils sont bien obligés d’admettre que les chrétiens appellent Dieu par son nom arabe, il n’en va pas de même pour les peuples qui ne parlent pas l’arabe et pour les non-musulmans qui ne prient pas en arabe. Dans les traductions musulmanes du Coran et des prières musulmanes, le mot Allah n’est jamais traduit, car c’est le nom sacré intraduisible de « Dieu l’unique ».

    Cela répond à ceux qui, s’offusquant des propos de Mgr Muskens, disent que ce serait tout de même plus normal de demander aux musulmans néerlandais de dire Dieu à la place d’Allah. Ils ne diront jamais Dieu, mais ce n’est pas non plus œuvrer au rapprochement entre les religions, pour un chrétien, de prendre le nom du Dieu de l’islam, car cela indispose fortement les musulmans au lieu de les amadouer (car pour eux les chrétiens ont trois dieux et sont donc polythéistes : il est blasphématoire d’appeler l’ensemble de ces trois dieux Allah).

    Le président des Eglises protestantes des Pays-Bas a justement déclaré qu’il veut continuer de voir Dieu en relation avec le Père, le Fils, et le Saint-Esprit, et que ce n’est pas possible avec Allah, car nous ne sommes pas en Indonésie. « Je suis pour le dialogue avec les musulmans, mais à mes yeux, le fait de parler un langage clair en est un élément », a-t-il ajouté.

    Et maintenant, tenons-nous bien, voici la réaction du porte-parole de la conférence des évêques néerlandais : « De mémoire d’homme, nous cherchons les mots justes pour exprimer la grandeur de Dieu. Muskens fait une suggestion intéressante. » Mieux vaut s’abstenir de tout commentaire...

  • Contre-jihad aux Philippines

    Au moins 16 soldats et 42 islamistes ont été tués ce samedi dans des combats entre l'armée philippine et des combattants du groupe Abou Sayyaf, dans l'île de Basilan, selon des sources militaires.

    Les forces philippines ont déclenché en début de semaine une nouvelle offensive contre les guérilleros de ce mouvement dans le sud de l'archipel.

    Environ 12.000 soldats sont actuellement déployés à Jolo et à Basilan où près de 20.000 habitants ont déjà fui les combats.

  • Les Pasdarans classés « terroristes » ?

    Selon des sources américaines aussi anonymes qu’officielles (sic), les Etats-Unis ont l’intention d’inscrire les Pasdarans iraniens, les Gardiens de la révolution islamique, sur la liste des organisations terroristes.

    Cela pourrait être un pas de plus vers la guerre contre l’Iran. En s’en prenant aux Pasdarans, Washington donnerait le signal qu’il est prêt à agir de manière unilatérale. Mais cette annonce n’a peut-être pour seul but (en tout cas dans un premier temps) que de faire pression sur le conseil de sécurité de l’ONU pour que soient adoptées des sanctions plus fermes contre l’Iran.

    S’en prendre aux Pasdarans, c’est s’en prendre au principal pilier du régime iranien, et aujourd’hui au régime lui-même, puisque Mahmoud Ahmadinedjad et cinq ministres sont des leurs. Et les Etats-Unis ostraciseraient ainsi pour la première fois une structure militaire gouvernementale : ils alignent 100.000 soldats, et ont un meilleur armement que l’armée régulière.

    Mais en outre, les Pasdarans sont devenus une gigantesque puissance économique. D’abord présents dans l’industrie d’armement et dans le BTP, ils ont diversifié leurs activités, et l’arrivée des leurs au gouvernement leur a permis d’obtenir de gros contrats de développement de l’industrie gazière. Or, leur coller l’étiquette terroriste, c’est interdire toute transaction financière et commerciale avec eux.

    La réaction a été sans surprise : « L’âme des Gardiens a terrifié les ennemis de ce régime et de la révolution... La victoire historique sera avec les fils de l’islam contre les infidèles du monde... »

  • Mosquée de Marseille : trois islamologues écrivent à Gaudin

    Trois islamologues réputés et courageux ont écrit au maire de Marseille à propos du projet de grande Mosquée. Voici le texte de cette lettre, publié par l’Observatoire de l’islamisation.

    Monsieur le Sénateur Maire, “c’est la dignité, le respect des valeurs de la République que de permettre à des gens de pratiquer leur culte”, dites-vous pour justifier l’autorisation de la grande Mosquée de Marseille.

    Vous n’êtes pas sans savoir, osons-nous le supposer, que la religion musulmane n’est pas seulement un culte, mais aussi une doctrine sociale et politique, et qu’en lui donnant un lieu de culte, vous donnez aussi une place forte, une citadelle à cette doctrine sociale et politique, dont l’institutionnalisation ne peut être qu’un premier pas pour les visées hégémoniques qui lui sont inhérentes.

    Que proposez-vous pour éviter le passage ambitionné de l’institution d’un culte à l’activité sociale et politique en vue de cette hégémonie ? Rien probablement.

    Vous n’êtes pas sans savoir que cette doctrine dénonce les libertés républicaines au nom de la loi musulmane, et que la liberté religieuse dont fait partie la liberté de culte que vous octroyez si généreusement, est proscrite et châtiée dans l’islam.

    Quel est le sort du musulman apostat, seul terme pour désigner celui qui se convertit à une autre religion ? C’est souvent la mort, en tout cas l’exclusion, vous le savez Monsieur Gaudin. Quelles garanties avez-vous prises en donnant de tels gages à des adversaires acharnés de la laïcité, des libertés fondamentales, de l’égalité entre les uns et les autres ? Aucune, probablement.

    Il faudrait accepter le culte au nom de nos valeurs, et refuser la doctrine sociale et politique, liée à ce culte, au nom de ces mêmes valeurs. Le faites-vous ? Non, Monsieur Gaudin. Monsieur le Sénateur-Maire, vous bradez nos valeurs, vous bradez notre histoire et nos combats.

    Yolande de Crussol, Maître de conférences, Département d’Etudes Arabes de l’Université Lille 3.

    Marie-Thérèse Urvoy, Professeur d’Islamologie, Institut Catholique de Toulouse.

    Dominique Urvoy, Professeur des Universités, Département d’Etudes Arabes de l’Université Toulouse le Mirail.

  • La justice italienne et l’islam

    En 2003, un couple de Marocains vivant à Bologne avait été condamné pour séquestration et mauvais traitements : ils avaient attaché leur fille à une chaise et l’avaient violemment battue parce qu'elle était sortie avec un non-musulman. La Cour de cassation a cassé le jugement et innocenté les parents. Elle a estimé que les parents avaient fait subir ces sévices à la jeune fille « pour son bien » et qu’ils souhaitaient, en toute bonne foi, la punir « pour son style de vie non conforme à leur culture ».

    Parmi les réactions, on notera celle-ci : « C'est une honte. Au nom du multiculturalisme et du respect des traditions, les juges appliquent deux types de règles, l'une pour les Italiens, l'autre pour les immigrés. Un père catholique qui se serait comporté de la sorte aurait été durement condamné. On constate une tolérance excessive envers certains comportements, à droite et encore plus à gauche, très souvent c'est le politically correct qui prévaut. Il faut faire respecter la loi italienne. »

    La personne qui parle ainsi est Souad Sbai, présidente de l'Association des femmes marocaines en Italie.

  • Ramadan obligatoire

    Au nom de la « tolérance religieuse », les autorités hospitalières des Lothians et de Glasgow and Clyde (les régions centrales d’Ecosse) ont demandé aux médecins et au personnel hospitalier de ne pas prendre de repas dans les locaux pendant le ramadan, et de donner au personnel musulman des temps de pause pour les prières, ainsi que pour la fête de fin du ramadan. Les distributeurs de sandwiches et de confiseries seront enlevés pendant cette période. (Daily Express et Scotsman)

    « Nous continuons ainsi à promouvoir la conscience culturelle dans notre institution », a déclaré un directeur.

  • La contamination par le porc en microparticules

    Une entreprise de nourriture pour animaux domestiques avait prévu l’ouverture d’une usine près de Rugby, en Angleterre. Des familles musulmanes se sont opposées à cette usine, au motif qu’elle transformerait de la viande de porc, et qu’il pourrait y avoir des particules de porc dans l’atmosphère. Or leur religion leur interdit la consommation de porc sous quelque forme que ce soit. En outre leurs vêtements seraient contaminés par le porc.

    Le porte-parole de l’association des résidents a fait état de ce problème, et il a ajouté : « C’est quelque chose que nous n’avions pas pris en considération, mais c’est très important, et c’est une affaire délicate. Si les musulmans sont mécontents à ce sujet, alors les juifs pourront se plaindre pour la même raison, et les Hindous pourront se plaindre en raison de leur croyance selon laquelle les vaches sont des animaux sacrés. »

    Croyez-vous qu’il plaisante ? Pas du tout. Il poursuit ainsi : « Il y a une proportion significative de musulmans en cet endroit, donc c’est un problème potentiel. Nous pensons qu’il y a d’autres endroits où cette usine pourrait être construite sans avoir un semblable impact. »

    L’entreprise tente de faire valoir que l’essentiel des viandes traitées est du bœuf et de la volaille, et que le porc constitue moins de 10% du total.

    L’agence de la santé environnementale étudie le dossier, et doit rendre sa décision en septembre.

    (L'information provient du très sérieux site professionnel de l'élevage porcin britannique.)

  • Dhimmitude égyptienne

    Mohamed Ahmed Higazi, le jeune Egyptien qui demande à être reconnu comme chrétien sur ses papiers d’identité, vit désormais dans la clandestinité. « Je reçois des menaces de mort sur mon téléphone portable, chaque fois que je change de numéro, des fanatiques l’obtiennent et m’appellent en menaçant de me liquider », a-t-il confié à l’AFP. Et d’ajouter ce propos que devraient méditer les naïfs : « Le danger ne vient pas seulement des extrémistes, un citoyen ordinaire pourrait me tuer de son propre chef, convaincu d’avoir ainsi servi l’islam. »

    Intéressant propos, également, de son beau-père, qui va intenter un procès pour que sa fille Zeinab, également convertie (elle se fait appeler Catherine) divorce d’avec l’apostat : « Je veux que les juges la fasse divorcer et qu’elle retourne chez moi, même morte. »

    Un quotidien a publié un sondage où les oulémas se déclarent unanimes sur « la nécessité de tuer l’apostat ».

    C’est en quelque sorte une réponse au mufti de la république, qui affirmait le mois dernier qu’un musulman pouvait choisir une autre religion.

    Interrogé sur ce problème, cheikh Tantaoui, l’imam d’Al Azhar, a déclaré que « l’islam peut se passer de ceux qui optent pour l’apostasie », mais a refusé de dire si la mort était le châtiment adéquat.

    Mohamed Higazi n’a pas le soutien de l’Eglise copte. « Il n’existe aucun lien entre l’Eglise et l’affaire Higazi », qui n’est « qu’un coup médiatique », affirme le P. Morcos, un proche du pape Chenouda III. Le même P. Morcos révèle que l’Eglise a fait pression pour que le premier avocat d’Higazi jette l’éponge...

    Il est arrivé que la hiérarchie copte se montre plus courageuse. En l’occurrence, cette attitude montre que la situation est très mauvaise et que l’Eglise copte doit jouer profil bas, très bas.

    Le P. Morcos ajoute : « L’Eglise ne se livre pas au prosélytisme. »  L’explication est là. Le prosélytisme lui est strictement interdit, et soutenir Higazi serait un casus belli aux conséquences imprévisibles.

    Telle est la situation de nos frères coptes.

    Tel est l’islam, « modéré », en Egypte.

  • La manif interdite

    Le maire de Bruxelles a interdit une manifestation contre « l’islamisation de l’Europe », prévue le 11 septembre prochain.

    Cette manifestation devait être organisée devant les locaux du Parlement européen, dans la capitale belge, par une organisation d’origine danoise, « Stop the islamisation of Europe » (SIOE).

    Et voici quel est le motif de l’interdiction : « Le danger pour l’ordre public et trop élevé. L’importante communauté allochtone qui vit dans le quartier pourrait réagir à cette action. »

    Le maire a peur des musulmans, et il se comporte déjà comme un dhimmi, comme si le critère d’autorisation d’une manifestation était, non pas le respect de la liberté d’expression, mais le respect de l’islam. On apprécier l’expression « allochtone », qui évite de dire « musulman » (même le mot est tabou), mais souligne qu’il s’agit d’une communauté étrangère... qui dicte les décisions du maire sans même avoir besoin de s’exprimer.

    Il illustre ce que dit SIOE : « Islam et respect du Coran sont incompatibles à cause des enseignements du Coran lui-même. » Ou encore : « Notre liberté de parole, qui a été gagnée par des victoires sur des régimes tyranniques, est maintenant en train d’être retirée à la seule fin de protéger les musulmans d’être offensés. »

    Et le porte-parole du maire souligne encore davantage quelle est la situation, lorsqu’il ajoute que la municipalité reçoit chaque année entre 500 et 600 demandes de manifestations et que, au cours des cinq dernières années, seulement 6 ont été interdites.

    Ainsi, parmi les très rares exceptions, figure une manifestation pacifique organisée par des gens qui veulent seulement attirer l’attention sur les dangers de l’islamisation pour la démocratie.

    Certes, les idées du fondateur de SIOE ne sont pas celles qui ont cours dans les cercles politiquement corrects. Il dit qu’il ne croit pas au concept d’islam modéré, et voici pourquoi : « Le cœur de l’islam sunnite est l’Arabie saoudite, et celui de l’islam chiite est l’Iran. Aucune personne sensée ne peut décrire ces pays comme modérés. »

    Sans doute est-il difficile de répondre à cet argument. Alors on interdit à SIOE de le dire dans la rue.

    L’interdiction de la manifestation est en soi une nouvelle preuve de la progression de l’islamisation : de la soumission à l’islam des autorités européennes. Autrement dit une preuve du bien-fondé de l’action de SIOE.