« Peace Village », le village de la paix, est la première agglomération musulmane construite au Canada. Autour d’une gigantesque mosquée. Toutes les rues portent des noms musulmans. 260 maisons ont été construites, et des dizaines d’autres sont en construction. Le promoteur est lui-même musulman, et met un point d’honneur à ce que ses maisons soient conformes aux règles de l’islam. Ainsi sont-elles conçues de façon à ce que, lorsqu’une famille reçoit des amis, les hommes et les femmes soient dans des lieux de réception séparés. Il faut voir le reportage d’une télévision canadienne. Il se passe de commentaires.
Islam - Page 227
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La première enclave musulmane au Canada
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La Fondation pour les œuvres de l’islam
La Fondation pour les œuvres de l’islam a été installée hier, a annoncé Dalil Boubakeur, recteur de la Mosquée de Paris. Cette fondation « d’utilité publique et de droit privé » doit servir « à gérer les œuvres de l’islam en France et contribuer au financement du CFCM ». Son budget de départ est d’un million d’euros (dont on ne précise pas la provenance).
Elle est présidée par Dalil Boubakeur. Fouad Alaoui (UOIF) et Mohamed Bechari (FNMF) ont été « élus » (sic) vice-présidents.
Ainsi retrouve-t-on exactement les mêmes qui avaient été désignés par Nicolas Sarkozy comme président et vice-présidents du CFCM, sans s’occuper du résultat des élections qui sont là pour faire joli. On se souvient que Nicolas Sarkozy avait maintenu Dalil Boubakeur à son poste alors que sa fédération avait perdu les élections. C’est la démocratie islamique.
A la différence du CFCM, il s’agit d’une présidence tournante de deux ans. A Dalil Boubakeur succédera Fouad Allaoui, puis Mohamed Bechari. Le président devient vice-président, un vice-président devient président, chacun son tour... Ce sont donc toujours les trois mêmes qui sont à la tête des deux institutions, lesquelles sont « indépendantes » l’une de l’autre...
La première réunion du bureau aura lieu le 22 octobre. C’est ce jour-là qu’on connaîtra le nom du haut fonctionnaire du ministère de l’Intérieur qui sera le directeur général de la Fondation. Car la République ne reconnaît ni ne finance aucun culte, mais c’est le ministère de l’Intérieur qui s’occupe du financement des mosquées.
En effet la principale mission de la Fondation est très officiellement la construction et la gestion de mosquées, « en accord avec les maires des communes concernées ». Lorsque Michèle Alliot-Marie est allée « rompre le jeûne » du ramadan à la Mosquée de Paris, elle a dit qu’elle souhaitait l’élaboration d’un schéma directeur des implantations des lieux de culte, « en étroite concertation avec les élus et les maires ».
On sait ce que cela veut dire quand on connaît le rapport Machelon (commandé par Nicolas Sarkozy en octobre 2005, publié en septembre 2006). Il s’agit en fait d’obliger les maires à faciliter la construction de mosquées. Le processus se déroulera en trois phases (qui explicitent le propos de Mme Alliot-Marie) :1 Une circulaire ministérielle incitera les maires à prévoir dans leurs documents d’urbanisme des espaces réservés aux mosquées.
2 Les préfets, qui auront pris au préalable la mesure des difficultés rencontrées par l’islam pour s’implanter dans certaines communes, devront organiser une concertation entre les maires de ces communes et les représentants de l’islam. En cas d’échec, le préfet devra « saisir le juge administratif de manière systématique dans le cadre du déféré préfectoral » (ce qui est une nouveauté en droit administratif : le déféré n’est qu’une possibilité, il devient une obligation uniquement pour obliger les maires à implanter une mosquée).
3 L’article 432-7 du Code pénal sera éventuellement modifié pour qualifier du délit de discrimination le refus des maires de financer ou d’octroyer un permis de construire aux nouveaux lieux de prières ou encore de préempter pour empêcher l’installation d’un lieu de culte.
La mise en place de la Fondation pour les œuvres de l’islam va être l’occasion de mettre en œuvre le rapport Machelon.
Et en avant pour l’islamisation de la France, à marche forcée.
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La parité au secours de la dhimmitude
Le maire de Sochaux refuse de marier un couple de musulmans, parce que la jeune femme refuse de retirer son voile. Or l’officier d’état civil a l’obligation de vérifier l’identité des futurs époux, d’après la carte d’identité où l’on est tête nue.
Le maire, refusant de céder, a suggéré au couple de porter l'affaire devant le tribunal administratif, ou d'aller se marier dans une autre commune.
Finalement, un « compromis » a été trouvé : c'est une adjointe qui procèdera au mariage, et la future épouse accepte de se dévoiler devant une femme.
Autrement dit, heureusement qu’il y a des femmes en politique. Et aujourd’hui la parité permet que les municipalités laïques respectent partout les règles de l’islam.
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La patience des jihadistes
L’AFP a diffusé ce matin une dépêche de Michel Moutot, intitulée « La longue patience des jihadistes » dans les pays musulmans, qui ne nous apprend rien mais pourrait faire réfléchir ceux qui prétendent que le terrorisme islamiste ne doit pas être confondu avec l’islam. Car les propos qu’elle rapporte sont de la plus pure orthodoxie musulmane, littéralement conformes à l’enseignement du Coran.
Les jihadistes « s’inscrivent dans le long terme. Ils n’ont aucune illusion sur le fait que ce qu’ils tentent de bâtir ne va pas être fait et ils s’en moquent. Ils réfléchissent en termes de générations. Leur but est de faire avancer la cause autant que possible pendant leur vie. Cela suffit et c’est une grande force. » (Zachary Abuza, spécialiste américain de l’islamisme en Asie du sud-est)
« La temporalité d’un homme politique européen ou américain est soumise étroitement au rythme de ses ré-élections successives ou de celles de sa majorité parlementaire alors que ni les révolutionnaires islamistes ni les hommes d’Etat arabes qu’ils combattent n’ont ce type de repère-là. » (François Burgat, chercheur à l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman)
« C’est assez complexe à comprendre pour un occidental. Les jihadistes, qui se considèrent comme une avant-garde des croyants dans le monde, n’ont pas d’agenda temporel. Pour eux, il n’y a pas de finalité définie dans le temps. C’est jusqu’à la victoire. Et la victoire, c’est le jour où ils arriveront à régner sur l’ensemble des territoires musulmans sans occupation mais c’est aussi cette vision plus millénariste qu’ils appellent le jour du jugement dernier. Ils sont convaincus qu’un jour l’islam règnera sur la terre, et c’est cette finalité-là qui est importante. Du coup, le reste n’est que péripétie. Les Américains vont-ils gagner en Irak ? Les Israéliens vont-ils quitter la Palestine ? C’est secondaire. Le but est de défendre l’islam. Si au jour du jugement dernier on a consacré sa vie à défendre l’islam, on sera sauvé. Il n’y a donc pas lieu d’être pessimiste. Ne pas comprendre cela, à cause de notre rationalité occidentale, c’est se condamner à ne pas comprendre la stratégie de certains groupes. » (Dominique Thomas, chercheur à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, spécialiste des salafistes)
Et Zachary Abuza d’ajouter : « Ces gars-là n’ont aucun problème pour effectuer des retraites stratégiques s’ils y sont forcés. Le prophète Mahomet s’est bien retiré dans le désert. S’ils doivent se retirer et attendre, ils le font. Cela n’altère pas leur foi en leur combat. »
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La corde pour les pendre
Le célèbre gratte-ciel de Manhattan, l’Empire State Building, sera illuminé en vert de vendredi à dimanche pour célébrer la fin du ramadan.
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L’islam religion d’Etat
Après le président de la République, c’est le ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie, qui est allé, hier soir, rompre le jeûne du ramadan à la Mosquée de Paris.
Elle a salué la mise en place effective de la Fondation pour les œuvres de l’islam, destinée notamment à financer la construction des mosquées, et elle a annoncé que le directeur en sera un fonctionnaire du ministère de l’Intérieur, dont on connaîtra le nom dans les jours qui viennent.
Elle a souhaité l’élaboration d’un schéma directeur des implantations des lieux de culte, « en étroite concertation avec les élus et les maires » (ce qui est prévu dans le rapport Machelon, où l’on voit que la « concertation » donne seulement aux maires le droit d’accepter les mosquées qu’on leur imposera).
Elle a annoncé la mise en place d’un « groupe de travail » chargé de réfléchir à la question des carrés musulmans dans les cimetières.
Et elle a souhaité le développement de la formation des imams au sein d’établissements universitaires... de la République laïque...
Loi de 1905 (rappel). Article 2 : « La République ne reconnaît ni ne subventionne aucun culte »...
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La lutte contre l’islamophobie fait flop
La conférence internationale de l’OSCE sur « l’intolérance envers les musulmans » en Europe, qui s’est ouverte hier à Cordoue et doit se terminer aujourd’hui, fait un « flop silencieux », constate l’Observatoire de l’islamisation.
Alors que tous les ministres des Affaires étrangères des pays de l’OSCE avaient été invités, le ministre espagnol Moratinos (c’est l’Espagne qui préside en ce moment l’organisation) a dû se trouver bien seul à l’ouverture de la conférence : la plupart des pays n’ont envoyé qu’un représentant de leur ambassade, au mieux un secrétaire d’Etat...
Nul doute que les gouvernements se disent qu’il vaut mieux ne pas trop insister sur la prétendue « islamophobie » qui progresserait en Europe, alors que c’est surtout l’islam que l’on voit progresser, avec la bénédiction et l’aide sonnante et trébuchante des autorités, ce qui est vu avec inquiétude, en effet, par les peuples européens. Il est évident que si l’islamophobie est le refus de voir une mosquée au coin de sa rue, elle est en progression parallèle au nombre de mosquées qui se construisent (les musulmans d’Allemagne viennent de faire savoir qu’ils ont le projet de construire 184 « vraies » moquées – avec coupole et minaret – ces prochaines années, venant s’ajouter aux 159 existantes et aux 2.600 lieux de prière).
L’OSCE ne semble pas avoir programmé de conférence internationale sur « l’intolérance de l’islam ». Ces gens-là sont certainement trop occupés pour avoir encore eu le temps d’ouvrir le Coran.
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La Turquie réelle
Intéressantes citations trouvées dans un article de Tancrède Josseran, dans le numéro d’octobre de La Nef.
Réaction du Premier ministre Erdogan à l’arrêt de la Cour européenne des droits d’homme déboutant une étudiante qui se plaignait de ne pas pouvoir étudier à l’université avec un foulard : « Je suis stupéfait par cette décision. La CEDH n’est pas apte à s’exprimer sur ce sujet. Ce droit appartient aux oulémas. Il n’est pas légitime que des individus sans rapport avec ce domaine décident sans en référer aux spécialistes de l’islam. » (Hürriyet, 16 novembre 2005.)
Réaction, sur le même sujet, de Mehmet Ocaktan, chroniqueur au journal gouvernemental Yeni Safak : « Il est évident que la CEDH n’est pas une institution universelle de justice susceptible d’assurer les droits de l’homme du monde musulman. Les notions de démocratie, de liberté et de droits de l’homme ont été inventées exclusivement pour les personnes de sang européen qui vivent à Paris, Londres, Berlin, Bruxelles, Rome et Vienne. Nous verrons si cette mentalité raciste sauvera l’Europe des flammes de la colère créée par elle. » (Yeni Safak, 13 novembre 2005.)
L’Union européenne a décidé d’ouvrir les négociations d’adhésion de la Turquie le 3 octobre 2005.
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Sarkozy et l’islam
Nicolas Sarkozy, le fondateur du Conseil français du culte musulman, aura donc été aussi le premier président de la République française, laïque et laïciste, à participer à une cérémonie de rupture du jeûne de ramadan. C’était hier soir à la Grande Mosquée de Paris, et c’est historique.
D’autant qu’il était accompagné de ses ministres musulmanes, venues ès qualités, et il a insisté : « Même au gouvernement, certains s'obligent à ce jeûne. »
« L'islam de France avance », a-t-il dit. En effet, puisqu’il est même intronisé au gouvernement de la république laïque. Et on voit ainsi, « du sommet à la base de notre société, la place de l'islam comme composante intime de notre pays » : « N'en déplaise à quelques uns que je combats, l'islam, c'est aussi la France. »
« Je n'ai pas trahi l'engagement qui était le mien: donner toute sa force à l'islam de France et combattre de toutes mes forces les extrémismes. Les deux vont de pair. »
Bien entendu, Nicolas Sarkozy a salué l'initiative de l'Institut catholique de Paris « qui forme des imams aux valeurs de la République et de la laïcité. C'est un beau message ».
Une fois de plus, il a étalé sa totale méconnaissance de l’islam, et a prononcé quelques propos d’anthologie à ce sujet :
« Ceux qui veulent vivre leur foi dans le respect des principes de l'islam, dans le respect de la laïcité de la République, sont les bienvenus sur le territoire de la République. »
La France est grâce au CFCM un pays où « l'islam, vécu au quotidien, apparaît comme compatible avec les valeurs de la laïcité, de la tolérance et du respect des personnes ». « La France, dans un contexte international tourmenté, prouve ainsi que les valeurs laïques et religieuses sont compatibles, que la foi musulmane est porteuse de paix, de respect et de tolérance. Ce message, il faut que nous le portions ensemble avec vos imams. »« Ceux qui tuent au nom de l'islam et voudraient nous précipiter dans une guerre de religion à l'échelle mondiale salissent l'islam » et « n'ont rien à voir avec l'islam ». « Ceux qui parlent de haine au nom de l'islam blasphèment l'islam. Ceux qui veulent tuer au nom de l'islam, ceux qui veulent la violence au nom de l'islam, ceux qui veulent la détestation de l'autre au nom de l'islam n'ont rien à faire sur le sol de la République française. » Ceux « qui portent un message de paix, d'amour de l'autre, de respect de la diversité, sont bienvenus sur le territoire de la République française ».
Même si cela ne pèse pas lourd au regard de ces inepties dont le Coran, les hadiths et la charia font litière, on prend acte toutefois de l’appel à la réciprocité :
« En France, nous respectons ceux qui pratiquent l'islam. Je souhaite que dans les pays majoritairement musulmans on ait le même respect de la différence et de l'identité de l'autre. Je me suis toujours battu pour que les musulmans de France puissent vivre l'islam de France mais je veux que partout ailleurs ceux qui sont dans un pays musulman et qui ont une autre foi ou qui n'ont pas de foi puissent également être respectés dans leur identité et dans leur diversité. »
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Carrefour de l’islam
Non content d’avoir édité un copieux catalogue spécial Ramadan, Carrefour (qui se garde de faire la moindre allusion à Noël ou à Pâques au moment de ces fêtes) a installé dans ses supermarchés un rayon des livres publiés par Albouraq, avec les classiques de la charia et des hadiths, qui seraient évidemment interdits pour provocation à la haine s’ils n’étaient pas musulmans. A voir et à lire sur l'Observatoire de l’islamisation.