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Islam - Page 112

  • « Il faut enseigner l'arabe dans le service public »

    Tel est le titre d’une tribune très militante publiée par Le Monde, rédigée par deux enseignants, et dont voici une partie de la conclusion :

    « Il faut aujourd'hui de toute urgence une politique claire qui mette les rectorats devant leurs responsabilités, pour développer sans faux-fuyants l'offre d'enseignement d'une discipline qui constitue la deuxième “langue de France”, et l'une de nos principales langues d'échanges économiques et culturels. »

    Il y a une erreur grossière dans ce propos, qui permet d’expliquer l’erreur qui sous-tend tout le texte et enlève toute force à son titre : l’arabe n’est pas du tout la deuxième langue de France. A supposer qu’il y ait véritablement davantage de locuteurs de ce que ces enseignants appellent « l’arabe » que de locuteurs des parlers occitans (par exemple), ou du corse, ou du basque, il ne s’agit pas de la langue arabe, mais d’un des patois maghrébins, qui sont si éloignés de l’arabe véritable que les Maghrébins du Maghreb comprennent beaucoup mieux leurs dirigeants quand ils s’expriment en français que quand ils font leurs discours officiels en arabe classique. Et en France, dans les banlieues, cela devient un véritable sabir.

    En réalité, l’apprentissage de l’arabe dit littéral ou classique (qui est l’arabe parlé au Machrek : Syrie, Liban, Palestine, Irak) sert uniquement, chez nous, à apprendre le Coran puis à s’endoctriner davantage dans l’islam, c’est-à-dire dans l’islamisme. Est-ce vraiment ce que veulent les enseignants français ?

  • Maroc : El Baldi relaxé en appel

    La cour d’appel de Fez a infirmé le jugement par lequel Mohammed El Baldi avait été condamné à 30 mois de prison et 1.500 dirhams d’amende pour prosélytisme chrétien, le 3 septembre dernier. (On savait que sa famille l’avait accablé, et l’on a appris depuis que l’accusation avait été formulée par son oncle…)

    Sous la pression d’organismes de défense des droits de l’homme constatant que la condamnation excédait ce que prévoit le code pénal, Mohammed El Baldi avait été ensuite libéré dans l’attente du procès en appel.

    Il a pu prouver qu’il n’avait pas fait de « prosélytisme », mais avait simplement expliqué à deux jeunes musulmans les raisons de sa conversion.

    La situation ne s’éclaircit pas pour autant au Maroc. On rappellera qu'en 2012, le haut conseil des oulémas a publié une fatwa appelant à l’exécution de quiconque apostasie l’islam (ce qui ne figure pas dans le code pénal marocain).

  • Location du terrain de la mosquée : 15 € par an

    Le maire de Metz, Dominique Gros, et le président de l’Union des associations cultuelles et culturelles des musulmans de Metz, Raymond Beller (qui porte le nom du co-fondateur de l’ordre de la merci pour le rachat des captifs des musulmans…) ont signé hier le bail emphytéotique du terrain où sera construit la grande mosquée. « Le bail conclu, pour une durée de 99 ans, sera assorti d’une redevance annuelle de 15 €uros. »

  • Al-Qaïda: le commandement qui ne commande pas

    Selon un communiqué du commandement général d’Al-Qaïda, l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) « n'est pas une branche d'Al-Qaïda, n'a aucun lien organisationnel avec Al-Qaïda, qui n'est pas responsable de ses actions ».

    En novembre dernier, le chef d’Al-Qaïda Ayman Al-Zawahiri avait déclaré que la milice intitulée « Etat islamique en Irak et en Syrie » allait être supprimée, et qu’il ne reconnaissait que Al-Nosra, comme « une branche indépendante d’Al-Qaïda rapportant au commandement général ». Al-Zawahiri critiquait le chef d’Al Qaïda en Irak qui avait créé l’Etat islamique en Irak et en Syrie sans en référer au commandement général, et le chef d’Al-Nosra qui avait rejeté l’Etat islamique en Irak et en Syrie sans en référer davantage.

    Je commentais : l’avenir proche dira si le chef d’Al-Qaïda a véritablement autorité sur les jihadistes de Syrie.

    Le fait que l’EIIS n’ait pas été supprimé et qu’il soit en guerre contre Al-Nosra montre que ce n’est pas le cas.

  • Le sabre de l’islam

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    Cette photo m’avait échappé. Elle illustre aujourd’hui un article de l’Observatoire de l’islamisation sur les méchants adolescents français qui se font arrêter parce qu’ils rejoignent les gentils islamistes en Syrie.

    C’était le 30 décembre dernier, à Riyad, en Arabie saoudite. François Hollande brandissant le glaive de l’islam sous le drapeau de l’islam, dans le pays qui interdit toute liberté religieuse ou politique et finance le jihad international. Un François Hollande tout sourire et qui a dit : « J’en aurais bien besoin… »

  • Les barbares (en Indonésie)

    L’ONG indonésienne Sanggar Rebung Cendani, qui lutte notamment contre l’analphabétisme, a dû prendre la décision de fermer la bibliothèque pour enfants Taman Bacaan Masyarakat (« Centre pour la lecture gratuite ») qu’elle avait ouverte à Bogor dans l’Etat de Java occidental. Les islamistes ont monté une campagne contre cette initiative accusée d’être un vecteur de prosélytisme catholique. Entre les insultes et les menaces, ils exigeaient d’avoir les noms et adresses des bienfaiteurs et le montant des sommes données à l’ONG.

    Le directeur exécutif Yoseph Budisantoso ne se cache pas d’être catholique, mais souligne que la bibliothèque était ouverte à tous et multiconfessionnelle. En fait les islamistes ne supportent pas qu’on veuille instruire les enfants.

  • L’archevêque de Lahore à l’attaque…

    Le mouvement grandit au Pakistan pour réclamer que l’Etat fédéral et les provinces rendent à l’Eglise les écoles fondées par des congrégations religieuses et qui avaient été confisquée au moment de la nationalisation du système éducatif en 1972. Même des représentants de la société civile (musulmane) et des militants de diverses organisations appuient les demandes de l’Eglise.

    En 2004, dans le contexte de la dénationalisation, le gouvernement avait annoncé la restitution des écoles à leurs légitimes propriétaires. De fait, à Lahore, 16 écoles furent restituées à l’archidiocèse. Mais pas le collège Saint-François, qui avait été fondé en 1842 et qui était l’une des institutions scolaires les plus réputées du Pakistan.

    En mai dernier, la justice a ordonné aux autorités de restituer le bâtiment à ses propriétaires. Mais il ne s’est rien passé, alors que l’Eglise avait non seulement produit tous les documents, mais même provisionné les salaires des employés sur six mois.

    Le nouvel archevêque de Lahore, Mgr Sebastian Shaw, a porté plainte, et organisé deux manifestations le mois dernier, dénonçant ouvertement la mafia des propriétaires terriens et les fonctionnaires corrompus. Sic.

    Il est vrai que Mgr Shaw n’avait pas craint de donner une grande interview à Reconquête. Mais ce n’est pas le même risque que de dénoncer ouvertement la corruption, au Pakistan, en réclamant une école catholique au pouvoir musulman…

  • Les abrutis

    L’Assemblée constituante tunisienne a adopté les premiers articles de la nouvelle Constitution. Les gazettes, Le Monde en tête, affirment que la Tunisie « adopte la liberté de conscience ».

    Par l’article 1, qui dit ceci :

    « La Tunisie est un Etat libre, indépendant et souverain. L'islam est sa religion, l'arabe est sa langue et la République est son régime. Il n'est pas possible d'amender cet article. »

    Est-ce que vraiment Le Monde titrerait « La France adopte la liberté de conscience » si la nouvelle Constitution française affirmait que « la religion de la France est le catholicisme » ?

    Non sans préciser que le catholicisme implique la laïcité, alors que l’islam de la Constitution tunisienne interdit toute laïcité.

    Mais le mieux est que cet article 1 est le même que celui de la Constitution précédente:

    "La Tunisie est un Etat libre, indépendant et souverain: sa religion est l'Islam, sa langue l'arabe et son régime la république."

  • Les barbares

    La bibliothèque Saeh de Tripoli au Liban, fondée par le prêtre grec-orthodoxe Ibahim Surouj, a été incendiée le soir du 3 janvier. Les deux tiers des quelque 80.000 livres et manuscrits sont partis en fumée.

    Des militants musulmans accusaient le P. Surouj d’avoir publié un pamphlet antimusulman, alors qu’il n’est pour rien dans la brochure méchamment publiée sous son nom.

    Mgr Samir Mazloum, vicaire patriarcal maronite, a condamné « un tel acte barbare qui va à l’encontre de l'humanité, du droit à la connaissance, du respect des religions et de la culture humaine ».

    La veille, un employé de la bibliothèque avait été blessé par balles. Quant au père Surouj il a dû quitter Tripoli après avoir reçu des menaces de mort.

    La bibliothèque, qui est aussi une maison d’édition, contenait des livres rares et anciens, et des ouvrages traitant de sujets politiques, sociaux, scientifiques, historiques, philosophiques, médicaux, artistiques, ainsi que des livres religieux chrétiens, musulmans, hindous, bouddhistes.

  • "Evangelii gaudium" et les exigences d’al-Azhar

    Extrait de la deuxième lettre ouverte de l’abbé Guy Pagès « à Sa Sainteté le Pape François au sujet de l’islam dans Evangelii gaudium »:

    Très Saint-Père, il est frappant de constater que votre propos répond exactement à la demande formulée, au début du mois de juin 2013, par M. Mahmoud Abdel Gawad, le conseiller diplomatique de M. Ahmed Al-Tayeb, grand imam de la mosquée d'Al-Azhar, ayant déclaré attendre de vous « une intervention où [vous diriez] que l'Islam est une religion pacifique, que les musulmans ne cherchent ni la guerre ni la violence », comme condition au rétablissement des relations diplomatiques entre le Saint-Siège et cette institution représentative de l’islam sunnite qu’est l’Université d’Al-Azar… Et pourquoi M. Ahmed Al-Tayeb voulait-il une telle déclaration ? Pour que vous expiiez la « faute » de votre prédécesseur Benoît XVI ayant osé illustrer en 2006 à l’université de Ratisbonne cette vérité élémentaire que la violence est incompatible avec la vraie religion, contraire à la vraie nature de Dieu, par cette question de l’empereur Manuel II Paléologue à un savant musulman : « Montrez-moi ce que Mahomet a apporté de nouveau. Vous ne trouverez que ces choses mauvaises et inhumaines, comme le droit de défendre par l’épée la foi qu’il prêchait. » (Les réactions de violence du monde musulman n'ont d'ailleurs pas manqué de confirmer aussitôt la vérité enseignée par le Pape...). Benoît XVI avait ensuite aggravé son cas en 2009 en appelant à protéger les minorités chrétiennes après un énième et terrible attentat à la bombe contre une église à Alexandrie, ce qui avait constitué aux yeux du destinataire de votre lettre, « une interférence occidentale indue ». Ainsi, en répondant au désir du grand imam ― et l’islam veut dire « soumission » ―, souffrant de « réparer » la « faute » de votre vénéré prédécesseur, non seulement vos propos sont interprétés comme une condamnation de son témoignage rendu à la vérité, mais vous n’obtiendrez pas la mansuétude que vous escomptez pour les chrétiens vivant en pays devenus musulmans, car, comme l’exprimait lucidement un autre de vos prédécesseurs, le Pape Pie II, dans sa Lettre au Sultan turc Mehmet II : « La concorde ne sera donc que dans les mots ; sur le fond, c'est la guerre. » Qui peut venir en effet après le Christ, sinon l’Antichrist ?

    [L’exhortation apostolique Evangelii gaudium a été publiée le 26 novembre. Le 3 décembre, deux émissaires du Saint-Siège, le père Miguel Angel Ayuso Guixot, secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux (licencié en islamologie…), et le nouveau nonce apostolique en Egypte, Mgr Jean-Paul Gobel, étaient reçus à l’université al-Azhar par… un assistant du grand imam al-Tayeb. Le père Lombardi commentait que cette visite avait été « très positive et instructive » et qu’elle était le signe d’une « disponibilité pour un rétablissement des relations ». « Les perspectives sont encourageantes », soulignait-il.]