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Islam - Page 111

  • Une nouvelle avancée de la charia en Angleterre

    Les nouvelles « lignes directrices » envoyées par le Barreau aux avocats d’Angleterre et du pays de Galles intègrent la charia pour ce qui est des testaments.

    Elles permettent ainsi aux avocats non musulmans d’aider à rédiger des testaments conformes à la charia.

    Elles expliquent comment, en vertu de la coutume islamique, les héritages sont répartis dans une liste définie d'héritiers déterminés par des liens de parenté et non entre des individus nommés. Elles reconnaissent ouvertement la polygamie : plusieurs conjoints peuvent hériter. Elles reconnaissent ouvertement la discrimination envers les femmes en précisant que « dans la plupart des cas, les héritiers de sexe masculin reçoivent le double de la part successorale des héritières de la même classe ». Elles reconnaissent ouvertement la discrimination religieuse : les non-musulmans n’ont pas le droit d’hériter, et donc l’héritier qui se marie à l’église ou civilement perd tout droit à héritage. De même les enfants illégitimes ne peuvent pas hériter.

    Et puis, tant qu’on y est, les « lignes directrices » recommandent que certains testaments comprennent une déclaration de foi en Allah rédigée dans une mosquée locale, et que la responsabilité de rédiger certains documents soit renvoyée aux tribunaux de la charia (il y en a aujourd’hui une centaine au Royaume Uni, reconnus comme compétents pour les affaires familiales).

    Le président du Barreau, Nicolas Fluck, a déclaré que ces lignes directrices favoriseront les « bonnes pratiques » dans l’application des principes islamiques au sein du système juridique britannique…

    (The Telegraph, version française Poste de veille, via FDesouche)

  • Quand les Saoudiens ont peur du livre…

    La police religieuse saoudienne a saisi plus de 1.000 exemplaires de 420 titres lors du Salon international du livre qui vient de se tenir à Riyad. Un salon évidemment islamique où il n’y avait pas l’ombre d’un livre chrétien ou crypto-chrétien. Mais cela n’empêche pas nombre de livres arabo-musulmans de sentir le fagot ou de constituer « une menace pour la sécurité » du royaume…

    Ont été notamment saisis les ouvrages de Mahmoud Darwish (1941-2008), le plus grand poète arabe de sa génération (dont une vingtaine de titres ont été traduits en français), à cause de « passages blasphématoires ».

    Et aussi ceux de Badr Shaker al-Sayyab, le plus célèbre poète irakien actuel, et d’autres représentants de la poésie palestinienne ou irakienne contemporaine.

    Un éditeur saoudien a vu son stand carrément supprimé par la police religieuse et tous les livres confisqués : il est réputé proche des Frères musulmans, que le gouvernement vient de décréter « terroristes ».

    Parmi les autres livres confisqués, une Histoire du hijab, Le féminisme en Islam, et bien sûr le trop provocateur Quand les Saoudiennes conduiront-elles une voiture ?

    Les essais d’Azmi Bechara ont également été saisis. Non pas parce que c’est un Arabe israélien, mais parce qu’il vit aujourd’hui au Qatar et qu’il est un proche de l’émir. Or le torchon brûle entre le royaume saoudien et l’émirat…

  • Les wahhabites deviennent vraiment dingues

    Le gouvernement saoudien vient de publier une liste d’une cinquantaine de  prénoms « blasphématoires » ou « inappropriés », en tout cas « incompatibles avec la culture ou la religion du royaume ».

    Vous vous dites que les prénoms occidentaux (notamment américains, ou, pire, carrément chrétiens) envahissent le royaume gardien de l’islam, et qu’il est temps d’y mettre un terme.

    Mais non. Certes, dans la liste on trouve bien Alice et Elaine, Sandy et Basile, mais ce sont des exceptions. Parmi les prénoms bannis il y a ceux qui sont donnés traditionnellement aux enfants dans les pays arabes et qui font de cet enfant un prince (Amir) ou une princesse (Amira), un roi (Malik) ou une reine (Malika), une altesse (Sumuw), ou carrément un royaume (Mamlaka). Tout cela est désormais interdit : seule la famille régnante est royale…

    D’autre part on veille à un scrupuleuse orthodoxie : ainsi sont bannis Abdoul Nabi, Abdoul Hussein ou Abdoul Nasser - esclave du prophète, esclave de Hussein, esclave de celui qui donne la victoire - parce qu’on ne peut être que l’esclave de Dieu et selon l’un de ses 99 noms du Coran. On ne doit pas non plus usurper le nom de prophète (Nabi, et pour les filles Nabiyya).

    En fait même des puristes admettent Abdoul Nasser puisqu’il s’agit d’Allah, mais ici on soupçonne le gouvernement wahhabite de rejeter une éventuelle référence à l’ancien raïs égyptien… De même est interdit Benyamin alors qu’il s’agit d’un prophète (Benjamin, l’un des 12 fils de Jacob), mais aussi du Premier ministre israélien…

    Enfin, certains interdits sont proprement incompréhensibles, car il s’agit de prénoms faisant partie intégrante de l’islam et même du Coran : Malaak (ange), Jibril (Gabriel), Basmala (au nom de Dieu), Tabarak (béni).

    Et le gouvernement saoudien ne paraît pas conscient du problème qui va se poser aux enfants de ceux qui portent un prénom aujourd’hui interdit. Car dans ce pays on appelle les gens par leur prénom suivi de « fils de », avec le prénom du père…

  • L’islam de nos amis du Qatar : une fille est une femme à 9 ans

    Je découvre, grâce à l’Observatoire de l’islamisation, que le Qatar a un site internet en français uniquement consacré à des fatwas qui répondent à des questions posées par des francophones. On ne peut qu’être touché par tant de sollicitude. Il est vrai que le Qatar est un ami si intime de la France et si présent chez nous qu’il est logique qu’il nous soit aussi un conseil avisé en matière d’islam.

    Le site, qui s’intitule en toute simplicité Islamweb, dépend très officiellement du ministère des Affaires islamiques du Qatar.

    L’une de ces fatwas est une réponse à une question sur l’éventuelle pédophilie de Mahomet qui se maria avec Aïcha à 6 ans et eut des rapports sexuels avec elle dès qu’elle eut 9 ans.

    Voici la réponse du Centre de la fatwa. Elle vaut la peine d’être lue intégralement si l’on veut connaître vraiment un des aspects d’islam modéré. Je conseille aussi, parmi d’autres, la fatwa qui répond de façon indignée à ceux qui prétendent qu’en fait Aïcha avait 16 et 19 ans…

    *

    Les propos selon lesquels le Prophète a commis un acte de pédophilie ne sont que les mensonges des ennemis de l’Islam. Vue leur incapacité à éteindre la lumière de cette religion qui se répand partout, ils essaient de s’accrocher à ce genre de présomptions futiles pour lui porter atteinte ainsi qu’à son Prophète. Mais ils ne font que montrer, une fois de plus, leurs faiblesses et leurs manques de raison.

    Dans ce mariage il n’y a aucune agression pédophile, comme ils le prétendent. En effet le Prophète a fait l’acte de mariage avec notre mère Aicha, qu’Allah soit satisfait d’elle, alors qu’elle avait six ans sans avoir de rapport avec elle. Ce n’était qu’un acte de mariage tout court. Ce type de mariage était très connu chez les arabes, d’ailleurs l'imam Tabari et l'imam Ibn Khathir ont tous deux mentionné qu’Aicha a été demandée en mariage avant son mariage avec le Prophète par un certain Ibn Mout’îm Ibn Adiy.

    Le Prophète n’a eu de rapports sexuels avec elle que lorsqu’elle a été capable de les supporter : après avoir atteint l’âge de 9 ans.

    Généralement à cet âge les filles peuvent avoir des rapports sexuels. Cette aptitude varie selon les personnes et les milieux. Aicha, qu’Allah soit satisfait d'elle, disait : « Quand une fille atteint l’âge de 9 ans elle devient femme (capable de supporter ce que les femmes supportent) » rapporté par Tirmidhi.

    Nous signalons que notre mère Aicha, qu’Allah soit satisfait d’elle, a grandi rapidement, de ce fait lorsque le Prophète a eu des rapports avec elle, elle était déjà une femme malgré son jeune âge.

    Certains des Oulémas tels que Malek, Chafiï et Abou Hanifa ont indiqué que la femme ne doit avoir de rapports sexuels que lorsqu’elle est capable de les supporter, ceci dépend du milieu où vie la femme et non de son âge.

    Où est l’agression sur une enfant dans cela ? Le mariage de la femme jeune est la manière la plus parfaite pour conserver sa chasteté et sa pureté. C’est aussi le meilleur moyen de préserver les communautés des désirs immoraux et de la débauche.

    Celui qui jette un coup d’œil sur les communautés occidentales saura que ce sont dans ces sociétés qu’ont lieu les vraies agressions sur les enfants appartenant aux deux sexes: L’enseignement de l’éducation sexuelle aux enfants en bas âges, les moyens de communication qui propagent la débauche et le libertinage. Ceci engendre une génération de libertinage qui ne s’intéresse qu’à ses désirs charnels d’où la propagation de maladies mortelles telles que le Sida. Voici la réalité des ces communautés.

    Alors qui a commis l'agression ?

    Et Allah sait mieux.

  • L’avortement discrètement banni des hôpitaux publics en Turquie

    Selon le professeur Cansun Demir, président de la société turque des obstétriciens et gynécologues, les hôpitaux d’Etat ont dû arrêter tous les avortements, alors que la loi les permet jusqu’à la dixième semaine.

    Ce qui s’est passé est que, tout simplement, le code de rémunération de l’avortement a disparu du système informatique…

    Et cela sans aucune base légale, tonne Cansun Demir, dénonçant une « atteinte aux droits fondamentaux et aux libertés »…

    Le ministère de la Santé rejette la réclamation et rappelle que l’avortement est toujours autorisé jusqu’à la dixième semaine. Mais il ne dit rien du code informatique…

    En 2012, Erdogan avait dit que l’avortement est un « meurtre », et c’est alors que le délai avait été raccourci à dix semaines.

    (Selon Hurriyet, repris par Gènéthique)

  • De Jésus à Noé

    Le Qatar, Bahrein et les Emirats arabes unis ont interdit la projection de la super-production hollywoodienne Noé. D’autres pays pourraient leur emboîter le pas, dont l’Egypte. Car l’université Al Azhar a fait savoir que ce film est “contraire à la foi et aux fondamentaux de la loi islamique (Charia)” :

    “Al-Azhar renouvelle son refus de toute projection d'une production représentant Allah, ses prophètes et messagers, ainsi que les compagnons du prophète Mahomet.”

    En 2004, Al Azhar n’avait rien dit lors de la sortie de La Passion du Christ de Mel Gibson… qui avait fait un tabac en Egypte et dans tous les pays musulmans (sauf le Koweït et Bahreïn où il avait été interdit)…

    Certains avaient alors salué cette avancée d’Al Azhar qui mettait fin à un interdit désuet… D’autant que la seule déclaration qu’on avait pu arracher à un responsable de l’université était ce propos de Ali Samman, le vice-recteur chargé du dialogue avec les autres religions monothéistes : "Nous ne sommes pas d'accord avec ce film, mais Al Azhar n'est pas un organisme de censure."

    Comme on le voit aujourd’hui, l’interdit sur la représentation des prophètes de l’islam est toujours en vigueur.

    Mais pourquoi donc avoir laissé passer La Passion du Christ, où était représenté Jésus, prophète bien plus important que Noé, et en outre la passion de Jésus, alors que l’islam enseigne que Jésus n’est pas mort sur la croix ?

    La réponse est que le film avait été dénoncé comme « antisémite » par les lobbies juifs, et avait fait l’objet d’une campagne sans précédent contre une œuvre cinématographique. Si les juifs sont à ce point contre le film, les musulmans ne peuvent pas être contre. Si le film est antisémite, il est contre Israël, donc il est bon pour les Arabes… Tel était le raisonnement des dirigeants des pays arabes, et aussi de l’université Al Azhar.

    Avec Noé, c’est tout différent. Les lobbies juifs sont muets. L’interdiction est donc de nouveau de mise…

  • Le communiqué de Manuel Valls pour le carême

    Il est en ligne sur Le Salon Beige.

    C’est « une manière pour la République d’adresser des regards d’affection aux catholiques ».

  • Vers une deuxième grande mosquée (municipale) à Colombes

    Le conseil municipal de Colombes a voté une délibération par laquelle il met à la disposition des musulmans, pour 1 euro par an, un terrain dont la valeur est estimée à 4 millions d’euros (et sa valeur locative à 20.000 € par an).

    Un riverain de ce terrain est l’église copte, qui espérait pouvoir s’agrandir…

    Colombes, c’est comme en Egypte…

  • Dans l’islam comme dans les autres religions…

    Lu sur Novopress :

    Une libération sous caution a été refusée au père de l’enfant de 12 ans mariée durant une cérémonie illégale malgré le fait qu’il proclame que sa fille « avait insisté » et « était amoureuse ».

    Le père de 61 ans est accusé de complicité dans un délit de relation sexuelle avec une mineure de 10 à 14 ans. Le juge a considéré que même si le prévenu pensait qu’il n’avait rien à se reprocher, il montrait un total mépris des lois de cet Etat.

    Le service de protection des mineurs l’avait arrêté mardi dernier alors qu’il avait donné son accord lors d’une cérémonie musulmane. L’homme de 26 ans d’origine libanaise qui voulait se marier avec l’enfant reste aussi en prison avec 25 charges d’agressions sexuelles sur mineure retenues contre lui.

    Le père a été interpellé le lendemain de l’arrestation du religieux musulman qui a officié pendant la cérémonie. Bien que plusieurs associations musulmanes aient exprimé leur réprobation, le président de l’association des musulmans libanais, Samir Dandan, a tenu à préciser que de tels faits concernaient aussi toutes les religions et pas seulement l’islam.

    Source : Sydney Morning Herald

  • Pour ces choses-là il suffit de demander

    L’autre jour paraissait dans Le Monde une tribune réclamant « de toute urgence » le développement de l’enseignement de l’arabe dans les établissements scolaires.

    C’était le 11 février.

    Jeudi, le 14, Vincent Peillon a annoncé que des moyens allaient être mis en œuvre pour… le développement de l’enseignement de la langue et de la culture arabes.

    C’est une orientation culturelle, a-t-il ajouté, « mais elle est aussi, et ça chacun doit le comprendre, l’avenir de l’Europe et l’avenir de la France ».

    (Via Fdesouche)