On y est désormais tellement habitués qu’on n’y fait plus attention. Mais c’est une provocation qui revient chaque année : l’UOIF organise son grand rassemblement à Pâques. Joachim Veliocas y est allé, et il a pu constater que, bien entendu, on trouvait « le jihad à tous les étals », avec la bénédiction du gouvernement.
A la collégiale de Dole, pendant la messe de Pâques, un homme revêtu d’une djellaba et d’une coiffe a installé un tapis près de l’autel et a lu des versets du Coran. Puis il a écrit quelques mots sur le registre paroissial. Le sous-préfet a tenu à rassurer la population : « Il ne faut pas créer d’amalgame. Cette attitude déplacée est le fait d’un individu visiblement perturbé. »
Si peu « visiblement perturbé » que son écriture est posée et parfaitement régulière, ne trahissant aucune émotion. Et comme le souligne l’Observatoire de l’islamisation, l’homme a écrit la sourate 112. Non pas « un extrait », comme dit l'Observatoire, mais la sourate entière, qui n’a que quatre très brefs versets :
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Dis : Il est Allah, Unique (1). Allah, le Seul à être imploré pour ce que nous désirons (2). Il n’a jamais engendré, n’a pas été engendré non plus (3). Et nul n’est égal à Lui (4).
Cette sourate s’appelle « Le monothéisme pur ». Elle est purement… antichrétienne.